Je détaillais la cheminée de pierre taillée sur laquelle courait une guirlande rouge, puis le ballet des flammes, les moulures du plafond, tout pour ne pas rougir en sentant la main de M. Funeral sur ma cuisse.
Tout pour ne pas réagir au torse musclé appuyer contre mon dos.
Je me reconcentrais sur le cahier de mathématiques posé sur mon genou droit et son genou gauche.
- Pfff j'y comprend rien !
- Normal si tu n'essayes même pas. Je peux pas t'aider si tu ne fais rien pour m'aider Bboy. Mais je ne comprend pas pourquoi tu as pris S si tu es si nul en maths. Et en Physique. En chimie. En svt. Alors que tu excelle en Français et Philosophie ! Pourquoi n'as tu pas pris L ?
Parce que je voulais vous avoir le plus possible...
Je ne pouvais consciemment par répondre ça.
Clairement pas.
Mais pourquoi il me regarde comme ça ?
Il a des yeux magnifiques... Ça mâchoire déterminer et ses pommettes saillantes sont beaucoup trop sexy... Son corps, les muscles délié de sont torse que je sentais pressé contre mon dos.
Bordel, d'où un prof de maths peut être aussi attirant ?!
Et d'où je suis tombé amoureux de mon prof...
Et qu'est-ce que je peux dire à Pierre ?
Je peux pas lui dire que je le quitte pour mon prof, ça le détruirai...
Quoique vu sa relation avec M. Azenet, son prof de français...
Peut-être avait il choisit L pour la même raison que j'avais choisi S.
Je revenais à la réalité à cause du regard perçant de M. Funeral qui me brûlait.
Et il semblait attendre une réponse.
- Euh...
À cause de vous pensais je encore.
Et vu son regard, je crois que j'ai pas fait que le penser.
/Merde merde merde alerte rouge !!/
Il avait entrouvert ses lèvres -sous le coup de la surprise ?- attirant mon attention sur elles.
Parfaitement dessiner, légèrement rosé, appelle au baiser...
Je louchais sur elles et me penchais doucement.
/On l'a perdu !! Commandant Cerveau on a perdu le contrôle ! Coeur fait des siennes !!/
Unissant nos lèvres.
Après quelques secondes où il ne fit rien, il me repoussa.
Je sentis les gouttelettes salées s'amasser sur mes cils.
- On... On peut pas faire ça. Je pourrais perdre mon boulot et...
Je l'embrassais à nouveau, glissais ma langue dans sa bouche, prenant les reines de la danse.
Cette fois si il ne me repoussa pas.
Mieux, il répondit au baiser.
Je souriais contre ses lèvres et le poussais pour l'allonger sur le canapé, montant à califourchon sur sa taille, passais mes mains sur son torse et déboutonnant doucement sa chemise.

(Inspiré d'une discussion avec Mortezia666 et kyarameru59 sur une fic du turfu de ma mère... (qui a aussi donné le dessin du RB))