-Mae, on y va, vite !

La jeune fille se leva rapidement dans sa cellule, Bucky lui ouvrit la porte, et, après avoir vérifié qu'il n'y avait personne dans le couloir, il la fit sortir.

-On va sortir par derrière, viens.

James prit Mae par la main et l'entraina dans le couloir le plus discrètement possible.

-Tu es sûr que c'est bon ?
-Oui, ne t'en fait pas.
-Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que ça va mal se passer...
-Mais non, ça va aller. De toutes façons on n'a pas le choix, je ne veux pas que tu restes la... Murmura Bucky en s'assurant que Mae n'étais pas trop loin.

La brune le suivait, même si elle n'était pas sûre de ce qu'elle faisait. Puis elle se dit qu'après tout elle n'avait plus grand-chose à perdre, et que Bucky avait surement raison, mieux valait qu'ils essaient au moins de s'enfuir.
Alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques mètres de la porte, l'alarme se mit à sonner, et toutes les lumières s'allumèrent.

-Tu crois qu'ils ont remarqué que ma cellule était vide ? Murmura-t-elle dans un souffle.
-C'est impossible, il n'y que moi à cet étage à cette heure-là...
-SOLDAT ! Cria la voix de Morken.
-Pars, je le ralentis, et je te rejoins.
-Mais...
-Ne discute pas, fait ce que je te dis !
-Je ne partirais pas d'ici sans toi, c'est hors de question !
-Et il est hors de question que tu retournes là-bas !

Morken arriva, Mae réfléchit rapidement et arracha son arme des mains à Bucky, elle se téléporta devant Morken et l'assomma avec un coup de cross.

-Bien joué. Admis Bucky.
-Je reste avec toi. Décida Mae en affichant un sourire amusé.

Bucky lui rendit son sourire en secouant la tête, puis ils continuèrent leur route.
A l'un des tournants, une porte s'ouvrit et une quarantaine de soldats en sortirent, ils étaient tous armés et prêts au combat.

-Qu'est-ce qu'on fait ? S'inquiétais Mae.

Gurmar avança vers eux avec un sourire triomphant et ordonna à ses hommes de les arrêter. Mae et Bucky se jetèrent un coup d'œil et se comprirent immédiatement, ils comptaient bien résister. Mae se jeta dans la masse en enchainant coup de points, de pieds ou autre prises plus compliqués. Quant au brun, il faisait de son mieux pour neutraliser le plus de soldat possible. Mais un peu plus loin, un soldat saisit son arme et se concentra. Il visa, et une fois qu'il fut certain de ne pas rater sa cible, il tira. La balle partit rapidement et atteint la poitrine de Mae. Celle-ci laissa un gémissement de douleur s'échapper de sa gorge, un son que Bucky avait déjà trop entendu. Et alors qu'il tournait la tête vers son amie, et alors que la brune grimaçait, le soldat ayant tiré se rapprocha d'elle. Il saisit le bras de la jeune femme et appuya sur sa blessure, aussi fort qu'il pouvait.

-Faites encore un geste, et je lui fais exploser la tête. Cracha l'homme en pointant son arme sur le front de la brune.

Ce geste fit abandonner Bucky, bien qu'une partie de lui voulait continuer ce combat, la vie de Mae ne devait pas en être le prix.
D'autres soldats s'emparèrent de lui et alors que Mae allait en cellule, Bucky ne cessait de l'appeler, de hurler le prénom de la brune, mais il fut toute de même emmener vers la salle du Docteur Zola.
On l'attacha solidement puis alors que la machine descendait sur ses tempes, James tentait de se concentrer sur un point, sur un point qu'il lui avait apporté joie et espoir. Son filet de lumière dans l'ombre. Mae Dixon.

▲▲▲

Le soldat subit un lavage de cerveau, et fut rapidement réintégré à Hydra, dans une base différente, car il avait été jugé « incontrôlable » en présence de Mae.
Mais, ils eurent plus de difficultés avec Mae, celle-ci avait retrouvé la force et l'espoir de résister, elle attaquait quiconque l'approchait. Elle restait assise au fond de sa cellule sans jamais dire un mot. Un matin, une petite lumière rouge s'alluma devant un conduit d'aération. Mae ne la remarqua pas immédiatement, elle s'aperçut de ce détail qu'une fois qu'un gaz s'échappait du conduit d'aération. Par réflexe, elle se leva et se couvrit la bouche et le nez, mais le gaz finit par l'endormir.
Elle fut transportée dans une pièce non loin de sa cellule.

-Mettez la dans la machine. Dit un docteur chauve aux lunettes rondes.

Ses hommes la posèrent dans une sorte de cylindre de plastique transparent, à l'intérieur il y avait un siège équipé de sangles en cuir. Le docteur attacha solidement Mae et depuis son poste de commande, lança la cryogénisation.

-Tout est prêt docteur Zola ? Demanda Gurmar en entrant.
-Oui monsieur, elle dormira jusqu'on ait retrouvé de quoi faire ces maudits bracelets.