Tell me why ? ⁺ ᶰᵒᵘᵛᵉᵃᵘ ᵈᵉ́ᶜᵒᵘᵛᵉʳᵗᵉ

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UPDATE : ce début date d'avant l'annonce du reconfinement

Buongiorno 

Come va tutti ? 

Moi ? Bizarrement, j'ai mes règles "sans les avoir". C'est-à-dire que j'ai mal, que je me sens vaporeuse, que je me sens sensible, mais que j'ai aucun sang qui coule ?! Louche hein ? Mes règles ne cessent de me surprendre mois après mois... Croyez-moi, j'aimerais bien qu'elles soient juste... normal ! Je pourrais même vous dire quel ovaire est en train de travailler tellement je sens exactement de quel côté ça me fait mal x) 

-> le droit

UPDATE : elles sont arrivés et croyez-moi ça fait toujours aussi mal

Mes vacances ? Pas de vrai vacances, ah ah, je me suis fait un emploi du temps comme si j'allais en cours, avec des cours obligatoire et facultatif ! Si... parce qu'il faut vraiment que je travailler sur tout les fronts ! Exemple : aujourd'hui j'avais "Mémoire" de 9h30 à 12h, et Italien de 16h à 19h ! Evidemment, ce sont des horaires large, et comme en cours, parfois on arrive en retard et on fini plus tôt :) c'est comme ça que je vous parle à 18h24 (j'ai fini mon italien plus vite que prévu) ! 

Je sais parler youpi : Ciao ! Mi chiamo Paula, io ho ventidue anni, sono francese di Lille. Tu hai una penna ? Ha un tavolo con mi bloco di nota. E tu, come ti chiami ? Quel è il tuo numero de telephono ? Come si dice "mes lecteurs d'amour" in italiana ? Bueno sera a tutti e grazie per avermi ascoltato ! Arrivederci ! 

Assez parler. 

UPDATE

Zzzzzz ---------------------------------------------------------------- Zzzzzz

Entre-temps, Monsieur le président de la république (de m*n c**) a décidé que les pauvres étudiants à qui on tape toujours dessus, vont être reconfiné ! 

Bon, je vous le dit tout de suite, je suis pas venu ici pour râler, pleurer ou me plaindre, mais surtout pour penser à autre chose ! Pour l'instant la fac n'est pas "fermé" (si si on a reçu un mail), ils vont se décider cette aprem... et peut-être (je dis bien peut-être) que certains TP vont être gardé ! Donc j'ai peut-être une chance, infime soit-elle, de pas être totalement confiné et de pouvoir assister à mes cours de théâtre... ?! 

En ce qui concerne mon asso, on va prendre des mesures cette aprem aussi. Le gouvernement a dit que les répétitions de théâtre sont autorisé, donc... croisons les doigts ! Je ne vais pas arrêter maintenant de promouvoir mon asso, surtout maintenant que nous avons nos nouveaux membres ! 

Mais ça reste difficile de garder le morale, surtout pour le mémoire ect, j'étais bien partie, là depuis mercredi j'ai arrêté de bosser tellement je suis déprimé... J'ai plus envie de travailler parce que je sais pas où je vais, et ça c'est vraiment compliqué... 

So. Je vous ai dit que je n'étais pas venu pour râler ! 

J'avais envie de vous partager ce que j'avais écrit il y a un moment, une petite histoire dont j'avais fait un rêve indistinct, que j'ai transformé en histoire. C'est un brouillon, mais j'aimerais bien avoir votre avis, votre découverte de cette histoire. Tout droit sortie de mon imagination donc, je l'a situerais dans les années 30, juste avant guerre [après la crise financière, et avant la 2nd guerre]. 

Bonne lecture : 

✴✴✴

Un immense manoir « de riche » dont Madame a hérité. Madame protège sous son aile de jeunes orphelines depuis des années, pour l'aider dans la tâche de tenir le manoir. Ménage, blanchisserie, jardinage et autres services.

Madame est quelqu'un d'adorable. Madame n'élève jamais la voix. Madame est juste et discrète. Madame est une secrète et intrigante personne.

Madame recrute une nouvelle demoiselle pour l'aider dans ses tâches ménagères, une de plus. Comme les autres, elle a des cheveux d'ébènes et des yeux aux lueurs émeraudes.

La jeune fille arrive dans la grande maison. Elle a une vingtaine d'année, elle travaille bien, elle a de bonnes références. Mais Madame est en voyage quand la jeune demoiselle arrive au manoir.

La jeune fille est douée pour la création, elle danse et elle coût ses propres vêtements dans du tissu qu'elle achète avec le reste de son salaire. Elle est d'une beauté discrète. Elle chante comme un ange. Ses yeux verts font fureur.

Son premier jour se passe bien, elle a hâte de rencontrer la fameuse Madame dont on lui vente la gentillesse et la patience. On lui raconte tout les ragots qu'il faut savoir sur Madame : elle n'a pas de mari, pas d'enfants, on la soupçonne d'entretenir des relations interdites par l'Eglise, et elle a, apparemment, fait de la prison, après quoi elle a décidé d'accueillir des pupilles dans sa grande demeure, pour se racheter raconte-on.

Le soir, la jeune fille s'installe dans sa chambre exigu mais chaleureuse, elle met sa machine à coudre et commence son œuvre. Elle enfile sa robe toute neuve et danse. Une de ses collègues arrivent, jalousant son don, lui fait croire qu'il reste énormément de travail dans la maison avant que Madame ne revienne demain. Contrit, la demoiselle enlève sa robe et part effectuer ses tâches. Lorsqu'elle revient, sa robe est déchirée et sa machine renversé.

La jeune fille comprend que la vie ici ne lui sera pas aussi clémente. Le lendemain, heureusement, elle rencontre Madame. C'est une dame merveilleuse, avec de grands yeux ambre scintillant, et des cheveux flamboyants retenus par un satin noir. Elle est discrète, secrète mais son sourire ne quitte jamais ses lèvres.

Madame apprend à connaître la jeune fille, et rappelle à ses employés que la jalousie est un trouble à leur amitié à toute. Madame ne veut pas de cela dans sa maison. Elle est capable de sentir la tension avec sa nouvelle pupille, cette jeune fille si particulière.

Les mois passent, la jeune fille trouve Madame extraordinaire. Madame est intriguée par la jeune fille, elle s'intéresse à elle, autant qu'aux autres, mais différemment. Elle est émerveillée par ses talents, par son caractère, par ses yeux verts.

Puis, elle se renseigne sur elle, comme sur toute ses protégées. Et plus elle recherche, plus elle comprend. Madame ne regarde plus pareille cette jeune femme de vingt-cinq ans. Personne ne sait pas exactement pourquoi, mais les autres le sentent. Madame a des préférences pour la nouvelle.

La jeune fille, elle, s'y plaît. Elle aime s'occuper de la maison, elle aime ses tâches lui laissant assez de temps pour danser, coudre et chanter. Elle aime et respecte Madame et ses bons soins.

Des semaines plus tard, Madame a compris. Elle qui avait tant cherché à ce que ce hasard arrive, vingt-cinq ans plus tard, elle ne peut pas faire face. La mal est encore trop grand, le vide trop profond. Madame se résout : la jeune fille doit partir.

Elle lui annonce la nouvelle une soirée pluvieuse, un genre de soirée qui annonce de l'averse pour une bonne semaine. Elle lui laisse deux jours pour se retourner, lui donnera de bonne référence et la recommandera auprès de justes patrons. Elle est claire sur une chose : il faut qu'elle parte.

Madame a l'air froide, soudainement, et tiraillé. La jeune fille ne comprend pas, essaie de trouver le moment de basculement où ses services n'ont pas plu à Madame : était-ce ce jour où elle avait renversé son pot de fleur ? Ou elle avait trouvé le portrait d'une femme dans sa commode, cela avait mis Madame dans une froideur ? Ou est-ce sa machine à coudre qui faisait trop de bruit la nuit ?

La jeune fille ne sut pas ce qu'elle avait fait de mal. Elle n'osa pas demandée, elle retourna dans sa chambre, et pleura toute les larmes de son corps. Elle qui avait crut Madame bonne, juste et merveilleuse. Elle qui avait aimé Madame et sa gentillesse. Elle qui avait été rejeté toute sa vie par des gens à qui elle avait donné sa confiance. Une vie d'orpheline. Il n'y avait plus que la haine dans son cœur pour cette femme qui venait de la rejeter de sa maison sans raisons...

Elle décida de partir le matin même. La pluie battait encore les fenêtre lorsqu'elle sortit, emmitouflé, une charrette de Madame attendant son départ. Elle tenait serré contre elle sa machine à coudre dans son coffre, son sac au bras avec le reste de ses affaires, si peu nombreuses.

Madame était sur le pas de la porte et n'a rien dit. Elle regardait au loin. A ses côtés, son intendant, ami depuis longtemps, lui parlant sans qu'elle ne semble réagir. Essayait-il de la raisonner ?

La jeune fille a regardé Madame une dernière fois, espérant au fond de son cœur un geste, une parole, au moins. Elle dû se résoudre à lui tourner le dos sans recevoir aucune affection. Lorsqu'elle entra dans le carrosse, elle se sentit déchiré. Lorsqu'il démarra, elle se mit à pleurer.

Madame ne voulait rien entendre. Il fallait qu'elle parte. Elle l'avait décidé. Elle ne reviendrait pas sur sa décision malgré les mots de son intendant « ces yeux verts ne trompent personne, tous vos amis l'ont deviné, vous n'allez pas la laisser partir ? ».

Lorsque la charrette démarra, Madame comprit enfin quel avait été son erreur. Pourquoi l'avait-elle rejeté de cette manière ? Sûrement pour cacher toute ces blessures du passé. La réponse ne lui vint pas. Elle serra son châle contre elle et laissa parler son instinct.

Courant sous la pluie, au grand damne de ses serviteurs et amis, elle cria à s'en déchirer les cordes vocales « arrêtez ! arrêtez-vous ! ». La charrette au loin se stoppa, ses talons glissèrent dans les flaques jusqu'à arriver près de la porte qu'elle ouvrit à la volée.

Jamais son cœur n'avait battu aussi fort dans sa poitrine. La jeune fille était là, ses grands yeux verts la regardaient sans comprendre. Madame la tira par le bras, sans ménagement, et l'amena contre elle. L'ahurissement de la jeune fille l'empêcha d'agir contre ça. Madame la serra si fort qu'elle aurait pu l'étouffer.

Soudainement, Madame fit la paix avec son passé. « Je ne peux pas faire ça » murmura-t-elle dans un sanglot. La jeune demoiselle resta sans voix, après quoi, elle tenta de comprendre celle qui avait été sa patronne. « Pourquoi ? » demanda la jeune fille, cette interrogation qui voulait tout dire. « Parce que tu es ma fille... ».

Lorsque la jeune fille comprit ces paroles, elle s'expulsa des bras de Madame qui, soudainement, était devenu quelqu'un d'autre à ses yeux. Sûrement celle qui l'avait abandonné, la condamnant à une vie difficile en solitaire.

Madame continuait de pleurer, cela faisait des années que ça ne lui était pas arrivé. Grâce à la pluie seulement, on ne pouvait pas le deviner. Elle regardait la jeune fille comme elle n'avait jamais regardé personne. Elle lui prit la main, la jeune fille frémit d'incompréhension et de haine. Elle se dégagea. Elle ne voulait plus qu'elle la touche.

Madame comprit son comportement. Elle saisit ses bagages à l'intérieur de la charrette et lui fit signe de rentrer avec elle. La jeune fille eut un moment d'hésitation, mais un regard de plus suffit à la convaincre. Elle la suivit.

L'intendant les attendait avec des couvertures et avait fait préparer un feu dans le petit salon, pour les réchauffer. Sur le chemin, des murmures et des messe-basses se firent entendre de la part du personnel. La jeune fille se cacha sous sa couverture tout en suivant Madame, cette femme à la prestigieuse silhouette, à l'aura impressionnante, qui venait de lui révéler qu'elle était sa mère.

Madame la fit s'asseoir et lui raconta, des explications qu'attendaient certainement la jeune fille sans se l'avouer. Voulait-elle vraiment entendre ? Madame ne prit pas de pincette, ne demanda pas d'autorisation. Il parut des choses évidentes que Madame énuméra « tes yeux verts, tes cheveux bruns, ton teint pâle et tes pommettes saillantes ont d'abord été les siennes ». L'incompréhension de la jeune fille lorsqu'elle se rendit compte de ces mots. A qui appartenait ces traits si ce n'était pas à Madame ? Puis des ressemblances moins évidentes « ton caractère indépendant, créatif, rebelle ». La demoiselle se révolta, bondit, noyé dans le scandale. Mais Madame resta statique. Sont venus les faits et la jeune fille commença enfin à comprendre.

La langue de Madame se délia, elle d'habitude si silencieuse : « je vivais une relation interdite avec une femme, à l'époque, comme on a dû te le dire, je n'ai jamais été marié et... je suis une femme qui préfère la compagnie des femmes. Nous voulions avoir un enfant, nous savions que cela était impossible, et nous risquions la prison rien qu'en étant ensemble. Mais, pour nous, le fondement d'une famille était plus important que tout. Nous le voulions. J'ai trouvé quelqu'un, un homme qui, pour un prix, voulait bien nous aider. L'acte fait, ma compagne attendait un enfant. Quelques semaines plus tard, cet homme nous a dénoncé. Je suis allée en prison, elle aussi, séparément. Elle a accouché là-bas. Morte en couche, on a déclaré l'enfant orpheline. On lui a pris le nourrisson. Je ne savais même pas que tu étais née, je ne savais pas qu'elle était morte. Je l'ai su par un ami. Alors, on a éloigné l'enfant de moi, sans me demander, sans m'autoriser à la voir, toi qui été mon enfant autant qu'à elle. J'ai su que le bébé était allé en orphelinat, chez les bonnes sœurs, j'ai su que c'était une fille. Et c'est comme cela que j'ai commencé à accueillir de jeunes orphelines, dès ma sortie de prison, faisant passer cela pour des actes de rédemption. Vingt-cinq ans plus tard, je ne croyais plus pouvoir arriver à mes fins... et tu es arrivée. Tu es ce bébé. Ces yeux verts, c'était les siens ». 

✴✴✴

Alors ? Vous aimez ? Vous croyez que je peux pousser, écrire plus ? Donnez-moi vos avis !! 

J'ai tenté qu'il y ait une chute discrète, et comme vous me connaissez, j'aime traiter la problématique homosexuel du début du XXe siècle :) j'aime les histoires historiques aussi hihi. Qui sait, je reviendrais peut-être pour vous faire découvrir d'autres de mes résumées d'histoire comme celle ci :) ! Des petites idées comme ci comme ça... 

Sur ceux, je reviendrais aussi pour vous contez les nouveautés de la semaine prochaine... au niveau du confinement... hum ! 

Prenez-soin de vous surtout, et de vos proches ! 

PaulaTena 

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