Chapitre 23 : Le vrai loup...

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Lundi 17 Octobre 2016

Respirant difficilement et se vidant peu à peu de son sang, elle garda les yeux ouvert, l'esprit dans un autre monde...

- Paula ?

Cette voix suppliante la ramena à la réalité. Elle sentit des mains tremblantes la retourner sur le dos et un cri d'horreur s'étouffer près d'elle. Elle entrouvrit les yeux, elle ne voyait plus très clair à cause de la douleur qui assourdissait tout ses sens. Elle ressentait comme un déchirement énorme venant de son ventre, brûlant et inerte. Ses doigts essayèrent de se lever mais elle ne réussit qu'à traîner sa main jusqu'à sa blessure ouverte, recouverte d'un liquide rouge qui ne cessait de couler sur sa peau pâle...

Des mains se glissèrent alors sous ses épaules et sous ses genoux, lui arrachant un grognement de douleur. Son corps se secoua alors en s'élevant dans le vide, remuant sa peau à vif. Sa respiration devint de plus en plus difficile et un sifflement aigu sortait de sa bouche.

Elle perdit la notion du temps, les yeux clos, seulement secoué, tangué puis posé sur quelque chose de mou, de beaucoup plus confortable que la cabane hurlante. À ce moment elle ouvrit les yeux et aperçut une silhouette familière au dessus de son visage, non deux silhouettes...

- Mlle Bouvard, vous m'entendez ?

- Faites quelque chose s'il vous plaît, supplia une voix, ne me demandez pas ce qu'il s'est passé mais guérissait là !

Paula vit la personne hocher la tête et elle disparu de son champ de vision brouillé.

- Enlevez lui son t-shirt, expliqua la voix à côté, il ne faut pas que le tissu se prend dans le sort.

Elle sentit alors qu'on la touchait, puis un bruit de déchirure aigu résonna et on lui passa un tissu par les bras. Aussitôt, elle sentit une deuxième présence revenir prêt d'elle. Une voix provenant de cette dernière prononça une formule complexe... Aussitôt fini, Paula sentit une vive douleur provenir de son ventre, elle agrippa la première chose qu'elle pu, elle ne savait pas quoi. Heureusement, quelques secondes plus tard, l'élancement disparu, remplacé par un picotement distant.

- J'ai refermé les plaies, mais elles risquent de se rouvrir. Elles sont trop peu profonde pour avoir pu toucher l'estomac, il suffira d'une potion de cicatrisation à prendre tout les jours, et une pommade à appliqué directement.

- Merci beaucoup Hannah...

Paula rouvrit alors les yeux, ayant soudainement l'esprit plus clair. Son coeur récemment mis à rude épreuve se calma et la laissa respirer. Son corps lui, lasse de tout, lui laissa du répit.

- Paula, l'appela Mme Abbot, vous allez bien maintenant, reposez vous.

Notre Métamorphomage à bout de force ne résista pas longtemps. Elle referma ses yeux, morte de fatigue par la nuit qu'elle venait de penser, et épuisé par le douleur qui l'avait assommé et avait puiser toute son énergie vitale. Pourtant, avant qu'elle ne sombre dans le sommeil, elle entendit des voix lointaine – appartenant aux deux personnes présente à ses côtés, et dont la discussion intéressa son esprit...

- Que s'est-il passé Ted ? demanda Mme Abbot le ton préoccupé, ce qui se suivit d'un silence de la part de son interlocuteur. Ted je sais ce que vous êtes, et sachez que je ne suis pas là pour vous blâmer, mais j'ai bien remarqué la pleine lune dans le ciel... je sais reconnaître ce genre de blessure.

- Dites moi seulement si cette... que... va avoir un impact sur elle... , articula difficilement Teddy d'un ton inquiet et rauque.

- Je... je ne peux être sûr de rien. Seulement, si de la salive de loup-garou à prit contact avec son sang en entrant dans les blessures par les griffes, alors il se peut qu'elle...

- Qu'elle quoi ? S'exclama Teddy, la voix tremblante.

- Qu'elle possède certain... certain symptôme de loup-garou...

Paula ne su pourquoi Morphée l'attrapa dans ses bras à ce moment précis, l'emmenant dans le repos et la tranquillité.

*

Elle passa l'éponge sur ses épaules et essaya de pousser jusqu'à son dos, sans succès. Ce geste lui arracha un gémissement et elle abandonna son entreprise. Elle laissa l'eau couler sur son corps, chassant les tâches rouges qui s'étalait sur son tronc entier. Paula baissa les yeux sur les cicatrices encore rouges en forme de griffe... Elle frissonna à la pensée des sentiments coupable que devait ressentir Teddy quand il s'était rendu compte...

Hannah Abbot l'appela soudain, lui demandant si elle avait fini sa douche. Paula arrêta l'eau et se sécha du mieux qu'elle pu sans se faire mal, puis remis son pantalon avant de répondre à l'infirmière de Poudlard. Cette dernière entra alors pour lui bander sa blessure.

- Ça va mieux ? Lui demanda-t-elle en finissant de rentrer le bandage dans le reste.

Paula hocha brièvement la tête et enfila le t-shirt qu'elle lui tendait.

- Vous pouvez aller vous reposer dans les appartements de Remus, il est dix heures et personne ne devrait se balader dans les couloirs, Ted m'a fait vous dire d'aller vous reposer là bas.

Une fois de plus elle hocha la tête en signe de réponse et se leva sans plus, aidé de Mme Abbot. Au souvenir de la discussion qu'elle avait entendu avant de s'endormir, Paula eut envie de la questionner... pourtant sa bouche ne voulu s'ouvrir et elle garda son angoisse en elle... L'épuisement l'empêchant encore d'être totalement lucide sur tout.

Doucement, elle rejoignit le bureau de Remus et y toqua. La porte s'ouvrit aussitôt sur le professeur de Défense, le visage blanc comme du lin.

- Paula...

Notre Métamorphomage se laissa tomber dans les bras de son aîné qui la resserra contre elle.

- Je ne voulais pas ce qui s'est passé Remus, murmura-t-elle difficilement dans les bras rassurant de Remus, perturbé par les événements qui s'étaient enchaîné depuis hier soir...

Elle sentit les muscles de ce dernier se tendre et il s'échappa de ses bras.

- Où est Teddy ? Demanda subitement Paula en sentant la peur remonter dans sa gorge.

Elle vit les yeux de Remus la fuir... ce n'était pas si étonnant... Teddy était sûrement caché quelque part, prêt à l'éviter...

- Il est chez Dromeda, lâcha Remus, toujours fuyant. Mais tu peux te reposer ici, je t'ai préparé mon lit...

Paula le remercia d'un regard et le suivit jusqu'à une chambre simple. Elle n'opposa de résistance et s'endormit aussitôt entre les draps chauds... abattu et incapable de réfléchir correctement...

Quand elle se réveilla, elle n'était plus seul. Le soleil avait baissé en intensité à travers les rideaux de la chambre. Elle voyait une ombre sur le bord du lit, replié sur lui même. Elle reconnu les cheveux de Teddy, seulement leur couleur brune lui fit peur. Paula remua enfin entre ses draps, interpellant l'autre âme présente qui se tourna vers elle. Les yeux miels de Teddy alors se plongèrent dans les siens le temps de quelques secondes avant qu'il ne les fuit. Paula laissa alors tomber sa main prêt de lui et attendit qu'il la lui prenne...

- Je ne t'en veux pas, lui dit-elle soudain, essayant d'oublier la douleur et le traumatisme qu'elle avait vécu plus tôt.

- Tu ne comprends pas, répondit Teddy à la suite de Paula.

Sa voix était dur, presque sans sentiment.

- Ce n'était pas toi, se persuada Paula.

- Voilà ! S'écria Teddy en sautant du lit. Tu ne comprends pas ! C'était moi ! C'est moi qui t'ai entailler le ventre !

Les larmes aux yeux Paula lui supplia de se calmer, elle ne supportait pas le voir ainsi... il faisait ressortir ce loup sans émotion qui sommeillait en lui. Ce dernier se pencha à la fenêtre et un silence prit la pièce.

- Mameda voudrait que tu viennes chez elle ce soir, dit-il soudain.

- J'y vais alors, répondit Paula rapidement mais frustrer de ne pas trouver les mots pour lui parler...

Elle se pencha sur le bord du lit pour se lever. Se plier en deux la faisait déjà souffrir. Elle hésita entre demander de l'aide à Teddy pour se rapprocher de lui ou faire semblant de rien pour ne pas montrer qu'elle souffrait de ce qu'il se reprochait...

Seulement, ce fut Teddy qui décida de son action et se précipita pour l'aider. Il lui tenu le bras jusqu'à arriver dans les appartements d'André. Paula ne profitait même pas de son retour entre les murs de Poudlard, elle ne regardait pas le bonheur que lui procurait les murs autour, les souvenirs... Sa peur et son appréhension prenaient toute la place. Qu'allait-il se passer maintenant ? Se demandait-elle toute les secondes. Elle en craignait la réponse...

- PAULA ! S'écria Andromeda en se précipitant vers elle, quand ils entrèrent dans sa salle de classe déserté par les élèves. Comment vas-tu ?! S'exclama-t-elle les yeux écarquillés de peur.

- Hum... mieux, mentit Paula en lui faisant un sourire forcé.

- Dieux merci, répondit-elle en levant les yeux aux ciels.

- Je vais y aller c'est l'heure, intervint soudain Teddy en lâchant le bras de Paula, lui faisant comprendre qu'il la laissait avec Andromeda.

Paula se tourna vers lui, le regard triste... elle ne pouvait pas le laisser partir sans lui avoir clairement parler.

- Teddy, on... on pourrait parler... discuter peut-être avant que tu...

- Non Paula, répondit-il de dos. Tu ne viendras plus avec moi. Je te l'interdis.

- Teddy... ce n'est pas... , supplia-t-elle.

- Non ! S'énerva-t-il. Je suis trop dangereux ! Regarde ce que je t'es fais !! cria-t-il en montrant sa poitrine.

Elle sentit la peur remonter dans son coeur. Andromeda se fondit dans le décor jusqu'à disparaître par la porte. Paula ne trouvait plus les mots pour le contredire, pour le persuader de la laisser parler... de la laisser venir également. Ils avaient évité le sujet depuis ce matin mais maintenant la lune allait se lever dans moins d'une heure.

- Reste là. N'essayes pas de venir. Si tu le fais...

Elle ne voulait pas entendre la suite. Paula comprima ses paupières, ne voulant pas se laisser pleurer comme une cruche. Ce n'était pas le moment d'être faible...

- S'il te plaît, on peut au moins en discuter... calmement... , dit-elle en gardant ses yeux comprimé.

- Il n'y a plus de on Paula ! Tu ne comprends pas ! Tu ne comprends rien ! Tu n'as pas à subir ça. J'avais oublié à quel point je pouvais t'être dangereux. Je n'ai pas à te faire subir ça. Je n'aurais jamais dû, dès le départ. C'était une grave erreur.

- Tu as cogité ça toute la journée j'imagine, réfléchit-elle tout haut, la voix tremblante. Tu remets encore sur la table le danger que j'ai d'être avec un loup-garou, encore et encore, mais tu oublies Teddy que tu ne me fais pas subir ça, je l'ai choisi Teddy... C'est mon choix.

Les larmes embuaient considérablement les yeux de Paula qui ne décrochèrent pourtant pas le visage de Teddy. Elle posa une main sur son torse, essayant de prendre sa main pour attirer son attention, qu'il l'écoute.

Mais Teddy chassa violemment ses mains et recula d'un pas, le visage fermé.

- C'est fini...

Ces deux mots résonnèrent dans sa tête avec une douleur atroce, comme des milliers de poignard qui transperçaient son coeur. Les alentours se mirent à tourner et la silhouette de Teddy s'éloigna jusqu'à disparaître. Comme toujours, il fuyait. Paula se rattrapa sur une table de la salle de classe, ses joues s'inondaient alors que son cerveau essayait de chasser ce qu'il venait de se dérouler. Elle se maudit pour ça...

- Oh là là, murmura une voix.

Paula vit la silhouette d'André arriver par la porte. Elle passa ses manches sur ses joues en essayant de se redresser. Les mains d'André vinrent l'aider mais elle les repoussa. Elle ne voulait plus qu'on s'apitoie sur elle, qu'on la prenne en pitié. Elle en avait assez que Teddy l'a fasse passer pour une pauvre petite chose... Elle était forte.

Elle ne voulait pas se retrouver dans la même situation qu'en ce début d'année, faible, blafarde, constamment en pleure, déprimé... C'était terminé ce temps là. Demain matin, Teddy aurait reprit conscience de son erreur, ils pourront calmement parler... et... tout irait bien.

- C'est bon, dit-elle à André en faisant fonctionner son Métamorphosisme pour cacher son teint pâle et ses yeux rouges.

Elle passa ses manches sur ses joues et renifla une bonne foi pour toute. Elle ignora le regard anxieux et apeuré d'André sur elle.

- Tu... tu veux venir manger avec moi ou... ou...

- Non, je vais aller dormir tout de suite.

- Tu...

- Je connais le mot de passe. C'est bon je vais y aller toute seule. Merci.

Paula prit congé de sa grande cousine qui ne bougea pas d'un pouce, incapable d'objecter.

Elle partit se coucher sur le fauteuil et se recouvra d'une couverture après avoir enlever quelques vêtements. Cela lui donna encore plus envie de pleurer quand elle se retrouva seul dans les draps froid en pensant que lui était dehors, sûrement entrain de vivre un moment très dur et éprouvant, et qu'elle ne pouvait rien faire pour l'aider.

Cela lui fendait le coeur, elle s'en voulait. Tout était sa faute... si elle avait fait plus attention au lieu de reprendre sa forme humaine... de rire et d'être aussi insouciante face à sa lycanthropie. Elle aurait put éviter tout ça, elle était assez intelligente pour l'éviter mais elle avait été faible... si elle avait été plus attentive, rien ne serait arrivé et elle serait avec lui en ce moment. Paula savait que lui croyait que c'était sa propre faute, mais elle savait bien qu'il n'y était pour rien puisqu'il ne se contrôlait pas... Au contraire de son non-contrôle, elle, elle aurait pu tout éviter...

*

La lune était haute dans le ciel et éclairait grandement toute la pièce. André était venu se coucher un moment après elle. Paula avait fait semblant de dormir quand elle était passé devant elle, mais pourtant son esprit était toujours éveillé. Elle avait les yeux grands ouverts, rien en elle ne pu sombrer dans le sommeil, son corps et son cerveau ne le pouvait pas. Elle fixait inlassablement la lueur de la lune qui passait par la large fenêtre.

Plusieurs fois ses jambes s'était tendus, prête à se mettre debout et à braver l'interdit. Cependant, autant de fois elle avait été crispé et n'avait rien pu faire.

Mais elle avait froid. Et elle avait peur pour lui. Elle se sentait mal, elle ressentait la douleur de Teddy, elle sentait qu'il souffrait et elle ne pouvait rien faire. Elle le voyait dans son esprit, se transformer, souffrir, se mordre, se faire du mal... C'était comme un sixième sens qui faisait se serrer son coeur.

Cette fois ci, par une adrénaline naissante et soudaine, ses jambes étaient assez chargé d'énergie. Elle se leva d'un coup, droite comme un piqué. Elle fit glisser ses jambes sur le sol et se mit debout. Sans faire attention aux vertiges qui venait de la prendre ni à la douleur qui émanait de sa cicatrice tendu, elle se jeta sur les vêtements qu'elle avait enlever, enfila donc un jean par dessus son grand t-shirt de Quidditch, ses chaussettes et ses grosses chaussures ainsi qu'un gilet. Paula se mit alors à avancer à grand pas vers la porte dessiné de colombe. Seulement voilà... elle ne comprit pas pourquoi elle voyait dans le noir aussi bien que si elle avait eu une lampe à rayon X sur les tempes. Perturbé par cette vision, elle ne fit pas attention au vase à sa droite qu'elle percuta de plein fouet. Elle resta figé, le bruit de verre brisé résonnant encore à ses oreilles.

Sa discrétion étant fichu, Paula couru vers la porte et murmura « Nymphadora » d'une impatiente excessive. Elle ne voulait surtout pas que André l'empêche de partir, surtout pas. Le temps que les colombes descendent de leur piédestal pour se positionner autour de la serrure lui parut infiniment long. Elle eu soudain envie de donner un grand coup dans la porte en marbre... cette envie bizarre qui ne semblait pas venir d'elle....

Enfin, elle se faufila en vitesse par la porte qui venait seulement de s'entrouvrir et se mit à courir le plus vite possible hors du bureau d'Andromeda. Il fut de même dans tout le château jusqu'à ce qu'elle arrive dans le parc de Poudlard. Une énergie particulière la tenait debout et faisait fonctionner ses jambes malgré la douleur que cela procurait à sa blessure, ceci elle ne le comprit pas...

Seulement, en retournant sa tête, elle réalisa qu'elle n'était pas seule. En voyant Andromeda la suivre de prêt, elle redoubla ses efforts. Elle était à une dizaine de mètre du Saule Cogneur lorsqu'elle sentit quelque chose dans ses pieds la faire tomber en avant dans l'herbe fraîche et humide du petit matin...

- Laisse moi Andromeda ! S'exclama Paula furieuse en pointant ses yeux vers elle, un sortilège de répulsion fit aussitôt tomber André en arrière.

La brune se relevait à peine de sa chute et s'avança en pointa sa baguette illuminé vers elle.

- Il n'en ai pas question, dit-elle en se massant les côtes, sa robe de chambre bordeaux de travers et ses cheveux abondamment frisé dans tout les sens – presque pire que la touffe d'Hermione.

- Libère mes pieds tout de suite !

Paula était furieuse, elle ne savait si c'était la nuit qui la rendait ainsi ou son envie de rejoindre Teddy au plus vite... Elle leva sa main et essaya de toute ses forces de briser le sort, quel bêtise d'avoir oublié sa baguette...

- Tu vas rentrer avec moi Paula, lui ordonna André.

- Ce sont mes affaires, laisse moi ! cria-t-elle dans le silence du parc.

Elle essaya une ultime fois. Elle fut ébahi quand elle sentit l'effet d'un déverrouillage sur ses pieds. Elle pu enfin les ressentir et se mit debout sans plus attendre.

André l'a regarda ahuri et essaya de la résonner alors que Paula gardait sa main tendus vers elle, prête à défier à mains nues le moindre de ses sorts.

- Tu ne dois pas y aller Paula, lui dit André d'un ton tremblant. S'il te la demandé, respecte son choix...

Animer par un sentiment de peur, Paula crispa son visage et son corps rétrécit, devenant celui d'un gros chien noir.

- Paula !

De ses yeux de chien elle voyait André tendre sa baguette. Elle se mit alors à courir à toute vitesse, tellement vite que le Saule Cogneur n'eut pas le temps de réagir qu'elle passa par le passage secret dissimulé en son tronc...

Mardi 18 Octobre 2016

L'air humide et froid la fit frissonner. Le sol dur et inconfortable lui donnait mal aux côtes. Elles étaient endolorie et elle sentait son cou dans le même état, sa respiration coupé par la compression de sa poitrine sur le sol dur.

Elle remua ses orteils, puis le bout de ses doigts qui touchèrent du bois moite et rempli d'écharde.

Elle ouvrit les yeux doucement. Sa tête était lourdement posé de côté sur le planché de bois, sa main juste devant ses yeux.

Un décor chamboulé s'afficha à ses yeux et elle prit le temps de l'analyser calmement. Des murs rempli de griffe, des fenêtres à moitié détruite dont les rideaux volaient au rythme du vent qui se faufilait à l'intérieur de l'espace, des tables et des chaises renverser et un tapis en lambeau.

Elle se souvint alors où elle était et pourquoi. Elle frissonna quand l'air frais passa sur son corps.

Ni une ni deux elle se releva sur ses jambes nues.

Ce n'est que maintenant qu'elle remarqua que la totalité de ses vêtements n'étaient plus sur elle, sauf sa petite culotte rose, ce qui expliquait en partit le fait qu'elle soit littéralement gelé. Heureusement que le bandage de sa blessure était montait jusqu'à recouvrir totalement sa poitrine. Elle chercha des yeux ses vêtements, croisant les bras pour éventuellement se réchauffer.

Son pantalon était juste en face d'une lampe renversé. Elle se dépêcha de l'enfilait, à côté était tout le reste de ses vêtements, ses chaussettes, ses chaussures et son gilet, mais pas son t-shirt fétiche. Elle se releva et tourna la tête dans la pièce pour essayé de trouver une couleur jaune vive. Elle mourait de froid. Elle enfila son gilet et le boutonna jusqu'en haut pour se réchauffer.

Ce fut très rapide car la seule chose à laquelle elle pensait vraiment, c'était lui.

Quand elle était arrivé ce matin très tôt sous sa forme de chien, il l'avait violemment attaqué. Le loup qu'il était été tout simplement furieux. Elle l'avait rapidement maîtrisé, le calmant un peu. Puis il n'avait cessé de hurler, de griffer les murs, de bousculer tout sur son passage, de courir dans la maison, d'en devenir tellement fou qu'il finissait par se mordre lui même... comme la veille. Tout ces souvenirs lui était insupportable et son choc émotionnel n'avait pas su tenir sa métamorphose assez longtemps. Un peu avant le disparition de la lune, alors qu'elle essayait de calmer le loup, elle avait sentit son corps reprendre son apparence humaine. Elle s'était immédiatement réfugié dans ce salon, et s'était retransformer au pris d'une énergie considérable, expliquant la perte de ses vêtements qui n'arrivait que quand elle ne le contrôlait rien. Elle avait réussi juste avant que le loup qu'était Teddy ne défonce la porte, alerté par l'odeur d'un humain...

Paula ne se sentait capable de rien... un instant de plus et le loup aurait pu l'attaquer une nouvelle fois...

À partir de là, elle ne se souvenait plus de rien – jusqu'à ce qu'elle se réveille il y a quelques instants – c'était sûrement trop horrible pour que son cerveau est consentit à l'enregistrer dans sa mémoire.

Soudain elle sortit en trombe de la pièce, l'œil aux aguets. Teddy devait être là quelques parts. Malgré ses muscles qui réclamaient du répit, elle courut dans les escaliers bancales, montant au deuxième étage encore plus sinistre et taciturne que l'étage inférieur. Le toit était ouvert et le soleil y pointait son nez. Mais aucun signe de Teddy.

Elle descendit quatre à quatre les marches vers le rez de chaussée enfoncé sous terre et...

- Teddy, murmura-t-elle le ton rauque mais soulagé...

Paula venait d'entrer dans la désolation de la pièce à la lueur sépulcral. Elle courut vers le corps allongé à même le sol et se laissa glisser sur les genoux pour arriver près de lui. Ses habits étaient en lambeaux, déchiré mais toujours sur lui. Elle le retourna et un cris d'exclamation sortit de sa bouche. Une énorme griffe profonde barrait son bras, son torse était couvert de bleu et de griffes superficiels. Il avait une morsure légère sur le cou mais heureusement son beau visage considérablement pâle et blafard avait été épargné. Il parraisait extrêmement faible et malade, des cernes lui arrivait à la moitié des joues sous ses clos...

Au contraire de la veille, ce fut Paula qui le pria de se réveiller, secourant de peur son bien aimé.

- Teddy, dit-elle en passant sa main sur sa joue. Mon chérie réveille toi, murmura-t-elle d'une voix faible et noué.

Elle avait peur qu'il ne se réveille pas, et que si ce n'était pas le cas, peur qu'il lui en veule d'être venu quand même, malgré son interdiction formelle et ces mots... c'est fini. Elle aurait préféré se passer de réflexion sur cette courte phrase. Il pouvait bien respecter ses choix à elle aussi. Elle voulait être avec lui parce qu'elle l'aimait... c'était si dur à comprendre !

Armé de réponse forte, Paula mit plus de force à le réveiller.

- Teddy, réveille toi, je suis là, réveille toi, dit-elle d'une voix plus forte en caressant sa joue.

Mais il ne bougeait pas. Elle eut soudain peur et rapprocha son oreille de son torse. À ce moment précis elle sentit sa main bouger. Elle releva la tête pour voir ses yeux s'ouvrir doucement, les paupières lourdes.

- Paula ? Dit-il d'une voix faible et rauque.

- Oui Teddy. Ne t'inquiète de rien.

Elle lui prit la main et la serra avec force.

- Tu vois, tout va bien. On est là tout les deux et tout va bien.

- Tous les deux, répéta-t-il de cette même voix rocailleuse.

Il se redressa doucement et Paula ne put que l'aider même si elle désapprouvait qu'il se lève aussi vite après une telle nuit.

- Tu n'as pas fait ça Paula, murmura-t-il en fermant les yeux.

Il se leva et décrocha sa main de celle de Paula qui ressentit la peur et le froid l'envahir.

- Tu vois bien que tout va... pour le mieux, dit-elle en hésitant. Regarde moi Teddy. Je n'ai rien, c'est toi qui a besoin de moi, dit-elle en s'approchant et en posant ses mains sur lui, regarde tes...

Il saisit ses mains et l'a fit reculer. Ce geste l'a mit dans une profonde colère mêlé à une infime tristesse.

- J'étais pourtant clair, marmonna-t-il la tête baissé d'une voix rauque. Tu voulais une seconde entaille pour te le prouver !

- Mais arrête !! Teddy ! Regarde moi !! lui cria-t-elle.

Il releva la tête d'un coup, alerté par son ordre et sa voix haut perché.

- Alors c'est fini ! Lui demanda-t-elle. C'est comme ça ! C'est fini ! Seulement parce que tu as peur de me faire du mal, tu as peur de te donner une chance avec moi parce que je t'accepte telle que tu es, et que je n'ai pas peur d'être avec toi. Combien de fois faudra-t-il que je te le répète, dit-elle, épuisé d'éclater sa voix. Excuse moi de t'aimer et d'avoir peur pour toi...

Elle vit alors Teddy déglutir et détourner son visage d'elle.

- Je ne veux rien entendre de plus, dit-il catégoriquement, cachant une voix qui trahissait des larmes. On va retourner au château...

- P.D.V. Teddy – dans la continuité

Teddy déglutit encore. Lui non plus ne le voulait pas vraiment ce qu'il avait émit... Ils avaient été tellement heureux depuis juin qu'il en avait oublié le danger qu'il représentait pour elle. Il se détestait... Ce qui s'était passé hier ne lui avait que trop bien rappelé que leur relation était basé sur un danger constant... Il ne voulait pas la quitter, tout son être ne le voulait pas, mais il préférait la savoir en vie que morte ou sauvagement attaqué par lui même... Cette idée lui glaça le sang...

Ils étaient bientôt arrivé devant le bureau d'André. Aucune parole n'avait été prononcé depuis qu'ils avaient quitter la Cabane Hurlante et Teddy la remercia d'avoir enfin répondu à sa demande. Les couloirs étaient encore vide étant donné l'heure matinal et il profitait d'une tranquillité face à la situation difficile dans laquelle ils rentraient au château... Paula alla taper le plus fort possible du point sur la porte. Cependant, Teddy sentit sa tête tourner, l'énergie lui manquait... il commença à glisser sur le mur, incapable d'appeler à l'aide...

- Teddy ! S'exclama la voix de Paula, lointaine et empli de peur. Par Merlin !

Teddy se sentit prit par les épaules par la force de Paula qui ne réussit pas à le maintenir debout. Plus blanc que jamais, Teddy reprit le pouvoir sur son corps à grand coup de force mentale...

- Tu as besoin de beaucoup de sommeil, beaucoup de chocolat... et je te soignerais tout ça, bredouilla Paula prêt de lui.

En entendant sa douce voix, Teddy sentit qu'elle essayait de recoller les morceaux. Il ne pouvait pas lui en vouloir et pourtant son regard significatif lui rendit le silence.

Soudain la porte s'ouvrit au loin.

- André ! S'écria Paula en ressentant ses doigts autour de Teddy qu'elle tentait toujours de relever.

Teddy se reprit totalement en main et se releva, titubant, reposant Paula sans le vouloir vraiment... Teddy sentit son regard brûler sur lui, si elle avait pu hurler, Teddy était sûr qu'elle l'aurait fait...

Mais Paula implorait maintenant André qui... semblait ailleurs. Sa grand-mère réagit peu après et vint lui tenir le bras. Teddy ne résista pas à l'aide que lui fournit sa grand-mère pour l'aider à monter dans ses appartements. Cependant quelque chose le dérangeait chez elle, cela lui paraissait presque étrange d'Andromeda ne leur fasse pas encore la morale, ni ne leur cri dessus alarmé par son état...

Une fois devant sa porte avec les colombes elle décocha enfin un mot :

- Allez directement dans la salle de bain d'accord ? Pour nettoyer ces vilaines blessures.

- Il a besoin de se reposer And...

- Ça ira Mameda, je vais aller dans la salle de bain, reprit Teddy en sentant une boule se former dans sa gorge.

- Vous irez tout les deux, rectifia cette dernière.

Teddy ne comprit pas sa grand-mère et la regarda mollement de travers. La porte s'ouvrit et elle les poussa presque de force dans la salle de bain, fermant la porte derrière eux.

- Colloporta, entendit-il derrière l'interstice.

- Mameda ! S'écria Teddy totalement déboussolé par son geste. Mais qu'est ce que...

- Andromeda ? Demanda Paula la voix sourde.

- Je n'ai rien à dire, leur répondit cette dernière avant que ses pas ne s'éloigne.

Voilà qu'il se retrouvait coincé dans la même pièce que Paula... Teddy partit s'asseoir lourdement sur le bord de la baignoire. L'épuisement de cette nuit faisait voler son esprit dans une sorte de nuage compact. Sans réfléchir, il enleva son t-shirt tout déchiquetés, retenant un grognement à la douleur des bleus et des blessures qui se frottèrent au tissu restant. Il sentit alors qu'elle venait de s'assoie à ses côtés. Il fit alors le moins de geste possible, restant dans sa position refermé.

- Ce n'est pas réellement ce que tu veux Teddy. Alors pourquoi te torturer ?

Pourquoi ? S'écria Teddy dans sa tête. Parce que je t'ai fais du mal, parce que je suis dangereux, parce que je t'aime et que j'ai peur de te faire du mal, de te perdre ! Se répondit-il aussitôt. Teddy se trouva incapable de lui dire en face et pour seul réponse il se leva. Il se dirigea alors vers le miroir et le lavabo. Il fit couler de l'eau entre ses mains et se rinça le visage.

L'eau fraîche lui fit le plus grand bien et il prit une grande respiration avant de se pencher en avant pour recommencer l'opération plusieurs fois. Les idées plus clairs, il finit par poser ses mains sur les extrémités de l'évier, regardant droit devant lui dans le miroir.

Leur regard se croisèrent à travers l'interface de verre qui lui renvoya le reflet de Paula. Son apparence si tellement différente d'il y a deux jours... Il la revoyait encore se préparer, se pomponner avant de partir dans les rues de Londres. Son teint pâle relevé par ses joues qui rougissait au moindre coup de vent, ses cheveux d'un rose vif éparpillé tout autour de son visage sans aucun contrôle et son sourire... Il eu envie de pleurer en voyait maintenant devant lui ses cheveux roses s'estompaient peu à peu pour laisser place à des mèches ternes. Elle avait des cernes et un teint presque aussi similaire que le sien, elle avait l'air dépravé, couverte de griffures, les vêtements de travers, le visage sale et les cheveux ébouriffés...

- Je ne veux pas te faire de mal, dit-il soudain. Ni par mon attitude ni par ma condition... Alors, continua-t-il difficilement, ce midi part de Poudlard...

Paula se leva d'un coup, ce fut comme si c'était la seule réaction possible. Elle lui lança un regard implorant à travers le miroir. Teddy ne pensait pas mal... il voulait juste quelques jours de répit pour... pour réfléchir ? Il ne savait plus...

- Mameda ! Appela-t-il.

Comment pouvait-il être si dur, si impartial... En appelant sa grand-mère, il l'a faisait sortir officiellement de sa vie, sans lui demander son avis, il la foutait dehors. Sois disant pour son bien ? Mais il ne pouvait pas vivre sans elle...

Après quelques instants, la porte s'ouvrit sur André, elle les regarda tout les deux. Paula avait gardait son regard dans celui de Teddy, luisant. Elle l'implora une dernière fois du regard, Teddy faillit céder mais c'était trop tard...

- Tu ne peux pas m'obliger à t'abandonner. Tu es dur Teddy, murmura-t-elle, et pas qu'avec moi.

Elle coupa le lien qui s'était tissé par leur regards et sortit de la pièce, bousculant André qui était resté planté dans l'embrasure de la porte. Teddy l'implora de sortir elle aussi, ce qu'elle fit aussitôt, de trop.

Teddy se laissa alors tomber sur le lavabo, ses yeux s'inondèrent et il laissa son chagrin prendre toute la place... Paula avait raison, il se faisait du mal en même qu'il lui en faisait... mais comment reculer ?

- P.D.V. Paula – dans la continuité

Dans la salon d'André, Paula se laissa tomber sur la canapé. Elle n'avait pas envie de pleurer, son réservoir était vide de toute façon. Elle avait l'impression d'être vide...

Une Andromeda qui semblait rêveuse vint s'asseoir à côté d'elle sans lui faire aucune remontrance. C'était vraiment bizarre... En tournant son regard vers elle, Paula crut voir une ombre dans la cuisine.

- Ça va ?

Paula tourna sa tête vers André, toute souriante. On aurait dit que quelqu'un lui avait lancé un sortilège d'Allégresse... Comment pouvait-elle lui poser une tel question ?

- Je pense que la réponse est évidente, répondit Paula d'une voix morne et sans vie. Et toi ça va ? Demanda-t-elle sans grande conviction.

- Magnifiquement bien, s'emporta-t-elle d'une voix aigu. Oh... heu... je suis désolé pour vous deux Paula...

Paula la regarda de travers... La brune s'était rattrapé à temps mais elle ne semblait vraiment pas être dans son état normal... Un élève lui aurait-il malencontreusement – ou pas – fait boire une potion euphorique ?

- Ouais... , dit-elle le coeur en morceaux, je vais me reposer, dit-elle en esquissant un mouvement pour s'allonger.

- Bonjour !

Paula sursauta d'un coup, écarquillant les yeux sur le vision qu'elle venait d'avoir. Un homme aux cheveux clair portant un costume de sorcier violet se tenait devant l'entrée de la cuisine, une tasse à la main, l'autre dans sa poche. Il lui souriait joyeusement, son sourire formant même des rides de chaque côté de ses yeux.

Elle ne lui rendit même pas sa salutation et elle tourna ses yeux grands ouverts vers André. Éberlué qu'il y ait quelqu'un d'autre dans cette appartement, Paula ne le calcula pas une seconde et questionna Andromeda du regard. Celle ci avait le yeux au loin, portant sa tasse à sa bouche en masquant la majeur partit de son visage, esquivant son regard questionnant.

- Alors vous êtes Paula Black ? Demanda l'homme au visage bienveillant mais qui agaçait fortement Paula.

- Oui je suis Paula Black, répondit-elle sans lui tenir d'importance, elle était trop occupé à insistait son regard sur André qui avait finissait de boire sa tasse. Qui êtes vous et... et... qu'est-ce que vous faites ici ? s'exclama Paula étourdi par son apparition inexplicable.

Paula remarqua qu'André retenait difficilement un sourire, bougeant les lèvres dans tout les sens pour arriver à ses fins. Paula l'a connaissait très bien maintenant, et elle aurait pu jurer qu'elle ne l'avait jamais vu dans cette état...

- Je me présente, je m'appelle Henry Mills, dit-il alors qu'André pincé une nouvelle fois les lèvres. Je suis le nouveau professeur de potion, rajouta-t-il alors qu'André hésitait à tourner le regard vers lui. Ravi de vous rencontrez, dit-il en s'avançant la main tendu.

Paula le regarda de haut en bas, ce n'était pas son habitude de juger les gens ainsi du regard mais elle ne comprenait pas sa présence dans les appartements de... Paula eut un saut d'idée, elle posa son regard sur André qui restait muette. Regardant alternativement André et ce Henry Mills. Comprenant ou se doutant peu à peu de la raison de sa présence...

- Vous êtes surtout ravi d'avoir rencontré ma grande cousine, répondit soudain Paula à Henry, les sourcils rieur.

Et comme elle l'avait préméditait dans ses paroles, Andromeda se redressa aussitôt :

- Paula !

Un homme, une femme se réveillant dans l'appartement de l'autre, prenant son déjeuné dans celui ci, ça ne pouvait pas être grand-chose d'autre... Paula fit alors le rapport avec le caractère étrange d'André depuis tout à l'heure. Elle avait le comportement d'une adolescente qu'on avait pris en flagrant délit. C'était extrêmement drôle de la voir comme ça et Paula retrouva un peu de joie en la voyant rougir, ce qui était plutôt pas mal après ce qu'elle avait enduré toute la nuit...

- Je suis une grande fille, André, dit-elle en fixant son regard dans le sien.

- Paula... ce n'est pas... Enfin si mais...

- Je n'ai rien envie de savoir ! S'exclama-t-elle d'une voix claironnante en secouant la tête. Je ne veux pas déranger, alors je vais sortir et aller prendre l'air, à tout à l'heure, conclut Paula en levant les yeux aux ciels.

- Ne partez pas à cause de moi fillette, j'allais m'en aller.

- Je ne suis pas une fillette, dit-elle entre ses dents, un excès de colère étant monté en elle quand elle l'avait entendu l'appeler fillette.

- Paula... ! La réprimanda André.

Les yeux du dit Henry venait de s'écarquiller. Elle ne ramena même pas son attention à ses cheveux sûrement rouge foncée... Ils leur arrivaient encore de passer quelques couleurs quand elle était énervé.

- Vous êtes Métamorphomage ? Demanda le professeur.

- Toute ma famille l'est, répondit André du même air gêné.

- Ah... oui quand même... Toute ta famille ? Je crois qu'il vaut mieux que j'y aille, à tout à l'heure Andromeda, dit-il avant de déposer un baisé sur la joue de cette dernière, ce qui l'a fit rougir face à une Paula consterné devant cette scène.

André resta toute rouge jusqu'à la sortit du Henry en question. Paula ne pu s'empêcher de sourire devant son état et attendit que la porte se referme pour éclater :

- André ?! Toi et Henry ?! S'exclama Paula prête à rire. Vous...

- Chut ! C'est privé, la coupa-t-elle, enfin réveillé de sa léthargie.

- Tu nous l'avez pas dit ?! Remarqua Paula en parfaite commère.

Andromeda se leva et fit mine de ne pas l'entendre. Paula, piqué par la curiosité, ne lâcha pas l'affaire.

- Vous êtes ensemble alors ?! Enfin vous... vous « relationnez » ! mima Paula tel que son geste fit fulminer André qui se retourna gêné vers elle.

- C'est parce que... parce que c'est récent...

- Récent à quel degrés ? Questionna-t-elle aussitôt face à la phrase que lui avait délivré André, tout sourire en se penchant vers elle.

André rougit d'autant plus et se cacha derrière sa touffe de cheveux ébouriffé en cette mâtiné.

- Ce n'est pas tes affaires.

- Oh je suis déçu que tu me rejettes comme ça de tes affaires privés ! Se plaignit Paula en exagérant. Tant pis, il va falloir que j'aille voir Dora pour mener l'enquête !

Paula savait comment faire réagir sa grande cousine, et cette dernière alternative fit fulminer une fois de plus la brune.

- Hors de question que tu en parles à Dora !

- Dans ce cas...

- De ce soir, la coupa aussitôt la brune.

Paula tomba des nues et resta muette quelques secondes.

- Mais... ce soir... tu...

- En faite tout est grâce à toi. Je l'es croisé après que tu m'es semée... et...

- Pas de détails merci, dit Paula en levant les yeux au ciels. Je me réjouie d'avoir fait au moins deux heureux dans ma fuite, dit-elle d'une voix qu'elle voulu joyeuse.

- Je suis encore désolé pour vous deux Paula...

Le silence de Paula fit comprendre à la brune qu'elle ne voulait pas en parler.

- Prends soin de toi quand même Paula, une bonne douche ne te ferais pas de mal. Je vais devoir y aller, il est presque sept heure et quart, dit-elle. On se revoit au déjeuné ? Pressa-t-elle pour se débarrasser de la discussion qu'elles avaient depuis le départ de Henry.

- Tu y va comme ça ? Demanda Paula sans avoir écouté ses précédents commentaires.

André enfilait sa cape de sorcière par dessus sa tenue. Mais elle avait encore les cheveux mi-long abondamment frisé, sa mèche ne se voyait même plus dans l'abondance de ses boucles qui parraisait presque noir et étrangement ses yeux étaient bien plus foncée qu'habituellement.

- Ah... oui, comprit-elle en voyant Paula l'observait les sourcils asymétriques, j'ai décidé de rester comme ça maintenant.

Paula qui l'avait toujours connu tiré à quatre épingles, les cheveux toujours lissé en brushing avec une mèche effilé sur le front était ébahi. Mais c'est vrai qu'André parraisait rayonnante, une lueur brillante dans les yeux, l'air d'avoir rajeunie. Paula sourit face à cette nouvelle image. L'image de l'amour...

- Il faut que je prévienne Dora au plus vite, dit-elle en riant.

- Ah ! Non ! Non ! Non ! S'écria André en ce retournant devant la porte soudain rouge et furieuse. Tu m'as promis de te taire si je t'en parlais !

Paula redoubla de rire.

- C'est toi sa mère pas l'inverse, rigola-t-elle. Et je n'ai rien promis d'officiel !

- Je t'interdis de... , bredouilla-t-elle bouillonnante de colère en pointant son doigt vers Paula.

Elle passa la porte de toute façon et disparut de la pièce.

Paula se laissa tomber allongé dans le lit. Ça lui avait fait du bien de rire et de voir que le bonheur pouvait existait chez ceux qu'elle aimait. Mais Teddy était toujours dans la pièce d'à côté et il voulait toujours qu'elle s'en aille ce midi. Ce départ signifié qu'il – elle s'était évité de le dire jusqu'à maintenant – voulait que leur relation se termine là. Paula serra ses poings sur la couverture. Cette idée lui était atroce, elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas. Elle avait besoin de lui, elle ne pouvait plus vivre sans lui... Elle l'aimait... Elle l'aimait tellement...

Il fallait qu'elle tente un dernier essai, qu'est ce qu'elle pouvait bien rater de toute manière ? Teddy ne voulait déjà plus d'elle... même si au fond, elle savait qu'il se voilait la face.

Paula se releva décidé. Son gilet lui grattait la peau mais elle n'avait pas retrouvé son t-shirt de l'équipe de Poufsouffle... Ce t-shirt qui signifiait tant et qu'elle avait perdu cette nuit... Elle se sentait fébrile avec ce fin gilet boutonnés de travers mais elle n'avait aucun autre vêtements pour l'instant.

Teddy lui avait dit de quitter Poudlard à midi, elle avait donc encore le temps de le faire changer d'avis. Paula savait que lui parlait ne servait plus à rien... et elle savait qu'il y avait quelqu'un dans ce château qui pouvait le faire changer d'avis – et qui l'avait déjà fait pour elle.

Elle sortit en trombe de la pièce, se dirigea vers la porte de colombe en murmurant un « Nymphadora ». Elle s'ouvrit et Paula passa sans attendre. Elle marcha d'un pas rapide dans les couloirs, ce fichant bien des regards que lui lançait les élèves qui y étaient. Elle grimpa les escaliers qu'elle connaissait si bien à une vitesse folle, son coeur battant à cent à l'heure. Mais elle ne voulait pas agir lentement, elle devait le faire tout de suite, sinon ce serait trop tard.

Elle arriva dans le couloir du quatrième étage, à l'instant la sonnerie de huit heure résonna dans le château. Son souffle rapide était incontrôlable et elle commençait à avoir mal à la poitrine, son ventre aussi grognait de toute son amplitude.

Un groupe d'élève était regroupé dans le couloir des défenses contre les forces du mal et Paula reconnut tout de suite deux tête qu'elle connaissait parfaitement bien. Liam et Lisa sans aucun doute possible. Elle vit aussi Remus sortir de sa classe pour faire entrer ses élèves. Son visage était blafard et cerneux, comme Teddy il parraisait malade mais aucune griffe ne parcourait son visage et il avait l'air malgré tout ça d'être en forme. Paula put le savoir face au sourire qu'il adressait à ses élèves, ce métier semblait le raviver malgré son mal.

Son sourire se fit plus intense quand son regard se posa au loin sur elle. Mais lorsqu'il vit qu'elle ne lui rendait aucunement, il plissa les sourcils, dit quelque chose à ses élèves qui rentrait dans la classe et engagea le pas vers elle.

- Il y a un problème ? Demanda-t-il le regard apeuré.

- Il y a un certain nombre de problème mais ne t'inquiète pas, il va bien, sauf quelques blessures...

- Et toi, ça va mieux ? Questionna Remus en la regardant intensément.

Paula passa une main sur sa tête où elle sentit quelques griffures superficiels récentes.

- Tu y es retourné ? Demanda-t-il d'une voix grave.

Paula hocha la tête. Mais elle savait que Remus n'en prendrait pas compte... il ne jugeait pas son attitude.

- Je voulais te voir pour...

Paula se stoppa, son souffle était toujours aussi rapide et elle n'arrivait plus à bien respirer. Tout ses muscles étaient douloureux et réclamé du repos, ainsi que son coeur qui battait particulièrement vite.

- Je voulais te voir pour... , reprit-elle en essayant de calmer sa respiration. Pour... une autre raison lié à ce problème qu'on a en ce moment. Juste parce qu'on a oublié de la potion Tue-Loup, continua-t-elle essoufflé, et qu'hier j'ai été superficiellement blessé il veut... oh Remus il veut qu'on... qu'on se quitte juste parce qu'il a peur d'affronter tout ça en face...

Elle se prit la poitrine, elle ne ce sentait vraiment pas bien, tout tourné autour d'elle comme si le décor fondait peu à peu et elle n'arrivait plus à respirer convenablement. Elle ventilait beaucoup trop rapidement, sa tête tourner et elle commençait à avoir des fourmis dans les mains. Ses jambes dirent « stop » à cause de la fatigue et du stress, et se laissèrent tomber dans les bras de Remus dont le visage était encore plus blafard. Celui de Paula devait être pas mal non plus niveau blancheur...

Elle avait toujours les yeux ouvert mais le visage de Remus parraisait flou, instable.

- Tu lui parleras ? Hein ? Demanda-t-elle d'une voix faible, prenant de grande bouffé de respiration qui lui faisait tourné la tête.

- Paula, là n'est pas la question, tu ne vas pas bien du tout... il faut aller à l'infirmerie... Liam ! Alix ! Appela-t-il.

Paula se rendit soudain compte que les élèves avec qui il été censé avoir cours était tous rassemblé devant sa classe, regardant le scène. Paula ne voyait qu'un tas de tache noir qui s'agitait...

Remus était abaissé, la tenant du mieux qu'il pouvait alors que deux autres pair de main l'a saisirent. Elle ferma les yeux et les rouvris essayant de reconnaître quelque chose mais l'inverse ce fit. Ses mains étaient parcouru de fourmis plus féroce et sa tête lui tournait considérablement alors qu'elle ventilait excessivement. Elle se sentit compressait et perdit conscience dans l'instant.

Elle reprit soudain ses sensations. Les secousses s'étaient stoppé.

- Que s'est-il encore passé ?

- Je ne sais pas trop Mme Abbot, je crois bien qu'elle s'est évanouie devant la classe du professeur Lupin, nous avions cours avec lui, je ne sais pas non plus ce qu'elle faisait là.

- Posez là sur le lit M. Carter.

Paula ouvrit les yeux à ce moment précis où elle sentit son dos contre une surface plane, la même surface sur laquelle elle avait été la veille...

- Paula, pourquoi faut-il toujours que je vous retrouve à l'infirmerie ?! S'exclama Mme Abbot qui était penché au dessus d'elle.

- Salut ! Tu as une drôle façon de venir nous faire un petit coucou, ria Liam, penché de l'autre côté du lit.

Des pas bruyant arrivèrent par l'infirmerie, mais Mme Abbot ne sembla pas s'en formaliser...

- Que vous arrive-t-il ? Demanda Hannah en commençant à l'inspecter de sa baguette. À quoi cela à servi de vous donner une potion si vous ne la prenez pas ? Vous vous nourrissez ? Oh là là... c'est catastrophique !

Sa tête était lourde et son cerveau n'arrivait pas à analyser ce qu'elle entendait et voyait. Sa respiration reprit sa cadence rapide. Les fourmis reprirent ses mains alors qu'elle respirait à grande bouffé, trop rapide. Elle s'étouffait. En plus de cela elle avait chaud, très chaud, et très mal, presque partout.

Hannah lui saisit les épaules pour l'a repousser dans le lit mais Paula résista.

- Je vais bien, dit-elle haletante.

- Vous ventilez trop vite, vous allez encore me faire un malaise. Calmez vous Paula.

- Je peux pas me calmer ! S'exclama-t-elle.

Hannah fronça les sourcils et lui planta la baguette sur la poitrine. Paula sentit soudain ses poumons se gonfler, comme libéré. Sa respiration reprit son rythme normal et les mains d'Hannah réussir à la faire retourner allongé.

- Qu'est ce qui lui arrive ? Demanda une voix non loin d'elle.

- Je n'en sais pas plus que vous, seulement elle devrait se calmer, dit-elle en se penchant sur elle. C'est bien compris Paula ? Et mangez moi ceci immédiatement ! Ordonna-t-elle en lui tendant un plaque entière de chocolat.

- Non, dit Paula d'une voix suppliante, je ne peux pas. Il faut que j'aille...

Hannah la bloqua sur son lit alors qu'elle avait fait un geste pour se lever.

- Vous allez devoir m'obéir ou je vais vous ficeler avec des cordes aux lits !

Le bruit de pas se fit entendre près d'elle.

- Paula, écoute Hannah.

Elle tourna alors son visage vers... Teddy ?

//Aie aie aie...

Hey ! 🤗😅

Alors ce chapitre ? Je sème le doute ou 🙊 !

Que pensez vous que Teddy va faire ? Va-t-il être raisonné ou têtu ?

J'attends vos avis 😇🔥

Sinon, comment se passe vos vacances à vous ?

Perso je suis sur la route pour aller en Auvergne ! C'est pour ça que je publie aussi tôt 😂

Une question pour vous : Est-ce que vous voudriez que je fasse une petite activité sur RNJH tome 2 pendant les vacances ? Du genre FAQ, ou jeu, ou concours ? Dites moi !

Bisous 😘

PaulaTena 💜

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