Chapitre 14 : En France

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Le lendemain, en France, Fallone avait décidé de se rendre dans l'agence de Diva tant qu'elle n'était pas là. Elle se téléporta directement à l'entrer, devant le bureau d'Antoine. Celui-ci sursauta en la voyant apparaitre comme ça, surtout avec son air menaçant habituel. Fallone vit Antoine et s'approcha de son bureau pour y poser les mains avec force et brutalité.

-Hé trouduc, fais-moi visiter l'agence ! Ordonna-t-elle.

-Hein ? Non mais et puis quoi encore ?!

-Aller bouge, j'ai pas que ça à faire !

-Mais t'as déjà dû faire la visite.

-Non, j'y avais pas encore pensé.

-Bah t'attendras que Divana revienne.

-Sérieux ? Tu glandes rien là ! Et puis je veux voir à quoi ressemble son bureau.

-Moi aussi, mais elle y interdit l'accès. La seule clef pour y accéder c'est son alter.

-Aller, si tu me fais visiter l'agence, je te montre par mes pensées le bureau de Diva.

Antoine finit par accepter et fait faire la visite des locaux à Fallone. L'ambiance était pesante, ce qui était normal. Fallone faisait des commentaires assez positifs sur la déco, mais les deux ne s'appréciaient vraiment pas. Fallone était vraiment quelqu'un qui parlait beaucoup et qui disait ce qu'elle pensait. Et ça Antoine pouvait le confirmer, elle disait exactement ce qu'elle pense. Et ça, même si ça pouvait blesser. Elle n'hésitait pas, surtout pour insulter Antoine. Durant la visite, lui se taisait et la laissait parler à sa guise. Il avait appris à ignorer les gens. Mais elle au moins, elle disait ce qu'elle pensait. 

Si Antoine s'était enfermé dans une dépression, c'était seulement parce que les gens ne disaient pas ce qu'ils pensaient. Lui il pouvait voir tout ce que les gens pensaient de lui dans son dos. Au début de sa vie, ça allait, mais c'est devenu de plus en plus insoutenable. Au lycée qu'il était allé, les gens ne le connaissaient pas et l'avait très vite jugé, comme tous les lycéens de ce monde en soi. Tout ça passait encore. Mais une fois adulte et revenu dans la région qui l'avait vu grandir, les gens le critiqué dans son dos, même si personne ne peut lui cacher quelque chose. Les gens se souvenaient seulement qu'il détestait Divana et que maintenant elle était devenue la Diva européenne. Alors que lui aussi avait participé à ce projet, lui aussi inspirait à cet idéal. Il l'avait quand même aidé malgré leurs différents. Ils s'étaient alliés en oubliant leur mauvais passé commun pour réaliser ce rêve de donner à l'Europe les héros dont elle a besoin.

Ayant fait de grandes études, il envoya son CV à l'agence de Diva, qui l'engagea par la suite. Il avait fini par se fermer au reste du monde et se concentrait seulement sur son travail. Puis, voyant qu'il avait une vie merdique, on peut le dire, il est tombé dans une dépression avant de tenter de se suicider. C'est là qu'on revient au début de l'histoire. Diva lui avait payé des séances chez une psychologue qu'elle avait elle-même suivit des années avant. Ça faisait déjà quelques semaines et depuis, il allait bien mieux.

Même si Fallone était des plus hautaine avec lui. Elle, elle disait ce qu'elle pense. Dans sa vie, Antoine n'avait connu qu'une seule autre personne qui disait aussi ce qu'elle pensait. C'était une fille sans alter qui avait fait le collège avec Divana, Fallone et lui. Elle était assez simple, enfin aimait les choses simples, ne se compliquait pas la vie. Elle était aussi toujours joyeuse, rigolait beaucoup et était très drôle. Très loin de Fallone quoi !

Fallone s'arrêta devant une grande baie-vitrée qui prenait tout le mur de ce côté de l'immeuble.

-Je parie qu'elle regarde souvent de ce côté-là. Le couché de Soleil doit être magnifique sur cette ville.

-Ouais, elle passe tout son temps libre ici. Et elle regarde souvent le couché de Soleil.

-Faut dire que je la connais bien aussi. Bref, amènes moi dans son bureau. Je suis curieuse de voir ce qu'il y a.

-Viens, c'est à l'étage du dessus.

Ils se rendirent à l'étage et s'arrêtèrent devant une immense porte noire. Dessus il y avait des écritures blanches. Elles disaient "Veuillez ne jamais entrer dans cette pièce.". Fallone lâcha un rire en voyant çà.

-Elle va pas t'en vouloir si tu rentres ?

-Non, c'est ma meilleure amie, elle ne me cache rien, ça ne la dérangerait pas si j'entrais.

-Les gens ont toujours quelque chose à cacher. Crois en mon expérience.

-Je m'en balance de ton expérience ! Ma Diva ne me cacherait rien !

-Si tu le dis...

-Bon, j'entre.

Fallone remarqua qu'il y avait un passage sous la porte, elle s'y faufile donc avec son alter pour se retrouver dans le bureau de Diva. Comme elle s'y attendait, la pièce est parfaitement rangée de manière pratique. Avec l'alter de Diva, forcément que ses affaires sont bien rangées. Il y avait plein d'étagères avec des livres en tout genre. Des livres sur les supers héros, comme des anti-sèches, pour que Diva se rappelle d'absolument tout ce qu'il y a à savoir pour ses lycées super héroïque. Au milieu de la pièce, il y avait un bureau avec un ordinateur et un pot de crayons posés à côté et rien d'autre. Surement parce que si elle avait besoin de quelque chose, elle le faisait voler à elle. 

Derrière son bureau se trouvait une chaise tournante posait sur roulette. Le mur qui était en contact avec l'extérieur était une grande vitre teintée, surement pour qu'on ne voit rien de l'extérieur. 

Fallone remarqua les différents motifs de la pièce. C'était comme des vagues plus ou moins larges des couleurs qu'il y avait sur le costume de Diva, c'est à dire bleu clair, bleu foncé, noir et blanc. Les vagues se répétaient sur les étagères accrochées aux murs, ce qui permettait de suivre parfaitement les vagues. Fallone suivit donc ses vagues du regard, il n'y avait aucune imperfection dans ce qu'elle voyait. C'est vrai que même si Divana avait comme sens principal son alter de vision, elle accordait beaucoup d'importance à la beauté des choses qu'elle regardait avec ses yeux. Beauté qu'elle ne pouvait pas voir ni percevoir avec son alter, l'harmonie des couleurs, la beauté d'un paysage, suivre les lignes d'une courbe du regard. Tout ça la détendait. C'est comme écouter de la musique toute la journée, ça détend et on ne s'en lasse jamais. 

Mais la vision de Fallone fut perturbée par une anomalie dans ces belles vagues parfaitement bien agencées ensemble. Une feuille accrochée au mur. Non, pas une feuille, une image. Pas vraiment une image non plus, un poster. Oui voilà, un poster. Un poster d'un héros. Un héros célèbre pour ses exploits, son statut, mais surement pas pour sa gentillesse. Dynamight, le héros explosif. Fallone éclata de rire voyant l'état du poster. Il y avait des petits trous de partout dessus ainsi que deux fléchettes qui étaient surement à l'origine des trous.

-Non, elle fait ça aussi au boulot ! Ria-t-elle.

Une fois avoir bien observé la pièce, elle ressortit. Antoine sursauta en voyant son aura terrifiante.

-Alors ?

-C'est trop beau !

Antoine resta bouche bée en voyant les pensées de Fallone qui lui montrait la pièce. C'est vrai que c'était très jolie. Puis il ne comprit pas quand il vit un poster de Dynamight complètement décomposé.

-Qu'est-ce que c'est que ça ?!

-Le poster ? Oh, bah vu qu'elle le déteste, elle lance des fléchettes sur sa tronche de cul. Enfin le détestait, parce que maintenant elle le déteste plus ! S'énerva Fallone.

-Comment ça se fait ?

-Bah cet abruti s'est dit qu'il allait lui reparler, puis elle, elle a marché, et maintenant elle le déteste plus ! Dit-elle sur un ton agacé en faisant imploser une sphère de vide dans sa main.

-Pourquoi ça t'énerve tant que ça ? C'est une bonne chose non ? Maintenant elle peut dire aux journalistes qu'elle aime tout le monde sans mentir.

-Mais détester des gens ça permet de ne pas souffrir dans son cas ! Il faut bien qu'elle déteste quelqu'un ! C'est dans l'ordre des choses ! Moi je déteste pleins de gens et je me porte au mieux de ma forme !

-Oui mais c'est pas le cas de tout le monde, y'a des gens qui ont besoin de détester quelqu'un et y'en a d'autre qui souffre de détester quelqu'un.

-Tu sais que t'es visé quand je dis que je déteste plein de gens !

-Oui, je lis dans tes pensées. De toute façon c'est réciproque.

-Tss... De toute manière, si j'avais l'occasion de le buter, je le ferais !

-Euh... Tu plaisante ?

-Non.

-Je sais en plus que t'es sérieuse... Mais t'es au courant que si tu fais quoi que ce soit, c'est Diva qu'on va envoyer ?

-Oui je sais du con ! Je suis surveillée en permanence ! Je suis même sur la liste rouge des personnes potentiellement dangereuse ! Et je sais que si une personne dégénère dans cette liste, c'est Diva qui s'en occupe. En même temps, vu comment je perdais le contrôle et défonçais tout ce qui bouge à une époque, c'est normal.

-Parce que tu le fais plus peut-être...

-Bah ouais, sinon là maintenant tout de suite, tu serais à l'hôpital !

-N'importe quoi ! Tu l'as jamais fait ! Mon alter n'est pas offensif, ça ne t'intéresserait jamais !

-Et alors, ça n'empêche pas le fait que ta tronche de trouduc me donne envie de l'exploser !

Ils continuèrent de se fritter encore quelques minutes sur des sujets de plus en plus insignifiant. Puis une femme arriva et remarqua que ce n'était pas normal de se disputer comme ça sur son lieu de travail. Surtout pour Antoine qui était impeccable dans son travail.

-Antoine ? Est-ce que cette femme vous importune ? Voulez-vous que j'appelle la sécurité ?

-La sécurité ? Oh ! Euh non. Ça ne ferait que compliquer les choses. Et puis la sécurité ne pourrait rien face à elle.

-Madame, je vais devoir vous demander de quitter ces lieux. Ils ne sont pas accessibles au public.

-De quoi je me mêle, la stagiaire ! Je suis la meilleure pote de Diva ! J'ai le droit d'être partout où elle est ou est allée !

-Peu importe, vous dérangez les employés dans l'accomplissement de leur devoir et dans leur travail.

-Ouais, c'est bon, je me casse. En plus je dois aller bosser. De toute façon j'en pouvais plus de cette gueule d'enculé !

Fallone se téléporta à l'extérieur de l'agence directement dans son lieu de travail. La femme resta choquée du langage vulgaire de Fallone. Antoine se demandait quel était le mieux entre le langage de Fallone ou celui de cette femme dont il ne connaissait pas le nom mais dont les pensées lui donnaient envie de l'insulter. Bon, après tout, il avait appris à ignorer les pensées des gens. Antoine retourna travailler sans plus y penser. 

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