Vous souvenez vous d'Antoine ? Celui qui harcelait une jeune Divana quand il était dans sa classe. Cette jeune Divana qui est devenu grande et forte en grandissant. Et bien Antoine regardait le sol qu'il s'apprêtait à embrasser du haut du toit de l'agence de héros pour laquelle il travaillait. Mais pas n'importe quelle agence, celle de la numéro 1 de toute l'Europe, la Diva européenne. Celle-là même qui, grâce à tous les lycées super héroïque, tel que Yueï, qu'elle a créé dans chacun des pays d'Europe, a multiplié le nombre de héros en Europe par 500. Celle-là même qui inspire les jeunes européens à devenir des super héros, métier qui avait perdu de la valeur dans sa jeunesse en Europe. Diva, une super héroïne multinationale ! Cela faisait dix ans qu'Antoine travaillait pour cette Diva. Dans ses plus vieux souvenir il se souvenait l'avoir toujours connu, il avait toujours été dans sa classe jusqu'au lycée, où elle était partie au Japon. 6 ans plus tard il travaillait pour elle. Cette jeune Divana qu'il méprisait dans sa jeunesse au plus haut point, qu'il considérait comme bonne à rien, incapable de se défendre seule. Elle avait bien caché son jeu, depuis qu'elle s'était rebellée, elle avait changé et avait eu comme objectif de devenir un symbole inspirant pour les jeunes européens. Et elle avait réussi à devenir cette Diva que tout le monde adorait et idolâtrait, alors qu'à une époque, tout le monde la méprisait. Elle n'était rien, elle était vide d'émotion, mais elle est devenue inspirée, puis, plus tard, inspirante. Pour Antoine, cette Diva était toujours la jeune Divana, celle qui refusait de le regarder pour qu'il puisse lire ses pensées comme il le faisait avec tout le monde. Ça ne dérangeait personne qu'il lise les pensées, et lui ça lui permettait de voir les réelles intentions des gens. Il ne pouvait pas savoir ce que cette Diva pensait, et pour lui ça avait un côté terrifiant. Elle devait le mépriser et le détester. Elle lui parle tous les jours, mais ne le regarde jamais. C'est très dérangeant de travailler avec une personne qui ne le regardait pas. C'était la personne qu'il côtoyait le plus dans sa vie. Dans sa vie privée, il était seul. Sa vie était nulle et il voulait y mettre fin.

Il souffla et essaya de se rappeler les bons moments de sa vie, pour ne pas avoir des idées noires aux derniers instants de celle-ci. Il sauta finalement en ayant les yeux fermés. Il se sentit tomber, puis, comme s'arrêter, il avait dû toucher le sol et devait être mort. Quelle mort paisible que de se sentir flotter. Puis il se sentit lever. Il ouvrit les yeux et vit que le sol s'éloignait de lui, comme s'il s'envolait. La vie ne voulait donc pas le lâcher aussi facilement. Il fut déposé sur le toit et vit la silhouette de dos de cette Diva.

-Je peux savoir ce qu'il te prend ?!

-Ce n'est pas tes affaires !

-Bien sûr que si ! Un de mes employés qui tente de se suicider sur le lieu de son travail, ce sont mes affaires !

-Laisse-moi tranquille ! Qu'est-ce que tu en as à faire de toute façon ?!

-C'est mon boulot de sauver des vies tous les jours ! Forcément j'en ai quelque chose à faire ! Alors qu'est-ce qui t'a pris Antoine ?

-Comme toute personne voulant mettre fin à ses jours, j'en ai marre de vivre ! Surtout avec toi !

-Hein ?! Tu ne vas pas me dire que travailler avec moi est la cause de ton envie de suicide.

-Bah oui, c'est sûr que j'ai envie de travailler avec une personne qui ne m'a jamais regardé ! Je ne veux pas forcément savoir à quoi tu penses, mais psychologiquement c'est insoutenable ! Je ne connais même pas la couleur de tes yeux ! Tu veux que je te dise ! Tu es la personne que je côtoie le plus dans ce monde, et je suis sûr que tu me détestes et me méprises ! Avec tout ça, tu ne vas pas me dire que ma vie est belle !

-En effet, ta vie n'est pas toute rose.

Cette Diva se tourna et le fixa. C'était la première fois qu'elle le regardait autrement qu'avec son alter. Antoine fut surpris de sa réaction. Il pouvait lire ses pensées pour la première fois depuis qu'il la connaissait. Mais il ne s'attendait pas du tout à ça. Elle ne pensait rien de mal de lui, au contraire, elle trouvait que c'était le meilleur de ses employés et que le fait qu'il travaille pour elle depuis dix ans, l'emplissait de joie. Elle était heureuse de travailler avec lui malgré tout ce qu'il lui avait fait subir dans leur scolarité. Elle avait tourné la page sur ça depuis bien longtemps.

-Tu ne me détestes pas ?!

-Bah non ! Sinon je ne t'aurai jamais engagé dans mon agence. Et puis si je fais en sorte que tu ne lises pas mes pensées, c'est que je sais que tu ne peux pas décider d'activer ou non ton alter. Tu lis donc forcément les pensées des gens qui te regardent, et tu n'y peux rien. Et je ne veux pas que tu lises mes pensées, c'est aussi simple que ça.

-Je vois. Mais toi aussi tu as déjà essayé de mettre fin à ta vie.

Elle eu un mouvement de recule. C'est vrai que voir quelqu'un essayer de se suicider lui a fait remonter des souvenirs douloureux. Antoine a dû les voir.

-Ouais... c'était il y a plus de 13 ans aujourd'hui. Je faisais une chute libre et comptais ne pas me rattraper. Mais les deux fois où je l'ai fait, je me suis rattrapée au dernier moment, quand mon nez avait touché le sol. Je me suis rappée le bout du nez du coup.

-Pourquoi je vois que c'est à cause de Dynamight ? Pourquoi tu le détestes ?

-Si ça peut te rassurer que j'ai, moi aussi, des malheurs... En gros, durant presque tout mon lycée, je suis sortie avec Dynamight. Je pensais sérieusement qu'on allait faire notre vie ensemble. Malheureusement, le jour où je suis rentrée en France pour devenir l'héroïne que j'inspirais à être, celle que je suis aujourd'hui, il m'embrassait pour la dernière fois avant longtemps, puis la seconde d'après, il m'a largué. J'ai dû embarquer assez rapidement dans l'avion, je n'ai donc pas eu plus d'explication que le fait qu'il ne voulait pas d'une relation à distance et qu'il valait mieux arrêter là. Si ça n'aurait été que ça, ça aurait pu aller, j'aurai pu tenir le coup, mais je n'ai jamais pu avoir de nouvelle de lui plus tard. Il avait coupé les ponts avec moi d'un seul coup. Il avait même interdit à nos connaissances de me donner des nouvelles de lui. Et quand j'allais au Japon pour rendre visite à mes amis de là-bas, il m'évitait et je n'ai jamais pu le voir. Alors oui, je le déteste au plus haut point !

Diva se retourna et se dirigea vers les escaliers pour descendre dans son agence.

-Je te remercie de m'avoir montré tes pensées, et de m'avoir parlé de tes malheurs. Antoine s'arrêta interrogateur. Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne devrais pas être en patrouille ?

-J'avais oublié mon portable, et heureusement apparemment. Je vais te payer des séances chez un psy, ça te fera du bien. Et puis tu devrais sortir plus souvent si tu ne veux pas déprimer.

Diva pu entamer sa patrouille du jour en espérant que son employé ne retente pas de mettre fin à sa vie.

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À la fin de la journée, alors que l'héroïne Diva avait laissé place à une civile normal du nom de Divana, elle était à la terrasse d'un café avec sa meilleure amie. Divana avait l'air inquiète et Fallone voyait cette inquiétude.

-Qu'est-ce qu'il t'arrive ma Diva ?

-Bah Antoine a essayé de se suicider ce matin, je l'ai rattrapé de justesse.

-Bah pourquoi tu l'as pas laisser faire ?

-Moi je ne suis pas comme toi déjà ! Et en plus, ça va t'étonner, mais il travaille bien. Et puis c'est mon métier de sauver des vies, même celles qui ne veulent pas être sauvées !

-Tss.. Tu m'exaspères avec tes discours de héros ! Enfin bref, l'été commence, j'imagine que tu vas aller un mois au Japon, non.

-Ouais, je pense. Mais surement pas tout de suite.

-T'as dit la même chose l'année dernière et tu n'y es pas allée au final. T'as le droit à des vacances aussi, même une héroïne aussi influente que toi !

-Ouais.

Les deux meilleures amies continuèrent de discuter encore longtemps et finissent par se séparer à la tombée de la nuit pour rentrer chez elles. Divana s'installa devant sa télé sur son canapé. Elle regardait le journal télévisé. Et quel ne fut pas sa surprise de voir les numéros 1 du Japon. En effet, Deku, le symbole de la paix et Dynamight, le héros explosif, étaient tous deux à la une du journal. Ils avaient arrêté un vilain qui avait rasé le petit village où il s'était caché pour éviter les héros qui le recherchaient. Malheureusement pour lui, les héros l'ont trouvé et l'ont arrêté. Mais il a pu déchainer son alter et c'était les numéros 1 qui avaient pu l'arrêter. Divana voulu féliciter Deku pour ça, mais elle se rappela qu'au Japon c'était la nuit et qu'il devait dormir. Elle lui enverra donc un message le lendemain plutôt. C'est vrai que ça faisait des années que Deku et Dynamight étaient tous les deux numéros 1. Le symbole de la paix avait été le premier à devenir le numéro 1, mais étonnamment, le héros explosif était arrivé sur le podium plus d'un an et demi après. Divana pensait qu'ils se seraient fait remarquer en même temps. Mais on n'avait commencé à entendre parler de Dynamight que bien après Deku, comme s'il avait commencé sa carrière bien après lui. Divana sortit cette pensée de sa tête et continua de regarder les informations. 

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💜 Hey ! Donc voici comment commence le tome 2. Donc c'est pas jojo mais bon c'est comme ça.

Vous avez pu voir ce qu'il s'est passé à l'aéroport du coup. Bien sûr il y aura plus d'explication plus tard. J'y pense, ça doit être horrible de rien comprendre comme ça ! 

Dites moi qu'est-ce que vous pensez du début, ça me ferai très plaisir !

N'hésitez pas à voter et commenter !

Bonne lecture ! 💜

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