maintenant je tombe

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I fall.
Ich called.
Me caigo.
Ik val.
Je tombe
Toujours et encore, indéfiniment. Je crois que jamais l'impact n'arrivera, que je resterais en suspension pour l'éternité. Le temps c'est arrêté et j'oscille entre la vie et la mort, plus proche d'Elle que jamais. Les secondes durent des heures et s'est vrai que je revois ma vie.
Son histoire.
Notre histoire.

" Quand j'étais petite, ma sœur était toujours là pour m'accompagner à l'école. Chaque jour elle me racontait une histoire sur le chemin. C'était toujours une suite de péripéties qu'Elle inventait sur le coup, pour moi c'était l'histoire d'une petite fille, Alaya qui vivait seule dans la forêt après avoir perdue ses parents, elle cherchait des amis et sauvait les plantes. Je crois qu'Elle y prenait sûrement un peu de réconfort après les soirées qui laissent des traces...

Elle me prenait la main et continuait son histoire, d'ailleurs Elle a disparut avant de me raconter la fin, j'ai alors considéré qu'Alaya était morte en même temps qu'Elle.

Je n'avais jamais vu personne pleurer vraiment avant son enterrement. Papa n'as pas pleuré, il a baissé les yeux vers ses pieds mais rien, la sécheresse dans son cœur. Ça aurait peut-être pu être différent si il avait pleuré, mais non il est resté neutre face à notre détresse et à son corps promis au néant. J'aurais voulu le frapper, lui hurler que c'était sa fille qui était dans ce cercueil, que je le détestait d'avoir fait ça, le traiter de salaud, le griffer. Je n'ai jamais compris comment il avait fait pour rester de marbre devant son visage figé, son visage d'ange comme disait ma mère, je n'ai jamais compris comment il avais fait pour garder ce même regard vide et vitreux face à ses yeux bleu, ses yeux si triste, on voyait presque les sillons des larmes sur ses joues, mais lui il ne la regardai, il n'a même pas osé regarder sa fille en face, les yeux qui fixait obstinément ses pieds. Il n'a plus jamais parlé, jamais. Son mutisme ne nous apitoyait pas, au contraire ma mère qu'il terrifiait avant le méprisait de toute son âme.

Je me suis rendue compte après son enterrement que je ne l'avait jamais vu pleurer, je me cachait sous mon lit quand mon père le faisait et les bruits qui pénétrait mes oreille étaient assourdis, atténué. Le matin elle ne parlait pas pendant quelque minute, puis, quand la maison n'était plus à porter de vue, elle se détendait et continuait son histoire.

Aujourd'hui, elle me manque et je m'en veux de n'avoir rien vu."


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