- Tu sais Vic, commença Yurio en regardant la mer devant nous, quand j'étais petit chez nous en Russie, ma mère me disait que mon grand-père allait prendre soin de moi puisqu'elle rentrerait tard le soir.
Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais je réalisais toujours que j'étais seul, parfois plus que d'autre fois. Même si j'aimais beaucoup, et tu le sais mieux que quiconque avec Yakov, mon grand père, j'étais seul jusqu'à ce jour où je t'ai vu patiner, Victor.
Je me souviens que ce jour là alors qu'il regardait la télé, il m'expliqua que tu étais Vitya Nikiforov, l'étoile montante de notre pays. Lorsque tu as commencé à patiner, je me souviens lui avoir dis qu'un jour je serais comme toi.
Et c'est grâce à Otabek que j'ai pu ressentir les mêmes sentiments pour mon grand père et même plus forts pour quelqu'un d'autre : lui, conclut-il.

- Tu as bien changé, Yurio. Jamais tu ne m'aurais raconté tout cela à une époque, bravo, lui dis-je en souriant, nostalgique.

- Que dois je faire, Victor ?! Aides moi s'il te plait, je l'aime ! me dit-il à nouveau en larmes.

- Tu devrais lui parler, lui expliquer ce que tu ressens pour lui et depuis ses mots. Laisses lui  du temps si cela sera nécessaire. J'ai fais la même chose avec Yuri : du temps et des mots sincères qui viennent du cœur. 

- OK. Aller bonne journée, me dit-il avant de me quitter, se retournant un instant pour me sourire furtivement avant de repartir. 

Comme je l'ai dis ds le chapitre précédent petite dédicace ici aussi à Cerisebio qui m'a donc inspiré aussi ce chapitre.