34. Treat You Better

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NDA : Comme toujours je ne suis pas hyper fan de ce que j'ai écris, mais ça semble vous plaire alors je ne vais pas me plaindre ! 


Les différentes assiettes posées devant eux s'étaient vidées au fur et à mesure qu'ils parlaient. Ils discutaient de tout et de rien, mais surtout d'Alice. Milan commençait à peine à prendre conscience de tout ce que ces différentes révélations impliquaient. Des milliers de questions tentaient de se frayer un chemin dans son esprit, pourtant une seule pensée persistait. Et s'il n'était pas à la hauteur ?

Après tout, il avait choisi d'abandonner la partie, et puis ce foutu match de hand avait tout remis en question. Est-ce qu'il aurait réellement continuer à faire comme si de rien était si son adversaire n'était pas venu proposer un rencard à Alice ? Est-ce qu'il avait le droit d'avoir une telle réaction alors qu'il ne s'était pas gêné, lui, pour coucher avec d'autres filles ? Aurait-il continué à se voiler la face ? Il aurait aimé se dire que non, mais il savait bien que si. Il avait repris sa vie d'avant avec une telle facilité. Cela avait été si simple de ne plus se prendre la tête.

Le jeune homme était plongé dans ses pensées et ne remarqua pas tout de suite le sourire en coin d'Aurore. Elle devait lui avoir parler quelques minutes auparavant et il n'y avait pas fait attention au vu de sa fausse mine blasée.

- Quoi ?

- Rien. Je pensais juste à quel point tu pouvais être mignon quand tu pensais à elle.

- Je ne pensais pas à

Mais il se tut avant même la fin de sa phrase. Il savait très bien que c'était peine perdue de mentir à Aurore. Il grimaça tout de même pour la forme au qualificatif « mignon » et préféra changer de sujet.

- Alors, comment tu as trouvé ce match ?

Elle soupira tout en s'enfonçant de nouveau dans sa chaise, les bras croisés contre la poitrine.

- D'un ennui mortel. Je ne comprends toujours pas ce que vous pouvez trouver à ce sport.

- Arrête, c'est plein d'actions. C'est toujours hyper serré, et on ne sait qu'à la dernière minute qui va gagner.

- C'est bien ce que je dis, trop de stress inutile pour moi. La fac me suffit amplement de ce côté-là. Mais je dois avouer que la fin était plutôt intéressante.

Milan savait qu'elle ne parlait pas du but qu'il avait marqué et qui avait conduit son équipe à la victoire mais bel et bien de l'accrochage qu'il avait eu avec Victor. Elle confirma sa pensée en reprenant la parole.

- Tes potes ont déjà dû te le dire mais, un jour, ta provocation te perdra.

- Tu ne sais même pas ce que je lui ai dit.

- Je n'ai pas besoin de le savoir. Y'avait qu'à voir ta mine satisfaite et comment il t'a poussé ensuite. Pas très fairplay, ce coup-là.

- C'est vrai qu'il a plutôt été violent.

- Je parlais de toi, Milan.

Elle prit une bouchée de granola tandis que Milan levait les yeux au ciel. Il n'avait pas envie de répondre à cela alors il se contenta de taper inconsciemment avec ses doigts le rythme de la chanson qui passait dans le café.

« I know I can treat you better than he can, and any girl like you deserves a gentleman. Tell me why are we wasting time on all your wasted crying when you should be with me instead. I know I can treat you better. Better than he can. I'll stop time for you, the second you say you'd like me to. I just wanna give you the loving that you're missing, Baby, just to wake up with you. »

- Je sais que je peux mieux m'occuper de toi, mieux que lui, et qu'une fille comme toi mérite un gentleman. Dis-moi pourquoi nous perdons notre temps sur toutes ces larmes gaspillées quand tu pourrais être avec moi à la place. Je sais que mieux m'occuper de toi. Mieux qu'il ne le peut. J'arrêterais le temps pour toi, à la seconde où tu me diras que tu m'aimes aussi. Je veux juste t'offrir l'amour qui te manque, Bébé, simplement pour me réveiller à tes côtés.

Treat you Better – Shawn Mendes

Aurore rit légèrement quand Milan mima les paroles avec ses lèvres. Il accentua le trait pour que les yeux de la jeune blonde pétillent encore un peu plus. Il se prendrait la tête plus tard. Son téléphone vibra, l'interrompant. Un message de Yann, lui demandant où il se trouvait. Il regarda l'heure, il était déjà une heure de l'après-midi passée, cela faisait deux heures qu'ils étaient dans ce restaurant, à parler.

Aurore comprit rapidement qu'il était temps pour eux de partir. Elle allait sortir son porte-monnaie mais il se leva pour aller payer sans prendre en considération les contestations d'Aurore.

- Tu m'as ramené chez moi, hier. Je peux bien te payer un brunch, non ?

Le jeune étudiant ne roulait pas sur l'or mais il avait quelques économies liées à des petites boulots, l'été, à l'hôpital et aux cadeaux de sa famille. La jeune fille n'insista pas et il régla la note, un sourire séducteur à la serveuse. Quand ils sortirent de l'établissement, Aurore ne put s'empêcher de lui faire la réflexion.

- Tu es incorrigible.

- Qu'est-ce que j'ai encore fait ?

- Fais pas l'innocent. Elle te mangeait dans la main.

Il lui fit un clin d'œil tout en se marrant avant de penser à ce qui les avait amenés jusqu'ici. Etait-il censé se sentir coupable à présent ? Aurore lui avait dit qu'Alice n'allait pas bien. Il n'avait pas souligné ce fait parce qu'il ne voulait pas se prendre la vérité en pleine figure. Mais il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qu'il se passait. Il se rappelait encore le visage fermé d'Alice la dernière fois qu'ils avaient été ensemble, après qu'elle ait parlé à son professeur. Y avait-il un lien avec son état actuel ?

Il réprima un frisson qui lui parcourut l'échine quand il s'imagina le pire. Il n'avait jamais été habitué à ce genre d'émotions. Bien sûr, il s'était déjà inquiété, plusieurs fois. Il tenait à sa famille, à ses amis, à Evan. Mais l'intensité n'avait jamais été aussi grande. Alors qu'ils marchaient jusqu'à la station de métro la plus proche, il se décida finalement à aborder le sujet. Il avait besoin de savoir.

- Je peux te poser une question ?

- Tu n'as fait que ça jusqu'ici, Milan, alors vas-y je t'en prie.

- Il s'est passé un truc entre Alice et son prof de physique quantique ?

- Tu vas devenir jaloux de tous les mecs qui la fréquentent jusqu'à ses professeurs ?

- Arrête de te foutre de moi, je suis sérieux. Il y a deux semaines, il a demandé à lui parler en privé. Quand elle est revenue vers moi, elle était complètement refermée sur elle-même comme si quelque chose la gênait. Mais évidemment elle n'a rien dit.

- Et tu n'as rien demandé.

Et il n'avait rien demandé. Ce n'était pas ses affaires après tout. Pourtant, aujourd'hui, après tout ce qu'Aurore lui avait raconté, cela lui semblait de plus en plus familier.

- Ce n'est pas ce que tu penses.

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