[13] La finale d'All might et internat

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Les pompiers et la police sont arrivés quinze minutes après que les vilains soient repartis avec Bakugo. Moi, je me suis évanouie sur place en recrachant du sang. Apparemment, j'aurais eu une hémoragie interne en tombant au sol lorsque j'ai repris mon aspect normal. Pourtant, le choc ne m'avais pas fait très mal sur le coup. C'est à ne rien comprendre.

Il y a eu des blessés, des non-blessés, d'autres encore inconscient et un disparu. Au total, 48 personnes ont été impliqué.

C'est humiliant, en fait. Pour nous, les étudiants en filière héroïque, c'est un véritable échec de s'être fait battre par des vilains. Même si Mezo, Midoriya et Shoto ont réussi à nous sauver, Fumikage et moi, ça reste une sensation insupportable. Sur toute la ligne.

Je suis chez moi, à ne rien faire. Je n'ai pas la tête à quoique ce soit. C'est ce soir que le groupe de Midoriya a décidé d'agir et de suivre la piste du traceur que Momo a installé sur le Brainless qu'elle a croisé lors de l'attaque. Tenya, qui est pourtant si droit, les a accompagné. J'imagine que c'est pour les garder à l'oeil. Sinon, il y a Momo, évidemment, puis Eijiro et Shoto. Je ne m'inquiète pas pour eux, je m'inquiète juste qu'ils utilisent leurs Alters sans permission.

- Sasukara! interpelle Chiyuki en entrant dans le salon. Ouvre la télé maintenant!

Je saisis la manette de la télé et appuis sur le bouton en haut à droite. Aussitôt, la télé s'illumine et s'ouvre sur un flash info. C'est à Kamino, un quartier de Kanagawa, à Yokohama.

Nous voyons All might combattre. Ainsi que l'Alliance des super-vilains qui s'attaque à Bakugo.

Mais ce n'est pas le plus important. Je le vois bien qu'All might ne se donne pas à fond par peur de blesser Bakugo ou quelqu'un dans les décombres.

Selon le flash info, un certain "All for One" serait derrière cette attaque et du même côté que l'Alliance de super-vilains, il est donc un ennemi. Puis, pendant un instant que la caméra était dirigé sur Bakugo, Eijiro, Midoriya et Tenya apparaissent à l'écran et secours Bakugo.

- Super! je m'exclame en attirant un regard de ma cousine alors que je m'écarte de mon dossier, le sofa. Vous êtes les meilleurs, les gars!

- Sasu, ils ne peuvent pas t'entendre, me fait remarquer la jeune fille assise près de moi.

- À dire vrai, je m'en fout, je lui avoue en regardant le combat de mon professeur plus en détails. Je trouve ça déjà bien qu'ils ai réussi à récupérer Bakugo sans lui détruire sa fierté et sans combattre, alors je m'en moque complètement.

D'ailleurs, tout à l'heure aussi il y avait quelque chose d'intéressant à la télé. Ça m'a mit en rogne de voir tous ces journalistes critiquer et démonter mes professeurs et le directeur. Depuis l'attaque au camp d'été, des soupçons planent de plus en plus au-dessus de la crédibilité de la sécurité de l'établissement. Certains pensent que l'école est incapable de nous protéger, pour seuls arguments, toutes les attaques qui ont eu lieu depuis le début de l'année. Le cas est si grave que même monsieur Aizawa, qui déteste pourtant les médias, s'est mit sur son trente-et-un et a essayé de calmer la situation. Enfin, sur son trente-et-un est exagéré, il s'est juste plus entretenu qu'à l'habitude.

J'écarquille les yeux en fixant l'écran de télé.

- Qu'est-ce que...? je marmonne.

- Qu'est-ce qu'il est arrivé à All might!? s'étonne Chiyuki.

En effet, le symbole de la paix, pourtant si fort et musclé, est devenu petit d'un coup. Il n'a que la peau sur les os, et son sourire s'est effacé. Pourtant, il se tiens debout. Il se force à combattre dans cet état juste pour battre All for One.

Je me lève tout à coup du sol et serre les poings en espérant de tout coeur qu'il réussisse à battre son adversaire. Ma cousine, au contraire, reste assise et écrase ses mains contre le sofa, cachant ses émotions.

Je desserre mes poings d'un coup en soupirant de soulagement. Il l'a eu. Puis, il lève le bras vainqueur pour nous montrer, à nous la population, qu'il se tiens toujours debout. Puis, il pointe la caméra.

- Le prochain..., commence All might d'une voix faible. Le prochain, c'est toi!

À qui parle-t-il? Aux criminels...ou à quelqu'un d'autre?

Ça me rend perplexe alors, que sous le coup de la fatigue et du soulagement, je me laisse retomber sur le sofa.

- À qui...s'adressais ce message...? je marmonne penché vers l'avant.

...

Je ne réagit pas lorsque la sonette de la maison retentit. Je me lève simplement de table et part répondre. Je me frotte un peu les yeux et ouvre la porte.

- Bonjour Nitsuki, me salut monsieur Aizawa, les cheveux attaché comme à la télé. Ton oncle est là?

- Oui, je répond d'une voix fatigué.

- Ça va? me demande-t-il.

- J'ai mal dormis, je marmonne. Je le sens encore, je pense. Vous n'avez qu'à entrer, je vais chercher Hiashi.

Je me retourne et part dans la salle à manger.

- C'est mon professeur principal, il aimerait te parler, je marmonne.

- D'accord, déclare-t-il. À l'attendant, va dormir un peu, me conseille-t-il en se levant de la table.

- Okay, Chiyuki, tu veux dormir avec moi? je demande ne me préoccupant plus de mon oncle.

Elle ne refuse jamais une sieste, cette fille. Elle adore tellement dormir qu'elle serait prête à emmener son oreiller partout avec elle. Et puis, Chiyuki est trop choupi lorsqu'elle dors.

Elle me sourit pour seule réponse et se lève en allant chercher son lit pour le mettre près du mien dans ma chambre. Je m'installe et ferme les yeux pour me reposer.

Je m'endors d'un coup, la fatigue primant sur tout le reste, alors que nous sommes à peine 1h de l'après-midi.

...

Nous allons vivre dans un internat à cinq minutes du lycée. Tous les parents ont finit par accepter, et nous pensons que ce serait probablement plus simple comme ça.

Nous serons quatre par étage de chaque côté, les filles et les garçons. Enfin nous sommes supposé être quatre par étage, mais Tomoharu et moi sommes de trop sur le plan des chambres. Non, en fait, nous ne sommes pas de "trop", juste que nous avons un étage entier à nous deux. En fait, étant donné qu'il y a plus de garçons que de filles dans la classe, un étage de ce côté là est totalement vide. À seul condition que Tomoharu ne va pas fouiner dans les autres chambres, cela restera comme ça.

Je baille en étirant mes bras vers l'arrière et observe ma chambre.

- Elle est bien comme ça, je remarque. J'ai l'impression d'être chez moi.

- Sasu, tu as déjà terminé? me demande Tomoharu en arrivant derrière moi. Bordel! Comment tu as fait pour mettre des pallisades comme dans une maison japonaise!?

- Shoto m'a aidé tout à l'heure, je répond.

- Ah bon? commence le thermomètre vivant. Bref, moi, il reste que mes meubles à remplir, je m'en chargerait plus tard. On descend rejoindre les autres?

- D'accord, je lui répond.

Je m'avance vers l'ascenseur et m'arrête avant d'appuyer sur le bouton.

- Je vais prendre les escaliers, je fais remarquer.

...

Je n'arrive pas à dormir. Pourtant, ma porte est fermé. Je me lève d'un coup et me dirige vers la porte de ma chambre. Je tourne le plus silencieusement la poignée et descend les escaliers pour arriver totalement en bas. Les lumières sont presque toutes fermés, je précise bien puisque celle de la cuisine est ouverte. À pas de loup, je part dans la pièce à la seule lumière et vois Shoto en train de se servir un verre de lait comme si de rien n'était.

- Tu n'arrive pas à dormir? je chuchote en posant mes fesses sur le comptoir après mettre donné un bref élan sur les jambes.

- Toi non plus? envois-t-il en se tournant vers moi, son air blasé qui le suit partout.

- Ouais, ça fait un moment que ça me reprend, je marmonne.

- Tu ne dors plus? demande-t-il confirmation.

- Je dors à des heures irrégulières, et en plus j'ai peur de faire une crise de glace.

- J'arrive pas à dormir à cause de toi, avoue-t-il.

- Ça se traduit comment? je marmonne.

- Prend-le comme tu veux, dit-il avec détachement.

Super, la même réponse que d'habitude.

- J'ai une idée bête, commence-t-il pas fort.

- Vas-y, j'insiste.

- Tu viens dormir avec moi?

Cette situation me dit vaguement quelque chose.

- Tu es vraiment bizarre quand tu t'y met, je constate bas. Où tu as trouvé le verre?

- Dans l'armoire là, indique-t-il alors que je saute du comptoir discrètement et m'avance pour ouvrir l'armoire.

Yes, il y en a. J'étire mon bras au plus haut et réussi à atteindre une grande bouteille réutilisable. Je me dirige ensuite vers le lavabo et la remplit.

- Je te préviens, je dors loin de toi et tu ne te colle pas, j'accepte en me retournant vers lui concentré à refermer le bouchon de la bouteille.

Un sourire illumine tout à coup son visage lorsque je relève les yeux et il cale son verre de lait en une gorgé avant de vite-fait le rincé et le poser dans le lave-vaisselle.

Je remonte les marches derrière Shoto qui a déjà repris son air blasé puis observe l'étage une fois arrivé. Il se dirige vers sa chambre et m'invite à y entrer. Je part m'asseoir dans un coin, la bouteille d'eau à côté de moi, et ferme les yeux en posant ma tête contre le mur. Je ne réagit pas lorsque Shoto dépose une couverture sur mon épaule et il retourne de l'autre côté de la pièce.

Il fait plutôt chaud dans sa chambre, contrairement à la mienne. J'imagine que mon Alter y est pour quelque chose. C'est chaleureux, dans un certain sens. Et ça sens différent, ça m'énerve un peu de sentir autre chose que ma maison, ça me déconcentre surtout. Disons que ça m'énerve que ça me déconcentre.

- Tu trouve vraiment ça confortable contre le mur? marmonne-t-il dans son oreiller.

- Pas particulièrement, je répond bas. Mais je ne le sens pas vraiment.

- Si tu veux, on échange, propose-t-il en changeant de position pour être tourné vers moi.

- Non, j'affirme en me déplaçant. Ça va, je vais me coller...

Je m'approche simplement et m'étale à côté de lui.

Je ferme les yeux pendant un long moment, cherchant à m'endormir. Mais n'y arrive pas. Comment me suis-je retrouvé dabs cette situation?

Je reste immobile lorsque je sens qu'il pose sa main gauche sur le côté de mon visage. En fait, je rouvre les yeux pour croiser son regard.

- Tu es chaude pour une porteuse d'un Alter de glace, remarque-t-il.

- Mon Alter n'affecte pas mon corps, je marmonne. Je suis résistante au froid jusqu'à - 93°C...

Il garde sa main sur mon oreille et observe mes yeux attentivement. Je me décide à abaisser les paupières et garde en mémoire la sensation de sa main.

...

- Sasu? j'entends doucement en face de moi alors que je sens quelque chose me tapoter l'épaule.

J'ouvre doucement les yeux et accroche mon regard à celui de Shoto.

- Tu devrais y aller, fait-il remarquer. En passant, tu ne bouge presque jamais lorsque tu dors?

- Pas que je sache, je marmonne en me redressant et en frottant mon oeil gauche. Il est quel heure?

- 5 ou 6 h, répond-t-il.

- Je vais sortir par la fenêtre, j'affirme direct en me levant.

Je m'approche de la fenêtre, l'ouvre et me prépare à sauter mais me fais interrompre.

- Attends, c'est risqué de descendre par là, remarque-t-il.

- Je ne suis tout de même pas pour sortir par la porte. Les autres vont pensé des trucs chelous alors qu'il ne s'est absolument rien passé.

Il ne rajoute rien et j'entame mon escalade du mur de l'internat. Je remonte jusqu'à ma chambre et ouvre la fenêtre. Je rentre à l'intérieur le plus silencieusement et observe ma chambre.

- Sasu, debout! affirme Tomoharu en tapant dans ma porte. Je sais que tu te réveilles toute seule, mais je voulais m'en assurer parce que j'entends rien depuis tout à l'heure.

- Ouais ça va, j'affirme en me dirigeant vers mon armoire pour y prendre l'uniforme de l'école.

Je le pose sur mon lit deux minutes et sort de la chambre me brosser les dents et les cheveux. Je retrouve Tomoharu devant un miroir posé dans la pièce en train de replacer ses cheveux.

Je part me changer et descend en bas rejoindre les autres pour le déjeuner/petit déjeuner.

- J'ai entendu du bruit durant la nuit, affirme Tenya.

- L'internat serait hanté! s'exclame Hanta pour niaiser.

- Non, c'est sûrement un élève qui s'est levé durant la nuit, ajoute Midoriya.

- Moi aussi, j'ai entendu des bruits de pas, constate Mina.

Je jette un regard discret à Shoto et me replonge dans mon repas en silence.

- Je me suis fais un verre de lait, affirme simplement le bicolore de son air blasé. Désolé si ça vous a dérangé.

Merde, ça me rappelle que j'ai oublié ma bouteille d'eau dans sa chambre.

- Tu as pris l'ascenseur? demande Toru.

- Non, les escaliers, répond-t-il.

- Pourtant, j'ai entendu l'ascenseur, ajoute-t-elle.

- Moi aussi, préviens Minoru.

- Pour ma part, j'ai pris les escaliers, je fais remarquer. Étant donné que je suis à l'étage le plus haut, je voulais pas causer trop de bruits.

- Alors qui a pris l'ascenseur? demande Ochaco.

Shoto et moi haussont les épaules.

- Je n'ai vue personne, j'affirme.

- Vous foutiez quoi Shoto et toi? demande Bakugo d'un coup.

- Hein? je demande sceptique. De quoi?

- En bas, reprend-t-il.

- On parlais, p'tit con, répond Shoto.

- Hey ça va, calme les insultes. Il va nous faire une crise, interromps Tomoharu.

- Et c'est quoi une crise de glace? poursuit Bakugo sans réagir à l'insulte.

- Tu es étrangement calme ce matin, je remarque sans le regarder. Tu aime ça écouter au porte maintenant?

- Je suis curieux, c'est pas pareil, réplique-t-il légèrement irité.

- Enfin bon, je soupire. Une crise de glace c'est quand je perd le contrôle de mon Alter.

- Qu'est-ce que ça veut dire? souffle Midoriya.

- Ça veux dire que je peux vous tuer par accident, je répond en étalant mon oeuf dans mon assiette.

- Quoi!? s'exclame les autres.

- Comme par exemple avec mon oncle au parcours d'obstacles. Là, par contre, j'étais réveillé. Contrairement aux crises habituelles. Comme vous le savez sûrement, mon Alter est affecté en partie par le degré de fatigue que je ressens et les émotions. L'adrénaline par exemple augmente la densité de ma glace, et l'adrénaline est principalement causé par les émotions. Une crise de glace se produit en général parce que je suis trop reposé ou encore mes sentiments, dont l'effet de l'adrénaline. Les crises de glace ont donc plus de chance de se produire lorsque je dors.

- Mais qu'est-ce que ça implique? demande Eijiro curieux.

- Je ne peux pas jauger la force et la densité que peut prendre la glace dans ce cas de figure, d'où on précise que je "perd le contrôle". Admettons que tu as été victime d'une mauvaise expérience et que suite à ça, tu fais un cauchemar. Avec mon Alter, la peur que tu ressens dans le rêve crée d'elle-même l'énergie suffisante pour activer l'Alter, alors imagine en plus que l'Alter serait directement affecté aux nombres d'énergie que tu as accumulé dans ton sommeil. Voilà une crise de glace.

- Pour tout résumé, commence Tsuyu en pointant son doigt vers ses lèvres d'un air pensif, moins tu dors et plus tu as de chance de faire de petites crises de glace.

- Exact, on peut le voir comme ça, je conçoit d'un sourire. Mais si je ne fais pas de cauchemar, les effets de la fatigue augmente ou diminue tout simplement l'intensité de mes attaques et on n'en vois les résultats que lorsque j'utilise mon Alter, ça c'est une crise de glace éveillé. Mon Alter perd tous ses moyens et libère une grande partie de mon énergie. Je vous rassure, je n'ai plus fais de crise de glace depuis le début de l'année scolaire. Il faut juste savoir que la forme que prend ma glace est aléatoire, souvent des modes de défenses.

- C'est simple en fait, fallait y penser, constate Shoto.

- Oui, mais toi tu as déjà compris tout ça sans explication, je marmonne en accotant mon menton dans la paume de ma main.

- C'est facile quand on sais que tu dors mal, consoit-il en souriant.

- Ferme-la, je marmonne en tournant légèrement la tête pour le bouder.

Je finit de manger mon déjeuner sans rien ajouter.

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