Histoire n°1

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Quelque part en Grèce antique, en plein mois de mars, le haut du mont Olympe se trouvait la résidence divine constituée de douze dieux et déesses appelés Olympiens.

Ils étaient réputés partout dans la région, pour leur pouvoir. Voyez-vous, certain apportait croissance et fertilité, d'autres un bon climat, d'autres encore veillaient à la sécurité du peuple, ou au repos des malheureux défunts.

Ce monde était considéré bien simple. Avant les divinités, il y avait eu les titans et titanides. Puis, après eux et les divinités, puis encore, les humains et toutes sortes de créatures magiques hybrides.

Les humains se livraient à leur activité quotidienne sur terre, tel que : manger, prier, fêter, labourer, donner naissance, se marier et mourir, tout en respectant les codes religieux. Car gare à celui qui osait défié les divinités, ou manquait d'offrir leurs offrandes à sa divinité patronne pour ne pas attirer sa colère.

Malgré tout le pouvoir entre leurs mains, ces douze Olympiens étaient bien plus humains que ce que l'on pouvait penser...


Histoire n°1 - Apollon ou l'origine du décalage d'horaire

- Aaaaaaaaah !!!

Les habitants de la région Olympe se réveillèrent en ce matin tous en sursaut. Étrangement, il faisait encore nuit. Une fois le cri arrêté, les habitants se mirent tous en route pour leur activités quotidiennes, pensant que c'était peut-être le coq qui chantait. Mais au bout d'un certain moment, ils s'aperçurent que le soleil ne se levait toujours pas !

Mais pourquoi donc ? Pourquoi le soleil ne voulait pas se lever dans un pays connu pour son climat méditerranéen et ensoleillé ?

De nombreux prêtres et prêtresses d'Hélios et d'Apollon se rejoignirent et décidèrent de donner le plus grand sacrifices qu'il n'eut jamais lieu à leurs Dieux, espérant que le soleil percera ce sombre ciel. Car, si ce n'était pas le cas, comment pourraient-ils sauver leurs récoltes ?



- Ce n'est pas si grave ! courrait Aphrodite après Apollon.

- Comment ça "pas si grave" ! Bien sûr que ça l'est ! Je ne peux pas me pavaner sur mon char avec cette éruption cutanée sur le visage ! Oh pauvre de moi, je ne peux même pas me regarder dans le miroir à présent !

Aphrodite laissa son cousin courir dans tous les sens, puis, quand il lui fit dos, elle s'autorisa à grimacer. Elle avait essayé d'être aimable, mais elle ne pouvait plus se retenir, il était vraiment trop irritable, et quand la conversation ne parlait pas d'elle, cela ne l'intéressait pas. Alors elle partit s'asseoir.

- Arrête de dramatiser, ce n'est pas moche l'acné, tu sais ?

- Parles pour toi ! rétorqua Apollon à Poséidon.

- En même temps, quand tu as penser à reprendre l'apparence d'un adolescent, il fallait bien t'attendre à ce que ça vienne avec.

- Mais je suis un Dieu, Athéna !! Le Dieu de la beauté ! cria Apollon de sa voix craquante à cause de sa mue. Regardez, je ne peux même plus chanter !! Pas avec cette voix ! Cela ne peut pas m'arriver, je suis trop beau pour cela !

Encore plus fâchés face aux fous-rires mal contenu de ses congénères, il partit bouder dans son oreiller, retardant encore plus la course du soleil.

Quand soudain, à travers la vitre de cristal, un prise de lumière se fit, et Iris, la déesse messagère des divinités, fit son apparition. Elle était chargée d'assurer la communication Terre-Ciel, cela voulait dire que quand elle était là, ce n'était que rarement bonne nouvelle.

- Apollon, tes prêtres et prêtresses t'ont déjà sacrifié suffisamment d'animaux, il te doit de leur donner une réponse ! Hélios est déjà prêt pour reprendre la course, il n'attend que toi !

- Iris, va donc lui porter message que je suis trop effroyable pour sortir aujourd'hui.

Sur ces mots, le Dieu musical renifla tragiquement et Iris leva ses yeux au ciel, bien qu'elle était techniquement déjà au plus haut.

- Apollon, les humains commencent à s'inquiéter de ne pas voir le soleil pointer ! Ils t'acclament et te prient ! Si tu sors maintenant, tu seras vu comme le Dieu généreux et bon. Si tu ne le fais pas, les prières cesseront et tu tombera dans l'oubli, comme une simple chanson d'aède misérable.

Sur ces sages phrases, ce dernier se releva, essuyant ses larmes brillantes comme des rayons de soleil. Même triste, il était le plus bel homme- Dieu, que l'on puisse voir. Et à trop le regarder, toutes les divinités furent prises d'un élan de sympathie jusqu'à ce celui-ci rouvre sa bouche égocentrique.

L'adolescent-Dieu se releva et alla ouvrir sa fenêtre par laquelle était passé le prisme-Iris. Il inspira l'air et sentit les offrandes helléniques faire chemin à travers le pays.

Repris de confiance et de force, il reprit sa forme divine ce qui causa à tous les humains sur Terre de plisser les yeux. Il entendait déjà les voix des pauvres mortels l'acclamant comme un Dieu- il était un Dieu.

Avant de quitter sa chambre, il transmis un dernier message à Iris :

- Dis que cela n'est pas une erreur d'Apollon, mais un geste gracieux. Dit-leur que j'ai entendu leur prières, et que j'exécuterais ce geste de compassion...deux fois dans l'année pour...économiser la graisse et le bois brûlé. En plus, ça ne fait pas de mal de faire une grasse matinée. Mais ne leur dit pas cette dernière information.

Et il fila aussi vite que la lumière, rejoindre son collègue Hélios qui attelait déjà son char, fier de son coup. Il sentait déjà les futures offrandes généreuses brûler pour lui pour son amabilité.

- Apollon ! cria une voix, alors qu'il s'apprêtait de partir.

- Quoi, Hadès ?

- Tu sais, même quand tu ne prends pas ton apparence divine, tu reste toujours le plus beau de nous tous.

Le Dieu des morts regarda le sol et rougit. Apollon brillait encore plus, l'admiration lui donnait belle mine. Il redressa alors le visage du maître des ombres et lui dit :

- Je sais. Et oh, ça te va bien rougir, ça te donne un peu de couleur aux joues au passage.

Et il partit.










Qu'en pensez-vous de ces faux contes étiologiques ovidiens ? Bon, ce n'est pas Ovide c'est sûr, ni Homère, mais c'est très drôle à écrire.


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