Chapitre 45 : Vous Parliez De Quoi ?

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Le lendemain, Divana alla annoncer la nouvelle à Fallone, à son bar. Katsuki avait demandait Divana en mariage ! Divana montra fièrement sa magnifique bague à Fallone.

Au bout d'un certain temps, Divana vit arriver Antoine avec son alter. Puis elle se souvenue de la discussion de la veille. Alors elle s'empressa de partir avant qu'il ne lise dans ses pensées. Antoine trouvait vraiment ça de plus en plus louche. Divana et Aeryn s'amusaient à l'éviter. Antoine soupira avant de s'installer au comptoir en face de Fallone.

-Non mais sérieusement, vous parliez de quoi hier pour qu'elles m'évitent comme ça ? En arrivant ici, j'ai croisé Aeryn, donc je l'ai salué vu qu'elle ne m'avait pas vu, et elle s'est barrée avant même de me répondre... Et comment ça se fait que tu ais fermé les yeux quand j'ai ouvert la bouche ? Vous voulez vraiment me cacher quelque chose, ça m'énerve !

-Crois-moi, tu veux pas savoir, alors arrête de poser des questions.

-Mmh... Bon, peu importe, fais-moi un café, s'il te plait. Je le buerais après avoir fumé une cigarette. Dit-il en sortant un paquet de sa poche et en se dirigeant vers l'extérieur.

-C'est pas bon pour la santé !

-Quoi ? Non mais qu'est-ce que t'en as à faire de ma santé ?!

-Fumes pas cette merde, ça va te tuer ! Fit-elle en prenant la cigarette dans la main d'Antoine pour la jeter dans la poubelle à côté d'elle.

-Non mais qu'est-ce qui te prends, Fallone ! Tu laisses bien les autres fumer !

-Qu'est-ce que tu me parles des autres ?! On s'en balance !

-Ah... j'ai compris, tu cherches juste un moyen de plus pour me faire chier... Désespère-t-il en sortant une autre cigarette du paquet.

Fallone prit la cigarette ainsi que le paquet et les détruit avec son alter.

-Non mais ça va pas ?!

-Toi, ça va pas ! Je me rappelle que c'était toi qui faisait la morale avec ton sourire hypocrite à ceux qui s'amusaient à fumer en cachette derrière le collège quand on était gosse ! Et une fois adulte, tu fumes ?! C'est du foutage de gueule !!!

-Hein ? Tu t'attardes vraiment sur ce genre de détailles ? Arrêtes, je vais vraiment finir par croire que tu t'inquiètes pour ma santé... Dit-il en se grattant la nuque.

Antoine n'en revenait pas de voir que Fallone s'inquiétait de sa santé. Mais il en doutait, il était sûr que ce n'était pas ça qui embêtait Fallone dans le fait qu'il fume, ça devait être autre chose. Mais quoi, ça, il ne le savait pas. Il se dit que ce devait être pour le faire chier, mais il n'arrivait pas à croire à cette version qu'il se faisait. Et puis, il y avait les pensées de Fallone...

Antoine le savait, Fallone est une femme à l'esprit simple, cela voulait dire qu'elle pensées généralement ce qu'elle disait et que ses pensées variaient très peu de ses paroles. Ça ne voulait pas dire qu'elle était idiote puisque lors de certaines circonstances, elle réfléchissait comme quelqu'un de normal, avec un tas de pensées toutes liées par des souvenirs ou des connaissances. Mais lors d'une discussion, elle ne réfléchit pas vraiment et dit ce qu'elle pense. Ce genre de personne est difficile à cerner pour Antoine puisque les pensées compliquées de ces personnes ne se dévoilent que lors de contextes spécifiques. Des fois, poser une question ciblant un sujet spécial suffisait à déclencher ce contexte de réflexion qui permettait à Antoine de connaitre la véritable nature de ces personnes. Même si la plupart de ces personnes reste authentique en toute circonstance.

Mais en ce qui concerne les pensées actuelles de Fallone à propos d'Antoine et ses cigarettes, c'était plutôt confus. Ce qui était lié à cette pensée c'était les campagnes d'avertissements des risques de la cigarette. Les mots « cancer » et « fumer tue ! » tournaient dans la tête de Fallone. Toutes ses connaissances à ce sujet étaient mouvantes dans son esprit. Mais en ce qui concerne le pourquoi elle s'arrêtait plus sur le fait qu'Antoine fume et que les autres, elle s'en fiche, elle-même, elle ne savait pas et elle ne cherchait pas à le savoir.

Alors peut-être bien qu'elle s'inquiétait naturellement. Après tout, c'était les risques de la cigarette qui tournaient dans sa tête. Et après c'est juste elle qui ne fait pas le lien entre les risques et l'inquiétude.

Antoine avait beau ce le répéter, il avait du mal à vraiment croire à ça. Il ne croirait pas que quelqu'un s'inquiète pour lui, alors Fallone, c'est vraiment impossible pour lui.

Finalement, il ne chercha pas plus loin, se disant que c'est ce torturer l'esprit pour rien. Il prit le café qu'il avait commandé et le but tout en discutant avec Fallone d'autre chose.

___

C'était le milieu de soirée et Antoine avait passé l'après-midi et la soirée avec des connaissances qu'il n'avait pas vues depuis longtemps. La dernière des personnes qu'il avait vu venait de partir. Il prit le temps de finir sa bière et allait partir lui aussi.

Au même moment, Fallone décida de prendre une pause. Elle prit un sirop de citron et sortit de derrière le comptoir, laissant son employer se débrouiller durant les prochaines minutes. Voyant qu'Antoine était à une table un peu dans le fond du bar avec une bière à moitié vide à la main, elle se dirigea instinctivement vers lui. Elle posa son verre sans aucune délicatesse sur la table tout en s'installant en face d'Antoine. Celui-ci fut d'abord surpris, puis il eut un petit sourire.

-Tiens, tu prends toujours un sirop de citron quand tu fais une pause. Remarqua-t-il.

-Ouais, j'adore le citron. Répondit-elle sans vraiment faire attention à autre chose que son verre.

-Au fait... tu vas surement pas vouloir me répondre, mais... vous parliez de quoi hier avec Divana et Aeryn ?

A l'entente de cette question, Fallone avait fermé les yeux de façon à ce qu'Antoine ne lise pas ses pensées. Cela l'énervait plus qu'autre chose qu'il veuille autant savoir. Son visage commença à se crisper de colère.

-Bordel, mais pourquoi tu veux autant savoir ?! Ça va t'apporter quoi ?!

-Bah... j'aime pas être mis à l'écart, c'est tout. J'aimerai savoir, même si tu me dis que je ne devrais pas savoir, je veux quand même être au courant. Dis-le moi, s'il te plait.

Fallone, qui s'était levée de sa chaise pour gueuler, se rassit en soupirant. Après tout, à quoi bon cacher ça, il lit dans les pensées, il finira bien par le découvrir un moment ou un autre. Et puis, peu importe, depuis quand elle portait de l'importance à ce genre de chose. En temps normal, elle ne faisait attention à rien, alors pourquoi à ce détail insignifiant.

-Si c'est ça... démerde-toi avec ça... Dit-elle avant d'ouvrir les yeux et de regarder dans les yeux bleus d'Antoine.

Celui-ci, fut d'abord choqué. Aeryn avait dit qu'avec son alter, elle avait vu que Fallone tombait amoureuse. Déjà, dans cette première information, rien n'allait. Mais la deuxième information, il était persuadé qu'elle n'était pas possible. Fallone serait en train de tomber amoureuse de lui. Et la troisième, s'était sans doute la moins improbable, mais qui restait quand même très improbable. Antoine aussi était en train de tomber amoureux d'elle. Sur le coup, il ne croyait rien de tout ça, mais Antoine connaissait très bien Aeryn étant donné qu'il lisait souvent ses pensées, il savait très bien qu'elle n'était pas du genre à inventer de telles choses pour plaisanter.

Puis, Antoine réfléchit, après tout, peut-être. C'est vrai qu'il avait pris l'habitude de venir tous les jours au bar de Fallone pour sortir de sa bulle. Mais il aimait aussi venir pour voir Fallone. Il avait découvert une nouvelle facette de cette femme. Au collège, il la connaissait impulsive, surprotectrice avec Divana et cherchant la bagarre à longueur de journée. Mais là, il avait vu une facette réfléchie et plus délicate de la part de Fallone. Il avait appris à connaitre ses gouts, qu'elle aimait les chat, qu'elle engloutissait un citron entier de temps en temps sans faire de grimace... Lui qui avait toujours pensé qu'elle n'aimait que Divana et la bagarre, voilà qu'il avait découvert pas mal de choses sur elle depuis ces dernières semaines. Il avait également appris qu'elle ne jugeait rien, qu'elle aimait apprendre des choses sur les personnes qui l'entourent, qu'elle préférait écouter quelqu'un d'intelligent qui peut lui apprendre des choses intéressantes, qu'elle avait une fascination pour les alters, ce qui expliquait pourquoi elle adorait se battre, elle aimait découvrir tout simplement. Si elle avait un esprit simple, c'était parce qu'elle aimait écouter pour découvrir des choses plutôt que de réfléchir à ce qu'elle allait répondre. Les gens aux esprits simples peuvent bien être traités d'idiots qui ne réfléchissent pas avant de parler ou d'agir, pour Antoine, c'était une qualité incroyable et très rare. Pour lui, qui a un alter difficile à vivre au quotidien, ayant un brouhaha constant des pensées de tous le monde dans sa tête, discuter avec quelqu'un qui ne pense à rien d'autre que ce qui est dit est une bénédiction. Peu importait ses crises de colère, il aimait bien être en compagnie de Fallone. Alors, peut-être bien...

Peut-être bien qu'il tombait amoureux d'elle.

Par contre, il n'expliquait pas le fait qu'elle aussi. Certes, il avait remarqué qu'elle ne le détestait plus autant qu'à une époque pas si lointaine, mais de là à dire qu'elle tombait amoureuse, c'était... c'était vraiment étrange d'avoir cette pensée en tête.

Antoine releva la tête vers Fallone. Cette réflexion lui avait semblée durer une dizaine de minutes, mais ça ne faisait que quelques secondes que Fallone avait ouvert les yeux pour tout lui montrer. Elle le fixait sans attendre quoi que ce soit en échange de cette information. Antoine eut envie de la déstabiliser, du moins, autant qu'il l'était. Il fit un sourire arrogant, celui que Fallone détestait.

-Alors comme ça t'es capable d'aimer ?

-Me cherche pas, tu risques de t'en prendre une !

-Tu avoueras quand même que c'est surprenant !

-Tu me saoules, je me casse ! Fit-elle en se levant de sa chaise et en commençant à partir.

-Mais non, Fall, je voulais pas te vexer !

A l'entente de ce surnom, Fallone s'arrêta. Habituellement, elle n'entendait pas Antoine appeler les gens par leurs surnoms, jamais. Un tas de personnes l'appelait Fall, mais lui, jamais. C'était étrange, mais elle ne voyait aucun problème à cela. C'était même... agréable.

Elle fit partir toutes ses pensées de sa tête avant de regarder droit devant elle, là où était la sortie. Elle fit ensuite un doigt d'honneur à Antoine derrière elle et se téléporta vers le comptoir. Elle y déposa les clefs du bar pour indiquer à son employer qu'il devra faire la fermeture seul. Puis elle se téléporta une nouvelle fois, sortant du champ de vision d'Antoine. Il se mit à paniquer sans vraiment qu'il ne sache pourquoi, puis il se dirigea vers la sortie.

Fallone était contre le mur de son bar, proche de l'entrée, elle avait la tête dirigeait vers le ciel nocturne. La lumière de la ville empêchait de voir correctement les étoiles, mais là, sans comprendre pourquoi, elle voulait se téléporter au milieu des étoiles. Elle voulait aller le plus loin possible, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait ce sentiment, elle ne savait même pas de quel sentiment il s'agissait. Elle voulait juste fuir. Pour la première fois de sa vie, elle voulait fuir au lieu de combattre. Elle reprit son souffle calmement. Elle voulait fuir, mais au lieu de s'être téléportée chez elle pour être tranquille, elle s'était téléportée juste assez loin pour être hors du champs de vision d'Antoine. Pourquoi fuir, d'habitude, elle se battait. Une patate dans la tronche d'Antoine lui aurait fait du bien. Alors pourquoi fuir ?

Fallone secoua la tête. Pas besoin de penser à ça. Il l'avait énervée, et c'était tout. Elle allait se téléporter chez elle, quand elle vit du mouvement du côté de l'entrée du bar. Elle tourna la tête et vit Antoine avec un air paniqué. Fallone resta bouche bée. Elle voulut dire quelque chose d'un ton froid.

-Qu'est-ce que tu me veux encore ? Fit-elle sans avoir pris le ton qu'elle souhaitait.

Non, elle avait plutôt dit ça comme si elle était apeurée et peu confiante. Ce qui correspond à tout le contraire de ce qu'elle est d'habitude. Antoine put lire la surprise sur son visage et dans ses pensées. Il essaya de bredouiller quelque chose sans que ça n'aboutisse.

-Je... je sais pas... je voulais... euh... j'aimerais... en fait... je... euh... je... Dit-il en nerveusement en regardant ses mains.

-Merde !

A ce mot, Antoine leva la tête vers la blonde, ne comprenant pas pourquoi elle jurait. Il sentit le col de sa chemise se faire attraper violemment. Puis il vit le visage énervé de Fallone se rapprocher dangereusement. Fallone venait de l'attraper par le col pour le rapprochait d'elle. Puis elle posa ses lèvres violement sur celles d'Antoine tout en fermant ses yeux. Antoine ne comprit plus rien a ce qu'il se passait. Il resta figé, soit à cause de la surprise, soit grâce à ce contact brutalement agréable.

Fallone se détacha assez vite, trop vite même pour Antoine. Il fut d'ailleurs très surpris d'avoir cette pensée. Pour lui, c'était clair, il était déjà amoureux de cette brute blonde.

Antoine put voir la surprise dans les yeux de Fallone. Elle avait fait ça par impulsivité, comme la plupart de ses actes, sans réfléchir. Antoine la voyait confuse, elle ne savait pas elle-même pourquoi elle avait fait ça. Il put voir les joues de Fallone rougirent.

Fallone n'arrivait pas à comprendre comment elle en était arrivée là. Elle le détestait il y a quelques temps. Elle était consciente qu'elle ne le détestait plus autant qu'avant, mais de là à être... à être... être amoureuse de lui ! C'était vraiment inconcevable pour elle. Il y avait forcément eu des étapes avant d'en arriver là. Comment ne les a-t-elle pas remarquées avant ? Pourquoi ce n'était que là qu'elle remarquait, à travers ses actes, qu'elle appréciait peut-être plus Antoine que ce qu'elle pensait ? Mais... elle ne voulait pas. Ce n'était pas possible ! Comment elle pourrait tomber sous le charme de cet abruti qui a tant fait de mal à sa Diva ?! Elle ne voulait pas, elle ne voudrait jamais ! Elle devait le détester, c'était l'ordre des choses ! Elle ne devait pas s'adoucir face à ce beau parleur ! Pas face à ses magnifiques yeux bleus sombres. Pas face à ce beau sourire énervant... pas s'adoucir... face à ce visage rougissant... Elle avait du mal à lutter. Lutter contre elle-même, elle n'avait jamais fait ça avant. Se combattre elle-même, comme c'est ironique.

Voyant la lutte intérieur de la magnifique Fallone devant lui, Antoine tenta quelque chose. Après tout, pourquoi pas ?

Il posa délicatement sa main gauche sur la joue de Fallone. Frôlant timidement la peau légèrement bronzée de celle-ci, il fit glisser son autre main dans les cheveux de cette Fallone confuse. Elle écarquilla d'abord les yeux avant de voir, pour la deuxième fois en quelques minutes, le visage d'Antoine de très près. Tout doucement il s'avança en commençant à fermer les yeux. Fallone suivit le mouvement et ferma ses yeux à son tour. Et toujours en délicatesse, Antoine posa ses lèvres sur celles de Fallone. Il l'embrassa doucement tandis qu'elle se laissait faire, trouvant le contact très doux et sucré. Ce baisé fut prolongé dans la durée avant d'être rompu, toujours très lentement, comme si aucun des deux ne voulait laisser les lèvres de l'autre.

Fallone reprit peu à peu possession d'elle-même et de ses esprits. Elle redressa la tête de manière imposante comme elle avait l'habitude de le faire en général.

-Ok, file-moi tes clefs ! J'ai pas de voiture moi ! Fit-elle en tendant la main vers lui.

Antoine lui donna ses clefs de voiture sans vraiment comprendre pourquoi il le faisait. Fallone commença à presser le pas vers la voiture d'Antoine tandis qu'il la suivait sans réfléchir plus que ça. Elle lui indiqua de monter du côté passager tandis qu'elle prit le volant. Elle démarra la voiture et commença à conduire. Antoine se mit à paniquer intérieurement, se demandant où elle les emmenait. Au bout de deux minutes à peine, Fallone gara la voiture devant sa maison. Antoine découvrit la maison de Fallone pour la première fois. C'était une petite maison très charmante. Elle était quand même grande pour le fait qu'elle vivait seule. Le noir de la nuit et l'absence de lumière extérieur l'empêcha d'en voir plus. Fallone sortit de la voiture et Antoine suivit. Elle ouvrit la porte de sa maison en indiquant à Antoine de la suivre. Elle alluma l'intérieur, ce qui permit à Antoine de remarquer la belle décoration dans les tons violets très clairs et blancs. Mais il n'eut pas le temps d'en voir plus, Fallone l'attrapa par le col, une fois de plus, et l'embrassa violement comme elle l'avait fait précédemment.

Antoine fut tout d'abord surpris, mais ne tarda pas à approfondir le baisé. Il attrapa Fallone par les hanches pour la serrer contre lui tandis qu'elle enroulait ses bras autour de sa nuque. Ils continuèrent de s'embrasser sauvagement tout en progressant dans la maison en direction de la chambre de Fallone. Cette dernière arracha toujours autant violement les boutons de la chemise d'Antoine tandis qu'il enlevait le t-shirt de Fallone. Les vêtement volèrent dans la maison tandis qu'il ne restait plus que les sous-vêtements quand ils arrivèrent dans la chambre. Ils tombèrent dans le lit tout en continuant de s'embrasser avec sauvagerie.


***

💜 Alors ? Vous ne vous y attendez pas, hein ! 💜

***

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