Chapitre 43 : Un esprit vide

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Je ne suis pas un monstre.

Cela faisait une heure que j'étais réveillée et depuis, je fulminais de colère. J'avais dû me reposer une vingtaine de minutes seulement mais cela avait au moins suffit à apaiser mes maux de tête. Todoroki était déjà repartit travailler ses cours et je n'avais aucune envie d'aller les rejoindre. Je voulais rester à tout jamais dans la chambre et que personne ne vienne me déranger.

Si j'étais tant remontée, ce n'était pas contre Psychic mais uniquement contre moi-même. J'étais faible. Trop faible pour être à Yuei. Il y avait un problème de taille et l'héroïne de l'introspection l'avait dores et déjà comprit.

Bien que j'avais trouvé un objectif à suivre, je n'étais pas moi-même. Elle avait raison, je ne savais même pas qui j'étais. Une part de moi refusait encore l'alter modifié que je possédais. De ce fait, je ne pouvais pas l'améliorer si de base, je le considérais encore comme une entité à part de moi. Ce que l'héroïne avait tenté de me faire comprendre, c'était qu'à force de ne pas m'approprier et dompter cette puissance qu'on m'avait insufflé contre mon gré, celle-ci dévorerai le peu d'humanité que je possédais.

Mais je n'étais pas un monstre.

Ça j'en étais certaine. Mais je pouvais encore le devenir et c'est ce qui m'effrayait encore plus. Mes mains étaient encore parcourues de soubresauts, témoins de la terreur que j'avais vécu quelques temps plus tôt. Peu importe l'horreur que ça impliquait, les faits étaient là : J'étais encore sous l'influence de Yukimoto Seji, que je le veuille ou non.

Et cela me rendait folle.

Folle de rage, de colère et de haine. Cet enfoiré était maître de mon esprit et de mon corps même maintenant. J'avais toujours grandi ainsi, sous la coupe d'un dégénéré scientifique dont le seul but était de tester ses «sublimes» pouvoirs de forgeron sur un alter capable de les encaisser.

Un esprit vide.

Une âme brûlante.

Et un corps rempli d'objets étrangers.

C'était tout ce que j'étais pour le moment. Visiblement, même tous les efforts du monde ne pouvaient vous donner une identité et une place dans ce monde. Je tiquais et laissais retomber ma tête contre la vitre. Une fine couche de condensation parsemait les carreaux de la fenêtre de petites gouttelettes, signe des températures extrêmes de l'extérieur.

Je lâchais un profond soupir. Toute cette histoire commençait à sérieusement me taper sur les nerfs et j'avais besoin d'évacuer mon trop plein d'émotions.

Et justement, je trouvais l'occasion parfaite à peine quelques minutes plus tard. En effet, je remarquais une touffe hérissée sortir en trottinant du temple, habillé d'un survêtement de la tête au pied. Ni une ni deux, je ne réfléchissais pas plus. Je laissais mes tourments dans cette pièce et enfilais une tenue de sport à mon tour.

Après avoir noué mes cheveux à la hâte, je me couvrais du large pull-over que j'avais acheté le week-end précédent et fonçais en dehors de la chambre.

Dans un coup de vent, pressée de rejoindre Bakugo Katsuki, je ne fis pas attention au bicolore que je faillis bousculer à l'angle d'un couloir.

- Yumeko ?

J'ignorais la silhouette que je venais de surprendre et me ruais à l'extérieur du temple. Je ne voulais pas rater ma chance et la seule chose que je souhaitais était de retrouvé l'explosif. J'étais persuadée qu'il ne louperai pas une occasion de s'entraîner plus physiquement que mentalement durant la semaine et je ne m'étais pas trompée sur son compte.

Mes baskets s'enfoncèrent dans une épaisse couche de neige et mes pas furent peu assurés dans un premier temps. Puis, j'enfonçais promptement la capuche de mon sweat sur ma tête et m'élançais à la suite de Bakugo.

Il ne me fallut que peu de temps pour distinguer sa silhouette musclée dans la brume d'hiver après avoir quitter les amas de glycines autour de la bâtisse. J'inspirais une grande bouffée d'air, prête à me faire enguirlander mais tout de même déterminée, et accélérais le pas pour arriver à son niveau.

Tout d'abord, j'entendis un hoquet de surprise. Puis, comme je m'y attendais, le blond sortit de ses gonds. Ne connaissant que trop bien son attitude et ses réflexes depuis le temps, je fléchis considérablement les jambes lorsque celui-ci lança une explosion -modérée tout de même- juste là où mon buste se tenait quelques secondes avant.

- Oï, qu'est-ce que tu branles ici le fantôme de mes deux ?!

J'esquivais une deuxième attaque en sautant sur ma droite, nonchalante et comme si tout cela était normal. Toutefois, le ronflement de l'explosion proche de mes tympans me fit grincer des dents et je plantais mon regard ambré dans ses pupilles féroces.

- Si le professeur entend tes explosions depuis le temple, tu vas te faire punir, dis-je d'une voix blanche.

Il serra les poings et tenta de m'asséner un revers du droit. Je dérapais sur le côté dans un mouvement contrôlé et repris ma course, l'air de rien.

- M'ignore pas ou je te fume !! 

- J'ai besoin de m'entraîner et il n'y a qu'une allée dans ce creux de la montagne. Pas de bol que tu y sois aussi, chacun suit son chemin, c'est tout.

Il hurla toute sorte de jurons, prêt à me refaire le portrait. Je savais que cela allait se passer ainsi. De ce fait, je lui tournais le dos et accélérais la cadence. Et comme je m'y attendais, le blond ne supportait pas que quiconque sur cette Terre ait une longueur d'avance sur lui. Il me rattrapa donc bien rapidement tout en continuant de m'insulter de tous les noms possibles et imaginables.

D'ailleurs, nombre d'entre eux m'étaient encore inconnus.

Il domina très vite le duel muet que nous nous étions lancés. Le blond me dépassa considérablement, s'élançant dans une pente de pierres et de neige qui longeait le flanc de la montagne. J'étais essoufflée et mes poumons me brûlaient à cause du vent glacial. Une fine couche de givre s'était déposée sur mes sourcils, tombant parfois maladroitement dans mes yeux. Cela me faisait perdre du temps dans notre course folle et le blond s'en délectait monstrueusement. Je pouvais très bien voir le sourire narquois plaqué bêtement sur ses lèvres.

Juste avant un virage sinueux dont l'altitude me donnait déjà le vertige, le garçon aperçut une crevée dans la pierre et il s'y aventura sans même faire attention. Je dégageais une butte de neige avant de me baisser et d'entrer à mon tour. Il s'agissait d'une large grotte, pas trop étroite mais ni trop vaste non plus.

D'un coup, Bakugo élança son pied vers mon visage et j'esquivais maladroitement alors qu'une fine couche de verglas me fit perdre l'équilibre. Profitant de ce moment d'inattention de ma part, l'explosif bondit, paumes crépitantes en avant, prêtent à me fumer comme il l'avait dit. J'attrapais ses deux poignets avec force et dirigeais l'explosion contre le sol, une sueur froide dévalant ma nuque.

Ce n'était pas passé loin.

Je profitais de cette brèche dans la défense de Bakugo pour lui asséner un coup de genoux dans la mâchoire. Tout de même contrôlé, je fis attention à ne pas le blesser. Ce n'était pas le moment de rentrer estropiés au temple, sous peine de subir la fureur de notre professeur. Nous nous battions, mais nous savions qu'il y avait des limites à ne pas dépasser.

Cela devint même un véritable entraînement.

Je n'utilisais cependant pas mon alter. Ma confrontation avec Psychic à peine une heure plus tôt me pesaient encore sur les épaules et j'avais maintenant peur de ce que pouvait bien faire mon pouvoir. J'avais pourtant réussi à maîtriser plusieurs armes, mais ma confiance en moi s'était brisée en même temps que l'introspection invasive de l'héroïne.

- Tu es doué, grimaçais-je en amortissant un direct de la gauche.

- Utilise ton alter ! Ordonna-t-il d'un ton énervé.

Je déglutis difficilement et sautais sur ma droite, creusant un espace entre le blond et moi. Je retirais hâtivement mon pull-over, me retrouvant rapidement en t-shirt, et il fit de même. Nous étions couverts de sueur, notre combat réchauffant autant nos corps que l'air froid de la grotte.

- Pardonne-moi Bakugo, m'excusais-je sincèrement, j'ai un petit problème avec en ce moment.

Sans plus attendre, je frappais si fort du pied qu'il dut se protéger de son avant-bras. Cela le fit reculer d'un bon mètre et un sourire fendit à nouveau son visage. Mes jambes étaient puissantes. Elles étaient pour sûr mon atout en combat rapproché. Ce n'était pas faute d'avoir parcourus des milliers de kilomètres dans les braises durant une dizaine d'années. Pour une fois que cela servait à quelque chose.

- Utilise ton putain d'alter, merde !

Mon cœur rata un battement.

Non, je n'allais pas utiliser mon pouvoir. Il en était hors de question. Je ne m'en étais pratiquement pas servis depuis que Chaos m'avait été retiré du corps, même en cours de Super-Héros 101. Quelque chose me bloquait encore, mais ce n'était cette fois-ci pas un contre-coup physique. En réalité, je m'empêchais moi-même de me servir de cette faculté. Je ne ressentais plus la pression avide et brûlante de la faux en moi depuis un moment et je ne savais pas ce que son extraction me permettait dorénavant de faire.

Mon alter m'effrayait.

- Non ! M'écriais-je.

D'un coup de pied, je lui projetais de la neige en plein visage. Aveuglé quelques instants, il se recula en position de défense pour retirer les particules blanches et froides de ses yeux carmin.

Mais alors que je m'apprêtais à une offensive sauvage de sa part, il se calma d'un coup. Ses bras retombèrent le long de son corps et il me dévisagea de la tête aux pieds. Il claqua de la langue et détourna le regard, enfonçant ses mains dans ses poches. Je restais bête et penaude, ne comprenant pas du tout ce changement soudain de comportement.

- T'as toujours été comme ça.

- Hein ?

Il se renfrogna.

- Espèce d'abrutie. Depuis le début, t'es vraiment super débile.

Il fléchit les jambes et d'un seul coup, revint à la charge.

- Ton alter, on a capté que c'était un putain de connard qui te l'a bidouillé !

J'esquivais un coup de poing.

- Sauf que là tu nous fais juste la même chose que ce couillon de Double-Face !

Je ne pouvais pas contre-attaquer. J'écoutais simplement les paroles inhabituelles du blond, le cœur battant à tout rompre dans ma cage thoracique.

Ses paumes crépitèrent et jaillirent des deux côtés de mon buste. J'étais au fond de la grotte, acculée et sans solution de repli. Je me pris alors de plein fouet l'explosion du blond. Il recula, la fumée emplissant l'air déjà rare à cette altitude. Je toussais et crachais alors que de la cendre noire envahissait déjà mes cavités nasales. La douleur vrillait contre mes bras, sourde et puissante.

Mon corps tremblait comme une feuille mais je ne tombais pas. Je ne devais pas tomber aux pieds de Bakugo Katsuki.

Prise d'un élan de rage et d'adrénaline, un hurlement se dégagea du fond de mes tripes et s'écrasa dans un écho fracassant contre les parois de granit. Je me penchais, les genoux fléchis et les mains sur mes cuisses pour me retenir. Il était très compliqué de respirer et j'haletais difficilement.

- Bakugo ! Je croyais que je m'étais sorti de l'emprise de ce connard, comme tu dis ! Sauf que Psychic m'a rappelé que j'étais encore l'esclave de ce fou furieux tout à l'heure et j'ai l'impression que tous mes efforts sont partis en fumée ! J'y arrives pas ! Mais je veux le faire et c'est ça qui me rend dingue ! Je veux devenir plus forte ! Je veux arrêter de pleurer dès que quelque chose me pose problème !

Un râle rauque me brûla la gorge.

- Et tu sais quoi ? Là j'ai juste envie de te casser le nez mais-

- Mais quoi ?! Beugla-t-il à son tour, prêt à en découdre encore.

Cette fois, ce fut mon visage qui se fendit d'un rictus mauvais et provocateur.

- Mais c'est juste grisant de se battre contre un dégénéré comme toi.

Il sourit à son tour et s'élança à nouveau sur moi. Ainsi, notre affrontement s'éternisa dans la grotte, aucun de nous deux ne voulant s'admettre vaincu face à l'autre. À cet instant, nous étions deux individus gonflés d'ego et de fierté et il était impensable de s'abattre devant l'adversaire. De ce fait, ce fut l'endurance qui nous fit tomber de la corde raide.

Et l'appel d'Aizawa sur le téléphone du blond également.

Mais ça ce n'était qu'un petit détail.

Vraiment petit... Il nous avait sommé de rentrer immédiatement.

Les jambes frêles comme un faon qui apprenait tout juste à marcher, j'avais bien du mal à remonter le chemin inverse jusqu'en haut du massif. Bakugo s'était juste renfrogner une fois de plus et marchait tranquillement alors que je l'incitais à accélérer le pas, de peur de mourir gelée sur place. 

Le blond m'ignora royalement et je lui présentais ma plus belle grimace avant de le planter et de me précipiter jusqu'au temple lorsque le chemin de terre fut remplacé par les gravillons blancs.

Je m'engouffrais à l'intérieur et la chaleur ambiante me fit frissonner de la tête au pied comme un cabot sortit de l'eau.

- Vous étiez fourrés où encore ?! S'énerva Aizawa, poings sur les hanches à la manière d'un père grondant ses enfants.

Et en voyant nos mines sales et abîmées, il comprit d'emblée ce que nous étions partis faire en contrebas de la montagne. Il nous ordonna de nous laver avant de manger et on fila sans un mot dans nos salles de bain respectives.


Je rejoignais la cuisine, mes cheveux encore humides s'échouant dans mon dos. J'avais attaché le ruban de Momo autour de mon poignet en attendant qu'ils sèchent. Je devais me dépêcher d'aller aider à la préparation du dîner ou je n'allais rien avoir à me mettre sous la dent. Et ce n'était clairement pas le moment de sauter un repas. Mon entraînement contre l'explosif m'avait creusé une faim de loup et je mourrais d'envie de me jeter sur les premières préparations de mes camarades.

- Je peux t'aider ? Demandais-je à Shoji.

Il hocha silencieusement la tête et se décala pour me laisser prendre la grande poêle. J'en saisissais le manche pour reprendre le coup de main. Shoji découpa des légumes sur une planche et me les donna tandis que je les fis revenir dans un filet d'huile bouillante.

- Tu vas bien ? S'enquit-il au bout d'un moment.

Je cassais plusieurs œufs contre l'inox du récipient et les ajoutais à la préparation.

- Bien mieux que tout à l'heure, merci de t'inquiéter.

Je lui adressais un petit sourire et il reporta son attention sur notre cuisine.

- Oh, Yumeko ! Tu te débrouilles bien, dis donc ! S'exclama Mina en penchant la tête par dessus mon épaule. On va trop bien manger ce soir ! Ça va changer du riz trop sec !

Sa remarque suscita les rires de tout le monde alors que notre professeur, étudiant des documents à table, grommela dans son coin.

- Disons que Nemuri n'est pas très douée pour cuisiner non plus, l'éclairais-je d'un ton amusé.

- Quoi ?! S'écria Mineta du fond de la salle. Une femme doit savoir faire à m-

Kyoka ne perdit pas une seconde pour écraser son front contre la table, bien agacée. Seule une plainte étouffée nous parvint du garçon alors que certains s'amusaient de sa bêtise. Je continuais de discuter avec Shoji et Mina et une meilleure ambiance régnait entre nous. Au contraire de la veille, la joie était revenue peindre les traits de nos visages et le poids de la terreur s'était élevé de nos épaules. C'était bien plus agréable à vivre et nous en étions tous conscients. Nous savions que les prochains jours n'allaient pas être une mince affaire non plus, entre les coups de Psychic et les leçons d'Aizawa.

Alors nous profitions simplement d'un moment de calme comme celui-ci.

Je versais les légumes cuisinés dans un grand plat et me retournais pour le déposer sur le comptoir derrière moi. Mon maigre sourire s'effaça immédiatement en tombant nez à nez avec la vieille dame, surprenant autant mes camarades que moi. J'eus à peine le temps de laisser le plat sur l'épaisse planche en bois que je croisais à nouveau son regard améthyste, une boule au ventre tordant aussitôt mon estomac.

- Jeune fille.

Mes jambes et mes mains se mirent à trembler.

- Introspection, résonna sa voix dans tout mon être lorsqu'elle activa son pouvoir.

Et d'un seul coup, mes yeux se révulsèrent tandis qu'une force surprenante et indomptable m'attira dans les ténèbres.

Point de vue externe

Yumeko tomba à la renverse.

Ce fut Shoji, le garçon le plus proche d'elle, qui eut le réflexe de la rattraper avant que son corps inerte ne rencontre les plaques brûlantes de la gazinière. L'attention de tout le monde se dirigea sur la jeune fille, inquiets quant à cette apparition soudaine et inexpliquée de l'héroïne.

- Vous faites des séances surprises, maintenant ? Résonna la voix d'Aizawa.

- Eraser Head, cette enfant est un des cas les plus complexes dont je dois m'occuper ici.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait cette après-midi ? Fulmina Todoroki. Et qu'est-ce que vous êtes en train de lui faire maintenant ?

C'était une colère sourde et froide. Il la contrôlait parfaitement. Rien ni dans sa voix, ni dans ses gestes ne laissait paraître à ses amis que le jeune homme était hors de lui. Et pourtant, son être entier était secouer de rage et de colère. Il s'accroupit aux côtés du garçon aux bras multiples et eut tout de même la décence de fermer les paupières de Yumeko. Voir ses yeux blancs et sans vie avait réveillé en lui une agitation sans précédent.

- Mes enfants, éloignez-vous un peu s'il-vous-plaît.

Tout le monde s'écarta, hormis Shoji et Todoroki qui restèrent soutenir leur camarade. Ils avaient assisté à la première séance d'entraînement de la journée. Tandis que tous les membres de leur groupe s'étaient retrouvés face à leur reflet, Yumeko avait vraisemblablement eu un problème à ce propos. Ils en avaient été les premiers témoins, il était donc hors de question pour eux de laisser leur amie seule dans cette épreuve.

- Vous ne le savez peut-être pas mais vous êtes bien plus importants que vous ne le pensez à ses yeux. Je peux voir qu'elle brûle d'envie de vous rattraper et d'être votre égal. L'enfant qu'elle était n'avait jamais imaginé vivre cela un jour. Or, quand bien même votre soutien est ce qui la fait avancer chaque jour, elle rejette encore une partie d'elle-même.

La vieille dame se frotta le menton alors qu'elle observait le plexus de l'adolescente. Elle le pointa du doigt à la petite assemblée et se racla la gorge.

- C'est ça qui lui pose problème. Elle essaie d'avancer dans le futur à travers la mémoire du passé. Et comme moi, vous savez que ce n'est pas ça qui libérera son alter. Dans ses souvenirs, les contre-coups qu'elle a subit en l'utilisant étaient dû à la présence d'une arme trop puissante que son corps rejetait.

- Psychic, qu'essayez-vous de nous dire ? La dévisagea Aizawa, préoccupé par son élève.

Le désappointement de l'héroïne était clairement visible.

- Cette pauvre enfant se persuade qu'elle est encore rongée de l'intérieur par l'organisation, aussi simple que cela. Mais c'est son propre inconscient qui fait barrière à son pouvoir.

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Bonjour tout le monde ! 

J'espère que vous allez bien ! Je n'ai pas grand chose à dire aujourd'hui... Mis à part que j'espère que le chapitre vous a plu. D'ailleurs, j'ai eu une petite idée récemment ! Bien sûr ce n'est qu'au stade d'idée évidemment, mais je publierai certainement des chapitres bonus/hors-séries lorsqu'on approchera de la fin ! N'hésitez pas déjà à me dire dans les commentaires si il y a quelque chose que vous apprécieriez de voir dans ces chapitres ♥ De toute manière, je vous en reparlerai plus tard ! 

Bisous ღ

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