Chapitre 3 : J'ai appris...

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J'ai appris à chérire mes souvenirs. À les garder, à les revoir quand j'en ai besoin. Quand j'ai peur, je revois s'est gens que j'aimais temps. Et surtout, je revois cette époque où tout allait bien. J'aimerais savoir à quel moment tout mon petit monde a commencé à s'effondrer.
Je dirais que c'est à la mort de mon grand père maternel. Je devais avoir 3 ou 4 ans, je ne comprenait pas le concept de « mourir » et « disparaître pour toujours ». Je me souviens d'avoir regarder mon Papi pendant un moment dans son cercueil, quand j'ai déposé une fleur blanche dans ses bras. Je n'ai pas pleurée. Je me souviens aussi, et surtout, qu'après être sorti, alors que mon père allait me mettre dans la voiture, je lui ai demandé quand est ce que je reverrai Papi. Je ne sais plus ce que m'a répondu ma famille, mais je sais que moi j'ai pleuré. Pour la première fois de ma vie, et pas la dernière, j'ai pleurée comme je n'avais jamais pleurée. Parce que j'avais compris. Compris que rien n'est éternel.
C'est là que mon beau monde de joie a commencer à s'effriter, et que les souvenir de mon grand père jouant avec moi et mon frère se sont terni de larme et de nostalgie douloureuse.
Puis il y'a eu d'autre perte. La dispute entre ma mère et ma grand mère. Les mensonges, les douleurs. Au fond de moi, il y a des souvenirs dont je ne suis pas sure qu'il soit vrai.
Sa fait tellement d'année que je n'ai pas vu ma grand mère... 5 ans ? 6 ans ? Plus ? Moins ? Je sais pas... je sais plus. Je me suis perdue dans mes souvenirs. Dans ma mémoire.

Je peux vous avouez quelque chose ?

Vous savez, à chaque anniversaire, quand on souffle nos bougies et qu'ont doit faire un vœux ? Ou avec une étoile filante ?
Et bien moi, d'aussi loins que je m'en souvienne, à chaque fois que je devais faire un vœux, je souhaitait toujours la même chose. Encore aujourd'hui. Je ne vais pas vous le dire, mais vous devriez avoir compris ? Sinon, ce n'est pas grave. J'ai juste écrit ce chapitre parce que j'en avais besoin, même si je vous embête sûrement avec.

Revenons à mon monde qui s'effondre.
Depuis longtemps déjà il se détruit peu à peu. Et il a finit par exploser. Il y a 3 années. Avec la mort de ma chienne, Toscane, ma chienne chérie qui était là avant ma naissance. Je pleure à chaque fois que je revois nos souvenir, mais je sourit aussi. Je sourit à nos bêtises, je sourit à nos moments. A ses petites mimiques que je n'oublierais jamais. C'était à mon premier octobre en Polynésie, 3 jours avant Halloween. Le lundi c'était Halloween, le Vendredi soir elle s'éteignait. J'aurais voulu me dire qu'elle s'est endormie sereine, mais j'ai appris par mon grand père paternel il y a peu, que ce n'est pas le cas. Il l'avait emmené chez le vétérinaire car ma Toscane avait de l'arthrose. Ils ont pris la décision de la piquée. Pour qu'elle ne souffre plus.
C'est tellement douloureux d'écrire ça, si vous saviez... je pleure j'arrive même plus a voire mon clavier. Le savoir c'est une chose, l'écrire en est une autre.

C'est dure pour moi d'écrire ces chapitres, car je doit prendre sur moi pour vous expliquez au mieux mes émotions, pour m'ouvrir à d'autre personne qu'à ma meilleure amie. Je ne sais pas trop comment finaliser ce chapitre. Je vais comme même essayer.

Dans ma vie, comme dans tant d'autre avant moi et après moi, il y a eu des hauts et des bas, des larmes et de la joie. De beaux moments, comme des plus douloureux. Mais dans tout ça, j'ai appris. J'ai appris à ne pas oublier mon passé, à ne pas oublier les gens qui ont été là pour moi et qui ne sont plus, aussi ceux qui sont encore là. Dans la vie, des chemins se croisent et on se fait des amies, puis c'est même chemin s'éloignent et ont finit par se séparer.
Alors, s'il vous plaît. Chérissez les vivants qui vous aimes, souvenez vous des morts qui vous ont aimez. Votre passé fait de vous ce que vous êtes, à vous de choisir ce que vous voulez devenir.

GriffeDeLune007

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