Il se retrouva rougissant en entrant dans sa chambre où était la console mais qui exposait sans la moindre gêne ce qui c'était passé la nuit dernière.

Il rangea en rougissant les vêtements traînant par terre, fourra le lubrifiant dans son tiroir et évita désespérément de regarder vers la poubelle.

"Eh bah, je comprends mieux pourquoi t'as ces putains de cernes hein, c'était un bon coup ?, lui demanda entre deux éclats de rire Matthieu.

- Ferme là tête de lapin."

Il s'arrêta brutalement de rire, tandis que Guep se foutait de sa gueule. En même temps, avec ses deux dents qui dépassaient là, on aurait vraiment dit un putain de lapin. Ou alors un castor ? Ça faisait longtemps qu'il n'était pas aller au zoo.

"Non, par contre je m'assois pas sur le lit hein, souffla en rougissant le petit blond.

- Oh mais arrêtez de faire les prudes, gg Guillaume, lance MarioKart, j'ai déjà commandé UberEat, et puis go !"

Ça, c'était Rayenne qui venait de faire une entrée fracassante comme à son habitude. Il s'était laissé tombé dans son lit qui leur servait de canapé quand ils jouaient chez lui.

Finalement, tout le monde obéit, bien que Guep jette de nombreux regards suspicieux aux draps avant et après s'être assis.

"C'est quoi votre définition du mec parfait les gens ? Enfin, ou la meuf évidemment.

- C'est quoi cette question niaise as fuck Rayou ? T'es amoureux ou quoi ?, ne put s'empêcher de s'exclamer notre brun favori.

- Ta gueule. Sérieux ?

- Gentil, attentionné, beau, grand.."

Tout le monde explosa de rire. Imaginez vous la scène, petit Guepus d'un mètre cinquante à côté d'un géant de deux mètres. Vous l'avez ?

"Tout le monde est grand p-pour toi ! Bébé Guep ! rit l'autre face de lapin, ou de castor.

- Et puis en plus, on sait que le mec parfait pour toi c'est-

- Mais vos gueules putain. Si c'est comme ça je parlerais plus hein."

Et il se tut. Mangea son burger. Tout le monde écoutait le silence, ou plutôt la musique de MarioKart et les klaxons  qui résonnaient depuis la rue.

Puis ils éclatèrent de rire et reprirent leur discussion si intéressante sur la personne de leurs rêves, et Matthieu le fixait d'un regard quelques peu étrange, avant que la si surprenante nouvelle d'un Rayenne complètement in love ne soit abordée. Ils rirent, l'aidèrent à moitié, jouèrent et mangèrent jusqu'à ce qu'il soit l'heure de retourner en cours.

La nouvelle fut accueillie avec de nombreux soupirs mais tous reprirent leurs affaires et repartir dans les rues grises et froides de la fin d'automne à Paris jusqu'au bâtiment de leur IUT.