L'Apocalypse

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Si Dieu existait, il aurait envoyé Jésus engueuler les scientifiques.

Je courais, je hurlais, beaucoup plus fort que ce qui me suivait, cette chose: c'était mon père! Mais différent, sa peau était grise, terne, froide et molle, ses os fragiles et ses yeux vides. Tout était arrivé si vite! Mais quoi au juste? Papa toussait beaucoup depuis une semaine, au point d'en crache du sang. J'étais dispensée de cours car j'étais malade donc je restais avec papa qui était au chomage. Kate était en cours et maman au boulot. Mon père avait fait un malaise, je crois en fait, il était tombé d'un coup, immobile, face contre terre...

-Papa? Papa!

Je l'avais secoué, versé de l'eau sur sa tête mais non, rien, pas un geste. J'avais donc attendu. Les heures défilaient et papa bougeait pas, j'hésitais à appeler les urgences, non ils n'allaient pas croire une gamine de 15 ans et demi... Soudain mon père s'était levé, mais bizarremnt. Il ralait, respirait fort et gémissait, sa peau était devenue terne, froide. Il m'avait aggripé le bras mais je m'étais débattue, par réflee et m'étais enfuie hors de l'appartement.

A présent je courais dans les couloirs, je pleurais, paniquée. Ma peur agissait sur mon cerveau comme une drogue utile à la production d'adrénaline. Je cherchais une issue. Je tournai à l'angle du couloir et me réfugiai dans un appartement, je me cachai dans la cuisine, un bruit de pas lent teintait à mes oreilles en même temps que les pulsions de mon coeur. J'étais sous la table, luttant contre mes sanglots qui nouaient ma gorge, je vis ses jambes trainantes passer devant moi, un de ses tibias était brisé et l'os s'enfonçait avec un bruit de déchirure et de gargouillis dans la chair. Je poussai un petit cri de terreur. La chose s'arreta puis se pencha et grogna en me voyant, je hurlais et partis à quatre pattes de l'autre coté. Une forte poigne m'aggripa à la cheville et me ramena en arrière, un poids pesait sur mon dos et une autre main tentait de bloquer un de mes bras. Pourquoi? Pour le manger? Oh mon dieu! Je me mis sur le dos pour faire face à mon père, il était lourd et pesait sur moi mais l'adrénaline m'aidait à le pousser contre la table, quelque chose tombait tout près de moi mais je n'eus pas le temps de le voir, quelque chose en métal surement...En métal?

Je tournais la tête et vis des couteaux, 3 couteaux de cuisine, gros, très tranchants. J'en pris un sans vraiment m'en rendre compte, mon instinct de survie avait pris le dessus, je me sentais forte avec cet objet dans la main, je l'enfoncai dans son oeil, je sentis le métal traverser l'oeil qui éclata sur le coup et m'aspergea de son liquide poisseux ainsi que de sang, jusqu'à la cervelle, molle. Mon père s'effondra sur moi d'un bloc. Je reprenais mon souffle, lui non. Je le poussais sur le coté et le regardait, il était couvert de sang, de son sang, quelque chose de poisseux rendait mes mains collantes, je les levais devat la lumière. Du sang tachait mes longs et fins doigts ainsi que mes paumes, le sang de mon père, je tremblais, je venais de tuer mon propre père et volontairement. Mes larmes coulèrent à nouveau mais en plus violent, mais que se passait il bon sang?! Je cachais mon visage dans mes mains et laissais libre court à ma tristesse et ma peur. Etais je une criminelle? Mon père était devenu un...Zombi? Une de ces créatures qui avait faconné mon imaginaire? Non! C'était impossible! Les monstres n'existent pas si? En étais je un moi aussi vu que j'ai tué?

J'entendis des cris dehors, qu'est ce qui se passe? Je me levai, temblante, ma main sur le couteau, au cas où. Une femme se faisait agresser avec son bébé par trois individus, leurs peaux étaient comme celle de papa, d'ici je pouvais tout entendre, le bras de la femme se désosser, les dents s'enfoncer dans la chair tendre de son cou, ses gargouillis sanguinolents, les pleurs du petit, le zombi qui s'avançait, que faire? Que faire? QUE FAIRE? Je suis trop loin.

-NON! LE BOUFFE PAS! LE BOUFFE PAAAAAASSSS!!!!!

Mais ils ne devaient pas m'entendre, les cris du bébé cessèrent d'un coup. Mon hurlement de rage commencait, je n'avais jamais eu autant de coffre dans les poumons, je m'arrachais les cheveux, frappais les meubles, les valdinguais par la fenêtre. C'était trop pour moi, et mon estomac, je fus prise d'un spasme qui me plia en deux et je vidais mes tripes par terre. Je toussais et suffoquais, la bile m'empêchait de respirer, ma gorge me brulait, ma tête tournait, je m'effondrai par terre et tombai dans l'inconscience.

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