Reviens.

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C'est fou ce que tu me manques.

Cela ne fait même pas un an.
Pas même une seule année.

Tu me manques déjà.
Ou peut-être devrais-je dire :
Tu me manques toujours.

Je me demande si tu t'ai dis,
De là où tu es,
Ne serait-ce qu'une seule et unique fois :
"Est-ce qu'elle va bien, toute seule ?"

Te connaissant, tu te l'ai probablement demandé.
Peut-être n'as-tu pas eu de réponse.

Le problème, c'est que je n'ai pas la réponse non plus.
Vois-tu, ces derniers temps sont à la fois durs,
Et doux.

Je me demande si tu as déjà essayé de me parler une dernière fois,
Et que tu n'as juste pas trouvé les mots.

Je n'étais pas avec toi, ce jour là.
Pas parce que je ne savais pas.
Mais parce que je ne voulais pas.

Parce que je pensais que j'allai souffrir encore plus aujourd'hui.
C'est égoïste, je le sais.
Mais c'est déjà assez difficile comme ça.

Lorsque je regarde les autres,
Autour de moi,
J'ai l'impression que tout le monde est heureux.
Sauf moi.

Je me demande si tu m'as déjà vu pleurer.
Pleurer parce que je ne te verrai plus.

Je me doutais que ça arriverai.
Un jour, un professeur à dit que lorsque l'on est préparé cela fait moins mal.
J'ai eu envie de lui répondre qu'il mentais.

Parce que j'avais eu beau me préparer à ta disparition,
Ça a été la chose la plus douloureuse de cette année.
Ou peut-être de toute ma vie.

Je ne sais pas.
Je ne sais plus.

Sept mois.
Cela fait plus de sept mois que je te parles presque tout les jours.
Ou plutôt...

Que je parle dans le vide,
En attendant désespérément que tu me répondes,
Avec ta joie naturelle,
L'une de tes répliques totalement passées depuis les années 80,
Mais toujours aussi drôles venant de toi.

Je ne sais pas pourquoi.
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pu oublier.
Pourquoi je n'ai pas pu oublier ma réaction.

Ma réaction quand elle me l'a dit.
Les paroles qu'elle à répétées sans cesse.
Que tu n'avais pas eu mal.
Que tu n'avais rien senti.
Qu'elle avait tout fait pour te ramener, mais que c'était peine perdue.

Ce qu'elle n'a pas compris,
C'est que ce n'était pas ça que je voulais entendre.
Ce que je voulais, c'était qu'elle me dise que tu allais bien,
Et que ce n'était qu'une fausse alerte.

Mais ça n'a jamais été le cas.
Sept mois que j'attends ces paroles,
Sans qu'elles n'arrivent.

Tu me manques.
Encore et toujours.

Tes répliques,
Ta voix amusée,
Tes yeux clairs rieurs,
Ta main que tu posais sur ma tête en me souriant, comme si j'avais toujours cinq ans.

Tout ça me manque.

J'aimerai que tu reviennes.
C'est égoïste, oui.
Mais tant pis.

Voici ma dernière demande d'enfant gâtée :

Reviens me voir, un jour.
Que je te dise ce que je n'ai pas pu te dire.
Que je sente une dernière fois ta main sur ma tête.
Que je me plonge une dernière fois dans tes yeux azur.
Que j'entende une dernière fois ta voix chanter, de manière comique, une de tes phrases fétiches.
Que je t'entende me raconter encore une fois tes aventures incroyables durant la guerre.
Que je puisse te dire pour la première, et la dernière fois :

Je t'aime.

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