Au commencement, il y a l'injure.

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Bonjour

Ou devrais-je dire : 

Bienvenue sur ce nouveau livre ! Prenez place chers nouveaux lecteurs et/ou fidèles lecteurs ! Bienvenue sur ce livre qui, j'espère, vous enivra de cultures et de merveilleuses découvertes. 

Je ne sais pas... Oui. Car je ne sais pas ! Je. Ne. Sais. Pas. Et c'est ainsi. Je ne sais pas... dire "je t'aime". Et je ne sais pas, c'est la vie. Je ne peux pas. Je saurais peut-être, mais pour l'instant, je ne sais pas. Je n'ose pas. Un jour certainement. Laissez la musique de Barbara vous le dire pour moi... 

Sachez ceci : ce livre sera inspiré de ma vie. J'y raconterais certaines de mes péripéties. J'essaierais toujours de soigner au maximum mon orthographe. J'essaierais à ce que mon style vous soit agréable. Il se peut également que je vous fasse mes fameux "coup de gueule" quelque peu évolué, c'est-à-dire de grandes réflexions sur des sujets qui me tiennent à cœur. Il y aura sûrement beaucoup de mes muses, comme vous avez pu en découvrir dans le résumé de cette histoire. Barbara, Karin, Helena, Kristin, mais également Sarah Paulson, Natalia Tena, Véronique Sanson et bien d'autres nouvelles et inconnus. Alors, il se peut que je les cite souvent, qu'elles fassent même l'entièreté d'une partie. 

Ceci n'est pas une présentation. Ceci n'est pas un livre. Ceci est ce que vous voulez qu'il soit. Alors, de quoi s'agit-il ? Ou plutôt, de qui ? De moi. Plus tard, dans une prochaine partie, il y aura la mystification de mes muses mais, fort heureusement, je ne vous délivrerais pas tout mes secrets en une seule fois. Il y aura plusieurs chapitres de "commencement". Ensuite, nous entrerons dans les vifs des sujets... 

Passons aux choses sérieuses. 

"Au commencement, il y a l'injure". Effectivement. Première phrase du livre de Didier Eribon, Réflexion sur la question gay, elle a été le début d'une réflexion globale en moi. Ce livre qui a cultivé en moi de nouveaux horizons. Mais pas seulement. Ce livre qui m'a permise de changer de bord sur ma recherche, de plonger dans un nouveau sujet de mémoire (qui fera à lui seule un chapitre). Ce livre qui a fait naître des idées de spectacle dans ma tête afin d'ouvrir les esprits les plus dubitatifs sur le sujet : de l'homosexualité. Terme et thème que vous retrouverez souvent ici. 

Mémoire donc ? De quoi ? De Master deuxième année (tenez-vous bien) de théories et pratiques du théâtre contemporain. Plus communément appelé "Master théâtre" ou "Master de TPTC". Pour ceux qui le découvriraient, je suis bien en BAC+5. Récemment j'ai pris la décision de faire mon mémoire de Master 2 en deux ans. Pour des problèmes que nous pourrions aborder plus tard. 

Mise à part ces faits relatifs à ma scolarité et à mon identité "sociétal", qui suis-je ? Vous pourriez vous poser la question, peut-être le savez vous, moins probable vous pourriez avoir la réponse ? 

Voici un fait me concernant qui ne changerait jamais : je suis née le 29 mai 1998. Hier était mon anniversaire. Hier aurait dû être le jour de publication de cette partie. Mais hier mon attention a été retenu ailleurs, à chaque microsecondes de ma journée. D'ailleurs, pourquoi dis-t-on "ma" journée ? Vous ne trouvez pas ça bizarre que les gens vous disent "profite bien de ta journée" ? Lorsqu'ils vous fêtes votre anniversaire, souvent. Comme s'il ne fallait pas rater cette journée ! Absolument pas ! Que c'était la nôtre juste une fois par an. Et après tout, si nous faisions ce dont nous avions envie de faire de ce jour ? A commencer par savoir qui sommes-nous. Après tout, le 29 mai appartient à bien d'autres personnes. Qui suis-je pour m'accaparer cette journée ? D'après google, le 29 mai appartient (ou appartenait) également à Catherine Lara, JFK, Louise Michel et Romy Schneider par exemple. Soit, alors qui suis-je moi, née dans ce 29 mai ? Née après des jours de travaux, sous les contractions puis arraché au ventre où je m'étais loger sans prévenir ? Hein. Donc, nous en sommes là. 

Nous revenons ainsi à la question : qui suis-je ? 

Qui suis-je ?

Une question sans réponse (si je puis avoir l'humilité de reprendre les mots chantés par la douce voix de Françoise Hardi). Je suis ma question sans réponse. La mienne. Rien qu'à moi. Sans réponse. En questionnement. En réponse infini et multiple. Ou sans réponse. Moi. Juste une question.

Quel question ? Qui suis-je. Une ritournelle sans fin.

Que faire de ces questions ?

Je crois être ce que je pense m'être construite. C'est-à-dire énormément de choses.

Je pense que je suis une femme. Je me pense belle parfois, moche des jours, potable souvent, je pense "pas mal du tout" et je pense "gros boobs" alors je pense que l'acceptation totale viendra plus tard. Je pense à mon corps courbaturé qui aime, je pense il aime se dépasser, je pense qu'il me ment mais je ne lui en veux pas, je pense ne pas lui en vouloir s'il me trahi, je pense faire avec de toute manière. 

Je pense que je suis cette femme qui remonte une pente ardu et qui n'arrivera finalement jamais au sommet, je pense pourtant que je pourrais en toucher la pointe du bout des doigts, je pense que je l'ai déjà fait, je pense que c'était court et rapide, je pense arrêter de vouloir toujours le toucher, je pense que c'est normal de ne pas toujours le toucher, je pense que le toucher de rare fois fait le charme d'une vie, je pense m'arrêter là. 

Je pense être une grande passionnée d'arts, je pense l'être de toute manière depuis mes premiers élans de vie humaine. Je pense être né avec l'art. Je pense que l'art est né en moi, je pense qu'il (l'art) est ce qui me compose. Je pense avoir été conçu pour être comédienne, je pense conçu pour jouer le rôle des autres, je pense que prendre les mots des autres et prendre la peau des autres me permet de me trouver. Je pense ne pas m'être encore totalement trouvé, je pense que c'est le travail de toute une vie. Je pense également être un peu schizophrène sur ce point de vue, je pense juste ce qu'il faut pour vivre avec une pointe de folie, je pense à cette phrase "point d'homme sage sans une pointe de folie". Je pense ne pas en connaître l'auteur(e). Je pense que ma place est, pour l'instant, sur les planches en face d'un public. Je pense que j'ai le besoin d'être vue et regarder et écouter car, dans la vie, je n'ai vraiment jamais été vue et regarder et écouter, je pense que la petite moi en avait besoin, je pense qu'elle avait besoin d'être remarquer, je pense que la grande ne cesse de se faire remarquer. Je pense alors être légèrement narcissique, et je pense "qui ne l'est pas ?". Je pense à la phrase de Karin Viard dans Polisse "l'égo c'est ce qui me permet de me regarder en face", je pense l'égo, je pense m'en développer un peu plus. Alors je pense aux femmes qui m'ont faite femme. Je pense au livre Au bord de Claudine Galéa que j'ai lu et à qui j'emprunte ce style. Je pense aux femmes, à toute les femmes, à la femme et aux femmes. Je pense dire femme et pas fille, parce que femme c'est femme, et pas fille. Je pense que les femmes sont les plus jolis créatures du monde et je pense qu'aucun homme ne m'a plus émue que des centaines de femmes. Je pense à leurs peaux douces et je pense à leurs places dans la sociétés. Je pense à mon désir et au combat féministe. Je pense que les deux vont de paires pour moi. Je pense à mon paradoxe et je pense que je m'en fous, je pense que j'aime qui je veux, je ne pense pas aux étiquettes, je pense à ce qui bouillonne dans mon ventre, je pense à ce que me dise mes entrailles, et je pense à ma liberté, alors je pense avoir le droit d'être qui je veux, je pense n'avoir pas besoin de me définir, je pense que mes mots suffisent. 

Je pense alors à mes doigts qui martèlent mon clavier d'ordinateur à présent, je pense que mes mots sont beau et se suffisent. Je pense en regardant mes mains que mes doigts trahiront toujours ma passion de pianiste, je pense que ça se voit et je pense que j'en fais trop souvent une référence. Je pense, je pense puis je pense encore qu'il faut que je développe mes passions. Puis je pense que tous ici me connaissent et qu'il n'est pas nécessaire de rappeler, je pense, les univers que j'affectionne et qui m'ont construite. Je pense que ceux qui me découvre le devineront prochainement, je pense inutile de faire une liste, je pense que c'est tout. Je pense à faire des critiques sur mes films, ceux que j'ai vu récemment, ceux qui me hanteront toujours. Je pense à faire également une liste de mes muses, je pense muse, je pense aussi actrice, je pense femme qui m'ont construite en tant que femme et être sensible. Je pense que j'arrive au bout de ma pensée.

Je pense finalement : qui suis-je ? Et je pense le toucher du bout des doigts, je frôle mon identité du bout des doigts comme je frôle le sommet de la pente que je gravi petit à petit. 

Et je pense que sur ces mots, je pense vous souhaiter une bonne journée et je pense vous dire... 

... à bientôt ! 

Merci pour votre lecture, un vote ou un com c'est une question sans réponse résolu pour un moment :)  

Il y en aura d'autres des "comme ça". Quand ? Ceci sera votre surprise... 

Prenez soin de vous :) 

PaulaTena 

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