𝟎𝟒|𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞♛

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-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
CUPEELING




ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼 𝟜
𝑇𝑟𝑒𝑚𝑝𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑡𝑖𝑛𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒






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                 RAGON ETAIT PERDUE. Parmi toute la houle de personnes et le gigantesque palace éclairé en pleine nuit, trouvé le salon de la famille Nunier allait être un vrai challenge. Slalomant les vieux et vieilles riches— qui était selon elle trop âgée pour une fête d'anniversaire d'une adolescente—, la jeune femme loucha quelques secondes sur le buffet qui était à quelques mètres de sa porté.






De l'autre côté de la grande salle près d'une grande baie vitrée, Nadia s'ennuyait à en mourir. Elle n'avait jamais aimé la coutume de ces fêtes pour adolescentes et encore moins un bal princier. Son envie de s'arracher les cheveux protégé par son hijab augmentait à son paroxysme lorsque Lucrecia Montesinos restai agglutinai près d'elle, critiquant son comportement soit-disant supérieur envers ses nouveaux camarades.





— Ça va être une longue soirée alors, soupira cette dernière.





— Je pars bientôt.





Lucrecia riait amèrement, sans empêcher son regard condescendant d'inspecter la jeune musulmane. Que faisait cette fille ici ? Bien évidemment qu'elle n'avait pas sa place, pensa-t-elle.





— Evidemment. Pourquoi nous donner une chance puisque tu nous à déjà tous jugés, non ?





Elle jeta un coup d'oeil vers Nadia : Mâchoire contracté, poings serrés. Gagnée. Malgré tout, elle n'avait toujours pas dénié une once part d'émotion sur son visage.





— Il y a tous ce que tu hais dans l'Occident, ajouta-t-elle enjôleuse. La décadence, l'immortalité.





— Je croyais que c'était moi qui jugeai, marmonna t-elle, le regard fixe vers une silhouette élancée.





Agacée par le manque de réaction de la musulmane, Lucrecia suivit ses iris charbonneux vers la table à buffet. Les sourcils haussés, son regard remonta vers des jambes galbés mis en valeur par l'échancrure du tissus rouge léger et tomba brusquement sur deux iris noisettes noyés dans l'inappétence, par le goût étrangement fade d'un apéritif à l'aspect bien trop gracieux pour que ça ne soit gustatif.





— De loin on dirait presque qu'elle a était faite d'un grand couturier, commenta naturellement Lucrecia sous le regard amusée de Nadia. De loin, appuya t-elle.





Cette dernière savait parfaitement que Ragon détestait les contrefaçons, et elle s'était amusée à imaginée une dispute entre deux bombes à retardement.





Un véritable carnage.





—  Quoi ? reprit Lucrecia, remarquant l'air moqueur de son interlocutrice.





— Non rien. En tout cas tu viens de critiquer la quatrième et dernière boursière. Félicitation, je ne suis pas la seule à juger mon entourage.









• ₊°✧︡˗ˏˋ❤ˎˊ˗













— T'as un problème trou duc' ?



— Non, pourquoi ?



— Alors arrête de me maté, j'ai l'impression d'être le Messi de cette putain d'soirée.



Christian haussait les sourcils, avant de pouffait de rire face au répondant d'un Ander bourré. Ce dernier, tenant une bouteille de champagne presque vide dans la main, n'avait cessé de jeté des regards noirs à chaque bousculade des individus qui obstruait son chemin.


— Détente mec, l'alcool est loin de te rendre angélique.


— Ta gueule, ronchonna t-il.


— Okay. Puisque c'est comme ça monsieur grognon je vais rejoindre ma beauté des îles. Adios !


Les mains levé en signe de capitulation, Christian Varela allait rejoindre sa promise du soir. Ander secoua mollement la tête, suivant d'un regard blasé le nouveau boursier avant de s'assoir sur les quelques marches des escaliers.


Assit dans un coin isolé, Ander profita de ces quelques instants de répit pour sortir son smartphone. Son visage se détendit instantanément, le monde l'entourant dans la salle l'avait étouffé un peu trop longtemps, le compressé au point de diminué le peu de sociabilité qui lui restait en réserve.



Il se redressa nonchalamment lorsque son écran affichait une notification et pas des moindres. Ander fronça les sourcils lorsqu'il reconnu le contenu de la fiche Instagram de Tyco Flores : le drôle personnage suivant également Christian Varela dont ce dernier lui avait presque forcé à s'abonné.



Ander pressa son pouce sur l'auréole rosé de l'icon de profile tandis que la story Instagram défilé à grande vitesse. Ses sourcils se froncèrent sur une video d'une pénombre scène, illuminé par les lampadaires et animé par le brouhaha d'un grand nombre de personnes.


— Allé un sourire pour ton âme soeur préféré ! s'écria le toxicomane.



— Ou est-elle ? s'exclama une voix féminine.
Je ne là voie pas !



— T'as pas d'autres amis que moi idiote ! se moqua le garçon.


Derrière le peu qu'il pouvait voir, Ander aperçut un majeur d'une fine main devant la caméra, avant qu'un rire rauque ne mit fin à la video.


Le cerveau embrumé par l'alcool, Ander éteignit son smartphone et souffla un bon coup. Comme si cette voix étouffée lui était familière. Puis, en titubant, il traversa la foule qui se déhancher sur la piste de danse.


Sans faire attention, une ombre partie du sens inverse, Ander fronça les sourcils et grogna, lorsqu'il percuta l'épaule de l'individu.


— Putain de merde. Apprend à marcher bordel, balança t-il sèchement.



Décidément pressé, la silhouette traça son chemin rapidement, sans faire attention aux jeune homme agacé.








☆◦ 。\|/。◦☆





Agglutinée près du salon, Ragon fixa le bibelot près de la cheminée, avant de jeter un coup d'œil à son téléphone. Ses lèvres s'étiraient légèrement lorsque l'image exacte de la pièce c'était retranscrit à travers son écran.


Elle avait réussit son coup en suivant les instructions de Tyco.


Soudain, elle entendit des pas rapide, elle se tendit avant de se retourner vers le visage crispé de Samuel. La jeune femme souffla presque de soulagement, malgré l'air constipé de son camarade.


— Ragon, je t'ai cherché partout, souffla Samuel. Qu'est-ce que tu fous ici ?


Les lèvres entrouvertes, la brune s'apprêtait à répondre avant que son interlocuteur ne la coupe.


— Laisse tomber, reprit-il en lui empoignant le bras. C'est pas le moment. Il faut que tu viennes avec moi.


— Minute, qu'est-ce qui se passe ?


— Faut qu'on fasse la photo. Toi, moi, Nadia et Christian.


Ragon s'arrêta net, ce qui fit agacé Samuel.


— Et qui te dis que j'ai envie de la faire cette fashion week, hein ?




— On doit vraiment le faire.


La mécanicienne dévisagea longuement Samuel.


— Qu'est-ce qu'il a découvert ? demanda t-elle abruptement.


— Quoi ? balbutia le garçon.


— Ne me prend pas pour une conne mini Garcia. Tu stresserai pas pour une simple photo et de plus, je vous ai vu toi et l'autre vieux macaque friqué, entretenir une petite discussion et à en voir ta tête là maintenant, je doute qu'il n'y soit pour rien.




Samuel balaya sa surprise par le constat de la brune en un mouvement de main.





— On a fait une connerie et je peux la réparer maintenant. Alors s'il te plait, je t'en supplie arrête de parler et viens faire cette putain de photo.





Ragon haussa les sourcils, surprise par le comportement rude de Samuel. Elle soupira longuement basculant sa tête en arrière tandis que ses iris se bloquèrent sur le plafond, pendant quelques secondes. Ses yeux s'ouvrirent légèrement lorsque l'ampoule de son cerveau s'illumina.





— Passe devant, je te rejoint dans quelques instant, s'exclama t-elle sans le regarder.





— Ragon...





Samuel fronça les sourcils puis suivit le regard de la jeune femme. Il écarquilla les yeux lorsqu'il comprit où elle allait en venir.





— J'espère que t'as du mascara waterproof, dégluti Samuel.







— Toujours.









🂡 🂡 🂡






Suite à sa discussion compliqué entre la famille Nunier au sujet de l'ancien petit ami de Marina : Pablo, les parents avaient décidé de déserté la cuisine en accomplissant leur devoir professionnel envers les invités.





Accoudée contre le plan de travail, la rousse se redressa en grimaçant. Une odeur de fumée se propagé près de la pièce.





— Eh Guzman, tu sens pas un truc étrange ? demanda Marina.





Celui-ci fronçant les sourcils, renifla l'air avant de stopper tout mouvement.






— C'est quoi cette-





Trop tard.





La tintement sonore de l'alarme se déclencha, provoquant une cacophonie sans nom par de nombrable personne. Et puis soudainement, une pluie se manifesté dans toute la maison provenant des robots sécurisé.






— Merde putain !






Par réflexe, Guzman passa son bras au dessus de sa tête avant de grogner. Qui voulait cramer son putain de palace ? Sans jeter un coup d'oeil à sa soeur qui riait étrangement la tête pencher en arrière, tournaillant telle une princesse des contes de fée, le jeune homme se précipita vers le lieu de réception et ce qu'il se doutait arriva : une foule d'individus entassé les uns sur les autres  complètement affolés étaient près à se hater vers la sortie.





Alors que ces vêtements était complètement trempé, son regard farouche était dirigé vers Samuel en compagnie d'une personne qu'il n'avait jamais vu auparavant.





Qu'importe, il allait en découdre ce foutu boursier.





Un peu plus loin et les cheveux imbibée d'eau, Ander sorti de la salle de bain. Il passa sa manche sur ses lèvres, finissant la suite de la décuvée qu'il avait commencé sur la robe de Lucrecia.



Il parcourait le long corridor sans faire attention au dégoulinement d'eau dont ses vêtements qui lui collé à la peau. Soudainement, il s'arrêta brusquement, les bras ballant avant de plisser les yeux pour mieux voir ce qu'il se passait.







La pluie battait son plein dans la maison mais il n'en avait que faire. Tout ce qu'il c'était passé durant la soirée n'avait aucune importance parce que ce monde ne mérité pas d'avoir ne serai-ce qu'une once de son attention. Mais cette image qui se déroulait sous ses yeux était une exception.





Tout ce qu'il voyait n'était qu'une fine silhouette semblable à celle qui l'avait bousculé un peu plus tôt. Et elle lui semblait familière. Bien trop familière.





La bouche entrouverte, il hésita longuement avant de passer une main sur ses cheveux bouclés trempé.





— Ragon ?





Dos à lui, son coeur s'arrêta net et son corps resta bloqué telle une statut. Le souffle couper, la jeune femme déglutie tout en gardant les paupières fermer pendant une seconde.





Une très longue seconde.





— Non... murmura Ander en toisant la tenue de la brune.








Celle-ci se retourna lentement et croisa les iris perçant du bouclés, tout aussi chambouler qu'elle.





Elle n'en revenait pas qu'il était ici, en costume totalement trempé et des baskets Lacoste qui cassait son look d'un bellâtre en plein château de Versailles.





Elle devait l'avouée, il était a tomber par terre, mais elle devait se ressaisir. Elle avait plus important à réglé.





— Qu'est-ce que t'as foutue, souffla Ander le regard fixé sur elle.





Ragon se crispa instinctivement, et suivit le regard d'Ander sur sa main bagués, tenant une cigarette encore fumante.





— Ecoute... fit-elle en se raclant la gorge.





Leur iris sombres se croisèrent pendant de longues secondes, Ragon soupira en avalant la bille au fond de sa gorge avant de cherché rapidement une excuse qui le dissuaderait de ses doutes.





Mais elle le savait, il était bien trop tard.





— Eh ! Y' a encore des gens ?!





Les deux sursautèrent, surprit par une autre voix à quelque pas d'ici. Ragon sentie soudainement un frisson parcourant son échine lorsque la peau froide d'Ander enveloppa sa main, récupérant discrètement sa cigarette.


Elle fronça les sourcils sous les visage impassible d'Ander.





Cette soirée était définitivement étrange.





Et bien plus intense qu'elle ne l'aurait avouée.













『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』


『À ꜱᴜɪᴠʀᴇ』









-𝕾𝖔𝖒𝖇𝖗𝖊 𝕱𝖑𝖆𝖒𝖒𝖊-
CUPEELING






ℂℍ𝔸ℙ𝕀𝕋ℝ𝔼  𝟜
ᶠᴵᴺ 𝑇𝑟𝑒𝑚𝑝𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑒𝑡𝑖𝑛𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 ᶠᴵᴺ











Oui, je sais, ça a prit un temps long mais ce chapitre est finalement là haha.

D'ailleurs merci à @hiverpluvieux pour la petite vidéo, je la remercierai jamais assez !

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