Lieu-Indéterminée,
Heure-Indéterminée,

Un truc me chatouille la joue.Je me la frappe pour enlever ce qui me dérange. C'était une mouche.Mais je remarque que quelque chose ne va pas. L'air est froid et ça pue l'humidité, ce sur quoi je suis couché est dur et encore plus froid.Je me relève sur les coudes et ouvre les yeux.Je mets quelques secondes à remarquer que j'étais pas dans un endroit normal.Mes amis et moi, nous sommes allongés par terre dans une pièce totalement sombre.Les fenêtres sont recouvertes par des draps noir pour ne pas laisser passer la lumière.Je réveille mes amis sans faire trop de bruit.

Sam:Putain, on est où ?
Sasha:J'en sais foutrement rien mais putain j'ai peur.
Miles:Est ce que vous vous souvenez de quelques choses, vous ?
Noah:On sortait des toilettes, Sasha s'éloignait et après je me souviens juste avoir vu du noir.

On se tait tous dès qu'on entends des bruits provenant de l'extérieur de là où nous nous trouvons.S'en suis d'un bruit de serrure et enfin, l'ouverture de la porte.Je suis d'abord éblouie par la lumière mais je finis par m'y habituer.Face à nous, il y a les trois mecs du club.Un d'entre eux attrape une chaise et la pose au milieu de la pièce.Le mec au crâne chauve arrive et se pose sur la chaise.Il ne prend pas la peine de nous regarder.

-:Vous n'avez pas idée à qui vous avez affaire.Vous n'en avez aucune idée.
- Si c'est pour la bagarre et tout le reste, on est désolé.On a déjà payés, on a passés une nuit au poste. s'empresse de dire Miles.
-:J'en ai rien à foutre,hermano.Quand tu te frottes à Sinistre, tu perds quoique il arrive.Mais...je vais vous laisser le choix parce que vous me faites vraiment pitié.Soit vous jouez encore les malins et vous en subirez les conséquences soit on vous laisses partir en échange de 100 pesos.
- 100 ? On a même pas ça sur nous. dis Noah.
- On vous les apporteras le plus tôt possible.dis-je.

Tout le monde me dévisage.Si on donne cet argent, notre voyage est terminé.On aura pas assez pour le reste de la bouffe et des activités mais je préfères arrêter le voyage que devoir subir ce que ces malades ont idée de nous faire.

Sinistre sourit et passes son regard sur chacun de nous.

- C'est un plaisir de faire af-

Il s'arrête sur Sorenza.

- Mais je te connais toi.T'es mon coup d'hier soir.Alors, t'es avec eux.Ça va chérie, tu t'es remise de la nuit ?

Elle pouffe de rire comme un éléphant et tape sa main sur sa cuisse.

- Oui, t'inquiète j'ai eu le temps de m'en remettre vu que ça a duré 10 minutes !En même temps, avec ce que t'as, je penses que tu as fais ton maximum.

Son visage change d'expression et son regard devient noir.Il se lève de la chaise et la balance dans un coin de la pièce.

- Pedro,les sacs.

Un des mecs sort de sacs de je-ne-sais-où et nous les mets un par un sur la tête.

« Sorenza,si tu passes par là.Saches que je te hais. »