[16] Blessé

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- Sasu, ça va? me demande Shoto.

- Non, je marmonne accoté sur le bord du sofa.

Il m'attire à lui bien tranquille comme si j'étais hyper légère et me force à m'asseoir sur ses genoux, coller à lui. Je n'essaie pas de l'arrêter et me concentre sur mes bras. Il prend mon poignet et commence à son tour à regarder les cicatrices.

- Elle vient d'où celle-là? demande-t-il détendu en tâtant une cicatrice profonde.

- Je m'entraînais avec mon frère et je m'étais accroché durement sur un pic de glace.

Il m'en pointe une seconde et je lui explique calmement. Puis, il continue à m'écouter en m'en présentant une suivante.

- Tu sais toutes d'où elles viennent?

- En principe, je fait remarquer. Sauf celles qui sont hors de mon champ de vision. Par contre, je sais que la plus grosse dans mon dos, c'est un Katana. Elle commence sur mon épaule et termine à ma hanche.

- Ça a fait mal? demande Yaomomo assise sur un autre sofa.

- Oui, mais ça c'est arrêter de faire souffrir après un moment.

Shoto pose son menton sur mon crâne et regarde mes mains qu'il tient sans parler.

- Dit? je commence.

- Hum? demande Shoto toujours perché sur ma tête.

- Est-ce que ça veut dire qu'on sort ensemble?

- Hum. Je t'aime et tu m'aime, alors oui.

- C'est un peu réducteur, je fais remarquer. Et en plus, il y a l'école qui...!

- Je m'en fout, marmonne-t-il alors que je sens le mouvement de sa mâchoire sur ma tête.

- Qui de nous deux prend vraiment la situation comme qu'elle vient? je le questionne.

- Toi, répond-t-il. Alors, tu as des techniques pour le permis provisoires?

- Ouais, quelques unes qui peuvent être intéressante. Je devais travaillé plus vite que vous pour pouvoir sortir cet après-midi, sinon les professeurs ne m'auront jamais permis une telle sortie.

- Tant mieux, marmonne-t-il en me serrant.

Je suis rouge.

- Vous êtes sérieux, là? demande Tenya en arrivant avec Ochaco et Midoriya.

- C'est lui qui m'a tiré, j'affirme pour ma défense.

- Ça prend moins de place sur le sofa, commence Shoto. Même si elle est déjà petite.

- Super, tu rabaisse la fille que tu aime, j'affirme ironique.

- Je te rabaisse pas, c'est la vérité.

- Ouais, la vérité fait mal, fait remarquer Ochaco en venant s'asseoir sur le sofa à son tour.

- Alors, c'est officiel? demande Midoriya.

Je ne dis rien, j'ai la flemme de lui répondre. Puis, Shoto se décolle un peu de moi, lâche mes mains et saisi mes cheveux pour commencer à faire je-ne-sais-quoi.

- Tu fout quoi encore? je marmonne.

- Ça fait trois mois que je me demande à quoi tu aurais l'air avec un chignon.

- Tu as déjà fait un chignon? je demande sceptique.

- Non, mais j'ai déjà vue ma soeur le faire.

- Je sais que c'est inutile, mais je remarque que ta famille est l'opposé de la mienne sur un point.

- Les Alters?

- Les filles et les garçons, je le contredit. Alors un conseil, lâche mes cheveux avant de faire n'importe quoi.

Je me décolle un peu, me penche vers l'avant pour réunir mes cheveux en une queue-de-cheval et me fait une couette. Puis, je prend un second élastique pour compléter le chignon.

- Voilà! je m'exclame fièrement en revenant contre son torse. Et pour infos, toute ma familles avait des Alters en lien avec le froid, la météo ou tout simplement la glace, ce n'est pas si opposé à la tienne sauf sur le fait du feu.

Il me jette un regard blasé par dessus mon épaule et je me replace droite.

- Tu es tellement petite que ton chignon m'arrive à peine au menton.

- C'est ça, moque-toi. On verra bien qui rira le dernier, j'ajoute en essayant de me déprendre.

- Hey, tu essaie d'aller où? demande-t-il offusqué.

- J'ai faim, je fais remarquer en me levant après quelques efforts difficiles.

Il me regarde sans rien faire aller dans la cuisine chercher dans les armories et le frigo.

- Avec ça je peux bien faire ça, je marmonne en regardant mes choix. Ou il y a ça.

- Tu sais cuisiner au moins? rigole Ochaco.

- Mais oui, occasionnellement je fais brûler des trucs bizarres mais c'est tout.

- Euh...

Elle me laisse dans mes histoires de cuisine et se met à parler avec Yaomomo et Midoriya.

Je sort mon téléphone de ma poche lorsqu'un bruit de notifications m'interpelle.

- Hiashi? je marmonne curieuse en dévérouillant l'écran.

Je part dans mes messages et lis la grosse bulle que j'ai reçu. Je reste figé un instant et relis le message. Je lâche le chaudron sur le comptoir et me dirige vers les autres.

- Sasu? commence Shoto en me regardant arriver.

- Mon oncle me dit que Tachio est à l'hôpital. Il dit qu'il s'est cassé deux côtes et une jambes, et que les médecins sont encore en train de l'opérer pour s'assurer qu'aucun os est allé se loger dans ses organes.

- C'est qui? Un ami? demande Midoriya.

- C'est mon cousin, je fais remarquer en relevant la tête de mon téléphone. Est-ce que Tomoharu a été prévenu? Et Amako, c'est pour ça qu'elle n'était pas venue au cimetière? Mais que...!

Je regarde de nouveau mon téléphone et envois un message à Hiashi. J'attend impatiente la réponse en fixant mon écran.

- Sasukara! j'entends tout à coup vers l'ascenseur. Qui t'as prévenu!?

Je jette un regard à Tomoharu.

- Mon oncle, tu as des nouvelles?

- Nadeshiko me dit qu'il a été attaqué et qu'il a perdu beaucoup de sang, affirme-t-il en arrivant à côté de moi. Merde, est-ce qu'il va s'en sortir?

- Arrête tes questions idiotes, évidemment qu'il va s'en sortir. C'est Tachio tout de même, je réplique.

- Il a deux côtes brisées, je te rappelle.

- Oui et alors, il est bien survécu à une chute de six mètres sans pour autant se briser le moindre os.

- Oui, mais il s'est fait attaquer à arme blanche, me renvois Tomoharu inquiet. Il ne résiste pas à ce type d'armes.

- Alors tu m'explique comment il a fait pour avoir les os brisé?

- Bin..., c'est vrai que c'est curieux, avoue-t-il.

- Tachio ne peut pas mourir pour si peu, j'essaie de me convaincre. Sûrement qu'il a eu la mal chance de tomber sur quelqu'un qui savait pour son Alter, ou juste une coïncidence.

Il me regarde réticent. (*idée*L'Alter de Tachio consiste à durcir son sang. Plus il perd de sang, plus il a de chance de se faire mal)

- Hey, laisse-moi lancer des suppositions tant que ça me fait garder espoir, je griffonne.

- Sasu, tu as dit qu'il s'appellait comment? commence Shoto en me regardant.

- Tachio?

- Son nom complet?

- Tachio Akamatsu, je répond. Pourquoi tu veux savoir ça?

Il ne répond pas puisqu'un bruit de notifications se fait entendre. Je regarde mon téléphone ainsi que Tomoharu, mais ce n'est pas nos téléphones. Puis, Shoto prend le sien dans sa poche arrière et regarde ses messages.

- Je le connais, lâche-t-il en regardant son téléphone. C'est le petit ami de ma soeur.

- Quoi? je m'étonne.

Il me montre son téléphone et un message que sa soeur lui a envoyé. J'avale vite la nouvelle et inspire avant d'expirer pour éviter de paniquer alors que Shoto se lève du sofa.

- Qu'est-ce qu'on peut faire? demande Tomoharu.

- Je ne sais pas, on peut toujours aller à l'hôpital le voir, ce sera mieux que d'attendre ici, je fais remarquer.

- Et le couvre-feu?

- C'est justifié, fait remarquer Shoto. C'est une urgence. Forcément que le couvre-feu peut être transgressé, tu es du même avis Tenya?

- Oui, si c'est une urgence, déclare le garçon aux lunettes.

Il ne m'en faut pas plus, j'accours vers l'entrée et saisi mes chaussures et ma veste pour sortir de l'internat en mode "je me prépare en courant". Je me fais vite rattraper par Tomoharu et Shoto qui sont encore en train de mettre leurs vestes.

- C'est quel hôpital!? demande Tomoharu.

- Ma soeur m'a envoyé le lieu, fait remarquer Shoto.

Tachio...?

...

Amako Yukie, Alter: gravité inversé. Elle peut marcher partout, comme au plafond et au mur parce qu'elle manipule d'une certaine façon sa gravité corporelle et celle des petits objets (maximun deux mètres de hauteur pour une personne de poids normal (genre Patema et le monde inversé)). Elle peut aussi inversé sa gravité dans le vide. Par contre, à maîtriser avec prudence parce que sinon tu finit dans l'espace et tu doit réinitialiser ta gravité et la remodifier et rechanger pour ne pas mourir en retombant. J'avoue que cet Alter ressemble à celui d'Ochaco, mais ce n'est pas vraiment les mêmes effets. Mais contrairement à Ochaco, Amako n'a pas besoin de toucher sa cible pour que son Alter s'active, il lui suffit d'un regard. Mais si elle inverse une gravité et ne la réinitialise pas, l'objet ou la personne reste avec cette gravité jusqu'à ce qu'Amako la change.

Voilà comment je la retrouve, suspendu au plafond de l'hôpital dans la salle d'attente. Dès qu'elle nous vois arriver, elle descend et se dirige vers nous.

- Tu as des infos? je demande directement.

Elle secoue négativement la tête et me lance un regard triste.

- Je veux pas qu'il meurs, fait-elle remarquer la gorge serrée.

- Il ne mourra pas, j'essaie de la rassurer.

Elle ne dit rien et baisse la tête.

- Tu es courageuse, Sasukara, marque-t-elle tout à coup. Tu garde confiance malgré que tu as perdu ta mère dans ce genre de situations.

- Je ne suis pas courageuse, je la contredit. J'ai peur, je m'inquiète sans cesse, mais j'essaie d'espérer ne plus voir de mort.

...

Amako s'est endormi sur l'épaule de Tomoharu qui est installé dans un coin du plafond alors que je regarde mon téléphone. Shoto est en train de parler avec sa soeur.

Puis, je relève la tête lorsque Shoto viens s'asseoir en face de moi. Je ferme mon téléphone et le pose à côté de moi pour regarder le sol.

Il ne dit rien, il n'en a pas besoin.

- Il ne mourra pas, je marmonne certaine de ce que je dis. Il a juré de ne pas mourir, pas comme ça en tout cas.

- Amako Yukie! demande la voix d'une infirmière tout à coup.

- En haut, interpelle Tomoharu. Elle dors, je vais la réveillé.

- Pas la peine, je fais remarquer.

- Et vous êtes? demande l'infirmière.

- Sasukara Nitsuki, la cousine de Tachio Akamatsu.

- Il s'est réveillé, commence-t-elle en lisant des fiches. Il est prêt pour des visites.

- D'accord, je soupire de soulagement. Et pourrions-nous le voir?

- La famille seulement, affirme la dame.

- Et pour Fuyumi? je questionne. C'est sa petite amie.

- la famille seulement, me répète la dame.

- Ok, je marmonne tristememt. Tomoharu, tu peux réveillé Amako.

Il secoue légèrement la fille et elle ouvre doucement les yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a? Tachio va bien? marmonne-t-elle en inversant sa gravité ainsi que celle de Tomoharu pour retomber sur le sol normal.

- On peut aller le voir, je fais remarquer.

- Vraiment? s'enthousiasme-t-elle tout à coup.

Nous suivons l'infirmière jusqu'à une chambre qui nous permet ensuite d'entrer. Alors Amako n'hésite pas et entre pour voir son grand frère étendu dans un lit blanc. Je la suit de près et m'avance dans la pièce alors que le garçon nous jette un regard en coin.

- Salut les filles, affirme-t-il difficilement. Pardon de vous avoir causé du soucis.

- On s'en fout, baka, affirme Amako.

- Alors, tu te sens bien? je demande.

- Oui, l'opération s'est bien passé et aucun de mes organes ont été atteint, sourit-il bref.

- Depuis quand tu as une petite amie? je commence en voulant le taquiner un peu.

- Ah, tu sais pour Fuyumi? s'étonne-t-il un peu.

- Oui, je remarque. Alors, ces derniers temps ça allait le travail et tout?

- Sasu, j'ai un truc à te dire, interromps-t-il sérieux.

Je le regarde curieuse et m'approche un peu.

- Je sais qui m'a attaqué, marmonne-t-il difficilement.

J'ouvre de grands yeux surpris et le regarde attentivement.

- C'est..., il tousse d'un coup et bouge la tête sur son oreiller. C'est Katsuhide...

Là, j'écarquille les yeux et le fixe en entrouvrant les lèvres.

- Kat-Katsu...? je répète. Comment!? Mon frère est mort. Et pourquoi t'aurais-t-il attaqué!?

- Je t'assure, Sasukara, reprend-t-il faiblement, c'était Katsuhide. Le même Alter et il te ressemblais, sans compter de la familiarité avec laquelle il m'adressais la parole.

- Mais pourquoi t'aurais-t-il attaqué!? On est de la même famille.

- Il...il te cherchais.

Je fige sur son affirmation.

- Pourquoi Katsuhide t'aurais fait du mal...? Je ne comprend pas... Nous sommes pourtant de la même famille, je refuse d'entendre de tels choses. Katsuhide est mort, je l'ai vue.

- Pardon Sasukara, s'excuse Tachio. J'aurais voulu ne pas le reconnaître.

J'essuie rapidement le coin de mon oeil et le regarde tristement.

- Pourquoi il t'aurais fait du mal...? Et pourquoi revenir maintenant? S'il n'était pas mort, il aurait pu revenir beaucoup plus tôt. C'est illogique... C'est peut-être un imposteur?

Amako me lance un regard compatissant alors que je sort de la pièce sous le choc. Je m'arrête et secoue ma tête pour essayer de chasser les questions. Je m'effondre contre le mur et essaie de reprendre mon souffle. J'ai peur. Je ne comprends pas, je ne comprends rien. Tachio n'est pas du genre à mentir à ceux qu'il aime. Mais c'est impossible que Katsu soit encore en vie.

Je me secoue encore la tête. Fuyumi attend des nouvelles de Tachio, faut que j'y retourne.

Je me redresse et regarde attentivement le couloir. Désert.

Je retourne dans la salle d'attende et salut les trois personnes qui étaient restés ici à attendre.

- Il va bien, j'affirme en faisant semblant de ne pas être troublé. L'opération s'est bien passé, aucun organe a été touché.

Les soupirs de soulagement se font immédiatement entendre et Shoto se lève pour venir face à moi.

- Alors, pourquoi tu as cette mine triste? demande-t-il directement.

- Ce n'est rien, je marmonne. C'est juste un mauvais souvenir qui m'ai revenu en tête.

Il me jette un regard suspicieux mais ne dit rien, puis s'approche un peu plus et me prend dans ses bras.

- Ça va aller, murmure le bicolore dans mon oreille. Tout ira bien.

- Je l'espère, je souffle la voix étranglé. Sinon...

Je ne termine pas.

...

Je suis un peu rouge. Me voilà de nouveau couché dans son lit, en train d'essayer de m'endormir.

- Sasukara? m'interpelle-t-il d'un coup.

Je roule pour me retourner et tombe nez à nez avec lui. Il...mange un Pocky?

- Tu n'avais pas l'air bien à l'hôpital, reprend-t-il. Qu'est-ce que Tachio t'as dit?

- Ce n'est pas ça, je marmonne. C'est en rapport avec mon frère.

- Raconte, ordonne-t-il tendrement en m'attirant à lui avec son bras gauche, l'autre occupé avec le chocolat.

- Il est mort, je marmonne inquiète en évitant son regard. Pourtant..., Tachio l'a combattu. C'est Katsuhide qui a attaqué Tachio. Et je ne comprend plus rien...

Il laisse son chocolat dans sa bouche et rapproche mon visage du sien jusqu'à ce que je sente son souffle directement sur mes joues. Tellement près, que je pourrais presque manger le Pocky. Je secoue un peu ma tête sur sa main droite et m'habitue à la température de celle-ci, qui est un peu froide. Je ferme les yeux un instant.

Tout à coup, je sens quelque chose effleurer mes lèvres et je constate que c'est sucré.

- Est-ce que tu as peur?

J'ouvre les yeux.

- Peur de quoi? j'essaie de clarifier.

- De ce qui peut arriver, complète-t-il.

- Peut-être bien, je marmonne.

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