Mon petit Hippolyte,

Aujourd'hui, dans cette lettre, j'aimerais être honnête et te raconter quelque chose que je n'ai jamais osé te dire auparavant.

Sur nos deux ans de relation, je ne t'ai détesté qu'une seule fois.
En lisant ces mots, tu dois sans doute penser au moment où tu es parti, où tu m'as quittée.

Tu as faux.

Le jour où je t'en ai véritablement voulu est celui durant lequel tu étais si énervé contre moi que tu m'as envoyé des paroles véritablement méchantes.

Je m'en souviens bien.
C'était le six novembre de l'an deux mille quatorze. Je t'avais reproché le fait d'être sorti et d'être resté un peu trop collé à cette espèce de conne d'Irina.

Tu m'en as certainement voulu de ne pas t'avoir fait confiance et m'as donc dit que toutes les asiatiques étaient des imbéciles irréfléchies...

Je t'aime mais ne te pardonnerai au grand jamais ces paroles,

Ta douce Blanche.