K

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K comme...

Karaoké.

Je n'aime pas les karaokés.

Les voix, superposées, trop dures dans les oreilles, criantes, criardes, agressives et sans sens.

La musique, mauvaise, trop forte, honteusement entêtante, bien souvent entendue mais toujours pas connue.

Les néons bien trop forts, mon dieu mes pauvres yeux hagards, lumières superposées sans raison, changeants dès que je m'habitue comme le pire des cauchemars.

Que de l'oppression, du dégout exclusif, de la tristesse sans larmes.

Je n'aimais pas les karaokés. 


Et puis. Et puis, avant-hier, je ne voulais pas, mais je ne sais pas, c'était elle, c'était elle, ce n'était pas une soirée karaoké, c'était une après-midi avec elle, alors j'ai dit oui.

Elle m'avait guidé, main dans la main, j'aimais tant ces moments, elle m'avait guidé dans les champs humides de rosée, on avait marché, je ne sais pas, suffisamment longtemps pour oublier.

Et on n'était arrivées. Pas sûre que c'était vraiment un karaoké. Juste une petite bâtisse comme sur le point de s'envoler, avec l'enseigne de traviole comme un surfeur fendant les vagues, mais c'était rassurant, et puis, elle était là. On s'était aventurées, et tout de suite j'avais compris que ce serait mieux que les autres fois.

Les néons ne faisaient pas mal aux yeux, ils faisaient juste la ronde autour de vous comme des enfants heureux qui font sourire jusque dans les yeux, c'était beau.

Ce n'était pas vide, mais pas plein non plus, juste empli de cet entre deux agréable où il y a juste assez d'odeurs et de bruits pour s'apaiser, c'était tendre.

On avait choisi les musiques toutes les deux, les belles musiques qui font danser le cœur et les mains, qui soignent le cœur avec passion, c'était doux.

Et il y avait elle, oui toujours la même elle, Sargola, la mienne, mienne, mon dieu ça me rend heureuse de dire mienne, mienne, mienne, mienne, mienne... Excuse-moi, abécédaire, je me suis emportée. Hum, je disais, il y avait elle, elle qui était comme une pommade adoucissante quelques soit les moments, un baume qu'on dispose habilement pour étendre un filtre de tendresse sur le monde.

Alors j'avais chanté, calée entre ses bras, j'avais chanté, je ne sais pas, j'avais chanté un peu d'amour, un peu de tristesse, et peu de trop, un peu de tout ça mélangé.

Et puis quand on était rentrées, mon dieu que c'est niais, quand on était rentrées, qu'elle m'avait embrassée, quelque chose s'était envolée dans mon ventre.


J'ai aimé ce karaoké.

Et elle, je l'adore tant que les mots sont en dessous, je l'aime, chhhht, je l'aime, chhht, je l'aime. 


Avec un retard indécent, voilà une partie tout en douceur. Mais c'est pas ma faute, je déteste le "K" '-'. Ca peut sembler être une excuse bidon mais vraiment, me dire que j'allais écrire la partie K ne me faisait pas du tout plaisir, trouver des mots en cette lettre non plus... Enfin bref, en espérant vous faire moins attendre la prochaine fois !


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