VII

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Steve était assis, toujours devant la grande table, et lisait scrupuleusement le manuscrit. Pendant ce temps-là, Rodhey tentait de convaincre Mae et Sam du bien-fondé de ces accords, et d'à quel point ils n'avaient pas le choix de les signer.

-le secrétaire d'état a reçu la médaille d'honneur du congrès, vous ne pouvez pas en dire autant ! Argumenta Rodhey.
-Donc on met nos vies et la vie de tous ces gens entre les mains d'un vieux secrétaire millionnaire avec une médaille ? En conclut Mae en croisant les bras sur sa poitrine.
-Attendez, si vous pensez comme ça parce qu'il a une médaille on peut régler ça rapidement ! Ricana Sam en levant les mains en l'air. On a distribué la médaille d'honneur à Mae et à Steve.
-Ce n'est pas ce que je voulais dire.
-Admettons qu'on signe ce document. Bientôt, ils nous mettront des bracelets électroniques comme à de vulgaires criminels. Prévoyait Sam.
-117 pays sont d'accord pour signer ce texte ! 117 pays ! Et vous êtes là, « c'est bon, on assure ! »
-Je vous propose une équation. Les interrompis Vision en se levant.

Mae soupira en rejetant la tête en arrière. Tout ça lui donnait horriblement mal au crane. Sans compter que, à titre personnel, sa décision était déjà prise. Elle préférait être à la retraite plutôt que de suivre des ordres qu'elle n'approuvait pas.

-Ah ! Bah ça va nous détendre. Plaisanta Sam.
-En 8 ans, après que monsieur Stark s'est fait connaitre comme Iron Man le nombre de personnes déclarés optimisé a augmenté de façon exponentielle. Et au cours de la même période, on a constaté une multiplication proportionnelle des situations de crises potentiellement apocalyptique.
-Et ça serait notre faute ? Demanda Steve en levant les yeux du manuscrit.
-Le rapport de cause à effet n'est pas à écarter. Notre force en soit est un défi, et tout défi peut engendrer des conflits. Et les conflits... provoquent des catastrophes. En d'autres termes... Un regard extérieur sur nos capacités peut avoir un certain intérêt.
-Merci ! S'exclama Rodhey.

Natasha se tourna vers Tony, qui se cachait le visage d'une main, allongé sur un canapé jaune. Il n'avait pas dit un mot depuis le départ du secrétaire d'état, et n'avait pas partagé son avis une seule fois. Ce qui, d'après Mae, indiquait clairement une anomalie.

-Tony ? Cette absence totale d'action oratoire ne vous ressemble pas.
-Sa décision est déjà prise apparemment. Dit Steve.
-Comme vous me connaissez bien. Railla Tony.

Le milliardaire se leva et se dirigea vers la cuisine avec nonchalance.

-Il se trouve que j'ai une migraine d'origine électromagnétique. C'est aussi bête que ça Captain, j'ai mal. Je ne me sens pas bien. Qui a versé du marc de café dans l'évier ?! J'ai l'impression de tenir une auberge de jeunesse pour Hell's Angles.

Depuis son téléphone, il projeta une photo d'un jeune homme, plutôt souriant. Mae fronça les sourcils et se tourna vers Sam, comme pour lui demander si elle n'avait pas raté un épisode. Mais celui-ci haussa les épaules, et ils reportèrent tous les deux leur attention sur Tony.

-Ah, ce garçon se nomme Charles Spencer. Un garçon épatant. Étudiant en informatique, très bien noté par ses professeurs. Un petit boulot d'appoint en attendant un vrai poste à la rentrée. Mais d'abord il a voulu voir du pays, avant de s'enchainer à un bureau pour la vie. Bourlinguer, quoi. Et pourquoi pas rendre service. Et il n'est parti ni à Las Vegas, ni en Floride, ce que moi j'aurais choisi, ni à Paris ou à Amsterdam, pour faire la fête, non ! Il a décidé passer toutes ses vacances à monter des logements pour les pauvres. Et où ça ? En Sokovie. Il pensait se rendre utile sans doute, malheureusement on ne le saura jamais puisqu'on lui a balancé un immeuble sur le crâne dans le feu de l'action.

Mae baissa les yeux vers le sol. Tony, lui, bus la fin de son café avant de reprendre.

-Cette discussion n'est même pas nécessaire. Notre activité doit être contrôlée. Quelle que soit la forme que ça prendra, je jouerais le jeu. Si nous ne sommes pas capables d'accepter certaines limites, nous ne valons pas mieux que ceux que nous combattons.
-Quand des gens dont on doit assurer la protection sont menacés, on ne les abandonne pas. Dit Steve d'un ton ferme.
-J'ai pas dit ça.
-Mais ça revient à ça, si nous ne pouvons plus décider d'agir. Ce document nous prive de nos responsabilités.
-Pardon Steve mais... je sens une certaine arrogance de votre point de vu. Défendit Rodhey. Il s'agit des nations unies ! Pas... du conseil mondial de sécurité ni du Shield, ni de Hydra, ni...
-Je sais, mais les responsables politiques ont des centres d'intérêts qui changent !
-Oui et puis vos actions ont déjà été contrôlées. Par le Shield... attendez, non, enfaite c'était aussi Hydra. On ne peut pas faire confiance à n'importe qui et vous ne savez très bien. Imaginez que quelqu'un de mal intentionné nous ordonne de ne pas intervenir, ou de tuer tel ou tel supposé criminel. On serait des pantins, rien de plus.
-C'est pour ça que je suis là. Quand j'ai compris quel usage les gens faisaient de mes armes, j'ai décidé d'arrêter leurs productions.
-Tony, c'est vous qui avez décidé de le faire. Si nous signons ça nous perdrons notre pouvoir de décision. C'est ce que Mae disait. Nous ne sommes pas parfaits, mais je pense que les moins dangereux, c'est encore nous.
-Si on ne règle pas la question à l'amiable, ça nous sera imposé tôt ou tard. C'est un fait.
-Oui, et ensuite ça sera comme ça pour tout. Pour chacune des décisions qu'ils prendront, Tony. C'est ce que nos vies deviendraient.
-Alors qu'est-ce que vous proposez, hein ? On tue tout le monde ? Ricana le milliardaire.
-Ils viendront m'arrêter... Paniqua soudainement Wanda.
-Nous te protègerons. Assura Vision.
-Tony a sans doute raison. Dit pensivement Natasha. Si... Si au moins on garde une main sur le volant on peut toujours conduire. Mais si on lâche tout...

Sam se pencha en avant, les bras croisés.

-C'est pas toi qui défiait tous les gouvernements il y a encore quelques temps ?
-Je... Je m'adapte au terrain. On a commis quelques erreurs en public, il faut qu'on regagne la confiance qu'on a perdu.
-Pardon, j'ai du mal entendre ou... Vous êtes d'accord avec moi ?
-Oh, alors je dois me tromper.
-Non non, ce qui est dit est dit. C'est sans précédent.

Le téléphone de Steve sonna alors que Natasha soupirait bruyamment. Il alluma son téléphone en soupirant à son tour, agacé par toute cette affaire. Mae tourna la tête vers son coéquipier en voyant son visage devenir grave.

-Steve ? Tout va bien ? S'assura-t-elle doucement.
-Viens. Dit Steve en se levant. On doit partir.

Il jeta les accords sur la table basse et sortit rapidement de la pièce. Mae jeta un regard inquiet à Sam, et celui-ci la suivit dehors.
Sam referma la porte derrière lui, une fois que Mae était sortie. La brune se dépêcha d'arriver à la hauteur de Steve, dans la cage d'escalier, elle avait remarqué les larmes aux coins des yeux de Steve, et s'inquiétait vraiment de la situation.

-Hé... Murmura Mae en posant une main sur le bras de Steve.
-Elle est partie... Elle est morte, Mae. Peggy est morte.

Mae dut retenir ses larmes. Steve n'avait pas besoin de ça, il avait déjà sa tristesse à gérer et Mae ne devait pas en rajouter. Elle le prit dans ses bras, sans dire un mot, et lui frotta le dos doucement.

-On doit aller à Londres. C'est là qu'aura lieu son enterrement. Renifla Steve en passant une main sur son visage.
-Bien sûr, aucun problème. Murmura Mae.
-Sam, tu pourrais venir ?
-Ouais, je viens. Je vais regarder les billets tout de suite. Proposa Sam, sachant que Steve et Mae n'étaient pas à l'aise avec l'informatique.

Pfiouuuu ça fait longtemps ! Désolée du retard, j'espère que le chapitre vous a plut quand même ! Et j'aimerais vous dire que le prochain arrivera bientôt mais j'en sais rien en fait 😂
A part ça, bonnes fêtes à tous !

Ju'

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