Chaque fois qu'Hanna s'approchait trop près du lac elle pouvait la voir. La jeune fille aux cheveux noirs. Tout simplement. C'est ainsi qu'elle l'appelait. Cette jeune fille avait tout d'une adolescente normal à première vue. Mais son style vestimentaire attirait particulièrement l'attention d'Hanna. Une petite robe noire et des baskets blanches. Le noir de sa robe tout comme de ces cheveux pouvait se confondre à l'obscurité de la nuit. A l'inverse, la clarté de ses baskets attirait tout de suite l'attention on aurait dit qu'elle eu toujours été neuf. De plus, sa peau était très pâle et fessait un parfait contraste pour casser le noir de ces cheveux et de sa robe. Elle devait faire au moins 1m60, ce qui était normal pour une adolescente. On lui aurait donner 16 ans pas plus. C'était le genre de fille qu'on voyait dans des séries américaines qu'Hanna adorait.

Cela fessait trois semaines qu'elle avait aménagée et Hanna c'était déjà trouver un passe-temps quotidien. Observer la jeune fille au cheveux noirs. Toujours les yeux fixée sur le lac, toujours entrain d'écrire quelque chose. C'est comme ça que tout a commencer. Hanna se rendait au lac tout les jours depuis son arriver avec l'espoir de pouvoir trouver le courage d'aller lui parler et peut être devenir son amie. C'est vrai qu'elle n'avait jamais eu de vrai amies avant, juste de pâle copie éphémère de personne qui ce dite être toujours la pour l'aider. La grand-mère d'Hanna l'avait très souvent mise en garde à cause de ce lac, elle se souviens encore des histoire terrifiante qu'elle lui racontait à propos de cette endroit. Mais Hanna était beaucoup plus intriguée par l'identité de cette fille que par les mystères qui planne autour de ce lac. Quelque fois lorsque qu'elle observait la jeune fille, elle avait cette impression, ne serait-ce qu'une fraction de seconde de la connaître. Une impression de déjà vu sûrement, elle ne pourras jamais l'expliquer, mais juste le fait de la voir même de loin suffisait à son bonheur.
    Un Dimanche matin alors que sa grand-mère était parti à l'église, Hanna parti au lac comme à son habitude pour essayer de trouver plus d'informations sur l'identité de cette fille ou, dans l'espoir de ce souvenir de quelque chose de disparu. Une fois arriver elle se cacha derrière ce gros rocher noir qui lui permettait d'espionner sans être vu. Mais cette fois, elle sorti la tête de derrière le rocher plus longtemps ce laissait ainsi à découverte. C'était la première fois depuis plusieurs semaines qu'Hanna arrivait à la voir de si près. La jeune fille fixait avec insistance une feuille de papier où elle écrivait. Le visage fermé, presque inexpressif. Aucun signe de joie de tristesse ou de colère. Juste un visage comme on aurait pût en croiser trente autres dans la rue. Mais il y avait autre chose encore. Hanna n'aurait certainement pas pût s'en rendre compte à ce moment là, mais on aurait dit que la jeune fille exprimait de la nostalgie ou  du regret. Mais ça elle ne le savais pas encore. Elle ne voyait que ces long cils, noir comme la nuit, sa peau blanche comme le marbre, et ces lèvres rouge sang. Hanna fixait avec beaucoup d'intrigue ce visage. Elle était à la fois curieuse de savoir pourquoi elle était ainsi, et contrariée de ne pas avoir réussi à deviner sa personnalité. Après quelques longue secondes perdu dans ses pensées, Hanna se rendit compte, en levant les yeux, que la jeune fille lui fixait aussi avec un regard insistant. Prise de panique Hanna se cacha de nouveau dos contre son rocher noir. Son souffle s'était accélérer. Après quelques secondes de réflexion et de silence insoutenable, Hanna fini par jeter un coup d'oeil par dessus le rocher tout en restant bien cacher. Mais avec sa grande surprise elle n'était plus là. La jeune fille aux cheveux noirs avait disparue. Hanna examina les environs pour être sûr qu'il n'y avait personne. Un frisson lui traversa soudain le dos et elle sentit ses poils se redressée sur sa nuque. Un souffle froid et glacial arriva jusqu'à son cou, elle tourna brusquement la tête pour découvrir deux grand yeux noirs la fixée. Hanna était maintenant par terre dos contre le mur, et la jeune fille accroupi en fasse d'elle. Les lèvres d'Hanna tremblaient, de peur sûrement, tandis que la jeune fille laissa paraître un léger sourire très bref avant de s'adresser à elle. - Pourquoi reste tu toujours cacher Hanna ? Tu n'as plus à avoir peur tu sais. Surprise de ces mots Hanna resta bouche bée. La jeune fille se releva après cela, donna quelques tapes sur sa robe pour la dépoussièrer et retourna vers le lac. - Hé attend ! Euh... dit moi comment tu t'appelle. Hanna avait repris ses esprits et était déterminer à connaître l'identité de la jeune fille. Il eu un long silence avant que la jeune fille ne se décide à répondre. Elle ne dit que ces quelques mots : - Appel moi Jô. Le vent à  tout un coup souffler plus fort. Sa réponse laissa Hanna stupéfaite. Mais trop de questions se bousculait dans sa tête. - Jô... , comment  connais-tu mon prénom? Comment savait tu que je te regardait ? Ça fait longtemps que tu m'a remarquer ? Quand exactement ?
Le silence absolument. Hanna compris que ce n'était pas une façon de s'adresser à une personne pour la première fois. Elle souffla un coup et repris ces esprits. Elle s'approcha plus près de la jeune fille qui c'était accroupi pour ramasser le cahier dans lequel elle écrivait plus tôt. Jô se retourna, hésitante elle tendit le cahier à Hanna en lui proposant de lire. Intriguée, elle saisit le cahier et commença à lire.

Une âme égaré ne peut trouver la liberté. Un pêcheur condamné ne peut que contunier à erer.
Mais liberté et néant ne sont qu'ullision comparer à votre supériorité.
L'évidence même est que la vie sur cette terre
n'est que méchanceté et cruauté.
Les hommes naissent pour mourir et à vous de rendre justice.
Mon seigneur en ce jour, je fait appel à mon tour
à votre clémence pour condamné ceux qui ont osé profaner votre jugement éternel
qui a coûté à engendrer la colère de simple mortel.
Vengeance doit être accompli et mon seigneur je vous supplie
Accepter ma requête.
Et je vous serai alors, à jamais éternel corps et âme dévoué dans les enfers."

Hanna resta stupéfaite. Elle n'avait rien lu de si morbide et intéressant à la fois. Pourtant elle avait un sentiment de déjà vu dans ces mots. Une fois la lecture terminer elle rendit le cahier à Jô. - Tu trouve ça comment ? J'ai penser que ça te plairait on n'avait pas eu l'occasion de finir ce poème la dernière fois. - Finir ce poème ? Hanna était perdu. Visiblement la jeune fille semblait la connaître mais elle n'a pas le souvenir de l'avoir connu. Le visage de Jô souriant y a un moment, redevint vite inexpressif. - C'est vrai, tu ne te souviens plus. C'était ton poème Hanna. On l'avaient commencer ensemble et on devait le finir avant mon départ. Et regarde, je l'ai presque terminer. Hanna n'y comprenait rien. Pour elle tout cela ne pouvait pas être possible. Elle relit le poème encore une fois, puis deux, puis trois fois, et de vague souvenir lui renaît. En effet, c'est elle qui l'avait écrit. Mais quand ?  Pourquoi ne s'en souviens t-elle pas ? Comment cette fille a pu le savoir ? Tout était confus dans sa tête, elle ne savait plus quoi penser ou croire. Jô s'avança vers elle et lui pris les mains. -Je te laisse le carnet. Tu te souviendras peut être de nous, j'espère. Et j'espère aussi que tu pourras me pardonner, Hanna. Les yeux de Jô commence à laissez couler des larmes sur ses joues roses. Mais elle continua. -Je repart demain soir. S'il te plaît, vient me dire au revoir cette fois. Après cela, elle courru dans les bois et disparu à nouveau derrière les arbres. Hanna ne bougea pas pendant plusieurs secondes. Le vent soufflait de plus en plus fort. Après un moment, elle attrapa le carnet, et retourna chez elle.