Partie 89

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"Tu me demandes d'être sereine, je t'ai dans la peau dans les veines.....Oh ! il a fallu que mes yeux se pose sur toi. Il a fallu que je m'attache à toi. Si tu ne veux pas ce que je veux, reste loin de moi..."

Dans la peau de Farès :

Moi : PUTAIN ! DÉPÊCHE-TOI CHEM'S ! ELLE PERD TROP DE SANG !!!

Chem's : Farès calme-toi !!! Je suis déjà à fond là ! Tu vas pas l'aider en criant comme un fou.

Et puis merde ! C'est vrai. Il a raison mais en ce moment même je suis toujours sous l'effet du choc mélangée à l'euphorie de voir qu'elle n'est pas morte. Cependant, la voir dans cette état-là me fout la haine au max. Je jette un coup d'oeil vers Sabri qui essaye de rester calme. Je crois que lui aussi ne réalise pas trop ce qui se passe vu qu'il n'arrête pas de fixer sa blessure à la cuisse qu'il continuait de compresser avec veste.

Je me concentre sur ma belle. Putain mille merci ya rabbi !!! Ma femme est en vie. Camélia est belle et bien en vie. Je n'y crois tellement pas que je ne veux même pas qu'elle s'échappe de mes bras. Je savais bien qu'une partie de moi me disait que j'avais raison, qu'elle ne pouvait pas être morte. Après l'appel qu'on a reçu ce jour-là, à la maison (voir partie 83), j'ai passé les mois les plus sombre de ma vie. J'étais à la limite du suicide mais heureusement que ma famille et mes amis dont Nassim étaient là pour moi. C'est aussi depuis ce jour-là que j'ai détesté Younes. Malgré ça on a réussi d'une certaine manière à mettre nos différends de côté pour s'allier afin plus pour se venger et se débarrasser de Youssef. C'est le plus grand ennemi de Younes et de Ryad mais aussi le seul coupable de la mort de Camélia.

Je lui caresse son visage caché par les ombres de la nuit. Hamdoullah ! Je n'ai pas eu d'hallucination quand je l'ai vu dans la forêt. C'était bien elle. Pourtant, je me souviens de son regard. Elle était comme sous le choc, voir même effrayée qu'elle s'est enfuie. Pourquoi ? Ca, je l'ignore. Pour l'instant la seule chose qui me préoccupe c'est que ma princesse va bien, mais vu son état, je m'inquiète sérieusement.

Sabri : Ma soeur est vivante merde...j'y crois pas.

Je le fixe. Je me souviens qu'il a beaucoup souffert lui aussi de la mort de Camélia. Je sais qu'il s'en veut déjà beaucoup de ne pas avoir calculé sa famille pendant une grande partie de sa vie et qu'il était le premier à vouloir retrouver Mia la première fois. Malheureusement, après sa soit-disant mort, il s'est refermée sur lui-même ne calculant même plus sa femme Shéra. D'ailleurs, ils se sont séparés avant la naissance du petit Idren. Il a même chassé Younes de la maison.

Je pose ma main sur son épaule.

Moi : Elle est vivante, khoya. Notre Mia est vivante.

Il me sourit et lui pose un baiser sur sa main.

Sabri : Je vais prévenir les autres.

De son autre main, il saisi son téléphone et envoie un message à l'équipe. Tout à coup, je sens Camélia gémir de douleur. J'essaye de la bercer et de lui murmurer que tout va bien qu'on va la soigner et que plus jamais quelqu'un lui fera du mal. Sincèrement, je n'ai plus de hecheuma vis-à-vis de Sabri ou d'une autre personne de la famille. Ils sont tous au courant pour Camélia et moi.

Moi : Chem's putain !, grommelais-je pour ne pas effrayer Camélia.

Lui : C'est bon ! On est arriver.

Ils descendent de la voiture. Je les suis tout en portant Camélia de façon à ce qu'elle ne souffre pas dans mes bras. A peine à l'intérieur de la maison que je me précipite à l'étage pour la conduire dans une chambre en ne calculant pas les réflexions des filles qui nous questionnaient. Chems m'ouvre la porte. Je l'emmène sur le lit où je la dépose délicatement.

Quand la porte s'ouvre de nouveau brusquement.

: OU-EST ELLE ???

Je me retourne et voit les filles dont Linda, Inès, Ikram, Shéra, Sophia et Nayla, limite en larme lorsqu'elles s'aperçoivent que c'est bien Camélia.

Nayla : Oh mon dieu ! Camélia ! Ma petite soeur ! Chem's, Farès, Sabri !!! C'est bien elle. Dites-moi que je rêve pas que c'est bien elle.

Sabri la prend dans ses bras.

Lui : Oui c'est elle. C'est notre petite soeur. Tu rêve pas.

Sophia se rapproche de moi et pose sa main sur celle de Camélia.

Sophia : Je le savais. Je l'ai sentie. Je te l'avais dit que ce n'était pas possible.

Moi : Je sais. Tu avais raison. Maintenant aide-moi à compresser ses blessures. Elle perd trop de sang.

On se regarde un instant.

Linda : C'est quoi ce sang ? Il faut appeler un médecin.

Chem's : Tkt j'ai envoyer un message à Yanis. Il va arriver là.

Un bruit de sonnerie retentit. Je regarde Sabri qui répond au téléphone et sort de la chambre.

Ikram : Où l'avez-vous trouver ?

Chem's : C'est pas trop le moment là de discuter de ça. Linda, Ikram, Ines et Shéra ramener des serviettes, une bassine d'eau, de l'alcool bref tout ce qui faut pour la soigner le temps que le médecin arrive.

Le reste des filles quitte la chambre. Je reste là à fixer Camélia sans un mot pendant que Chem's explique rapidement les conditions où on a trouvé Camélia sous les cris de Sophia et Nayla qui étaient rester. C'est là que je remarque qu'un truc avait changé chez elle. Ces cheveux. Ils sont d'un rouge presque bruns qui la rendait femme. Bizarrement en l'observant bien, elle me fit penser à... lorsque je vis Sophia en larmes à la limite de l'hystérie.

Sophia : C'est pas possible ! Qu'est-ce qui lui est arriver ?! Qui a osé faire ça que je lui pète sa gueule ?!

Moi : Je n'en sais rien mais je te jure de venger ceux qui lui ont fait subir ça.

Elle se réfugie dans les bras de Sabri pour se morfondre tandis qu'il essaye de la calmer. Tout à coup, la porte se ré-ouvre brutalement.

Ryad : Camélia !!!!

Celui-ci court vers elle suivit par les autres mecs dont Ilyass, Marwan, Ayoub et Nassim qui fait désormais partie de la famille. Arriver à sa hauteur, il la regarde presque choqué comme si lui aussi ne réalisait pas qu'elle se retrouve là, juste devant ses yeux. Il contracte sa mâchoire sans doute dû à l'état dont il la découvre.

Ilyass : Starfellah ! C'est impossible ! C'est un fantôme oula Casper là...je sais pas. Mimos pince-moi stp.

Marwan fait ce qu'il dit et il hurle.

Marwan : Pourquoi tu cris ? J'ai fais ce que tu m'as dit.

Ilyass : Putain, c'est une expression salle hmar.

Ayoub : Tg Ilyass.

Dès que Sophia voit Nassim, elle se détache de Sabri pour se jeter dans les bras de Nassim. Par dessus son épaule, il voit le corps de Camélia puis me jette un regard. Je hoche la tête pour lui répondre. C'est bien elle.

Il murmure quelque chose dans l'oreille de Sophia qui je vois commence à se détendre. Lui, au moins il a réussi à maîtriser cette folle.

Ryad : Qu'est ce qu'elle a ?! Pourquoi elle est comme ça, Farès ?

Moi : Je sais pas. Je suis aussi perdu que toi.

Younes rentre à son tour dans la pièce. Je remarque son regard surpris et tourmentée à la vue de sa soeur. Il s'approche d'elle doucement mais Ilyass s'oppose à lui.

Ilyass : Ne t'approche pas d'elle.

Younes: T'as pas le droit. N'oublie pas que je suis ton grand frère, Ilyass

Sabri : Mais moi, je suis le tien, Younès. N'oublie pas aussi pourquoi elle est dans cette état.

Younes allait répliquer quand Marwan nous interrompt.

Lui : Ces cheveux, dit-il d'une petite voix qui nous interpellent tous.

Les mecs la regarde bizarrement mais pas le temps de réfléchir à quoique ce soit que les filles arrivent avec tout le nécessaire. Je saisis la bouteille d'alcool et la déverse vers sa plus grosse blessure à la cuisse mais à son contact Camélia commence à se débattre et à hurler. Elle avait toujours les yeux fermées et pourtant elle bougeait comme une folle. Ryad, Sophia et moi-même essayons de la calmer mais rien y fait. Je vois que Younes commençait lui aussi à péter un cable de son côté. Je lui recouvre sa blessure.

Moi : CHEMMMMMM'S PUTAIN !!!! QUAND IL ARRIVE CE CONNARD DE MÉDECIN LA ?!!!!, criais-je.

: Je suis là, Farès.

Rassurée, je soupire en voyant Yanis. C'est une nouvelle recrue du gang et en pkus de ça il est médecin. Il est devenue comme un frère.

Ryad : Sauve-là, s'il te plaît.

Il s'approche rapidement et se fige directement en voyant l'état de Camélia. Son visage était livide.

Sabri : Yanis merde...C'est aussi grave que ça ?

En réponse, il se précipite vers elle et commence à l'examiner. Il enlève la serviette.

Lui : Et merde !

Camélia recommence à hurler d'un coup et bouche dans les sens. Elle était en pleine agonie.

Elle : non nonnnn.......ahhhhhhh ma familllllllllle nonnnn......ne lui faites pas de mal !!!!

Elle continuait de transpirer. Je vous jure la voir comme dans cette état me bouffait de l'intérieur. Ikram voulait lui passe un coup d'éponge sur son visage plein de sueur mais Camélia lui donne un coup pour pas qu'elle s'approche d'elle.

Yanis : TOUT LE MONDE SORT VITE D'ICI !!!

Younes : YANIS ! ELLE VA S'EN SORTIR ?!!

Il soupire. Rien qu'à sa mine, je m'attend au pire.

Lui : Son état est grave. Elle a déjà perdu trop de sang donc maintenant si tu veux que je la sauve alors tu sors maintenant. Et je parle pour vous tous.

Tout le monde sort peu à peu de la chambre sauf moi.

Yanis : Farès dépêche toi. Tu m'es d'aucune utilité à rester là.

Nassim me pousse avec regret en dehors de la chambre. Je la regarde une dernière fois.

Moi : Sauve-là.

Mes paroles sonnaient pas comme une demande mais plus comme un ordre. On descend en bas rejoindre les autres. Je me pose sur le canapé. J'observe mes mains pleine de sang. De son sang à elle. Je jure que je vais retrouver celui qui lui a fait ça et que je vais lui faire regretter d'être née. Je calcule même plus ce qu'il y a autour de moi.

Ayoub : CALMEZ-VOUS ! YANIS S'OCCUPE D'ELLE !!!

Ryad : Putain, j'y crois pas. Elle est vivante.

Ilyass : Farès !

Je lève ma tête et les regarde tous un par un. Leurs regards sont clairement passées de la haine à la confusion. Ils attendent tous que je parle pourtant je tourne ma tête vers mes mains. On entendait toujours les cris de Camélia de là-haut jusqu'à que ça s'arrête enfin. Je me lève.

Ilyass : Que s'est-il passé ?

Moi : On ne sait pas. On était sur la route quand on voit quelqu'un sortir au loin de la forêt enfin plutôt boitait. On s'est arrêté puis avec chem's, on est partie voir. Et, c'est là qu'on découvre quelqu'un s'effondrer. On a couru vers la personne et on a découvert que c'était Camélia.

Un nouveau crie surgit

Ryad : Il faut que je monte.

Linda : Non Ryad. Calme-toi ! Yanis sait ce qu'il fait.

Lui : Je peux pas rester calme, Linda. Merde ! Ma cousine est vivante. VIVANTE !

Elle : Je le sais. Mais tu crois que tu vas l'aider en étant dans cette état. Il faut d'abord qu'on la soigne. Yanis sait ce qu'il fait.

Il balance le vase de la table basse par terre tellement il tremblait de rage. Dos à lui, Linda essaye de le calmer en lui faisant un câlin qu'il lui rendit malgré sa colère. J'observe Younes.

Sabri : Les filles, vous pouvez aller faire du café et voir si les enfants vont bien ?

Sophia nous regarde étrangement. Elle allait répliquer mais

Nassim la coupe.

Lui : S'il te plait omri, lui supplia-t-il. Ne t'inquiète pas.

Elle acquiesce avec regret et elles partent toutes à la cuisine.

Chem's : Qu'est--ce qu'il s'est passer de votre côté ? Vous aviez retrouver cette kehba de Maissa ?

Younes : Non....Elle a surement péri dans la forêt. Personne a dû survivre à l'incendie.

Marwan : Ces cheveux à Camélia. Ils...ils étaient comme ceux de Maissa.

Je le fixe étrangement. Attendez il veut dire quoi là ?!!

Ilyass : Désolé de dire ça mais t'as pas tort. Elle ressemble beaucoup à Maïssa. Vous trouvez pas. Ok ! Je pense que je suis en train de divaguer.

Ryad : Qu'est ce que tu veux dire ?, dis d'un ton menaçant tout en avançant vers lui. Ok, elle a déjà été dans le bizz mais jamais elle oserait toucher une arme. Camélia n'est pas comme Maissa. Je la connais. Je l'ai entraîner. Je sais mieux que quiconque de quoi elle est capable. Et puis, c'est ta soeur. Tu l'as connais. C'est surement une mise en scène.

Ilyass : Woooh calme-toi, Ryad. Je disais juste que c'est bizarre que Mia ressemble à Maïssa. Mais on sait tous très bien que

Mia est inoffensif.

Nassim : Vu son état, ils ont dû la maltraiter. Youssef a dû la rendre captif. Je vois pas d'autre solution.

Je repense à quand je l'ai aperçus dans la forêt. J'ai cru devenir fou et pourtant à ce moment là, elle n'avait pas même couleur de cheveux.

Farès : Je l'ai vu.

Younes : De quoi ?

Moi : Je l'ai vu dans la forêt. J'ai vu Camélia.

Younes fonce vers moi et me prend par le col.

Lui : Et tu nous a rien dit.

Moi : J'ai cru que j'hallucinais.

Lui : T'as préféré me laisser sentir coupable de tout ce qui s'est passé oui.

Nassim sépare Younes de moi .

Lui : Calmez-vous. Il a dû l'utiliser pour faire diversion en faisant passer Camélia pour Maissa.

J'observe Marwan. Il a l'air d'être pensif.

Younes : Fils de ****.

Sabri: Toi, tu vas rien faire du tout. Tout ça c'est de ta faute si elle ne serait pas partie jamais elle serait dans cette état.

Ayoub : Calme-toi Sabri. Tout ce qu'on à faire maintenant c'est attendre que Camélia va mieux.

Les filles nous rejoignent et on reste tous dans le silence pendant au moins deux heures. Yanis descend enfin. Je me lève direct.

Moi : Comment elle va ?

Yanis : Je vais pas mentir. Ses blessures sont graves. Elle a subi beaucoup trop de coups. Son corps n'a pas supporté. Elle a une fracture au fémorale. Elle doit garder sa jambre sous attelle et se reposer.

Younes : Mais elle va s'en remettre ?

Yanis lui lance un regard noir. Je ne compris pas trop ça réaction qui me semble assez bizarre.

Yanis : Je l'ai placé sous coma artificielle pour ne pas qu'elle supporte la douleur de ses blessures. Il faut juste attendre d'ici quelques jours avant que son état s'améliore.

Ryad : Merci Yanis.

Il hoche la tête puis part.

Ryad : Je vais la voir

Sans attendre de réponse, il était déjà monter.

************************

Me voilà à ses côtés. Je n'arrive toujours pas à croire que c'est bien elle. Moi qui croyait que le tout puissant me l'avait arrachée de mes bras, et pourtant, la voilà en chair et en os. Comment vous dire que les mois après avoir appris sa mort ont été les plus sombres de ma vie. J'avais arrêté de vivre pour moi. Je me tuais à la fumette et à la boisson. Mes seuls amies de la solitude et de la mort. Il y aussi eu la bibi, ma source de vengeance. En effet, les hommes de Younes nous ont appris que la mort de Camélia n'était pas un accident...je vous laisse imaginer qui a tout orchestré. eh oui nos chers ennemis. Youssef et ses alliés. Je sais bien que j'avais promis à Camélia d'arrêter le bizz mais là non, je n'allais pas laisser ses pds s'en tirer comme ça. Je vais me venger de Youssef et ses alliés. J'espère que l'assaut qu'on lui a préparé les a tuer. Une chose est sûre : Massa est morte dans l'incendie. Il va voir ce que ça fait de perdre la femme qu'on aime. Certes, avant jamais je n'aurais agit ainsi mais désormais aucune pitié. Et puis, je pense que celui-ci ne s'en ai pas tirer puisqu'on ne le trouve pas après ce qui s'est passé.

Je pose mes yeux un instant sur Camélia. Elle reste toujours aussi belle. J'observe ses blessures. Mon cœur se brise. Une vague de chaleur dû à ma haine traverse mon corps ainsi que le sang qui tourne dans mon cerveau. Ca me tue de la voir comme ça entre la vie et la mort. Et puis merde ! Je n'aurais jamais dû la laisser partir. Non plutôt je n'aurais jamais dû partir? J'aurais dû me battre avant pour elle. Mais c'est trop tard désormais pour les regrets. Il faut que j'arrête de vivre dans le passé et de repenser à la mort de mes parents, à la trahison de ma sœur, et à la soi-disant mort de Camélia. Ces bâtards ont du l'humilier, la battre et se servir d'elle comme bouclier. Pleins de scénarios tourne dans ma tête ou je passe mes mains sur celle-ci espérant désespérément que ma femme se remette.

Je sens quelqu'un rentrer dans la pièce et se pose à l'opposé de moi près de Camélia. Je lève ma tête et le vis lui. Ca fait tellement longtemps que l'on ne sait pas parler enfin depuis qu'on a découvert que Youssef était à l'origine de l'accident de Camélia. Après cela on a travailler séparément sur les dernières opérations contre Youssef. A vrai dire, je n'arrivais pas à le pardonner. Il était coupable de ce qui s'est passé.

Younès : Je sais ce que tu vas me dire.

Moi : Tu as le droit. C'est aussi ta soeur Younes.

Younès : Où est le piège ?

Moi : Il n'y en a pas. J'en ai marre de me battre avec toi. C'est tout. Je voulais aussi profiter pour te dire que je te pardonne...mon frère.

Lui : Quoi ?! Tu te fou de moi.

Moi : Oui. Je comprend pourquoi t'as fais ça mais ça ne justifie ni tes actes ni ton comportements. Je t'ai peut être pardonner mais camélia non. Tu dois te rattraper avec elle maintenant. La vie nous laisse à tous les deux une seconde chance Younes. Il ne faut pas la gâcher.

Eh oui, c'est fou mais j'ai décidé de lui pardonner. Younès reste mon frère et on aime tout les deux Mia. On veut le meilleure pour elle.

Lui : Je sais que j'ai tout gâcher et que je lui es fait du mal mais crois moi je me suis autant voulu que toi. Je voulais même me tuer....

Je me souviens...Younes a commencé peu de temps après la mort de Camélia à sombrer mais vraiment pire que moi. Il s'est mis dans les combats illégaux et grave à fond dans le bizz. Plusieurs fois, il a failli retourner derrière les barreaux. Après cela, on a essayer de s'entraider pour se venger de la mort de Camélia et, de faire payer Youssef et sa famille.

Lui : Tu es un bon farès. Je...écoute c'est dur à dire mais...je...suis désolé. J'accepte ton union avec ma soeur. Vous avez ma bénédiction comme je te l'ai promis. Merci mon frère.

Je vois que Younes déverse une larme. Ca m'a grave choquer de sa part.

Moi : Elle va s'en sortir. Je le sais.

Lui : Je sais.

Moi : Comment on a pu lui faire ça ? Regarde l'état dans lequel ce chien et sa fratrie l'ont mise.

Lui : Ne t'inquiète pas ce chien de Youssef doit être six pieds sous à l'heure qu'il est même s'il méritait pire. La balle que je lui es mis à dû bien l'achever

Moi : Ne me dis pas que tu l'as tuer.

Lui : Non. On s'est battu. Ryad est intervenu et m'a poussé à sortir à des flammes et de fumer. Imran était à ses côtés. Je lui tiré dessus histoire de m'assurer qu'il ne sort pas. L'incendie a tout ravagé même la forêt. C'est impossible qu'il est survécu. Et puis, entre nous si je ne m'était pas débarrasser de lui, tu l'aurais fait.

Moi : C'est moi qui aurait dû en finir avec lui, ajoutais-je avec une pointe de rancune.

Younès soupire.

Younes : Dans l'histoire Farès, je suis le tueur et non toi. Tu ne mérites pas ce rôle. C'est ma faute, c'est moi qui répare les erreurs.

Moi : C'est ma femme. Cette tâche me revenait à moi.

Lui : Oui mais c'est ma sœur. C'est moi qui devait défendre son honneur.

On reste un moment dans le silence.

Lui : T'as des nouvelles de ta sœur ?

Moi : Je la cherche toujours.

Lui : C'est drôle comment le destin fait bien les choses. On est pareil Farès dans le fond sauf que moi je n'ai jamais kiffer sur ta sœur.

Je le regarde. J'ai pas envie de me l'avouer mais dans le fond il a raison sauf que les circonstances ne sont pas les mêmes. Il continue.

Lui : Je veux que tu me promettes maintenant de ne pas faire les mêmes bêtises que moi avec ta sœur, Farès. Pardonne-là. Je ne veux pas qu'elle finisse comme Camélia.

Moi : Je te le promets.

Nous restions là tout les deux à veiller sur Camélia. Stp Camélia ma femme réveille toi....

**********************

Dans la peau de Camélia alias Maïssa :

J'ouvre difficilement mes yeux. La lumière du jour m'aveugle presque. Je ne sais pas depuis combien de temps, j'ai dormi. A vrai dire, je n'ai aucune notion du temps. Quand je décide de me redresser de mon lit, je remarque que je me trouve dans une chambre qui m'est totalement inconnu. Mon dieu ? Ou suis-je ? Je ne suis pas dans ma chambre. J'observe ma main et je vis directement ma bague. Oh non ! La villa... il y a eu un guet-apens, un incendie....Moha..Youssef...La team ! Tout me revient en mémoire comme un flash. Il faut que je sorte vite d'ici.

En soulevant la couverture, je découvre ma jambe gauche sous attelle. Putain ! Il manquait plus que ça. J'essaye de m'extirper du lit malgré les douleurs qui me submergent. Je marche difficilement à cause de ma jambe. Je tombe sur un miroir en pied. Je vis au travers de celui-ci des bandages sur mon bras droit et quelques pansement et bleus sur le visage. Je ne veux même pas voir l'état de mon corps. Je remarque aussi que je portais un débardeur et un jogging à la place de ma robe qui doit être en lambeau. Je fouille dans les placards à la recherche d'un quelconque objet pour me défendre ou qui pourrait me servir. Il y a rien du tout ici à part une vieille chaine. Je la saisit et retire ma bague pour l'y insérer. Je la met autour de mon cou et la cache sous mon haut. Je ne sais pas ou je suis et avec qui donc vaut mieux cacher tout quelconque lien avec Youssef et les autres si je veux sortir vivante de cette endroit.

Je sors de la chambre et marche le long du couloir en faisant bien attention. J'entends du mouvement vers une chambre. Je m'y approche doucement. La porte est entre baillé. J'observe un homme avec seulement un bas de jogging pour vêtement qui part vers la salle de bain. Ni 1 ni 2, je m'introduis dans la chambre. Je remarque sur la table de chevet un tél que je saisis. J'ouvre le tiroir et Bingo ! Un gun. Je le prend direct. Un bruit de gazouilli m'interpelle. Je vis un berceau. Curieuse comme je suis, je m'y approche et vis un petit bébé. Il était tellement beau avec son pyjama blanc. C'est juste incroyable. Cependant, je suis interrompus par des bruits de rires qui retentirent par delà de la terrasse. Je me dépêche de sortir. Je continue de marcher avec mon arme jusqu'au escalier. J'arrive enfin vers la porte d'entrée.

Arrivée devant celle-ci, j'actionne la poignée mais rien y fait elle est verrouillé. Il faut que je trouve une autre sortie.

: Tu pensais partir en douce encore une fois, Camélia.

J'aurais dû m'en douter. Pourquoi suis-je autant poisseuse comme ça ? La haine monte en moi. Je me retourne armer de mon sourire le plus ironique vers cette personne.

Moi : Ryad. Mon cher cousin, toi aussi, tu m'as tant manquer.

Il me fait un grand sourire. Il était comme heureux de me voir ce qui me laisse perplexe. Je range discrètement mon arme derrière mon dos. Il allait avancer mais au même moment, Sophia et Linda sont arrivés. Elles étaient d'humeur joyeuse et très animés par leur discussion accompagnée d'un verre à la main. Malheureusement à ma vue, Sophia lâche son verre qui s'éclate au sol sous les cris d'effroi de Linda. Je soupire agacée.

Toute la fratrie arrivent alertée par les bruits. Putain ! Il manquait plus que ça. Je ne pensais pas me retrouver face à ma famille ou plutôt devant tout ses traîtres à nouveau. Je comprends alors que je suis totalement foutue et que pour m'échapper d'ici se sera vraiment plus dure que prévu. Le destin joue bien des tours.

Moi : Super ! Toute la cavalerie est là, dis-je d'un ton las tout en levant les yeux au ciel.

Nayla : Camélia, dit-elle les yeux brillant.

Je vois Sophia courir vers moi et me prendre dans ses bras. Elle était limite en pleure tandis que moi je reste de marbre, sans émotion. Je vis par dessus ses épaules toute ma famille émue et tout sourire. Je remarque Younès et Farès n'étaient pas présent.

Sophia : Tu m'as tellement manquer. J'étais totalement perdue sans toi, ma sœur.

Je lâche un rire nerveux. Quelle hypocrisie ! Je me détache violemment d'elle et ne manque pas de la pousser loin de moi. Elle m'observe sous le choc tandis que je la regarde avec haine et dégoût. Sincèrement, moi je lui es manquer ?! C'est l'hôpital qui se fou de la charité.

Moi : Tu n'es pas ma sœur alors épargne-moi, ton refrain d'amitié à 2 francs 50. T'es personne pour moi.

Nayla s'approche rapidement d'elle pour l'aider à se relever en me jetant un regard d'incompréhension.

Elle : Camélia, me dis pas que t'es pas sérieuse ?!

Je pouffe de rire. Non mais d'où cette princesse ose même m'adresser la parole. C'est bon j'en ai assez vu pour le moment. Il faut absolument que je me taille d'ici.

Moi : C'est bon ferme-là. Je lui parle comme je veux. Maintenant, rendez-vous au moins utile dans votre vie au lieu de me regarder comme si vous avez vu une revenante. Qui peut me dire où sont les clés de cette foutu porte ?!! Ce serait dommage que je la défonce.

Ma réaction les surprit. Ils se jettent des regards entre eux essayant surement de trouver une réponse avant de regarder mon état. Bien sur ! Ils pensent que je vais être heureuse de les voir. Mon cul, oui. Les voir en face de moi me donnent envie de commettre un meurtre.

: Tu n'iras nulle part.

Mon sourire s'efface à sa vue. A cette instant, seule la rage m'habitent si je puis dire s'enflammait. Mon pire ennemie, mon bourreau et seule unique auteur de toute ma souffrance....vous l'auriez compris, il s'agit de Younes. Cependant, il n'était pas seule. Il était suivit de près par l'homme qui avait su faire fondre mon cœur, l'homme qui m'avait hantée chaque nuit, le premier homme que j'ai aimé. Farès. Pourtant malgré sa présence; je me ressaisis. Je n'oublierais pas ce qui s'est passé ni les photos que j'ai vue. Je me reconcentre sur Younes.

Moi : C'est drôle. Maintenant Younes, tu veux que je reste. C'est une première je me souviens que tu disais que j'étais une pute. Est-ce toujours d'actualité ?

Il serra les poings. Mon sourire s'agrandit. Je n'ai plus peur de lui. Je peux être aussi forte que Ryad, Sabri et lui. Maissa prenait place désormais.

Moi : Oh ! J'ai touché un point sensible à ce que je vois. Tu en veux d'autres ? J'en ai plein en stocks de tes menaces.

Younes : Je me suis déjà excusé pour ça, Mia.

Moi : Ferme ta gueule ! Je t'interdis de prononcer mon prénom, sale pd. T'as compris ?!

A ce moment-je l'ai vu tellement contracter sa mâchoire que j'ai cru qu'il allait la briser. C'est vrai qu'en générale jamais je n'oserais lui parler comme ça mais désormais tout à changer.

Younès : Je calme la Mia mais ne me cherche pas.

Moi : Tu vas faire quoi que tu n'as pas déjà fait, Younès. Tu vas me battre ? Me priver d'aller à l'école ? Me marier à un inconnu ? ou mieux encore me tuer ?

Ryad : Camélia mesure tes paroles. Younes regrette déjà bien assez ce qui s'est passée.

Sabri : Il a raison, Camélia. Ecoute, je t'ai toujours défendu mais la crois moi il a bien payé. Alors laisse lui une chance. Je te le demande en tant que grand frère.

Moi : Une chance mais mdrrrrr allez vous faire foutre oui ! D'où vous défendez cette pourriture ?! De toute façon, tu ne vaux pas mieux que lui, Sabri et toi aussi Ryad. Non enfaite vous tous réunis vous ne valez pas mieux que cette assassin ce tueur.

Farès : CAMELIA !

Je le regarde stupéfaite.

Farès : Tu te rends compte de ce que tu dis ??!, rétorque-t-il d'une voix froide. C'est à ta famille à qui tu parles. Pourquoi tu réagis comme ça avec tout le monde ?

Je lâche un rire nerveux.

Moi : Attend ma famille ?! Ils ne sont rien pour moi. A part le sang on a rien en commun. Alors ne me fait pas de leçon de morale, Farès. T'es pas le mieux placé dans cette histoire.

Younès : T'as le droit de me haïr. OK ?!, réplique-t-il d'une voix sec. J'ai compris mais ça reste entre toi et moi. Ne t'en prend pas à eux et surtout pas Farès.

Il fait deux pas vers moi, je recule instinctivement

Moi : Ne t'approche pas de moi, dis-je difficilement en le fixant.

Ilyass : Mia...

Ilyass commence à son tour à s'avancer vers moi. Je recule précipitamment à mon tour.

Moi : Ilyass STOP !!!!

Il ne m'écoute pas et continue tandis que mon corps lui cogne le mur. Farès voit mon regard désespérer et serre en plus ses poing.

Farès : Ilyass arrete. Elle tremble.

Ilyass : Non, je peux pas etre loin une minute de plus de ma soeur. Je ne te ferai jamais de mal, Mia. OK, laisse-moi au moins te prendre dans mes bras.

J'avale difficilement ma salive.

Moi : Je te conseille de rester à ta place. Alors fais-le.

Il ne m'écoute toujours pas. Il était même pas à dix mètre de moi. Je brandit mon arme face à lui. Face à son torse. Je pouvais encore entendre le bruit de la détente siffler dans mes oreilles. Ses yeux s'agrandit face à ma réaction. Les filles crièrent que je faisais une bêtises et que je n'étais pas moi-même.

Ryad : T'ES FOLLE OU QUOI BAISSE CETTE ARME MIA. JE VAIS PAS ME REPETER C'EST UN ORDRE. STP AVANT QUE TU TE BLESSES ET QUE TU FASSE UNE BÊTISE

Sabri : MIA C'EST TON PETIT FRÈRE TU PEUX PAS COMMETTRE CETTE ERREUR T'ES PAS UNE TUEUSE ! JE TE CONNAIS !

Je voyais tout le monde autour pété un cable intérieurement mais qu'ils essayaient de rester calme pour pas me brusquer comme un bête qu'on voulait chasser.

Ilyass : Camélia oukty, murmure-t-il. C'est pas toi. Fais ce qu'ils te disent.

Je le regarda mais ne réponds pas. Je vis du coin de l'oeil Fares se rapprocher mais aussitôt je colle mon arme bien comme il faut sur le torse de Ilyass.

Moi : Avance encore et je jure de tirer !!!

Younes : NE LUI FAIS PAS DE MAL CAMÉLIA ! C'EST MOI QUE TU DÉTESTES ET PAS ILYASS ! VENGE TOI SUR MOI MAIS PAS LUI !!!

Je regard Ilyass. Il me fixe aussi mais son regard était rempli de peur.

Moi : Tu as raison. C'est pas lui le problème. C'est toi, Younes.

Je donne un coup de cross à Ilyass avec mon arme. Il s'étale aussitôt au sol . Je pointe de nouveau mon arme vers Younes.

Je m'avance bien pour me retrouver face à lui.

Younes : Poses ça, Camélia. Tu vas te blesser.

Moi : Non, pour que tu te venge de moi. C'est hors de question ! J'ai bien assez trop souffert par ta faute. Tu sais pas tout ce que j'ai pu subir !

Il me regarde tristement voir avec une lueur de pitié qui m'horrifie.

Younes : Mia... lache cette arme. On est ta famille. Je suis ton frère et tu es en sécurité.

Moi : Tu ne comprend vraiment rien, Younes. Le pire est que tu continue de faire le lâche.

Il me fixe stupéfait et surpris. Farès était à même pas à dix mètres de Younès.

Farès : Mia, omri. Personne ne te fera du mal. Younès est de notre côté. Toute cette histoire est terminée. IL faut juste que tu baisse cette arme.

Il jette un regards vers Younes.

Younes : Pose cette arme, s'il te plait. On va parler tranquillement de tout ce qui s'est passé.
Tu vas nous raconter ce que ces bâtards t'ont fait.

Profondément irritée, je presse plus fort mon arme contre son front.

Moi : Je ne te permets. Les seules bâtards ici c'est vous tous et plus particulièrement toi. Tes actes sont impardonnables. Tes paroles ne valent plus rien à mes yeux, Younes.

Sabri : Mia écoute-moi...

Moi : Non, évite de prononcer mon surnom. Vous m'écoeurez trop, Sabri.

Fares : Camélia, je t'en supplie. Tu es encore sous le choc de tout ce qui s'est passé.

Moi : Non. Au contraire, je suis moi-même et tout ce que je veux faire pour le moment c'est de me barrer loin de vous. Mais au passage, si je te tue Younes, ma journée va s'égayer.

Il sourit. Ce sourire que je hais tant.

You : Tu es pas capable de tirer.

Moi : Ah oui ?

Je me recule de trois pas et je tire sur le pot de fleurs qui se trouvait derrière Nayla à quelques centimètre d'elle qui lâcha un cri strident.

Chem's : Nayla sa va ? Il me regarde. T'ES COMPLÈTEMENT MALADE JE VAIS TE NIKER CAMELIA

Moi : Eh maintenant tu veux que je te tire où ? Oh ! Je sais...pourquoi pas sur Sophia ? ou bien Ilyass ? Linda ? Nassim aussi non encore mieux sur toi... Que choisi tu ?

Farès : MIA CA SUFFIT T'ES PAS COMME CA !

Moi : Oh Farès...tu es si naïf...

Il regarde derrière moi. Je me retourne rapidement et fou un coup. Bingo ! Mes soupçons était exacte. Il y avait bien quelqu'un qui se trouvait derrière moi. J'allais remettre un coup mais Younes me tient le bras. je lui fou un coup de crosse dans la gueule mais je sens une aiguilles s'enfoncer dans mon cou. Sans que je puisses rien contrôler, je m'effondre aussitôt dans les bras de la personne. Je reconnus Yanis. Je n'ai pas eu le temps de prononcer une syllabe que j'étais déjà partis.

*********************

Je me re-réveille une seconde fois. Cette fois-ci ma tête était plus lourde. Je remarque à mes côtés Ryad qui était profondément endormis. Il avait le visage marquer par la fatigue et il a aussi laisser pousser la barbe. Les images de ce qui s'est déroulées tournent dans ma tête. Ces chiens m'ont drogués. Je sors de mon lit en faisant attention de ne pas le réveiller. Je vois des béquille à côté de ma table de chevet que je pris. En arrivant en bas, j'entendis plusieurs voix provenir de la cuisine. Je marche vers celle-ci et les découvrit toutes les filles avec Yanis et Nassim en train de déjeuner. Ils n'avaient pas remarqué ma présence. Alors ce n'était pas un rêve, Yanis est bien ici. Comment cela se fait-il ? Il s'arrête tous de parler et m'observe. C'est pas comme si je les avais menacé avec mon arme oui.

Linda : Je t'ai fait ton petit déjeuner. Viens donc manger avec nous.

Je les ai menacé avec une arme et ils font comme si rien ne s'était passé ?! C'est quoi ce bordel ? Je me rapproche jusqu'à la table ou face à moi se trouvait Yanis. Quel traitre.

Moi : Combien ?

Elle : Quoi ?

Moi : Ca fait combien de temps que vous m'aviez drogué, dis je tout en regardant droit dans les yeux Yanis.

Ayoub : Assez pour que tu dormes toute la nuit. Farès, Sabri et Ilyass ont tournés toute la nuit pour veiller sur toi.

Et monsieur me dit ça tranquillou pépitou en croquant dans son pain au chocolat. Ils ont vraiment osé.

Inès : Écoute Mia, on en parlera après tout ça l'important c'est que tu te nourrisse. Je ne sais pas comment ils t'ont maltraités mais...

Moi : Maltraité ?! Putain, j'y crois pas.

Je passe mes mains dans les cheveux. C'est vraiment le monde à l'envers. J'ai l'impression qu'on me prend pour une folle. Exerdée de colère, je renverse tout ce qu'il y a sur la table par terre. J'entends des hoquets de surprise. Nayla pose sa main sur mon épaule. Je la rejette tellement violemment qu'elle se cogne contre les meubles. Elle me lance un regard noir que j'ignore royalement.

Moi : C'est hors de question que je mange pour me faire empoisonner.

Sur ces mots je me barre de la cuisine et me dirige vers la terrasse quand on me retourne brutalement. C'était Yanis.
Moi : Lache-moi !

Yanis : Je ne suis pas ton ennemi, Camélia.

Je me raidis.

Moi : Pourtant tu me montres le contraire. Tu bosses pour ma famille. Tu as trahi Youssef, Soraya et moi par la même occasion alors évite de me mentir.

J'allais partir mais il me retient par le bras. Je lui lance à un regard noir.

Moi : Lâche mon bras.

Il se rapproche de moi et me regarde dans les yeux.

Yanis : Je ne t'ai jamais mentie. Je suis médecin et je suis aussi là pour veiller sur toi comme je l'ai promis à Youssef. Si tu veux tout savoir, je me suis infiltré au gang de Younes depuis que tu as commencés ta vengeance. Si jamais on te démasquer, Youssef voulait te savoir protéger. Maintenant écoute-moi, il faut absolument que tu restes discrète. Personne se doute de ton identité. Ils pensent tous que Youssef t'as utilisé et que son gang t'ont fait passer pour Maïssa au cas où il y aurait un problème. Ils doutent beaucoup à ton sujet surtout Marwan. Je me suis débrouillé pour brouiller les pistes depuis ta crise d'hier.

Il relache doucement mon bras. Alors c'est pour moi ? Youssef avait pensé à tout en dirait. Je souris en repensant à lui. Il est très malin mais je me sens un peu mal d'avoir accusé Yanis comme ça.

Moi : Je suis donc obligé de cacher ma vraie identité.

Yanis : Oui et je suis très sérieux. Si tu veux t'en sortir vivante faut que tu m'écoute. Tu crois ils vont réagir comment quand ils seront la vérité. Je suis peut-être médecin mais je reste un dealer. Je sais comment ça fonctionne. On doit rester discret.

Après une pause, il reprend.

Yanis : Comment tu te sens ? Et, je ne parle pas physiquement.

Moi : J'ai juste envie de me barrer. Ils me dégoûtent surtout Younes comme tu dois t'en douter. Il faut vite que je parte.

Lui : T'inquiète. On trouvera une solution pour partir rapidement.

Moi : Ca fait combien de temps que je suis ici ?

Lui : Cinq jours.

J'avale difficilement ma salive.

Moi : Qu'est-ce qui s'est passé après l'incendie ? Youssef ? Moha ? Imram et les autres. Dis-moi que ta eu de leurs nouvelles.

Son visage se fiche.

Lui : Je ne vais pas te mentir Mia. Ce guet-apens était vraiment un massacre. Il y a eu beaucoup de mort et de disparition. Les filles sont saines et sauves. Moha est en ce moment même à l'hôpital mais dans un piteux état. Il...il est dans le coma, Mia. Son état est vraiment critique. Mais ne t'inquiète pas, je veille sur lui. Je fais juste attention que les hommes de tes frères ne me suivent pas.

Je commence à voir floue brouillée par des débuts de larmes. Absolument tout mais pas Moha. Il ne mérite pas ça. Il a tant de choses a vivre. Il doit surtout prendre soin de sa petite sœur. Oh non ! Comment elle va faire si elle le perd. Je m'assoit sur une balancelle pour tenter de me calmer. C'est pas possible...

Yanis : Mia ?

Je souffle un bon coup.

Moi : Continue.

Il m'observe peu convaincue mais il décide de m'écouter.

Yanis : Toute la team est blessés mais ça reste superficiel. Ils vont bien mais sont abattu. Cependant, Youssef est introuvable. Je lève mon regard vers lui. On ne sait pas ce qui s'est passé pendant l'attaque. Il est bien revenu aider les autres mais on ignore ce qui a pu se produire à part Imran. On l'a retrouver pas loin de la villa qui avait entièrement brûlé. On la ramener à l'hôpital. Trois jours plus tard, il s'est réveillé. La première chose qu'il a demandé c'était où était Youssef. Quand les gars lui ont dit qu'il la pas trouver, il s'est aussitôt tailler pour partir à sa recherche. Je suis désolée.

Je ne pus retenir mes larmes qui se déversait. Le pire est que tout ça est de ma faute. Je vais certaines perdre l'homme que j'aime à cause de Younes et de ma vengeance. On aurait du partir plus tôt. Je ne peux même pas partir à sa recherche. Je suis bloquer d'ici.

Yanis me prit vite fait dans ses bras. Son contact me fit du bien mais ne me font point oublier la douleur insupportable de mon cœur.

Moi : Et pour moi ?

Il se détache de moi.

Yanis : Il pense tous que tu es morte et que tu as succombée à l'incendie dans la forêt. Les mecs dont Belka et Walid n'y croient pas et essayent tous les jours de te retrouver. Ils ne perdent pas espoir.

Je me lève de la balancelle.

Moi : Très bien. Il a eu ce qu'il voulait Younès. Il a réussi à me tuer de l'intérieure. A cause de lui, j'ai plus rien.

Yanis : Ne dis pas ça. Je te promets que dès que j'ai des nouvelles, je te tiens au courant.

Moi : Merci, Yanis.

Je soupire.

Moi : En revanche, c'est la première et la dernière que tu me drogues.

Il lâche un petit rire et lève les mains en signe de capitulation.

Yanis : Je n'avais pas le choix. Tu allais tout révélé. Maintenant rentrons avant qu'ils se doutent de quoique ce soit.

On entend du bruit qui provenait de l'intérieur comme des retrouvailles.

Yanis : En dirait qu'on a de la visite.

J'acquiesce et chacun rentre à tour de rôle. Je pouvais voir que toute le monde était présent et me regardaient.

: Maissa.

Au son de sa voix, tout mon corps se raidit. Je lève la tête vers lui. C'était bien Mehdi. Je le regarde assez choqué de le voir debout. En effet, la dernière fois que je l'ai vu, il n'était pas aussi vivant. De violentes images de notre altercations refont surface dans mon esprit.

****** Flash-back******

Moha prit ma main et on se dirige vers la sortie. Je le suis donc tout en faisant attention aux tirs et aux balles perdus. Cependant, Mehdi apparus et nous barrent ainsi le passage.

Lui : Tu ne vas pas ressortir vivante, Maissa.

Moha lève son arme mais trop tard mais trop tard...deux coups partir. L'un venait de Mehdi, l'autre de moi. La scène s'est passé très rapidement. Sans que je comprenne, je vis Youssef se mettre devant moi. Et la balle le transperce.

Moi : YOUSSEF NOOOOOOOOOOOOON !!!

Je m'empresse de compresser la plaie abondante qui s'écoule de son épaule. Il lâcha une grimace. Et c'est à ce moment-là que la haine et la culpabilité m'envahissait. Il s'est pris une balle à ma place. Il m'a protégé. Je relève la tête et vis mon ennemie à terre. Une tâche rouge recouvre petit à petit tout le t-shirt à Mehdi au niveau de son ventre. Son regard était si vide tandis que le mien exprimait toute la haine du monde. Il s'écroula à terre. Je pouvais entendre le cris étouffés de Marwan derrière moi qui cours près de son frère.

Qu'est-ce que j'ai fais ? C'est la seule question que je me répète sans cesse. Je ne bougeais plus d'un poil. Je regarde tout simplement la scène comme si c'était un film d'horreur mais les cris de Youssef et l'effet qu'il me secoue me rappelle à l'ordre.

***********Retour au présent***********

Sans que je puisse réagir, il fonce sur moi me projetant violemment sur la baie vitré en gardant ses deux mains sur mon cou. Je lâche mes béquilles. Mes pieds ne touchait presque plus le sol.

Lui : Tu vas le payer, salle pute.

Petit à petit, je commençais à me sentir faible dû au manque de souffle. Cependant, Sabri, Nassim et Younès interviennent et séparent Mehdi de moi. Je tombe douloureusement. Mon genou toujours fragile me ruait de douleur. Farès et Yanis arrivent à mes côtés et me demande si ça va. J'ignore complètement Farès et m'appuie sur Yanis en lui répétant que je vais bien. En me relevant, je vis Ryad foutre une patate à Mehdi qui était fou de rage. Chem's éloigne Ryad de lui avant qu'il recommence.

RYAD : T'ES SERIEUX DANS TA VIE DE T'ATTAQUER A ELLE COMME CA !!!!

Marwan : LAISSEZ MOI !!! ELLE FAIT QUOI CETTE CATIN ICI !!!

Younes : FRÈRE C'EST PAS MAISSA MAIS CAMELIA. ILS ONT UTILISES CAMELIA !

Mehdi se calme et m'observe avec dégoût avant de détourner le regard vers Younès.

Mehdi : Qu'est ce que tu racontes ?! Camélia est morte. Elle est morte Younes. Ta sœur est morte dans tous les sens du terme. Tu nous la même annoncé. Cette meuf là c'est pas Camélia mais Massa. C'est une sorcière, une pute doubler d'une tueuse.

Mes nerfs étaient à vifs à ces mots. Alors là c'est ça qu'ils pensaient tous de moi en tant que Maïssa. Ils vont le regretter amèrement. Ils vont voir qui est Maissa dans ce cas. Moi qui regrettais mon geste contre Mehdi, et bien là c'est mort. Je jeté un coup d'œil à Marwan qui je voyais comprenait autant que moi le double sens des mots prononcées par son frère. Le puzzle est en train de former. A moi de l'achever. C'est mon tour de jouer.

Yanis qui avait compris ma démarche me supplie du regard de rester gentille. Pardonne-moi Yanis mais là, c'est foutue. J'en ai marre de mentir. Je veux les voir souffrir en comprenant que je suis la cause de tous leurs tourments et enfin anéantir mon frère.

Yanis : Ne fais pas ça, me murmure-t-il. Tu vas causer ta perte.

Je le regarde vite fait avant de rediriger mon regard vers Mehdi qui lui ne souhaite que se jeter encore une fois à ma gorge.

Moi : Je m'en balle les couilles. Ils m'ont pris ce qu'il y a de plus cher. C'est à mon tour désormais. Ils faut qu'il sache la vérité.

Ilyass : Qu'est ce qu'on doit savoir Camélia ? Yanis qu'est ce qui se passe ?

Moi : Je ne suis plus Camélia ou du moins je l'ai été. Mehdi a raison. Maissa n'est pas morte. En effet, je suis Maissa.

Comment d'écrire l'expression de leurs visage... Cette révélation venait de leurs frapper aux visages. Toutes sortes de sentiments traversaient leurs regards comme l'incompréhension, le choc, la haine, la peur surtout...

Chem's : Tu te fou de notre gueule, j'espère Camélia.

Moi : Oh non ! Je suis sérieuse. Je suis celle qui a tiré sur Mehdi. Celle qui a voulu en finir avec vous tous ou plus particulièrement avec Younes. Je ne regrette aucune de mes paroles ni mes actes envers vous. On récolte ce que l'on sème.

Ryad : Non, non non non......NON ! C'est pas vrai. T'es pas comme ça, Mia. Jamais tu feras ça. Je te connais. Je peux pas croire ça.

Moi : Pourtant il le faut Ryad. Je ne suis plus cette fille fragile que tu as ramassé.

Je le vis jeter tout ce qu'il avait sur la table basse. Il me regardait tous comme si je venais d'une autre planète. Je les sentais bouillir et en même temps perdu. J'observe d'un coup Farès qui ne cessait de me fixer. Il est surement en train d'essayer de voir si je mens ou pas.

Quand à Younes, lui, il n'arrêtait pas de tourner en rond et de me jeter des regards de temps à autre. Ryad, lui était limite en train de tout casser. Miskina Linda essayer de le calmer mais c'était trop tard. Je connais mon cousin. Quand il est dans cette état, il va faire une grosse dinguerie. Il s'avance d'un coup vers moi et me gifle d'une telle force que je tombe à terre. J'avais les larmes aux yeux. J'étais à moitié assommé par le coup. Il n'est pas aller de main morte. Je touche ma joue brûlante tout en lui lançant un regard de haine. Il était dans son mode monstre. Il respirait tellement fort qu'il ferait trembler les murs de la villa si c'était possible. Avant qu'il puisse continuer son chef d'œuvre, Farès lui barre la route.

Farès : Je t'interdis de la toucher, dit-il d'une voix glacial.

Ryad : TOI TA GUEULE ! JE VAIS LA NIQUER !!! JE LUI ES DEJA DIS QUE SI ELLE SE REMETTAIT DANS LE BIZZ, JE LA TUERA DONC BOUGE DE LÀ AVANT QUE JE M'EMPRENNE A TOI. MA COUSINE EST UNE TRAITRE !!!

Je vais pas mentir mais je tremblais limite devant sa voix. C'était la première fois que Ryad me frapper. J'étais encore sous le choc. Yanis me soulève en m'appuyant sur lui. Mon œil et ma joue me piquaient. Je vais avoir un de ces bleus monstrueux, c'est sur.

Farès : OSE ASY JE T'ATTENDS !

Voir Farès me défendre après une tel révélation me surprit. Je ne comprenait pas mais je ne pouvais le laisser me défendre. Je suis grande et j'assume les conséquences de mes choix. Et puis, c'est pas comme si je ne savais pas me défendre.

Moi : Laisse-le Farès. Après tout c'est pas comme si je n'avais pas l'habitude de recevoir des coups ! Un coup de plus ou un coup de moins ça ne change rien à ce que vous m'aviez fait.

Ryad me lance un regard indescriptible. Chem's reste à ses côtés de peur qu'il fonce sur moi mais d'un coup il se retourne et quitte la villa. Linda, elle cours à sa suite surement pour le retenir.

Mehdi : Putain Farès réveilles-toi. Cette meuf, c'est pas notre petite Mia . C'est elle. C'est Maissa tema ses cheveux, ses manières. Elle a juste pas ses lentilles.

Je l'applaudis.

Moi : Quel belle description ! A votre avis, qui vous connaît mieux que personne ? Qui vous a volé votre marchandises ? Qui a ramené Sophia en vie ? Moi. C'est le revers de la médaille.

Marwan : C'était tellement logique.

Je fixe Marwan comme tout le monde d'ailleurs.

Marwan : Tu es celle qui nous connaissait le mieux. A chaque fois, tu avais un coup d'avance sur nous. Tu savais comment on fonctionne. Quand, je t'ai demander de me suivre lors de l'attaque ce soir-là, tu avais refusé parce que tu as préféré rester avec eux.

Sabri : Attend t'es entrain de me dire que tu l'as vu, lors de l'incendie ?

Marwan : Oui mais elle a préférée rester avec ce bâtard de Mehboul.

Moi : Je te défends de l'insulter comme ça.

Je m'avance pour l'attaquer mais Yanis me retient.

Marwan : T'es qu'une kehba ! Trahir ta famille pour se fils de kelb ! Matacheum chouya.

Moi : C'est ta sœur la pute. J'aurais dû la laisser se faire violer même.

Je vois Mehdi et Marwan prête à me niquer mais Sophia a été la plus rapide à arriver vers moi. Sans chercher à comprendre, je la contre et la balaye mais avant qu'elle ne réplique encore une nouvelle fois. Nassim la tire en arrière alors qu'elle continue de se débattre avec rage dans ses bras.

Sophia: NON LÂCHE -!!!! JE VAIS LA TUER A CAUSE D'ELLE MON FRÈRE A FAILLI MOURIR.

Moi : TU CROIS QUE TU FAIS PEUR A QUI !! RÉVEILLE-TOI, JE T'AI AIDE PARCE QUE J'AVAIS PITIÉ DE TOI. J'AURAIS DÛ TE LAISSER SOUFFRIR !!!

Sophia : T'ES QU'UNE SORCIÈRE ! COMMENT T'AS PU ME FAIRE ÇA ?!! ON ÉTAIT COMME SOEUR. JE TE HAIS ! JAMAIS JE TE PARDONNERAIS CA.

Moi : MOI UNE SOEUR ?! TU T'EN BATTAIS LES COUILLES DE MOI, C'EST TOUT ! TU PENSAIS QU'À TON MEC ET TON MARIAGE. TU T'EN FOUTAIT DE MOI. TU N'AS JAMAIS SUBI CE QUE J'AI SUBI VOUS TOUTES RÉUNIT !!!

Nayla : COMMENT TU PEUX PENSER CA ?!!!! COMMENT TA PU OSER TRAHIR TA FAMILLE CAMELIA ???!!!!

Je sursaute mais je ne vais pas me laisser écrasée.

Moi : COMMENT ?! EN PLUS, C'EST TOI QUI OSE ME POSER LA QUESTION. TOUT CA, C'EST DE LA FAUTE DE YOUNES. VOUS N'ÊTES QUE DES TRAÎTRES;

Elles me regardent avec Colère.

Farès : Camélia pourquoi tu dis ça on a rien fait. On te croyais morte. Merde morte !

Alors là, j'étais sous le choc. C'est quoi ce délire ?!

Moi : Comment ?!

Ilyass : C'est la pure vérité, Camélia. On a tous pleurer ta mort. Tu sais pas dans quel état on était. On nous a appelé à la maison pour dire que tu avais fait un accident de voiture pa loin sur Paris. On est tous partie directe le soir même. On est arriver le lendemain et on a vu ta voiture complètement calciné par les flammes et les accrochages de l'accident. Ils nous ont remis tes papiers et nous ont montrés des tissus de tes vêtements qu'ils ont retrouvés dans la voiture. Ils ont dit que tu n'avais pas survécu et que tu étais morte brûlé vif.

Tout au long de son discours, je voyais mon frère pleurer. Je le regarde avec peine. J'essaye d'assemblée toutes ses informations dans ma tête. L'incident était juste un prétexte pour me faire tuer. C'était le but de Younes et cela Nadir me l'avait confirmé mais le plan a échoué. Younes n'a pas réussi à me tuer mais il a prétendu à ma mort. J'y crois pas... je regarde enfin mon frère dans les yeux. Il me dégoute tellement comment il a pu faire ça.

Moi : T'es content Younes ?

Il fronce les sourcils.

Younes : Comment ça ?

Je souffle d'exaspération devant son regard d'incompréhension.

Moi : Tu vas longtemps continuer de le nier. C'est quand que tu vas commencé à assumer ce que tu m'as fait hein ?! Moi, en tout cas, j'assume tous mes péchés comparé à toi. J'ai bien eu un accident de voiture mais il a été provoquée. A mon réveil, j'étais enfermé dans une cave où on m'a torturé pendant des semaines. Et vous savez par qui ces hommes ont été envoyées ? Par Younes. Ce sont tes hommes qui m'ont torturés et non ceux de Youssef. Tu leur a donné l'ordre de me tuer.

Les souvenirs refont surface. Mes yeux doivent briller tellement j'ai envie de pleurer en parlant de ça. Je jette un regard vers Farès qui lui commençait à péter un cable. Ils regardaient tous Younes attendant une réponse de sa part.

Younes : Camélia...

Moi : Ne m'appelle pas par mon prénom !

Il essaye d'avancer vers moi mais je recule.

Younes : Wallah que jamais j'oserais te tuer. Putain ! Ok, je t'ai fait du mal auparavant. Je t'ai blessé, insulté voir renié. A cause de moi, tu as dû partir à cause de mon comportement et le fait que je t'ai imposer un mariage arrangé mais j'ai changer. Ta mort m'a changer. Je regrette tout. Je regrette de t'avoir fait souffrir si tu savais. Crois-moi, j'aurais beau te faire du mal jamais j'oserais faire ça. T'es ma petite soeur. On a le même sang.

Je sèche mes larmes devant cette déclaration.

Moi : Je ne te crois pas. Je ne te crois plus. Par ta faute, j'ai dû me cacher. J'ai même passer les pires semaines de ma vie à me faire torturer jours et nuit. Je me suis même laisser une once d'espoir de penser que ce n'était pas vrai et que vous alliez me sauver sauf que non, vous n'êtes jamais venu. Je ne m'étais pas trompé.
Younes : C'est pas vrai, Mia. On t'as jamais tromper. J'ai jamais voulu te tuer wallah t'es ma petite soeur, la prunelle de mes yeux.

Moi : T'es pas excusable. T'as voulu me tuer. Tu m'as tout enlever encore et encore. Tu m'as humilié et renié par mépris. Tu as voulu me marier à un inconnu par orgueil. Tu n'as pas voulu me pardonner par fierté. Je le regarde dans les yeux. Tu auras beau critiquer Youssef mais il est mieux que chacun de vous tous réunis dans cette pièce. Lui et sa famille. Tu me dégoûtes. Je te hais. Tu n'es pas mon frère.

Il baisse sa tête tout au long de mon discours. Ce geste de sa part m'aurait étonnée par le passé mais plus maintenant. La carapace du grand Younes n'est plus aussi indestructible que autrefois. Il paraît si innocent et le crois comme ça à me supplier de me pardonner me fait sourire mais c'est pas assez. Avant, j'aurais eu peur d'éveiller sa colère mais maintenant ça a changer. J'ai peur de personne. Cependant à l'énonciation du nom de Youssef, la fureur fit place.

Lui : Tu crois que le Mehboul vaut mieux que moi ?! Détrompe-toi. Si pour toi, je suis un monstre alors lui, tu n'as rien vu.

Moi : Je le connais mieux que quiconque ici. Je ne te permets pas de t'en prendre à lui.

Il fit un rire jaune.

Younes : J'y crois pas. C'est vraiment un fils de pute. T'es en kiff sur ce batard, Camélia. C'EST CA ?!

Moi : Évite de lever le ton avec moi et puis c'est pas ton dos. Je te dois rien.

Younes : MAIS TOI TU VAS VITE REDESCENDRE ! JE SUIS TON FRÈRE ! J'AI DES DROITS SUR TOI QUE TU LE VEUILLE OU NON. CE BATARD T'AS BIEN MANIPULER POUR QUE TU NOUS TOURNE LE DOS !!!

Moi : FERME TA GUEULE !

Younès : TOI FERME-LA. IL EST MORT MAINTENANT. PLUS JAMAIS TU LE REVERRAS TON BATARD.

Enervée, je m'avance rapidement pour l'éclater mais Yanis me retient.

Moi : TU VAS LE PAYER ! T'ES QU'UN MEURTRIER. UN MEURTRIER QUI A VOULU ME TUER !!!!

Yanis : Mia , calme toi.

Moi : HORS DE QUESTION !

Ilyass: Jamais il t'aurait tuer. C'est impossible. Younès n'est pas comme ça. C'est notre frère.

Je le dévisage.

Moi : Ca ne m'étonne même plus que tu prennes son partie. T'as toujours été un suiveur malgré que tu sois le plus intelligent. Sabri ? Ayoub ? Chem's ? Nassim ? Il faut me croire. Pourquoi j'aurais fait tout ça alors ?

Il me regardent peu convaincu. Il ne bouge pas d'un poil. En dirait qu'à leurs yeux, c'est plutôt moi la meurtrière que Younes et ça je ne le supporte pas.

Moi : Bande de lâche !

Je porte mon regard vers Farès qui lui était dos à moi, un main posé contre le mur.

Moi : Farès ?

Il se retourne vers moi. Son regard était à la fois présent comme absent. Il fronce à son tour les sourcils. Lui, il doit me croire

Moi : Dis-moi, s'il te plaît que tu me crois. Il faut que tu me crois.

Il se relâche et me regarde tristement.

Farès : Je suis désolé mais je connais par coeur Younès. Il reste mon frère. Il n'est pas capable d'aller jusque là, Camélia. Youssef t'a manipulé Mia.

Mon coeur se brise. Après tout ce qu'on a vécu, Farès ne me croit pas. J'étais vraiment dès à présent plus seule que jamais. Je lui lance un regard noir.

Moi : Ok. T'as préféré le croire. Tu as choisis ton camps. J'aurais du m'en douter. Tu as toujours été là pour couvrir Younes dans toutes ses galères. Après toutes ses années, tu as enfin choisit entre le frère et la soeur, Farès.

Farès: Tu te trompes, Mia.

Je le coupe.

Moi : C'est Maissa maintenant.

Ilyass : On te reconnaît plus. Tu n'es plus la même.

Mehdi : Faut qu'elle payes.

Sabri : Personne touche ma soeur.
Marwan : Réveille-toi, Sabri. Elle est devenu trop dangereuse. Elle est comme eux. C'est plus ta soeur que t'as en face de toi.

Chem's : Elle reste Camélia. Vous avez vu comment vous parler là.

Marwan fonce sur moi et me saisit le bras.

Yanis le contre mais Marwan intervient pour répliquer. Farès rapplique devant moi lui bloquant le passage.

Sophia : Farès arrête de le nier. Marwan a raison. C'est pas Camélia.

Je la regarde de travers. Pourquoi elle parle elle ? Je vais vite la recadrer elle va redescendre sur terre la petite. J'avance mais Farès me bloque le passage sentant ma détermination a lui fermer sa gueule.

Moi : Ta gueule ! Qui t'as invité à parler même.
Tout à coup, on entendit un bruit de coup de feu. On tourne nos têtes vers Younes. C'est lui qui avait tiré.

Lui : Tout le monde se calme.

Mehdi : Faut la mettre à la cave. Elle ne mérite que ça après ce qu'elle a fait. Pense aux filles, Younès. On sait pas de quoi elle est capable maintenant si elle a voulu me tuer.

Sabri : Bede de mort. La famille reste la famille.

Marwan : Younès !

Ilyass : Wesh Mimos, t'es sah là ?

Marwan : Je pense à la sécurité de ma famille avant tout.

Nayla : Ne fait pas ça, Younès. Sophia, Inès, Shéra, Ikram dites quelque chose.

Elles baissent la tête sauf Sophia.

Sophia : Je peut pas. Je suis désolé, Nayla.

Ils nous regardent tous un par un et s'arrête sur moi.

Farès : Ne fais pas ça, khoya.

Il se retourne.

Younes : A la cave.

A ces mots, Farès devient fou mais Ayoub le retient.

Farès : Non Younès fait pas ça.

Mehdi appelle un des hommes de Younes à l'extérieur pour me prendre et me mettre à la cave. Sabri, Chem's et Ilyass et Farès commencent à se battre avec les hommes qui arrivent en max dans le salon. Cependant, ils se font menacer par leurs ce qui les obligent à s'arrêter.

Yanis : STOP MIA A RAISON ! J'ÉTAIS LA. C'EST MOI QUI L'AI RETROUVER AVEC LE GANG DE YOUSSEF ET QU'IL LA SOIGNER !

Oh non ! Yanis pourquoi tu te sacrifie pour moi ?!

Nassim : J'y crois pas mais t'es un traître en faite ?!
Marwan : De tout façon, ça ne change rien. Younès n'est pas responsable.

Mehdi :  Emmenez-le aussi, dit en faisant signe aux hommes.

Moi : Non laissez-le.

J'essaye de me débattre mais peine perdue. On avance prêt à aller à la cave tandis qu'avec Yanis, on continuait de se débattre. Les autres essayent eux aussi de raison Younès mais il ne les regarde toujours pas.

Sophia : Attendez !

Les hommes nous arrête juste avant de franchir l'entrée de la cave.

Sophia : Si tu nous hais tellement alors pourquoi t'as pris la peine de me sauver ce jour-là?

Moi : Je ne t'ai pas sauvé nuance je t'ai fais une faveur ce jour là.

Et je me retourne.

***********************

Yanis : Je t'avais dit de ne pas jouer le feu, Maissa.

On était menotté sur une chaise l'un à côté de l'autre. Ma jambe me tuais de douleur.

Moi : Ah oui ?! Et comment ? Mehdi m'a pratiquement sauté au cou. A l'heure qu'il est, ils sont en train de discuter de ce qu'ils vont faire de moi.

Yanis : Quoique tu dises sache que ta famille t'aime, Mia.
Je le regarde de travers.

Moi : Oui si tu le dis. Ils m'aiment tellement qu'ils m'ont enfermé dans une cave.

Yanis : Ils sont juste peur de toi. Peur de ce que tu es devenus.

Moi : Bien sur ! Je t'assure que dès que je sortirais de cette cave je leur donnerais vraiment une raison d'avoir peur de moi. Ils vont bien le regretter.

Yanis : Tu y vas un peu fort. Ne fonce pas tête baissée, Mia. Met en place ce que Youssef ta appris : observe avant d'agir.

Moi : Ce que j'ai vu pour l'instant me suffit. Tu as vu Younes comment il ose jouer les ignorant après ce qu'il m'a fait. C'était limite crédible.

Yanis : C'est assez étrange qu'il nie en bloque.

Moi : Je le connais. Il n'assume pas ses erreurs juste il les fuit comme toujours. Je vais bien lui rafraîchir la mémoire.

Yanis : Mais pour l'instant, nous sommes bloqués ici.

Je souffle abattu. J'ai essayé de bouger ma jambe qui avait des fourmis mais je gémis face à la douleur.

Yanis : Ca va Mia ?, demande-t-il paniquer.

Moi : Oui, ne t'inquiète pas. C'est juste que ma jambe me tire un peu.

Il essaye d'avancer vers moi avec sa chaise mais hélas les chaînes le retiennent. Il grogne.

Lui : Essaye de ne pas bouger. Ton corps est toujours en cicatrisation.

Moi : Je vais essayer.

J'écoute Yanis et ne bouge plus.

Moi : Tout es de ma faute,lâchais-je.

Lui : Ne dis pas ça Mia.

Je renifle.

Moi : Pourtant c'est la vérité, Yanis. Depuis, que je suis jeune, j'ai toujours attirée la malchance. J'ai eu une adolescence disons atroce à cause de mon physique. J'ai toujours été détesté par ma famille en particulier mon frère Younès. Et en amour, il y a toujours quelqu'un qui se sacrifie. Le destin est si ironique. J'ai quitté Farès comme il m'a quitté pour son bizz. Et Youssef, m'a quitté à son tour pour sauver les siens et peut-être un monde meilleure. Le monde entier s'amuse à se moquer de moi. J'aurais peut-être dû ne jamais m'opposer à Younès et tomber amoureuse de Farès. J'aurais jamais dû revenir tout court.

Yanis : Ferme ta geule Mia, si c'est pour dire de la merde. On a tous des merdes qui nous arrivent dans la vie. C'est pas pour autant qu'il faut baisser les bras. T'es belle, jeune et forte. Crois-moi de belles choses arriveront dès qu'on réussira à sortir de ce trou.

Lui, comme moi restions silencieux sans doute plonger dans nos pensées suite à ma minute culpabilité. Il a raison au final. Je ne serais jamais assez reconnaissante d'être intervenu. C'est vraiment courageux de sa part.

Moi : Merci de veiller sur moi.

Il me sourit.

Lui : Il y a pas de quoi.

Moi : Tu penses à Soraya ?

Lui : Sincèrement, j'ai commencé à arrêter de penser à elle. On est seulement amis. Je la respecte et je veux qu'elle soit heureuse. C'est tout.

Moi : Mais tu l'aimes ?

Il fit un mini sourire.

Lui : Oui mais ça passeras. On était pas destiné. Et puis je la considère comme ma petite soeur. Je lui souhaite le meilleur. Comme toi et Farès je suppose.

Je ne répondis pas. Farès et moi ? Pff il n'a même pas cru à ce que je lui disais malgré qu'il m'ai défendu. En plus de ça, on a pas vraiment eu l'occasion de parler de ce qui s'est passé. J'ai un peu peur, je l'avoue mais ça passeras.

********** FlashBack***********

Lui : Arrête de faire cette tête.

Moi : Désolé, j'ai juste l'impression que rien n'est terminé.

Lui : Tu as juste du mal à croire que tu vas être de nouveau heureuse après tout ce temps et que enfin commencer une nouvelle vie.

Je lui souris.

Moi : Et toi ? Tu penses que ça ira ?

Lui : Au début, je croyais que j'allais continuer toute ma vie dans les ténèbres. Mon destin était tracé tout droit sur la tombe où viendra le jour où je répondrai de mes actes devant le tout puissant. Enfin, jusqu'à ce qu'une petite meuf arrive avec son soleil rayonnant et son sourire de rêve.

Moi : Et maintenant, M. Mystérieux que penses-tu après que ce soleil soit apparu dans ta vie ?

Lui : Maintenant oui, ses rayons m'ont données assez d'énergie. En faite, cette fille qui fait perdre la tête est enfin à moi. Alors que je ne pensais jamais la revoir, tu es apparu aussi vite que le vent et à tout balayer sur son passage même si ça mis un an. Tu es la avec moi. On va commencer notre nouvelle vie. Où tu veux ? A toi de choisir.

Moi : Peu importe la destination tant que je suis avec toi, my love.

Lui : Arrête avec tes surnoms de pd, stp.

Moi : Mdrr c'est trop votre phrase à vous, les mecs. En sah, j'ai envie d'aller au Brésil. Mariano me parle tellement de son pays que j'ai l'impression d'y être.

Lui : Bien va pour le Brésil.

Moi : Parfait !

******Retour dans le présent*****

Moi : Tu crois qu'il est toujours en vie ?

Yanis : Je ne sais pas mais je prie pour et toi ?

Moi : Je le retrouverais.

************************

Je ne sais pas ça fait combien de temps que je suis bloquer dans cette putain de cave avec Yanis.Être ici, dans cette endroit me fait resurgir mes anciens démons. Je repense à quand Nadir et ses hommes m'avait enfermé et torturé. je me sens vraiment pas et ça Yanis le sens aussi. Parfois, il essaye de parler  et couper le silence entre nous. Sans que je m'en rend compte, je commence à trembler.

Yanis : Camélia ?!

Je n'arrive pas à l'écouter. Une haine brûlante s'enflamme en moi. Leurs regards, leurs mots, leurs gestes tout absolument tout m'énerves. C'est tellement facile de revenir comme ça, comme si de rien était. Mais moi, j'oublie rien. On s'est foutu de ma gueule depuis le début. J'ai toujours été leur victime. Je suis pour eux la belle et gentille Camélia. Celle qui dit oui pour leurs faire plaisir mais est-ce que pour une fois on s'est intéressé à moi ? A ce que je ressentais ? Non. J'en ai marre de me faire avoir, j'en ai marre d'être trop gentille, j'en ai marre de pardonner. Voilà j'en ai assez !

Etre Maissa m'as permis de me reconstruire que ce soit mentalement ou physiquement. J'avais l'impression d'avoir retrouver une partie de moi qui m'étais inconnue. Je respirais. Je vivais. Et surtout j'étais heureuse avant qu'il gâche tout de nouveau.
Avant personne ne pensait à moi jusqu'à ce que je l'ai rencontré eux. Ma nouvelle famille. Dont un particulièrement. Youssef. Il m'a fait goûter à cette nouvelle vie. A cette nouvelle moi. Je ne serais jamais assez reconnaissante envers lui ou plutôt envers tous. C'est l'une des raisons qui me pousse à lutter. Je veux les retrouver.

Yanis : CAMELIA !!!

Je sors de ma tension.

Moi : Oui..., dis-je d'une voix faible

Yanis : T'es en train de faire une crise de panique. Inspire et expire plusieurs fois. OK ?!
Tout va bien se passer. Je te le promets.

Je secoue la tête et reproduit ce qu'il me dit de faire. J'avoue que ça me soulageait un peu.
Un bruit assourdissant de porte me réveille de mon demi-sommeil. Le peu de lumière m'irrite la vue. Je distinguais une silhouette impose bien familière s'engouffrer dans la cave. Il me scrute de haut en bas. Lui comme moi n'avons jamais pensé se retrouver dans de tels circonstances pourtant c'était bien la vérité, nous étions ennemis désormais. J'essaye de bouger de nouveau mais ces fichus chaînes me retiennent toujours. Voilà la réalité qui me frappe au visage. Je suis prisonnière de mon passé. Et pour en sortir, je n'aurais pas d'autre choix que de l'affronter si je veux survivre.

Moi : Tu vas me regarder encore longtemps comme ça, Ryad. Où tu vas enfin me dire pourquoi tu viens me voir ?

Il ne dit rien et continue de m'observer. Je vis du coin de l'oeil Yanis aussi assommée que moi qui fixe mon chère cousin. Ryad s'approche de moi rapidement et commence a trafiquer je ne sais quoi avec mes chaînes tandis que je gigotais dans tous les sens lui criant de ne pas me toucher ni s'approcher de moi. Evidemment, je n'oublie pas la claque qu'il m'avait administrer et je ne risque pas de lui pardonner d'aussitôt. J'entend le son du cliquetis de mes chaines qui me stoppa. Il m'avait libérer. Choquée, je me masse les poignées frénétiquement tandis qu'il fit la même tentative avec Yanis. Une fois fini, il se retourne vers nous.

Yanis : Il se passe quoi ? Pourquoi nous avoir libérer ?

Ryad : Camélia reste ma cousine quoi qu'il arrive. C'est hors de question qu'elle dorme ici. Yanis, tu peux partir mais je te préviens c'est grave à ce que tu as fait pour Camélia qu'on te laisse la vie sauve. Malgré ça, je te remercie d'avoir sauvé Mia.

Yanis avance prêt à partir mais il s'arrête à la hauteur de Ryad.

Yanis : Ramène-là à l'hôpital dans deux semaines pour que je contrôle l'état de ses blessures.

Ryad : Je la ramènerais moi-même.

Il me regarde une dernière fois.

Lui : T'es pas toute seule Camélia. Je te l'ai déjà dit.

Il se retourne et quitte la pièce me laissant seule face à mon cousin. Je le vis s'avancer vers moi prete limite à me porter mais je le rejette.

Moi : Qu'est-ce que tu fais ?!

Ryad : J'essaye de t'aider donc soit tu me laisses te porter soit tu marche et tu souffre en silence.

Je le regarde mal mais j'ai pas trop le choix. Je suis trop faible physiquement. Je lui donne mon accord et il me porte. A vrai dire, je peux faire la meuf forte mais je ne supporterais pas de passer une nuit dans cette cave gelée. Ça me fait aussi rappelé de très mauvais souvenirs auquel je souhaite qu'elle reste enfouie dans mes cauchemars.

On monte à l'étage jusqu'à arriver devant cette pièce où je me suis réveillé la première fois. Nous rentrons dans celle-ci. Il me dépose à terre et il ferme instinctivement la porte à clef m'enfermant avec lui. Je dois dire que me retrouver seule avec Ryad me faisait un peu peur. Le connaissant, il allait vraiment bien me hagar. Entre lui et moi, un vrai amour fraternelle, c'était créée.
Je le fixe intensément. Il y avait un visage cernée par la fatigue. Je remarque qu'il avait aussi beaucoup pris de muscles. Devant moi se trouvait la personne en qui j'avais le plus confiance et le voir ainsi aujourd'hui me fit beaucoup souffrir intérieurement. Je me souviens que Linda était enceinte quand j'étais partie tout comme Shéra et Nayla. Elles sont du accoucher depuis mon départ.

Moi : Pourquoi ?

Ce fut le seul mot que je réussis à sortir

Ryad : Parce que tu reste ma cousine?, dit-il d'une voix sec, t'es mon sang. Ma famille. Ma soeur.

Je soupire longuement. Ces paroles me touchent mais je les refoule dans un coin de ma tête.

Moi : Et Younès ?, répliquais-je sèchement.

Lui : Il n'a pas son mot à dire même s'il est d'accord.

Je lève les yeux assez agacée
Moi : C'est assez drôle vu que c'est lui qui m'y a enfermé, répondis-je d'un ton ironique

Un silence règne. Ma jambe me fatiguait. J'essaye de m'asseoir sur le lit mais une douleur fulgurante me saisit. Voyant mon mal, Ryad se précipite vers moi et m'aide à m'installer. Je le remercie rapidement et prend une attitude froide. Je ne veux pas qu'il prenne trop la confiance avec moi. Je n'oublie tout de même pas sa gifle. A mon plus grand malheur, il se met en face de moi en gardant une bonne distance entre nous deux. Il décide enfin de briser le malaise qui s'était installé.

Lui : Tu sais ce qui me rend triste dans cette histoire. Je le regarde. C'est d'avoir perdue ma cousine. Tu sais qu'elle a été ma première réaction quand j'ai appris ta mort ? Comme t'as dû le deviner, j'ai pété les plombs. Plus le temps passait et plus je devenais quelqu'un de mauvais. Mes mauvais instinct de chef de gang reprenait le deçu. J'ai même participé à des échanges avec Imed où encore à des règlement de compte pour me soulager avec l'adrénaline. J'ai même délaissé pendant une partie de sa grossesse Linda. Heureusement qu'elle s'accrochait et qu'elle m'a aider à me réveiller juste avant son accouchement. J'étais tellement concentré sur mon agonie. Je m'en voulais d'avoir soutenue Younes. C'était pas faute de t'avoir chercher avec Farès et les mecs quand tu avais disparu. Pour moi, j'avais pas respecter mon devoir de grand frère. J'avais tellement honte de moi. Tu étais ma petite soeur, toute ma vie. Celle que j'ai formé, forgée et reconstruite. Mais maintenant je me rends compte après tout ça, j'ai qu'une envie c'est de t'enculer bien comme il faut ? Je t'avais quoi avec le bizz merde ! Ca à jamais été pour toi et toi tu écoute les autres. Tu te fou dans des merdes. Dis-moi pourquoi t'as fait ça Camélia ou plutôt Maissa.

Je serre les dents et tourne ma tête sur le côté. Niveau de culpabilité : 10.  Je ferme les yeux. Non, craque pas Mia. Joue plutôt.

Moi : Parce que je vous déteste tous et qûe vous méritez chaque minutes de sentir ce que j'ai subi dans cette cave. Tu me parles d'amour, de souffrance mais regarde de ce que vous aviez fait. J'ai encore enchainé dans cette cave. Tu crois que moi j'ai pas assez souffert. La blague ! Et pour info, j'ai ecouter personne à par moi-même. C'est ça que tu n'acceptes pas maintenant. J'ai fais des choix et je les assumes, Ryad.

Lui : FERME TA GUEULE LA CLAQUE TA DEJA PAS SUFFIT T'EN VEUX UNE AUTRE. TU ME DEGOUTE CAMELIA. REGARDES-MOI QUAND JE TE PARLES !

Je verse une larme, touchée par ses paroles. Je Le regarde dans les yeux. J'étais incapable de d'écrire ceux que je voyais. Il reprend plus calmement.

Lui : Tu n'étais pas la seul à souffrir, Camélia. Nous aussi on a tous souffert. On devait subir ta mort chaque jour qui passait. Mais maintenant je veux que tu me dises clairement et dans les yeux, pourquoi ? Dis moi-moi pourquoi tu nous as causé tant de mal ?

Je me souviens que Ryad avait quitté la maison avant que je ne puisses révélé ce que Younes m'avait fait.

Moi : Parce que je vous rends la monnaie de votre pièce. Ils ne t'ont rien dit les autres ?

Lui : Dit quoi ?

Je soupire.

Moi : Mon incident de voiture est une simple mise en scène pour me kidnapper. On m'a retenue captif. Je me suis faite torturer, Ryad. Je recevais chaque jours des coups que j'apprenais à encaisser. Tellement ça m'a marqué à l'heure d'aujourd'hui, j'en ai fais des cauchemars la nuit. Et tu veux savoir le pire. C'est Younès qui a organiser tout ça. Ce sont ses hommes qui ont été chargée de me tuer.

Il se lève rapidement et faisant les cent pas avant de foutre un coup dans le mur qui me fit sursauter.

Ryad : QUOI ?! COMMENT CA SE FAIT ?!

Moi : Je me le demande.

Il mord son poing. Je sens sa rage monter.

Ryad : Camélia, c'est grave ce que tu dis là. On parle de Younès. T'as au moins une preuve de ce que t'avance ?

Moi : Mais atta tu crois que je rigole avec ça, Ryad. Tu crois que j'aurais toutes ses choses dont je ne sui pas fière si c'était pas pour un but concret. Yanis est témoin de ce qui s'est passé quand Nadir m'a torturé.

Ryad : Attend...Tu parle de Nadir ?

Moi : Oui...c'est lui même qui m'a mise dans un salle état. Il a été envoyé par Younes pour me tuer.

Ryad : Il n'aurait jamais fait ça. Nadir est mort lors d'un règlement de compte. C'était de nos hommes. Il y a un an. Allah y rahmo.

Je le regarde dégoutée.

Moi : Oui, comme j'étais morte aussi. Je ne rigole pas, Ryad.

Ryad : Et moi, je ne mens pas comparé à toi. Nadir était quelqu'un de bien. Allah y rahmo.Pas comme ceux que tu as fréquenté et qui t'ont appris à mentir.

Je fis un rire nerveux.

Moi : Ce que je fréquente au moins ne douterais jamais de ma parole. Eux au moins ils ont confiance en moi. Si je pouvais en dire autant de Toi.

Il me regarde de travers. Je sais que je l'ai blessée.

Ryad : Ne pense pas comme ça.

Moi : Tu veux je le prends comment ? Bien peut-être ? Non. Ca suffit. Et puis pourquoi je parle avec toi. Tu vas tous répéter à Younes. T'as changé de camp. Je m'en rappelle (partie 81).

Je saisis mes béquille et me lève rapidement du lit pour me diriger jusqu'à devant ma coiffeuse. J'étais à présent dos à lui. Je voyais bien que je l'avais zeref de malade mais cette conversation ne tourne pas en ma faveur. Je préfère arrêter les frais maintenant. Il se lève. Je l'observe dans le miroir.

Ryad : Pourquoi tu ne me fais pas confiance ? J'ai toujours été la personne qui n'a jamais pû te trahir. Celui à qui tu confiais des peurs tout comme tes joies. Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là.

Je pince mes lèvres et me retourne vers lui.

Moi : Je ne peux pas...même si intérieurement j'aimerais. Je n'arrive pas à faire confiance. J'ai peur. Depuis le jour de mon kidnapping, je vis dans la peur constante que quelqu'un de mon entourage me trahit . Je vis dans cette peur qui me consume limite j'en hallucine. Quand la moitié de ta vie a été gâché par des gens qui prétendaient te protéger pour au final te détruire, c'est normal qu'à la fin j'ai craqué. Je me suis vengé . J'en ai eu marre de souffrir. Tu es la personne qui m'a aidé la première fois à survivre à ça. Tu avais réussi à me guerir de mes peurs mais cette fois-ci elles sont devenus tellement grandes que je me suis perds moi-même. Tu devrais mieux que quiconque comprendre mon état. J'étais au bord du gouffre et je le suis encore aujourd'hui. Je suis seule.

Ryad : T'as jamais été seule, Mia.

Mia : C'est pas faux. Youssef était là. Ils sont été là tandis que ton cousin lui voulait me détruire.

Ryad : Même si ce que tu dis était vrai.

Moi : Justement "était"...Pourquoi tu me crois pas ? Yanis était là. Il m'a vu blessée pourquoi c'est si dure à croire ?

Ryad : Parce que c'est impossible Mia. J'ai vu Younes. Je le surveillais. Il...Merde tu l'as pas vu quand il a cru que tu étais morte tout comme Farès.

Mia : Encore Farès...

Ryad : Stop écoute moi ! Après tout ce que tu as traversé avec Younes, tu crois vraiment qu'il aurait fait ça.

Moi : Justement avec tout ce que j'ai traversé... des coups, des insultes et j'en passe...ce qui m'a valu que je partes non pas une mais deux fois. A cause de qui ? Younes.

Ryad : C'était ton choix, Camélia. Pas le sien.

Moi : Oui, je l'admets mais c'est en partie de sa faute. La première fois, c'est parce qu'il voulait me priver de ma scolarité et la seconde, c'est parce qu'il voulait me marier de force à un inconnu. Et le troisième que je m'apprête à faire est parce qu'il a voulu me tuer.

Ryad : Alors c'est ça ton plan ?! Tu comptes partir encore ? T'en a pas assez de t'enfuir.

Moi : A qui la faute ?!!! Ryad comprends-moi j'ai refais ma vie. J'ai une famille. J'ai un frère qui s'est pris une balle et je ne sais pas comment il va à l'heure d'aujourd'hui. Et...je...je me suis fiancée...à Youssef.

Il me regarde choquée, sans voix.

Lui : Dis moi que c'est une blague stp...être maissa de nouveau, avoir tiré sur mehdi et maintenant ça. Putain comment t'as pu etre aussi conne comme ça. C'est pas rentré dans ta cervelle qu'il t'a utiliser Camélia. C'est pas un mec pour toi. Et toi comme une hmara, t'es tomber dans son piège. C'est hors de question que tu te maris avec lui.

Moi : Tu te trompes. Il n'est pas comme ça. Tu ne le connais pas et t'as pas ton mot à dire.

Lui : Je le connais mieux que toi. Je suis déçu que tu as pu tomber sous son charme. T'as pensé à Farès ?

Alors là, je pète un cable. Pourquoi tout le monde que ma vie tourne autour de Farès. Le pire est que Ryad était le premier a vouloir me marier à un inconnu et à crier que Farès n'était pas un mec pour moi et là il donne son avis. Non mais tozz oui. Putain mais j'ai le droit de refaire ma vie oui. Et personne à son mot à dire.

Moi : Oui, Ryad. J'y ai pensé mais j'avais plus rien. J'ai le droit de refaire ma vie et comme je l'ai longuement répéter. Vous n'êtes plus rien pour moi. Personne dont toi n'a pas à décider de ma vie. Maintenant, je suis fatiguée. C'est pas toi qui est rester pendant je ne sais combien de temps sur une chaise enchaîné alors que tu es blessée.

Il me fixe méchamment.

Ryad : Evite de me parler sur comme ça. T'es peut-être Maissa pour les autres mais moi je n'oublie que tu restes ma cousine. Tu me dois le respect. Ici, tu restes Camélia que tu le veuilles ou non. Sincèrement, comment t'as pu tomber aussi bas ? C'est pas comme ça que je t'ai élevée.

Je soutiens son regard avec toute la haine que je pouvais exprimer.

Mia : Tout ce que tu peux me balancer me font ni chaud ni froid. J'aime Youssef. Jamais il aurait pû me faire du mal. Je le prouverais.

Ryad : Tu ne pourras rien prouver. A l'heure qu'il est il est surement mort.

Il quitta la pièce avant de me voir sombrer. En effet, achevé par ses révélations, je tombe les genoux à terre libérant une vive douleur à ma jambe blessée que j'ignore trop concentré à libérer la douleur retenu dans mon coeur.

********************

Je ne sais avec quelle force je réussis à me tirer de mon lit où je regardais le vide pendant des heures. Je repense à encore à si je m'étais pas enfuite. Que me serais-t-il arriver ou à si j'étais partie avec Farès ? Aurais-je été vraiment heureuse? Peut-être qu'à l'heure qu'il est Youssef ne serait pas probablement mort. Je sentais mes yeux qui me piquait à cause de mes larmes sans fin. Une partie de moi me dit de ne pas écouter Ryad mais l'autre me dit le contraire. Cependant, Ryad n'a jamais été du genre à me mentir. Il m'a toujours dit les choses cache que ça me plaise ou non. Mon estomac crie famille. A vrai dire, je ne sais pas à quand remonte la dernière fois où j'ai vraiment manger. Je me lève avec difficulté cette fois-ci sans mes béquilles. Devant, le miroir, je retire mon collier et y extrait ma bague que je remit à mon annuaire. Je ne veux plus me cacher. Je sors de la chambre et essaye de retrouver le chemin de la cuisine.
Arrivée devant celle-ci, j'allume les lumières avant de fermer les yeux un instant. Je me rappelle ma rencontre avec Youssef et à son "comme on se retrouve Camélia". Je souris.
C'est comme si c'était hier que Youssef et moi se retrouvons. Je réouvre les yeux et part vers le frigo. Il restait des lasagnes. Je pris une part que je réchauffe avant de m'installer pour manger. Après avoir fini, je range le tout et me fit une tasse de chocolat. Je décide de sortir dans le jardin ou je trouve une balancelle. Je m'y installe en regardant ce magnifique ciel étoilé qui ne change pas.

***********FlashBack***********

Moi : Reste, Youssef. Même si c'est égoïste de ma part de te demander ça.

Lui : Je ne peux pas. Je dois aider les autres et il faut que tu sois en sécurité.
Je ne peux m'empêcher de verser une larme. Je ne veux pas qu'il me laisse. J'ai peur. Peur de tout ce qui ce passe. Ma vengeance a condamné Moha. J'ai peur de perdre aussi Youssef et les autres.

Lui : Tu vas pas me perdre.

Je le regarde. Attendez il lit en moi où c'est comment ?

Lui : Je te le promets.

Moi : Les promesses peuvent être détruites.

Lui : Regarde-moi. T'ai-je mentis une fois ?

Moi : Non.

Lui : Camélia, regarde-moi.

Je le regarde.

Lui : Je t'aime.

Sans que j'eus le temps de répondre, il passe une main sur ma joue avant d'attirer des lèvres vers les miennes. Je ne lui pas réponds pas toute de suite à cause du choque de son geste mais me laisse vite entraîner par le mouvement. Ce contact ne m'a pas laissée indifférente. Au contraire cela a plus confirmer ce que je ressentais pour lui. Avec regret, je le sens se détacher de moi. Il me regarde une dernière fois avant de partir dans le sens opposée au mien.

**********Retour au présent**********

Je touche mes lèvres. Non..je ne les crois pas. Jamais, il aurait pu me trahir et se jouer de moi. Je le sens. Je le connais. Il n'est pas comme ça. Il ne m'a jamais mentie. Une part de moi, ce sent mal parce que je ne peux pas m'empêcher de penser à Farès. A son regard quand il a découvert que la fille qu'il a aimé n'est plus ce qu'elle est. Le revoir m'a chamboulée mon esprit. J'essaye avec beaucoup de mal d'oublier ce que je ressentais pour lui. J'ai l'impression d'être dans un cauchemar auquel je ne peux pas me réveiller.

Je passe mes mains sur mon visage. STOP Camélia ! N'oublie pas tes objectifs. N'oublie pas qui tu es et qui tu aimes vraiment. Youssef. Je me met à pleurer. Je craque sous les nerfs et la nostalgie, ils me manquent tous. Je veux pas qu'ils soient tous morts, qu'il soit mort et surtout pas ma faute. Je me le pardonnerais jamais. Mais il faut que je me dise que rien n'ai vrai et qu'ils sont tous vivants. Il faut surtout que je les retrouvent et vite. Cependant, je ne peux pas rester ici avec ma famille. Ca me fait trop mal de les revoir. Je ne me sens pas capable de les affronter et surtout toute seule. Au final, même si j'essaye de le cacher, j'ai peur de ce qui va se passer.

Je souffle un bon coups pour calmer mes sanglots malgré les larmes qui flottent mon visage.

: Camélia ?

Cette voix douce et féminine ne pouvait appartenir qu'à ma soeur, Nayla. je me sèche rapidement mes larmes d'un seul geste de la main avant de l'observer.

Moi : Qu'est ce que tu me veux ?

Nayla : Rien juste te parler de soeur à soeur.

Moi : Tu n'es pas ma soeur. Tu n'ai rien pour moi. On a juste le même sang rien d'autre nous lie. Alors hors de ma vue.

Nayla : Je n'ai pas peur de toi.

Moi : Tu devrais. Tu sais de quoi je suis capable, non ?

Elle me regarde tristement.

Nayla :Camélia...je...sniff...suis désolé.

Je l'observe en train de fondre en larmes. Elle était grave mal. J'avoue que j'avais un petit peu pitié d'elle. J'essaye de prendre sur moi.

Moi :C'est bon. Je te laisse 5 minutes. Assis-toi.

Elle s'assoie près de moi. Elle avait gardé une bonne distance surement pour pas m'effrayer.

Moi : Je préfère te prévenir. Je ne veux rien savoir sur Younes ou autre donc si tu viens me gonfler avec tu peux partir. Ryad m'a assez zeref comme ça.

Nayla : Ne t'inquiète pas. Je ne suis pas venu te parler de ça de tout façon. Tu en as assez entendu. Je voulais juste avoir des nouvelles de toi.

Je la regarde étrangement. J'ai bien entendu de mes nouvelles ?

Moi : C'est pas la peine de faire comme si tu t'intéressais à moi. Je sais que ce sont les autres donc l'autre connard qui t'ont demandés de me questionner.

Nayla : Non, tu te trompes. Je te parle parce j'en ai envie même si tu tente de l'ignorer, je m'intéresse à la vie de ma petite soeur. Tu n'as même pas t'étais là pour la naissance de Samy.

Moi : Samy ? T'as eu un fils ?

Je repense au bébé que j'ai vu en haut avec le pyjama blanc. Une pointe de culpabilité me prend. Encore une chose que Younès m'a enlevé.

Nayla : Oui, il a un mois et demi. Linda aussi a accouché de ses jumeaux qu'elle a appelée Jennah et Jessim. Shéra a eu un fils, Majid.

Moi : Félicitations.

Nayla : Si tu veux tu pourras les voir. Je ne peux pas leurs interdirent de connaître leur tante Mia.

Je ne réponds pas. Je veux les voir c'est sur au moins une fois avant que je disparaisse. Alors ma soeur est donc devenue maman. Ryad et Sabri sont de nouveau papa. J'ai raté la naissance de mes neveux et nièce. Ça m'attriste mais j'étais quand même heureux pour les futurs parents. J'espère que moi aussi j'aurais cette occasion de connaître les joies d'être mère. Me voyant pensif, Nayla décide de reprendre.

Nayla : J'ai tellement souffert de ton absence. Je t'en veux énormément. On croyait que tu étais morte. J'ai tellement haï Younes autant que je déteste notre géniteur.

Moi : Je suis belle et bien en vie. Une preuve que Younes n'a pas réussi à me tuer.

Nayla : Voyons Mia, tu sais comme moi qu'il serait incapable de faire ça.

Je fis un rire nerveux.

Moi : Réveille-toi Nayla. Bien sur qu'il a déjà tué. Il a tué le kidnappeur de Lina.

Nayla : Quoi ?! Qu'est-ce que tu racontes ?

Moi : Quand j'étais à l'hôpital le jour où Sabri est revenu. Les mecs ont gaffés que Younes a tué le mec. Ils ont cru que je ne les avais pas écoutés. Bien sur, je faisais semblant donc arrête de croire que la vie c'est les bisounours.

Elle laissa aller tout son corps sur le siège tout en fixant dans le vide.

Elle : C'est pas possible.

Moi : Malheureusement si tout comme ce qu'il m'a fait.

Elle passe les mains sur son visage effondrée par la nouvelle. On reste un moment dan le silence.

Moi : Comment va Sophia  ?

Nayla : Elle a quitter la villa avec Nassim, Marwan et Mehdi. Ils sont dans un appartement pas loin de la villa. Elle a besoin de digérer toutes ses nouvelles.

Je m'en foutais d'elle croyez pas mais je ne pas négliger ce qu'elle a représenté pour moi dans ma vie. J'avais failli tué Mehdi. J'ai récolté ce que j'ai semé. En effet, Moha lui s'était prie une balle, Youssef était porté disparu et le reste de l'équipe est porter disparu.

Moi : Je vois. Elle me hais comme vous tous ici. C'est mieux comme ça qu'elle se casse.

Nayla : T'es sérieuse à parler comme ça ? T'as vraiment plus de coeur.

Moi : Effectivement, j'en ai pas avec ceux qui me trahisse.

Nayla : Pourquoi t'as fait ça? La haine envers Younes te détruit et nous détruit tous, Camélia.

Je la regarde les larmes aux yeux.

Moi : C'est Maissa. Et pour info, c'est Younes et vous tous qui m'aviez détruite. Si j'ai tiré sur Mehdi, c'est parce qu'il a voulu lui aussi me tuer. C'était de l'autodéfense.

Nayla : S'il aurait su qui tu étais, il n'aurait jamais fait ça contrairement à toi.

Moi : Voyons. Il est facile de trouver des excuses aux autres mais pas à moi. De toute façon, c'est Younès qui aurait dû recevoir cette balle et personne d'autre.

Elle lève sa main pour me gifler sauf que je retiens son bras ne manquant pas de bien le serrer au max pour qu'elle comprenne son erreur.

Moi : Personne me menace. Personne lève la main sur moi. C'est la première et la dernière que tu oses faire ça.

Nayla : Lâche-moi tu me fais mal.

Je la relâche brutalement. Son bras était bien rouge. On y voyait bien la trace de mes doigts. Elle se le masse et me regarde méchamment.

Nayla : Starfellah Mia ce que tu dis.

Moi :Tu veux que je te dises quoi ? Je suis désolé ok. Je regrette, Nayla. Chaque jour, je me levais en repensant à cette scène. Je n'ai jamais voulue le tuer. J'avais peur. Je me suis protéger. Je ne me serais jamais cru capable de ça et pourtant ça s'est passée.

Ma carapace se brise peu à peu. Mes yeux brillait par les larmes qui menaçaient de couler. La tête penchée, Nayla me regarde tristement

Nayla : Je ne te reconnais plus. Je ne te comprend plus. Youssef t'a vraiment manipulé.

Moi : Évite de parler de lui. Tu le connais pas. Je te préviens Nayla ma patience à des limites. Si t'es la pour me juger tu peux dégager immédiatement.

Je prend ma tasse de chocolat et bus une gorgée.

Nayla : Comment peut-tu être aussi sur ?

Moi : Je le connaissais avant tout cette merde, Nayla. Avant que Farès se barre, j'avais déjà rencontré Youssef. Après tout ce qui s'est passée, il n'a pas changé avec moi ainsi que nos amis. Cette équipe, c'est devenu une vrai famille pour moi. Jamais je pourrais les laisser tomber.

Elle ne dit rien. Elle semble réfléchir tout moi dans ce silence de nuit.

Nayla : Je peux ?

Je hocha. Elle contemple ma bague que Youssef m'a offert.

Nayla : Elle est magnifique.

Je fis un petit sourire triste. Je repense encore à ce soir la où il m'a demander en mariage.

Moi : Oui elle est.

********** FlashBack**********

Imran : Attendez, il manque un truc. Tu veux que je le dise à ta place Youss'.

Youssef : J'allais y venir sale enfoiré. Merci de tout précipitez et de niker mes plans, khoya.

Moi : De quoi ?

Lui : Je ne veux pas te brusquer, si t'es pas prête avec ça.

Moi : Comment ça ? Je ne comprends pas.

Lui : J'y est réfléchis. Pourquoi pas nous marier ? On va à la mosquée avant d'aller à l'aéroport.

Moi : Mdrr arrête Youssef. Tu deviens vraiment Mehboul la vie.

J'étais morte de rire jusqu'à que je le vois devant moi un genou à terre en train de sortir une boîte de sa poche.

Moi : Youssef, soufflais-je avec un regard incompréhensible.

Il ouvre la boite laissant découvrir une bague juste magnifique... Seulement je ne peux penser à Farès et me dire que ça aurait pu être lui à sa place. Mais je chasse cette pensée absurde de ma tête.

Lui : Camélia ********** veux-tu m'épouser ?

Je le regarde à tour de rôle la bague et lui . J'ai toujours rêvé de ce moment mais avec un autre homme. Mon Homme que j'aimerais sincèrement du plus profond de mon âme. Je pensais que c'était Farès mais non désormais c'est Youssef qui était là à genoux face à moi sacrifiant tout ce qu'il a de plus cher pour moi dont son bizz. Je ne sais pas quoi répondre.
Lui : Mia, sois gentille. Répond vite en dirais un pd comment je suis là.
Je ris à cette remarque qui me détendit d'un coup. Thug un jour, Thug toujours... Désormais, il faut que je fasse un choix. Un choix qui déterminera ma vie.

Moi : Oui, soufflais-je.

Lui : Oui quoi ?

Moi : Oui, je veux t'épouser.

Il se lève souriant. Il met ses mains sur mes deux joues et dépose un baiser sur mon front avant de rapidement coller son front au mieux.

*******Retour dans le présent******

Nayla finit par me sortir de mes pensées.

Nayla : On dirait une bague de fiancaille

Moi : C'en est une.

Elle fit les gros yeux. Je poursuis.

Moi : Il m'avait demander en mariage. Il allait tout arrêter pour moi. Ca devait être notre dernière soirée avec le gang et après on partirait...

Nayla : Attend tu veux dire que...

Moi : Oui avec Youssef

Elle : Tu rigoles ?! Ne me dit pas que tu aimes ce mehboul, Mia.

Moi : Il a été la pour moi. Il m'a fait oublié Farès, mon passé. Je regarde ma bague. Je suis tomber amoureuse de lui, Nayla. et ceux que ça te plaise ou non. Il m'a demandé en mariage le soir de l'attaque de Younes. On avait prévu de se marier le lendemain avant de disparaître. On avait des projets, un avenir. Et aujourd'hui, je ne sais même pas s'il est toujours vivant.

Je la regarde les larmes au yeux

Nayla : Mia...

Elle me fit un câlin et je me laissais faire bercé par mes larmes.

Moi : A chaque fois, qu'il y a ne serait-ce qu'une onde de bonheur dans ma vie. Younes me la gâche. Il détruit tout ce qu'il touche. Si j'étais toi, je m'éloignerais de lui Nayla avant qu'il ne vous détruisent comme il l'a fait avec moi.

Nayla : Je n'arrive pas à croire à ce que tu me dis meme si je le voulais. Désolé.

Je lâche un rire jaune.

Moi : Normal, tu as toujours été sa préférée. La princesse de la famille tandis que moi je n'étais que la petite Cendrillon. La femme de ménage. Votre bonne.

Nayla : Tu te trompe Mia. Ca à toujours été toi sa préférée et ce malgré ce que tu penses.

Je me lève. C'est totalement faux ce qu'elle me dit là. Je ne veux plus ou plutôt je ne peux plus en entendre plus.

Moi : Ecoute laisse-moi. Déteste-moi comme tout le monde. Fin du game. Ca ne sers à rien de tenter de me parler. Je ne changerais jamais d'avis.

Elle se lève à son tour.

Nayla : Tu es ma soeur. Jamais je te haïrais malgré ce que tu as fais ou ce que tu as subi.

Moi : Pourquoi tu forces comme ça ?, la questionnais-je.

Pourquoi faire ça après ce que j'ai fais. Au fond, ça me fait mal d'en être arrivé là. Nayla a toujours été là pour moi après mon retour mais je n'oublie pas qu'elle n'a jamais subi une once de ce que j'ai subi par le passé et maintenant aujourd'hui.

Nayla : Oui. Si tu savais, on a tant souffert de ton absence surtout Youssef et Farès...

Moi : Je veux rien savoir d'eux. Je te l'ai déjà dit.

Nayla : Ignore pas ça. Nous sommes ta famille.

Moi : J'ai une autre famille désormais. Et quand j'irais mieux, je partirais la retrouver.

Nayla : On reste ta famille, Mia que tu le veuilles ou non. Et Farès? T'as pensé à lui. Je sais que tu l'aimes toujours. Lorsqu'il est rentré dans la pièce, tu l'as regardé d'une façon dont tu ne peux pas ignorer.

Moi : Je...laisse-moi. Lui et moi c'est terminé. Je suis partie et j'ai refais ma vie. Et dans cette vie-là, j'ai choisi...

Elle me coupe.

Nayla : Tu as choisi Youssef.

Je tourne ma tête vers elle. Son expression du visage veut tout dire. C'est trop pour moi. Je lève les yeux en l'air et le vit. Lui. Il m'observe plus beau que jamais accoudé à son balcon. De là haut malgré cette pénombre, son regard gris reste intense. Ai-je fais le bon choix ? Pourquoi ces sentiments que je ressens pour lui sont toujours là ? Stop ! C'est terminé. C'est le passé tout ça. Aussitôt je repense à Youssef. Je n'ai pas le droit. Je l'aime lui et personne d'autre. C'est le seul qui a réussi à me rendre heureuse.
Je re-dépose mon regard vers ma prétendu soeur.

Moi : Oui. J'ai choisi Youssef car je l'aime et ma priorité est de le retrouver. Ce n'est pas Younes, Farès, ni ou encore quelqu'un d'autre qui va m'en empêcher. J'ai refais ma vie et je vous incite tous à faire de même.

Je me retourne prête à partir quand...

Elle : Je t'aiderais.

Je l'observe abasourdi.

Moi : Quoi ?! Toi, tu m'aiderais

Elle : Je veux que tu sois heureuse. J'en ai marre de te voir subir ou même souffrir. Mais je veux m'assurer que tout cela est bien vrai. Que Youssef est bien l'homme que tu pretend.

Je fronce les sourcils. Je ne sais pas si je peux lui faire confiance. C'est peut-être un moyens de se rapprocher de moi et de découvrir ce que je prépare mais de tout façon je n'ai pas trop le choix. J'ai besoin d'une infiltrer et j'ai pas d'autre plan en stock pour le moment. Cela sera temporaire le temps que je trouve mieux.

Moi : Il l'est. Et je n'ai pas besoin de le prouver. En revanche, si tu oses me trahir ou en parler à quelqu'un...tu sais ce qui t'attend.

Je re-rentre à la villa la laissant en plan. Intérieurement, j'explosais. Elle a réussi à m'énerver cette sainte nitouche de Nayla. Pourtant, je ne pensait pas à elle à ce moment-là. C'était le bordel dans ma tête. Je suis en plein combat psychologique pour l'effacer de nouveau de mon esprit. Je te déteste, Farès. Non, pire. Je te hais. Voilà le seul moyen que j'ai trouver pour te zapper. Il n'y a que la haine qui m'aide à avancer.
Je monte à l'étage. Je traverse le couloir prête à retrouver ma chambre lorsque je sentis quelqu'un me saisir par le bras et me faire rentrer dans une chambre. Sans que je n'ai eu le temps de me débattre, je me retrouvais déjà dans la chambre de celui-ci.

On se regarde un instant dans les yeux où dix mille émotions nous traverse. Je le vois dans ses yeux : l'amour, la haine et le désespoir qui nous consumait. On vivait un amour, une flamme ardente.

Quand d'un coup, il me prit dans ces bras. Je lâche un petit hoquet à la fois de soulagement et de surprise.

Lui : Putain de sa mère Camélia, tu m'as tellement manquer.

Je le serre à mon tour. J'avais oublier son contact contre le mien.

Moi : Farès... je suis désolé à la gare.

Lui : C'est oublier le plus important c'est qu'on soit là à deux à nouveau. Wallah plus jamais je te laisserais partir.

A deux....Youssef...non. Son nom résonne en moi comme une décharge électrique que je me sépare automatiquement de façon assez brusque de lui. Ma réaction le surpris.

Moi : Non. Il n'y a plus de nous deux. Je te l'ai déjà dit Farès.

Il contracte sa mâchoire de colère et fronce ses sourcils. J'ai touché un point sensible.

Lui : C'est ça que tu trouve à me dire après ce qui s'est passé ?!

Je me pince les lèvres. Premier coup de couteau. Je croise les bras pour essayer de me donner un peu de contenance face à cette échange difficile.

Moi : Tu veux que je te dises quoi, Farès ?!! Je t'ai déjà dit ce que je pensais ce jour-là.

Il balance son téléphone sur le lit visiblement énervée par ma réaction si calme

Lui : MERDE CAMELIA !!! RÉVEILLE TOI ! BIEN SUR QUE ÇA ME SUFFIT PAS. JE TE CROYAIS MORTE ! MORTE !!! Il reprit plus calmement. Je pensais pendant ces neufs mois que plus jamais je te reverrais. Tu sais ce que j'ai ressenti, ce que j'ai subis en ton absence ?!

Moi : Oh c'est bon arrête ton rôle de martyre ! Tu as bien réussi à trouver du réconfort en mon absence.

Il passe ses mains sur son visage avant de souffler longuement.

Lui : Mais tu t'entend parler sérieux ?! J'ai envie de t'encastrer dans le mur juste pour ça. Retiens bien dans ta salle tête de princesse qu'il n'a jamais eu personne d'autre que toi. Et ça tu le sais très bien.

Autrefois, ces déclarations m'aurait touché mais dès à présent ça à changer. Je ne suis plus dupe à ses disquettes de loveur. Allez rentre chez toi mon gars.

Moi : C'est terminé tes belles disquettes de loveur, Farès. J'ai vu les photos.Tu m'auras plus. De toute façon, j'ai tourner la page.

Lui : Mia je t'ai pas tromper ni oublier. Et puis de quelles putain de photos tu parles ?!

Je le regarde peu convaincue.

Moi : Écoute peu importe toi et moi c'est du passé. Notre histoire était une illusion. Tu me refera plus tomber dans ton piège.

Je me retourne prête à le quitter lui et cette chambre mais il me retient le bras et me retourne vers lui. J'allais répliquer pour le frapper mais il m'emprisonne mes deux poignées avec force. Je m'agite pour me délivrer de son emprise mais il serrait tellement fort que je ne sentais plus mes poignets. Son regard était si dur si brûlant. Je voyais en lui toute la souffrance, toute la haine que je lui es causé mais aussi un soupçon...d'amour.

Lui : Tu penses que je jouais avec toi sincèrement ?!

Je me débats encore plus mais il me secoue pour que j'arrête

Lui : RÉPONDS-MOI !!!

Je me calme automatiquement. Je n'avais pas peur de lui mais je savais de quoi il était capable.

Moi : C'est pas ce que je penses qui compte. Ca n'as plus d'importance désormais laisse-moi tranquille. Il ne bouge toujours pas. Lache moi espèce de connard !

Je continue mon mouvement lorsque son regard s'attarde sur ma main ou devrais-je dire ma bague. Après un instant, il me regard les yeux brillant. J'en profite pour me détacher de lui. Je touche instinctivement ma bague de fiançaille.

Moi : Je suis désolé.

Il baisse le regard. Je le vois tourner en roue avant de balancer tous les objets qui se trouvait sur le bureau. Il se retourne vers moi brûlant de rage.

Lui : C'est lui, hein ?! C'est le mehboul. JSUIS UN PUTAIN DE PD POUR QU'UN AUTRE MEC TE VOLE À MOI ! T'ES A MOI MERDE ! T'ES MA FEMME !!!

Il fout un coup dans le mur. Je sursaute.

Moi : C'est arriver comme ça. Comprend-moi. Je pensais plus te revoir. J'étais animée par la colère. Il a été là pour moi. Il m'a formé, protégé et sauvé de ce kidnapping. Il a fait de moi qui je suis aujourd'hui.

Lui : Il joue avec toi Mia. T'es tellement naïf. Tu crois réellement qu'il t'aime. C'est moi qui t'aime et personne. Ptn je suis devenu un gros zemel à cause toi. Tema ce que je dis.

Moi : Arrête de dire ça. Je t'interdis de l'insulter. Au moins lui n'a jamais été lâche comme toi. Lui au moins ne m'as pas quitté pour son bizz ou parce que j'étais devenue trop gênante pour lui. T'auras beau le critiquer mais il vaut mieux que toi, Farès.

Il refout un coup dans le mur.

Lui : Arrête tu sais très bien que quand t'es dans le bizz c'est dur dans sortir Mia. Ok, je t'ai quitté pour le bizz mais lui il t'utilise depuis le début. Il t'aime pas comme moi je t'aime.

Moi : Mais nous sommes plus rien nous deux, Farès ! J'ai changer. Je suis devenue une mafieuse, une tueuse.  Je ne veux plus etre avec toi alors fais de même.

Lui : QUOI ??????? TU TE FOU DE MA GUEULE ?!!!!!!!!

Moi : CRIE PAS TA RACE !

Lui : ÉVITE DE DIRE DES "TA RACE" !

Il part à ma terrasse. Après quelque minute, je décide le rejoindre et le vis entrain de fumer. Enervée, je lui arrache des main la clope et j'écrase avec mon pied. Il croit trop que en fumant ça va le calmer lui il est fou. Il m'avait promis de ne plus toucher à ça. J'aime pas le voir aussi mal. Ça me tue car je me dis que c'est de ma faute.

Il me lance un regarde noir mais il continue de regarder au loin.

Moi : Depuis quand tu as repris la clope?

Lui : A ton avis.

Je le devine assez facilement. Je fronce les sourcils. Je me pose en face de lui pour qu'il me regarde enfin.

Lui : Tu as tellement changer Mia, dis-il froidement. Je ne te reconnais même plus.

Moi : Je n'ai pas changer Farès. J'ai évolué en une version meilleure de moi-même. Je ne suis plus la gentille Camélia qui pleurait tout le temps en attendant que tu arrêtes tes conneries. Oh non ! C'est terminé. Je suis une femme qui sait ce qu'elle veut et qui fait tout pour l'obtenir. Inserts-toi dans ta tête que je ne suis plus celle que tu as aimé auparavant.

Lui : Je ne peux pas te croire.

Je le regarde bizarrement.

Moi : Et pourquoi cela ?

Lui : Parce que c'est admettre que tu n'as plus aucun sentiment pour moi. Et ça, je suis pas prêt à le supporter.

J'avale difficilement ma salive. Les larmes me montent.

Moi : Farès, je t'aime mais je l'ai choisi lui. Il a été là pour moi quand tu l'étais pas. Il a tout sacrifié pour moi même sa propre vie. Il ne m'a jamais abandonnée. Il m'aime et je crois être aussi tomber amoureuse de lui qu'il soit dans les ténèbres ou dans la lumière. Toi qu'à tu as m'apporter ? Tu m'as laissé poiroter comme une merde pendant un an. Tu n'étais sûr de rien, tu m'as quitté et tu es partie. Younès avait un peu raison malgré tout entre toi et moi. Tu crois qu'en revenant comme une fleur, je t'aurais pardonné ? Non, Farès. Tu as assez joué avec mon coeur. J'ai assez pleurer pour notre histoire. Elle s'est arrêtée le jour ou je tai laisser à la gare. Je t'aimerais peut-être toujours mais ce n'est pas suffisant. Pas pour moi. Il faut que je pense à moi. Je suis désolée mais je vais me marier avec Youssef avec ou sans ton accord ou celui de mes frères. Mais pour l'instant, je consacrerais ma vie à le retrouver car je ne crois pas en sa mort. Il faut que désormais que tu te décides à accepter le fait que tu dois me laisser m'en aller. Malgré tout tu es et resteras mon premier amour.

Je lui embrasse la joue une dernière fois avant de partir à ces mots.

Lui : Camélia ?

Je me retourne vers lui tandis qu'il reste dos à moi.

Moi : Oui ?, répondis-je d'une petite voix.

Lui : J'abandonnerais pas. Je t'ai perdu une fois pas deux. Je me battrais chacune minutes, chaque secondes de ma vie pour que tu sois mienne. Parce que je vais te dire une chose. Toi et moi, c'était écrit. Et comme je te l'ai dit autrefois, cette bague que tu as ton doigt ce sera la mienne et non la sienne. Tu es à moi et à personne d'autre.

Je le regarde une dernière fois. Une larme coule sur ma joue. Il allait répliquer une nouvelle mais rapidement, je décide quitter sa chambre toujours choqué et chamboulée par ses paroles. J'ai le coeur qui bat à cent à l'heure. Je suis totalement perdue. Réveille-toi, Mia ! Tu aimes Youssef et personne d'autre. Ton seul but est de le retrouver et vite. C'est lui l'homme de ta vie et non Farès. Je souffle un bon coup. Un énorme bruit fit écho dans la chambre de Farès, puis un second....et ça continue. Rapidement, Je vis Nayla accompagné de Chem's sortir rapidement de leur chambre ainsi que Ryad et Ilyass.

Nayla : Il se passe quoi, Mia ?

Je les regarde. Ils sont assez surpris de voir mon visage inondés par mes larmes.

Moi : Je lui es brisé son coeur tout comme il a brisé le mien.

Je me sauve rapidement pour partir rejoindre ma chambre. Dès que je referme la porte, je me laisse glisser le long de celle-ci. Et c'est là, que je craque. Moi, qui croyait avoir épuisé tout son stock de larmes, c'est raté.Après tous ces mois, je ressens encore cette vive douleur dans ma poitrine, la meme quand je l'ai quitté à la gare. Pourtant, je ne comprends toujours pas pourquoi elle est toujours présente ? Je me croyais anesthésié, guérie. Je me trompais. Je n'arrive pas à m'avouer que je ressens toujours quelque chose pour Farès malgré que j'aime Youssef. Ya Rabbi ! Stop ! C'est impossible. Comment, je peux oser penser ça ? De toute façon, à l'heure qu'il ai je n'ai plus de famille. Plus de maison et plus de fiancée. En clair, je n'ai plus rien du tout. Et ça encore, c'est de leur faute. C'est celle de ma famille. Celle de Younès. Et il le paieront tous. Je le jure.

**************************

Voilà, c'est tout pour cette partie J'espère qu'elle vous a plus malgré que je sois un peu déçu de mon travail. J'avoue que c'est pas la meilleure que j'ai écrite et que j'ai beaucoup de mal à la concevoir😔

Cependant, je tiens à vous remercier de toujours suivre la chronique à fond et en max. Vous êtes les meilleures sincèrement ❤️😘❤️
C'est grâce à vous, à vos commentaires et à vos likes que j'arrive à continuer d'écrire.

Merci beaucoup !!!!!!😍😍😘❤️🎉

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#LaNewChronika❤️

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