Misérable

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Ceci est la rédaction que j'ai faîtes pour le sujet du deuxième brevet blanc de français...J'espère que ça vous plaira ^^

Emmanuel ROBLES , Montserrat , 1948.

L'action se passe au Venezuela occupé par les Espagnols en 1812. Montserra , officier espagnol , soutient et cache Bolivar , un résistant recherché par l'armée espagnol. Il a été arrêté. Izquierdo l'interroge de manière corcé....Montserra a survécu , il raconte ce terrible interrogatoire et fait le portrait d'Izquierdo.

Je l'avais traité de bête
immonde....       
 je m'étais trompé. La vérité , c'est qu'il était bien plus que ça. Je ne sais pas , par quel miracle je suis encore en vie au moment même où je vous parle. Peut-être est-ce une seconde chance accordé par les cieux , afin de continuer mon combat? Finalement , j'ai sans doute ma place sur terre... Pas comme cette enflure ! Si seulement je pouvais le voir se faire consumer par les flammes de l'enfer ! Dès le moment , dès l'instant , dès la seconde où j'ai vu ses pupilles se rétracter et son visage se crisper , j'ai compris qu'il allait me faire vivre les pires instants de mon existence.... J'étais la proie , lui était le prédateur. Nous étions tout deux face l'un à l'autres , sans détacher nos regards emplis de haine. Il se prenait peut-être pour le mâle dominant , mais s'il pensait que je serais la gentille petite brebis qui attend sans broncher la morsure du loup , il pouvait toujours rêver. Cependant , j'avoue que cet interrogatoire s'est révélé plus ""brutal" que je ne l'avais imaginé...

 Après m'avoir plaqué au mur et passé à tabac avec un malin plaisir , il s'est "amusé" à tenter de m'enfoncer ses pouces dans les yeux en hurlant : " Ce n'est qu'une question de minute avant que tu ne crache le morceau mon mignon ! " J'ai alors riposté en le repoussant avec mon pied droit de manière plutôt violente puisqu'il est retombé sur le sol.  À ce moment , j'avais espéré que la roue tournerait en ma faveur , mais lorsqu' il sorti un canif dissimulé dans sa botte , un frisson parcouru tout mon être. J'étais paralysé. Je crois bien que j'avais peur en fait , mais je n'ai pas voulu me l'avouer sur le coup à cause de ma fierté...de ma putain de fierté. Il s'est alors relevé tranquillement , avec un sourire sadique plaqué sur les lèvres. Il me fixa tout en faisant passé son couteau d'une main à l'autres. Mon coeur rata un battement au moment où je senti quelque chose passer très près , même trop près de ma carotyde à mon goût. J'ai alors passé ma main sur mon cou , tremblant légèrement , et Izquierdo , quant à lui , s'est mis à rire bêtement de sa voix rauque. Il était fou. Juste fou. Un dégénéré au service du roi. Je sentais que ma dernière heure allait arrivée à la vitesse d'un cheval au galop. Je lui avais dit qu'il pourrait me torturer , me tuer , mais au fond , je n'étais pas prêt. Mon calvaire pourrait s'arrêter là , maintenant. C'était simple. Il me suffisait de dire où était Bolivar....Mais pouvais-je vraiment faire ça? Cela reviendrait à abandonner mon combat pour la résistance. Alors que ce fou d'Izquierdo s'approchait de moi , il se figea soudainement avec une drôle d'expession , avant de pousser un hurlement. Je vis une silhouette familière derrière lui....Bolivar?! Il retira la dague dans la poitrine d'Izquierdo et me lança un large sourire. Il était venu me sauver , alors que moi , pauvre misérable , était sur le point de le dénoncer....

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