Liberté?

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Elle pouvait enfin s'assoir. Elle avait joué de tout ses charmes dans les quatre coins de la ville, pour le clown qui la prenait pour son serviteur. Pennywise lui avait donné une boite ainsi qu'une vieille cassette à donner à la télévision locale. Les dirigeants agissaient de manière étrange au passage. Il lui avait demandé de faire le tour de la ville, sans aucune raison du point de vue de Lydia. Elle devait passer également à la mairie mais Pennywise annula cette partie de son plan, pour son plus grand plaisir. Dans son canapé, de retour chez elle, elle se sentait mal de sécher les cours, même si c'était un monstre qui la forçait. Elle regarda l'heure et pensa que ses parents devaient être rentrés pendant son absence, en espérant qu'ils n'étaient pas tombés sur Pennywise.

Elle s'empressa donc de monter les escaliers dans la direction de leurs chambre et entendit la porte de la cave s'ouvrir. Elle s'arrêta à mi-chemin dans l'escalier et se tourna vers le grand clown qui s'essuyait la bouche. Elle fronça les sourcils et son regard seul pouvait remplacer sa parole.

-Tu cherches tes parents Lydia? Demanda Pennywise, la bouche pleine de sang.

Elle hocha la tête. Le clown lui demanda de descendre et de le rejoindre devant la porte. Elle s'exécuta silencieusement et Pennywise posa une main sur son épaule.

-Ne t'en fais pas, ils étaient très bons, dit il en souriant et hochant la tête.

Elle laissa tomber son téléphone. Fixa le vide, les yeux perdus et la bouche entre-ouverte. E-elle avait bien entendue?

-I-ils?

Pennywise hocha la tête doucement et sourit en voyant quelques larmes couler le long des joues de l'humaine. Cette tristesse était-elle fausse? En tout cas elle satisfaisait Pennywise.

-Tu agis comme si tu tenais réellement à eux. Tu es amusante en plus d'être intéressante.

-C-ce-... I-ils étaient mes parents...

Elle tourna difficilement le regard et le posa sur le bas du visage ensanglanté du clown. Leurs sang étaient là. Sur ses lèvres, sur ses vêtements et dans sa gorge. L-leurs sang... Elle trembla un moment. Le clown lui prit le téléphone tombé sur le sol et le rangea dans les mains de l'humaine comme ci de rien n'était.

-Tu as reçue un message, l'informa t-il.

Il partit dans la chambre pour faire je ne sais quoi. Elle, serrant son téléphone, stoppa ses larmes et sentit sa tristesse se transformer en colère. Elle entendit un ricanement de la part du clown à l'étage et elle s'enfonça dans la cave. Cette maison était plus grande qu'il n'y paraissait. La cave s'étendait en profondeur et proposait un espace libre et particulièrement bien aéré. Elle retrouva le corps de ses parents, suspendus, flottant proche du plafond. Des gouttes tombaient à intervalles irréguliers sur le sol, tachant le sol gris de rouge brillant. Elle leva ses mains pour les atteindre mais ses bras ne voulait pas s'étendre.

Elle se mit à trembler, comment? Pourquoi eux? Pourquoi pas elle plutôt qu'eux? Ils n'avaient rien demandé, elle si. Cette colère se dissipa quand elle sentit une main se poser sur son épaule. Une grande main, délicate et connaissant chaque peur, profonde ou non. Elle savait qu'elle ne pourrait pas le battre. Cette colère était vaine, comme beaucoup de chose dans sa vie. C'était sa faute.

-Tu vivras mieux, crois-moi.

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-Elle est pas bien j'vous dis, dit Mia en chuchotant.

Lydia soupira. Elle faisait comme-ci elle n'entendait rien, jouant avec son écharpe et regardant par la fenêtre de la permanence. Mia et ses amis "s'inquiétaient" pour elle. Damien était le premier à remarquer ses cernes sous ses yeux, son air fatigué et sa tristesse, plus présente que jamais aujourd'hui. Beaucoup de questions l'accablait. Qu'allait-elle devenir? Et ses parents? Devait-elle lancer des recherches même ci elle savait où ils étaient? Comment allait-elle vivre maintenant? Elle repensait au film qu'elle avait vu et elle se souvenait de Ben qui disait que les adultes disparaissaient comme les enfants. Même si eux étaient beaucoup plus visés. Elle soupira, espérant qu'elle les rejoindrait elle aussi, même après ce qu'ils lui avait fait subir.

-Dia.. Lydia!

Elle sursauta en entendant son nom. James se tenait en face d'elle, ces yeux verts clair tentant de sonder ses pensées.

-Qu'est-ce tu veux l'humain? Demanda vulgairement Lydia d'un ton l'as et piquant.

Elle se reprit. C'était vraiment elle qui avait dit ça? Elle était surprise et James l'était tout aussi vu son visage. Elle s'excusa et reformula une phrase qui lui ressemblait plus. Douce, amicale et timide.

-Tu manges pas? Demanda t-il.

-Hum, quelle heure est-il?

-12h14, informa James en regardant sa montre. Tu vas pas me dire que le temps passe vite Avec deux heures dans cette salle Avec e surveillant chiant comme la mort!

La mort ne devait pas être aussi barbante. Juste un peu plus, coloré que ce surveillant sûrement en dépression. Elle haussa les épaules et repos son regard neutre sur James qui reprit la parole.

-Damien se fait en sang d'encre pour toi. Moi et Mia aussi mais lui deux fois plus. Vas lui parler si tout va bien. Rassures-le s'il te plait, il ne m'écoutera pas, moi.

Lydia hocha la tête en silence et rangea son carnet. Elle alla rejoindre calmement Damien devant l'entrée du lycée. Elle s'assit à coté de lui et lui lança un petit sourire. Il tenait un sandwich en main mais ne semblait pas avoir l'appétit. Il l'avait partiellement entamé.

-James m'a dit que tu t'inquiétais, dit Lydia.

-Tu peux pas savoir. Tu n'as même pas répondus à mon message hier!

Elle plaqua la paume de sa main contre son front. Pennywise lui avait pourtant dit qu'elle avait reçue un message. Ca lui était complètement sortir de la tête. Elle soupira et s'excusa, honteuse d'avoir laissé son téléphone de côté, même si dans ces circonstances, cela était compréhensible.

-Tu étais absente hier et maintenant j'ai l'impression que tu es un zombie. Tu veux en parler?

Elle secoua la tête comme une enfant. Elle continua de sourire légèrement même si la situation n'était pas au réjouissance.

-C'est encore tes parents? Je t'ais dis que tu pouvais m'en parler. Je veux être là pour toi, bien plus que tu ne le cr-crois.

Il s'arrêta, rougissant un peu et soupira. Il attrapa les bras de Lydia un par un, remontant ses manches et vérifiant si elle ne faisait pas de bêtises. Il était au courant de ses scarifications et l'avait aidé pour arrêter. Elle était trop mal pour n'avoir rien fait du point de vue de Damien. Il décida de s'en prendre à son écharpe et vit des traces bleu sur son cou. Elle les cacha en fronçant les sourcils.

-Lydia? C'était quoi ca?

Il se posa des questions. C'était impossible qu'elle s'était infligée ca elle-même. Sauf si elle avait utilisé une corde... Il chassa cette idée de l'esprit. Il voulait être la personne pour qui elle s'accrocherait à ce monde. Il l'était sans doute déjà et il devait jouer son rôle actuellement.

-R-rien, répondit-elle en tournant la tête.

-Mais-

-C'est rien j'te dis. Si ça va pas mieux, promis je t'en parlerai...

Damien soupira et Lydia le prit dans ses bras pour montrer qu'elle pensait réellement ce qu'elle disait. Même s'il était ami avec cette abrutie de Mia, il était attentionné et gentil avec elle. Depuis un moment maintenant.

-J'aimerai bien en parler à ton père un jour, commenta doucement Damien en resserrant l'étreinte sur son amie.

Lydia se retint de rire en pensant que Damien n'aurai jamais l'occasion de le revoir un jour. Jamais. Elle en riait intérieurement et en pleurait extérieurement. Elle fondait en larmes dans les bras de son ami et le serra un peu plus fort contre elle, tremblant un peu. Ils étaient mort. Enfin! Enfin?

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Hey! Ca roule? ^w^

Normalement je devais poster ce chapitre plus tard mais aujourd'hui c'est Halloween ! Profitez, amusez-vous et faites flipper les voisins avec vos costumes terrifiant! ^w^

Je vous souhaite un horrible Halloween et à plus tard pour le prochain chapitre!

Salut!

~Diana~

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