Chapitre 8

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Le lendemain, je me lève tôt, 5h50, au lieu de 6h30 et bien sûr, impossible de se rendormir. Je décide de réfléchir à ce début de semaine.

- Nicolas est arrivé.

- Lucas va faire une fête.

- J'ai eu 18,5/20 et 13/20.

- Et j'hésite entre Lucas et Nicolas.

- ...

Quelqu'un toque à ma porte. Qui ça peut être ? Qui peut venir à 6h du matin ? Ils ne veulent pas dormir ???

- Oui? Dis-je

Et là, ma sœur ouvre en grand ma porte et crie :

- JOYEUX ANNIVERSAIRE !

J'écarquille grand les yeux. Comment est-ce possible ? J'avais oublié que c'était mon anniversaire ! Je n'y avais même pas pensé ! Ce n'est pas possible de l'oublier ? Si ?

Je finis par me lever du lit. Mes parents ont achetés des chocolatines et ont préparé un bon chocolat chaud. Pour une fois, j'ai pris une bonne résolution pour la journée: être à l'heure à l'arrêt de bus. Et par un exploit inexplicable, j'arrive avec 5 minutes d'avance...

Quand Léa monte dans le bus, elle court vers moi et me crie "JOYEUX ANNIVERSAIRE", me saute au coup et me sert dans ses bras... Et donc tout le monde nous regarde... Mais je m'en fiche littéralement! C'est Léa, et il ne faut pas chercher. Sur le reste du chemin, on discute des anniversaires que l'on faisait quand on était en primaire. On rigole comme des folles en se rappelant la fois où ma mère avait fait tomber ma part de gâteau sur ma robe. En arrivant au lycée, tout le monde est là. Je les embrasse tous, et quand j'ai fini, Louis dit:

- On a un cadeau pour toi.

Je n'en crois pas mes yeux. Un cadeau! Pour moi! Je le reçois des mains de Léa. C'est une petite boîte noire de velours, un tout petit peu plus grand que ma paume de main, avec un mot dessus:


" BON ANNIVERSAIRE "

Et les signatures de tous ceux présents. Léa, Lisa, Léopoldine, Louis, Mathéo, Lucas, Marlene, Margaux. Le cadeau est un très joli collier.

Mais la sonnerie nous ramène au moment présent. Je quitte mes amis pour aller en.... français.

La déception optimale. Je me retrouve toujours à côté de Nicolas... Pendant que la prof fait son cours, Nicolas me fixe bizarrement, et ça me met mal à l'aise. Je le regarde droit dans les yeux :

" Je ne lâcherai pas

Je ne lâcherai pas

Je ne lâcherai pas

Je ne lâcherai pas

Je ne lâcherai pas

Je ne lâcherai pas

..."

Mais je lâche. Je souffle contre lui qui n'a pas eu la bonté de lâcher avant moi, et contre moi qui n'ai pas tenue...

- Tu sais que vendredi on finit à 14h30? me demande-t-il

- Oui je le sais, dis-je sur le ton de la défensive.

- Et tu sais qu'à 17h je fais une fête géniale, avec pleins de monde, un boom, des boissons, pas de parents...

- Heu. Non, dis-je étonnée qu'il me parle de ça.

- Et tu sais que je t'invite?

- C'est vrai?

- Aussi vrai que tes yeux sont verts...

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