J'avais vraiment du mal à me lever, le lendemain matin. Comme le jour précédent, je voulais restais dans mon lit, plonger dans un sommeil à la fois réparateur et remplis de rêves. Mais le son de mon téléphone me revenait à la réalité.

J'en soupirais avant d'enfin sortir de mon lit.

Après la préparation du matin avec une bonne douche et l'habillage de l'uniforme que j'avais lavé la veille, je me dirigeais habituellement dans la cuisine. Sauf qu'à la différence du jour précédent, Diana n'était pas là.

On dirait qu'elle n'était pas en retard, cette fois-ci.

Mais je fus tout de même touchée en voyant qu'elle avait encore préparé mon déjeuner dans un sac en plastique, qui était posé sur le plan de la cuisine, alors qu'elle n'était vraiment pas obligée. C'est pas comme si elle en avait fait un pour elle et pour moi au passage, vue que j'avais compris qu'elle n'emportait pas à manger pour la pause midi.

Je mis la nourriture dans mon sac, avec l'argent, comme "hier".

Et après avoir prit un bon petit déjeuner, je quittais la maison en direction du lycée.

Il faisait beau. Le ciel était bleu, avec quelque nuages et il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid. Le soleil ne tapait pas vraiment, et ça me soulageait vue que j'avais une peau sensible, avec les jambes et le visage à découvert.

Néanmoins, le stress montait au fil que j'avançais de mes pas lourd...

Même si la rentrée s'était très bien passé pour moi, je n'étais pas protégé des autres jours. Tout pouvait arriver...

Tout...

Je peux sembler parano, mais quand on a déjà été victime de harcèlement physique et moral, ça nous reste encore des années après...

Bref, j'arrivais au lycée. Rien de différent au jour de la rentrée scolaire. Il y avait des élèves qui passaient le portail, d'autre qui discutaient entre eux sur le trottoir. En passant devant, je vis trois filles qui se prenaient en photo en rigolant bêtement et des garçons qui les reluquaient un peu plus loin... Ou reluquaient discrètement sous leurs jupes.

"Diana pourra dire ce qu'elle veut, je reste à croire que ce Pays est bizarre..." me murmurais-je en roulant des yeux.

Je n'arrivais toujours pas à croire que ma mère m'avait envoyé ici, à l'autre bout du monde pour éviter d'être le spectateur d'un divorce... Je trouvais ça vraiment bizarre ! Je ne comprenais surtout pas... Elle me disait qu'elle ne voulait pas me "fragiliser" d'avantage en cas de violentes disputes avec mon père... Mais j'avais l'impression qu'il y avait autre chose... Comme si mes parents ne m'avaient pas tout dit sur la vrai raison de leur divorce...

C'est vrai... Du jour au lendemain, mes parents sont passés d'un couple heureux à des disputes sévères. Ça avait même étonné oncle Harry et ma grand-mère paternelle...

...

Repenser à tout ça me fit soupirer alors que je fermais mon casier, venant tout juste de changer de chaussures.

Essayant de ne pas penser à eux, je regardais l'ambiance de l'école curieusement. Je me rappelais alors que le soir-même il y aurait les inscriptions ouverte pour devenir membre du conseil des élèves.

Personnellement, être membre du conseil ne me disait rien.

Et j'ai cru comprendre que les personnes qui possédaient un club l'année dernière pouvaient les ouvrir aujourd'hui-même... Peut-être que ce serait une sorte de "portes ouvertes" pour que des nouveaux membres peuvent entrer ?

"Je peux toujours jeter un coup d'œil ce soir..." me disais-je en regardant le couloir que je n'avais pas encore visité.

En attendant que la sonnerie signale le début des cours, je décidais de faire du repérage. Je marchais dans les couloirs, regardant quelle salle il y avait, surtout les couloirs que je n'ai pas visité avec Hisae la veille.

Je ne voyais pas le temps passer que le son au travers le couloir me fit presque sursauter. Je me retournais, remarquant la réactions des étudiants de monter les escaliers. Je fis donc de même, parmi la foule qui me rendait anxieuse, jusqu'au 3ème étage où était ma salle de classe.

Arrivant à l'étage, je regardais autours de moi en me rappelant où était ma classe.

Mais quand je dis "regardais autours de moi", c'était partout sauf devant.

Voilà que je percute accidentellement une élève par m'égare lors de ma marche.

C'était du épaule contre épaule, mais c'était presque au point de me faire tomber par terre. Rapidement je me retenais de tomber en m'appuyant sur une de mes jambes, sous l'effet de le toute petite panique que j'ai eu en inspirant fortement.

Bien sur, une fois avoir reprit le contrôle, je me tournais vers l'élève afin de m'excuser de façon maladroite et désolée :

"O-oh ! Pardon ! J-je suis désolée !"

Je voyais la fille, grande et brune, se tenir contre le mur avant de se redresser. Mais quelque chose me mit mal à l'aise.

Sa vitesse...

Elle était... Horriblement lente à se redresser le dos et à se retourner vers moi.

Et son visage...

Me fit froid dans le dos.

On aurait dit qu'elle était... Un Zombie.

Nos regards se croisent. Ses yeux verts paraissaient vide et son visage si... Fatigué ?

Je ne pu m'empêcher de m'inquiéter pour cette élève.

"Euh... Est-ce que ça va...?"

Mais sa réponse ne fut qu'un tout léger et très vague :

"Oui.... Excuses-moi...."

Olivia rencontre ??? sur Kisekae

C'est ainsi que l'élève se tourna et marcha de façon lente en direction de la salle de classe 3-3, comme l'indique le petit panneau au mur.

N'insistant pas, je rentre rapidement dans la mienne avant que le professeur n'arrive.

Je m'installais à ma place, au fond, encore septique de ce qui venait de ce passer. Tout mes camarades étaient là, mais une partie restait debout en pleine discussion.

D'ailleurs voilà Hisae qui, dès qu'elle le repéra, se leva de sa chaise pour s'approcher en posant un gros sourire sur ses lèvres.

"Bonjour Olivia-chan ! Dit-elle à pleine joie. Comment tu vas ?"

-Ah salut Hisae, répondis-je plus timidement, je vais bien et toi ?

-Super ! On mange ensemble à Midi ? Que je te montre le toit !

-Comme tu veux.

A cet instant, Mr Kagome entra dans la pièce, qui fit agir mes camarades et Hisae quand il s'exclama de ton ferme :

"Bon, assez de bavardages. Retournez à vos places qu'on commence le cours."

Les élèves retournaient à leurs sièges sans broncher. Il faut dire qu'il n'était pas conseillé de désobéir à ce professeur autoritaire... même moi, je ne le ferais pas...

Notre professeur commença le cour, mais je devais avouer...

Que ma rencontre avec cette élève m'était encore en tête.