Prologue

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Hey tout le mooonde!

Je sais que je dis ça à chaque début de tome, mais si vous n'avez pas lu le 1, 2, 3 et 4, vous allés être cooomplètement perdus. Alors je vous propose d'aller voir ça d'abord !

Sinon, je suis très heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour le dernier tome de cette saga de fanfictions. Merci pour tout!

C'est parti !

Prologue

Karl pointa sa baguette vers l'imposante barrière qui lui obstruait le passage et le tout explosa d'un coup sec, envoyant barreaux et fils de fers voler en tous sens et se répandre alentour. Sans ciller face à l'explosion qu'il avait provoquée, il s'avança vers l'entrée et courut dans les étendues de terre stérile et fade, jamais percées de la moindre pousse verte.

Droit devant, comme il s'y était attendu, il voyait la maison. Ou plutôt la forteresse, comme il faudrait l'appeler à présent : la chaumière perdue dans les landes avait été reconvertie en prison, agrandie, fortifiée, et les habitants de la masure... avaient probablement perdu la vie ou bien résidaient dans l'une des arides cellules froides, derrière des barreaux infranchissables. Après avoir élevé cette palissade qu'il venait de détruire sans aucune difficulté, Karl s'avança vers la prison, vert de rage et baguette brandie.

La maison, agrandie et plaquée de fer, avait des barreaux aux fenêtres et la porte était de métal : si Royle n'avait pas prit le temps de se bâtir sa propre forteresse, celle-ci n'en était pas moins impressionnante. Arrivant devant la porte, Karl essaya de la faire exploser aussi, mais elle semblait réellement incassable ; délaissant la magie, le jeune adulte tambourina sur le venteau de ses poings.

- Waler, hurla-t-il, songeant qu'appeler Royle par son prénom allait le faire enrager encore plus, ouvre !

À sa grande surprise, la porte pivota pour laisser voir un long couloir blanc et austère. Méfiant, Karl s'avança à pas de loup, puis, ne voyant aucun piège, il se mit à courir jusqu'à arriver devant l'entrée d'acier qui le mena à une petite cour. Là l'attendait Royle, celui qu'il avait connu durant ses années à Poudlard, mais avec un air si sombre, si cruel, qu'il en était presque devenu quelqu'un d'autre.

Cheveux noirs, yeux noirs, exactement comme Karl. Traits durs tracés à la serpe, nez à l'arrête fine, pommettes fines, air cadavérique, on aurait dit un squelette aux yeux vides. Le jeune homme remarqua qu'il n'avait plus de main gauche et il se souvint soudain que Zéphyr lui avait raconté qu'Alizée lui avait inconsciemment désintégré la paume et les doigts après la mort d'Albe.

- Karl, quelle surprise, fit d'un ton moqueur celui qui avait tué tant de personnes alors qu'il n'était âgé que de vingt-trois ans.

- Apparemment pas, Waler.

Qu'il l'appelle par son diminutif, « Karl » au lieu de « Karlenir », le rendait fou de rage, alors qu'appeler Royle Waler semblait à peine le surprendre. D'ailleurs, le mage noir, apparemment, l'attendait de pied ferme. Il avait perdu tout l'effet de surprise qu'il croyait avoir.

- Pourquoi cet air haineux ? demanda calmement Royle avec un sourire dur, sans joie. On est amis, Karl. J'ai partagé tes pensées. J'ai vu tes idées, tes songes, je t'ai contrôlé, manipulé...

- On n'est pas amis ! hurla Karl, perdant son sang-froid. On ne l'a jamais été. Je t'ai toujours détesté.

- Tu sais bien que non.

- N'oublie pas, coupa Karl, que moi aussi, j'ai lu tes pensées quand tu étais dans ma tête... Wall.

Il resta impassible, mais le jeune homme en savait tellement sur lui après ses heures d'emprisonnement dans son crâne qu'il savait que ce diminutif qu'il avait utilisé durant son adolescence l'avait perturbé.

- Comme c'est plaisant de retrouver son surnom, lâcha Waler Royle d'un ton doucereux et menaçant. Tu es venu chercher mes prisonniers, n'est-il pas, Karl ?

- Oui, Wall. Et je ne partirais pas sans eux.

- Tu ne partiras pas du tout, mon vieil ami.

Karl fronça les sourcils, mais il n'eut pas le temps de lever sa baguette que des sorciers drapés de noir l'assommaient par derrière. Avant de plonger dans l'inconscience, il vit le mage noir lui sourire d'un air faussement désolé, et à cet instant, toute la colère qu'il avait amassée durant toutes ces années explosa en un long hurlement furieux.

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Un prologue un peu long et spécial...

Je suis désolée mais vous allez probablement devoir attendre un peu pour avoir la suite, parce que j'ai écrit tous les chapitres jusqu'au quatre mais je trouve ça totalement nul alors je vais sans doute tout réécrire.

N'hésitez pas à voter et surtout commenter, ça fait trooop plaisir!!! <3

Bises!

Hermy

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