XIII

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Mae se retourna lentement vers Steve. On pouvait lire la colère sur le visage fatigué de la brune.

-Phillips à fait quoi ? Répéta-t-elle en détachant chaque mot.
-Il a libéré Zola ! Répéta Steve, très énervé.
-Mais pourquoi ? Hurla la jeune femme.
-Il avait des... Connaissances qui pouvaient leurs être utile, ils avaient besoin de lui...
-Où se trouve le docteur Zola ?
-Je n'en sais rien...

Mae soupira tout en se promettant de le retrouver et de le tuer dès que possible.

-Il est quand même au courant que ça n'est pas quelqu'un qui mérite de vivre ?
-Ça je n'en suis pas sûr. Soupira Steve en s'asseyant à côté de la brune.
-Je suppose que vous n'avez pas eu votre mot à dire ?
-Non, ce n'est pas comme si on m'avait demandé mon avis... ça ne me plait pas plus qu'à vous.
-Je sais.
-Mae, vous savez que si vous avez besoin de parler, je suis là.

Mae passa une main sur son visage. Oui, elle aurait eu besoin de parler. Mais elle n'en avait ni l'envie, ni le courage. C'était extrêmement dur pour elle de se faire à sa nouvelle vie sans Bucky. Elle était épuisée, et passait la majeure partie de son temps dans la salle d'entrainement. Parfois, elle avait envie de retourner à sa vie monotone et insignifiante à Midtown. Steve s'inquiétait pour elle. Et surtout, il savait que Bucky n'aurai jamais voulu que Mae soit si triste.

-Ça va. Menti Mae.

Steve souffla en passant une main sur son visage.

-Je vais aller prendre l'air. Excusez-moi.

Mae sortit de la salle d'un pas décidé. Elle retournait voir Phillips, et elle était énervée.
Après un long débat avec ce dernier au sujet de Zola, tout ce qu'elle obtenu fut un « Agent Dixon, et si vous alliez hurler ailleurs ? Vous me donnez mal au crane. » La jeune femme sortit donc, en claquant la porte, lâchant un juron. Elle voulut retourner en salle d'entrainement, mais Peggy lui attrapa le bras :

-Où est Steve ?
-Il a dit qu'il allait prendre l'air, ça doit faire beaucoup pour lui.
-Vous n'en savez pas plus ?
-Non... Répondit la jeune femme en secouant la tête.
-Je l'ai vu se diriger vers le bar, agent carter ! Lança Dino en traversant un couloir.
-J'y vais. Soupira l'agent Carter.
-C'est si urgent que ça ? Demanda Mae.
-Oui, il faut qu'il soit en forme pour demain, nous partons dans les Alpes.

Sur ce, Mae regagna ses appartements.

Le lendemain même, tout le commando hurlant, en plus de dix régiments se dirigèrent vers les Alpes, Captain America à leurs tête, servant d'appât dans cette mission, seul contre des centaines de soldats. Dit comme ça, cela pouvait paraître stupide, mais c'était le plan.
Et, alors que Schmitd braquait son arme sur le soldat, les grappins de tout le commando du blond se fixèrent en dessous de la fenêtre du bureau de crane rouge. Ils firent une entrée pour le moins fracassante en brisant les vitres pour finalement tirer sur tous les soldats de la pièce.

En moins d'une minute, Schmitd avait pris la fuite et il ne restait plus un soldat de Hydra dans la salle. Mae lança à Steve son bouclier et celui-ci s'élança dans le couloir à la poursuite de son ennemi.
La section d'assaut partit à son tour, sur les ordres de Peggy Carter et du colonel Phillips. Les combats étaient violents et rudes, mais éloignés et uniquement armés, il n'y avait pas le temps pour les corps à corps. Et, même si les armes de Hydra étaient plus avancées technologiquement, les soldats étaient moins nombreux et moins entrainés, ce qui apporta peu à peu la victoire aux américains.

Steve poursuivait toujours Schmitd, qui avait plus d'un tour dans sa manche, comme un homme-lance-flamme. Heureusement, Steve avait également son arme secrète : Peggy Carter, qui, en quelques tires, immobilisa l'adversaire de Steve.

-Vous êtes en retard. Remarqua Steve, tout en regardant longuement l'agent.
-Vous n'étiez pas en train de... ? S'étonna cette dernière.
-Ah ! Oui ! S'exclama Steve en partant.

Il récupéra son bouclier -qu'il avait habilement coincé dans une porte- et repris son activité.
Crane rouge montait dans son avion de guerre, en compagnie du Tesseract, heureusement, Steve réussit à le suivre.
Mae, quant à elle, éliminait un maximum de soldats allemands, ils manquaient cruellement d'entrainement. Ils avaient des armes à la pointe de la technologie mais ne savaient pas les utiliser correctement, à quoi bon les prendre ?
Peu de temps après, alors que la base était enfin aux mains des alliés, un camion anglais vint chercher Mae et le reste du Commando Hurlant, les ramenant à la base. La brune apprit que Peggy était restée sur les lieux, pour pouvoir communiquer avec le Capitaine Rogers, qui avait dû monter dans l'avion de Schmitd.

Mais quelques heures plus tard seulement, Steve Rogers, Captain America, était « porté disparu en mer » comme disait Howard, refusant l'échec, ou « inactif » comme son dossier l'informait, ou encore « tombé au combat ».

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