PDV Namjoon 

Jungkook entrait dans ma chambre sans frapper. La vérité était que je n'avais pas vraiment mon mot à dire. Après, c'était aussi sa chambre.

Je n'étais pas vraiment d'humeur ces derniers temps. Je n'avais aucune envie de lui parler. Je préférais alors l'ignorer en replongeant mon esprit dans le livre que je lisais.

Bien que j'essayais de m'évader pour esquiver le plus jeune, ce dernier était bien trop présent dans mes pensées pour faire abstraction de ses pas qui avançaient dans ma direction.

- Hyung.

J'étais assis sur mon fauteuil près de la fenêtre et lui s'était pointé debout, juste devant moi.

- Tu me parles plus ?

Oui.

- Hyuung.

J'osais lever mes yeux, mais peut-être n'aurais-je jamais dû. Se prélassant lourdement, il faisait sa petite moue triste. Je sentis mon cœur se serrer, je n'aimais pas le voir dans cet état. Je faisais alors abstraction de ma jalousie. Je posais mon livre sur le côté et je le tirais contre moi pour le prendre dans mes bras.

- Shhh Jungkook, je suis là.

Il commençait à pleurer.

- T'as embrassé Jin ?

Ouhla.

Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'il soit au courant.

Le pire, c'est que je n'avais pas fait que l'embrasser.

- Oui.

Je lui avouais simplement, préférant ne pas mentir.

Les yeux larmoyants et les larmes dégoulinantes le long de ses joues, je commençais à me sentir vraiment mal à l'aise.

Je l'aimais beaucoup Jungkook. Mais il fallait bien avouer que Seokjin c'était la pureté même de l'innocence. Juste de toucher son corps, j'avais ressenti des éclats frapper mon cœur. C'était complètement différent que lorsque je me retrouvais avec Jungkook, d'où seule mon aura protectrice se faisait vraiment présente. Je ne dirais pas que je n'avais aucune attirance sexuelle envers lui, car ce serait mentir. Mais ce que je ressentais, maintenant je le savais. Ce n'était pas de l'amour.

Je montais mes doigts dans ses cheveux pour le caresser et essayer de le détendre.

- Pourquoi ?

Parce que je suis tombé amoureux d'une autre personne que toi.

- Désolé Jungkook.

Ces deux simples mots lui firent redoubler de sanglots. Cette fois, il ne s'arrêtait plus.

Je l'avais gardé dans mes bras un très long moment.

Le plus brisant fut lorsqu'il se séparait de moi et que je constatai qu'il pleurait encore.

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Bonjour

Bonne journée

Bonne appétit

Bonne soirée