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𝙻𝚒𝚋𝚎𝚛𝚝𝚢












Mᴀʏʙᴇ I﹐ I ᴄᴀɴ ɴᴇᴠᴇʀ ғʟʏ
Mᴀʏʙᴇ ɪ ᴄᴀɴ·ᴛ ᴛᴏᴜᴄʜ ᴛʜᴇ sᴋʏ






𝓒e pont suspendu au dessus des eaux, ce pont qui était traversé par des milliers de voitures pressées tous les jours.
Ce pont, ce fameux pont d'où s'élevaient les oiseaux vers les cieux.
C'était sur ce pont que Seokjin prenait le temps de marcher, de contempler le cours d'eau plus bas, de fixer l'horizon et d'admirer les cieux.



𝓢ur ce pont, il se sentait libre. il lui donnait l'impression de voler. Comme s'il était lui-même, suspendu dans les airs. La brise fraîche qui lui caressait le visage renforçait ce sentiment de plénitude. Il aimait faire durer ces moments-là.

𝓢ur ce long pont, il enviait les oiseaux qui parcouraient le ciel, volant tout autour de lui. Il enviait leur don que leur avait offert mère nature. Celui de pouvoir rejoindre un quelconque endroit juste à l'aide de battements d'ailes.



𝓘l aurait souhaité avoir lui aussi son corps recouvert de plumes soyeuses. Avoir comme prolongement, des ailes à la place de bras pour pouvoir s'envoler loin d'ici.

𝓢'enfuir de cette prison de verre. Cette prison invisible. Il voulait voler au loin, traverser les cieux et sentir les nuages caresser son doux visage. Ou encore voler jusqu'à l'épuisement de ses muscles.

𝓙uste quitter cet endroit.

𝓙uste partir.





𝓒ar la deuxième grande peur de ses journées était celle de devoir rentrer chez lui à nouveau, mettre les pieds de son plein gré dans l'antre de ses cauchemars. Ce qui l'emmenait à s'enfermer volontairement dans sa petite chambre afin de les éviter, afin d'esquiver au maximum les regards haineux et de dégoûts de ce qu'on pouvait qualifier d'être sa famille.




𝓘l ne supportait plus de devoir fixer à longueur de journées ces murs face à lui, couverts de photos qui étaient censé jouer le rôle d'attrape rêves. Ce rôle qu'elles ne remplissaient guère.

𝓘l ne supportait plus la vue sur laquelle donnait sa petite fenêtre. L'énorme jardin de la résidence. Ce jardin dans lequel il pouvait y voir chaque après-midi son grand-père, cigare à la bouche, lire son journal, assis au côté de la véranda, une tasse de café à la main.

𝓘l ne supportait pas de voir son démon depuis la seule fenêtre de ce qu'il nomme sa prison. Il ne supportait pas de le voir, les traits concentrés, lisant son fameux journal comme s'il contenait les précieux secrets de la Vie.



𝓢on démon n'était pas une personne quelconque, c'était le président d'un des parti politiques dominant sur la région. C'était un homme politique ayant le sens des affaires et l'éloquence était innée chez lui.

𝓔t pour lui, son image valait bien plus que tout le reste. Son ego prenait le dessus sur lui, c'était un homme âgé de la cinquantaine mais gardant toute sa forme. Il veillait précieusement à son image, ce qui coûta la vie au jeune homme.

𝓛e cinquantenaire avait veillé sur chaque détail qui l'entourait, de près comme de loin, tout était méticuleusement calculé. Sa volonté de perfectionner son image prenait chaque jour un peu plus d'ampleur, il était avide de reconnaissance.






𝓜ais la naissance de Seokjin, l'enfant sans père, fût un élément non calculé, un élément qui allait entacher son image. Que dirait le peuple s'il apprenait que sa fille venait de donner naissance au fruit d'une histoire sans lendemain ?  Que se passerait-il si les journalistes apprenait qu'un bâtard était venu au monde au sein de la célèbre famille Kim ? Seules ces questions préoccupaient son esprit. Pensant de nouveau à son image et à son bien être à lui avant celui de sa fille.

𝓢a précieuse bulle de perfection fût secouée et manqua de s'éclater. Mais malencontreusement, le politicien avait gardé son sang froid et trouvé une solution pour sauver son image.

𝓛e tuer discrètement avait frôlé son esprit perverti par l'amour de la reconnaissance, mais le vieux ne souhaitait pas vivre en ayant une mort sur la conscience, il n'était pas si horrible finalement.



𝓘l prit donc la décision de rendre l'erreur de sa fille invisible aux yeux de tous.

𝓛e rendant ainsi par la même occasion invisible à sa véritable identité.



















𝙶𝚕𝚊𝚜𝚜 𝚙𝚛𝚒𝚜𝚘𝚗











𝑳𝑶𝑽𝑬 𝒀𝑶𝑼 𝑴𝒀 𝑩𝑼𝑻𝑻𝑬𝑹𝑭𝑳𝑰𝑬𝑺












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HEAVEN PAIN

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