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heyheyhey

I ─ 2015 : Sans Titre 1

De toutes les choses que la science a pu définir, il n'y a aucune émotion qui soit décrite.

La seule qui me tient à cœur, et contrairement à ce que l'on peu croire en me voyant agir, c'est ma liberté. Pas le fait que le monde autour de moi se sente bien. Juste le fait que moi j'ai le droit de faire comme il me plaît. Et si je prends soin des gens comme ça, si je souris, agis avec l'énergie qui m'est propre, c'est pour être sûre que quand je partirai, je manquerais à quelqu'un et que ces personnes, malgré leurs envies, sauront se débrouiller.

En fait, j'ai peur d'être oubliée, d'être le genre d'ancêtre de famille cheloue que l'on découvre enfant avant d'oublier les cinq minutes qui suivent. J'ai peur de redevenir poussière, de n'avoir qu'un nom sur une tombe. C'est pour ça aussi que je ne supporterai pas d'être enterrée ; une fois retournée à la Terre, les vers seront les seuls à se soucier de moi. Et je ne veux pas rester froide, blanche, jusqu'à ce que la Terre disparaisse. Je veux être incinérée puis m'envoler dans les airs pour enfin être libre.

Toute mon Existence, je la dédie, l'offre à la liberté, car c'est la seule valeur qui mérite d'être défendue, d'être protégée, d'entre envoyée au Ciel, d'être propagée, d'être illuminée par sa beauté intérieure et de toutes les choses dont on peut la parer.


De tout temps, on a reconnu sa valeur. De toute époque, de toute pensée, de tout moment, de toute chose. Toujours. Et nous ne sommes pas les seuls à lui donner une raison, un existence, un nom, car même les chats tiennent à leur vie de liberté, même les chiens s'échappent, même les oiseaux partent, prennent leur envol, même les tortues vivent où elles veulent. La liberté est connue de tous et nous sommes les seuls à lui avoir donné un nom, une chose qui la rabaisse, car la liberté est tout.

Sans Liberté, rien ne passe.


II ─ 15 Mars 2016 (je crois) : Sans Titre 2

Je meurs.

C'est inévitable.

Je vais mourir et personne ne pourra rien y faire.

Je le sais, les bras d'Hadès m'attendent au bout de la route et je n'ai pas peur.

J'ai fait tout ce que j'ai pu. Remuer Ciel et Terre, chercher Midi à Quatorze heures et tout ça. Mais je n'ai rien pu faire.

Je vais mourir et ne plus revoir ce monde dangereux et ravagé par l'envie du pouvoir de ces Grands, comme ils s'appellent.

Je meurs un peu plus à chaque minute.

Mon cœur ralenti, infiniment, peut-être, mais quand même.
Mes jambes se sont immobilisées, finalement.

Je pars.

Je ne m'excuse pas d'abandonner, loin de là.

Je pars, la tête haute et fièrement ; haut les cœurs !

Je sens que tout lâche. Tout qui explose. Tout qui se décuple, se multiplie et m'enfonce un peu plus loin sur ce nouveau chemin. Ce sera le compliqué parce que rien de ceux qui s'y sont engagés, n'en sont revenus.

je meurs, et parce que je l'ai décidé.

Je mourrais, et il en sera ainsi. La Mort n'a pas à choisir à ma place ; la Vie l'a déjà bien souvent trop fait.

Je sens mon cœur se faire soudainement secouer, ballotter et emmêler dans ma poitrine. Je ne regarde plus mes paupières et fixe seulement le noir. Il est là, il m'attend.

Tout à coup, de l'oxygène atteint mon cerveau, sans doute que mon cœur a voulu le préserver. Tellement mignon ! Il a pas compris que c'est ce que je voulais ?

Oui, je vais mourir.

Peut-être seule, peut-être pas, mais je sais que même si je suis allée ici délibérément, je n'abandonne pas. Parce que mon esprit vivra toujours dans les personnes qui croient aux mêmes choses que moi. Et je sais qu'elles existent.

III ─ Avril 2017 (je crois) : Deux Mois

Deux mois qu'il travaillait.

Deux mois qu'aucune personne au monde n'osait le déranger de ce travail.

Deux mois que son ventre criait famine.

Deux mois que ses mains hurlaient.

Deux mois que sa gorge brûlait.

Deux mois que rien ne le faisait changer d'avis.

Deux mois que rien ne le faisait détourner le regard, pas même les aboiements étouffés de son berger allemand.

Deux mois qu'aucun contact humain ne l'avait touché.

Deux mois que sa famille ne l'avait pas vu rasé.

Deux mois que la lumière blafarde de sa chambre éclairait la rue.

Deux mois qu'il vivait seul, dans sa chambre.

Deux mois que le bleu du ciel ne l'a pas atteint.

Deux mois que, seul, il tape, tape sur du noir et blanc.

Deux mois qu'il invente, crée, imagine, innove.

Deux mois que rien ne le trouble.

Deux mois que son objectif est le même.

Deux mois qu'il soupire, insatisfait, et recommence.

Deux mois qu'il rayonne, quand son imagination s'éveille.

Deux mois que sa tête n'a pas connu le repos.

Deux mois que son corps chuchote "dors".

Deux mois qu'il tremble de froid, de chaud, qu'il n'en peut plus.

Deux mois qu'il n'a pas bougé, ni pris l'air frais de sa chère nuit.

Deux mois qu'il sait que rien ne l'arrêtera dans son travail.

Deux mois qu'il est fier de ce qu'il et de ce qu'il produit.

Deux mois qu'il écrit.


Voilà, il m'en reste d'autres mais je les garde pour d'autres occasions.

mystic storm

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