chapitre 14

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Un garçon arrive, ( peut être son ami ) Il a une clope dans la bouche. Il se met à me cracher de la fumée dessus. Je tousse car l'odeur de la cigarette me répugne.

- Faut croire qu'elle n'aime ni la clope, ni l'alcool, dit le 1er en riant.

Tout le monde se met à rire. Quelqu'un arrive par derrière, et me tire le chignon. Mes cheveux tombent sur mes épaules. Il les écarte doucement sur le côté, et se met à me faire des bisous dans le cou. Je le repousse, et m'éloigne. Je ne regarde pas où je vais, mais je finis par arriver à la piste de danse. Un autre garçon, plutôt très grand, m'attrape par la hanche, et se met à danser avec moi. Je veux le repousser lui aussi, mais il me tient fermement.

- Reste ici ma beauté, dit-il

Sa bouche se rapproche de la mienne, et je peux sentir l'odeur d'alcool mélangée à de la sueur. Avant que ses lèvres touchent les miennes, je lui donne un coup entre le jambes. Il tombe à genoux en se tordant de douleur. Il tend la main pour m'attraper, mais je suis plus rapide. Je cours dans les couloirs, en voulant partir de ce monde horrible, et en m'éloignant de ces personnes.

Je parcours au hasard les couloirs. Je vois une pièce entrouverte, et je décide d'aller me réfugier dedans. Je pousse la porte, et ce que je vois me pétrifie sur place.

ELLE!

Maëva!

LUI!

Nicolas!

Ensemble!

Un lit!

Eux deux!

Dessus!

Dessous!

Des vêtement!

Par terre!

Horreur!!

- Tu comptes rester ici longtemps?! Me crie dessus Nicolas.

Je pars à reculons, les yeux embrumés de larmes. Je trébuche sur un sac, me rattrape au passage. Je cours dans les couloirs en essayant de trouver une sortie, je veux quitter cet endroit! Je croise des gens qui sembrassent et dautres qui me regardent bizarrement, en même temps vu ma tête c'est compréhensible... J'essaie de ne pas faire attention et continue de courir. Des garçons me barrent le passage, et j'entre dans une pièce. Je vois une fenêtre entre ouverte, j'entends des voix qui se rapprochent, je reconnais celle du gars qui a essayé de m'embrasser. Je n'ai plus qu'une seule solution... Je me dirige vers la fenêtre, je passe à travers et continue de courir. Je sors dans la rue et cours. Je cours sans m'arrêter. Et je pleure. Arrivée chez moi, je monte dans ma chambre. Je tombe par terre en trébuchant sur mon sac de cours. Et je pleure de plus belle. C'est dur, ça fait mal, au coeur, au ventre, partout. Je pleure. J'ai mal et je pleure. Et le temps passe.

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