Chapitre 55 : Exaltation

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Il nous fallut plus d'une heure pour regagner Musutafu et notre petit quartier tranquille à cause des embouteillages.

Depuis que la nouvelle année était passée, les rues étaient encore magnifiquement décorées des couleurs rouge et or. Çà et là étaient accrochées toute sorte de décorations pour fêter le nouvel an occidental avant les célèbres fêtes de la nouvelle année asiatique. Nous sentions que les habitants de la ville trépignaient de se retrouver en famille puisqu'il s'agissait de l'événement le plus attendu de l'année.

- Pourquoi les gens fêtent-ils le changement d'année ? Demandais-je à Nemuri en remarquant un dragon en papier qui traînait dans le jardin du voisin.

Elle haussa les épaules.

- Honnêtement, je n'en sais rien. À la base, elles découlent de célébrations religieuses et sont devenues des fêtes nationales et mondiales. C'est inscrit dans nos mœurs et on ne pense plus vraiment à leurs origines. On les fête, c'est tout. Tiens, Todoroki est déjà là.

La fin de sa phrase me fit me dresser sur mon siège et je m'empressais de jeter un vif coup d'œil à travers la fenêtre.

J'eus de la peine en le voyant adossé contre le pilier du portail, les mains dans les poches et la tête rentrée dans les épaules. Malgré son alter, il devait tout de même avoir froid par un temps pareil et je m'en voulais de l'avoir fait attendre si longtemps.

Dès que Nemuri eut garé la voiture à l'entrée du petit garage, je sautais en dehors de la voiture et fus accueillie par une puissante bourrasque. Je me précipitais vers l'entrée du jardin où Todoroki m'attendait, n'osant évidemment pas entrer.

- Vous rentrez à la maison ou vous allez vous promener ? M'interpella Nemuri au loin.

Mon regard croisa celui de Todoroki et il ne nous fallut qu'un contact visuel pour nous mettre d'accord.

- On sort ! Lui répondis-je avant de me dépêcher de le rejoindre.

Tout à coup, quand je fus assez proche pour discerner les traits fins et délicats de son visage, je sentis mon cœur se casser la figure dans ma poitrine. Je ne pouvais aucunement nier les sentiments que j'avais pour lui et je crois que cela se voyait jusque sur mes joues rougies d'embarras.

- Bonjour Todoroki, je suis contente que tu aies répondu à mon message, le saluais-je.

- Pas de problème, tu veux aller quelque part ?

La main sur le menton, je réfléchis quelques instants. Je ne connaissais pratiquement aucun coin de la ville étant donné que j'avais toujours eu peur de m'y aventurer. Je n'avais donc aucune idée à lui proposer mais il fallait de toute façon qu'on sorte, peu importe l'endroit.

Si nous nous étions mis d'accord pour ne pas rentrer, c'était pour éviter une énième situation embarrassante avec Nemuri ou quoi que ce soit d'autre. Faire une sieste ensemble parce que j'étais trop groggy de médicaments nous avait suffisamment gêné à notre réveil.

- Allons simplement faire un tour, qu'en dis-tu ?

Il opina silencieusement et je remontais la capuche de ma veste sur ma tête, n'appréciant pas du tout le vent qui soulevait même la neige accumulée sur le trottoir.

Aucun de nous deux n'était bavard, nous nous ressemblions sur ce point.

De ce fait, il y avait des moments comme celui-ci où nous restions encore plongés dans le silence. Nous marchions silencieusement côte à côte, sans rien dire, et même si j'avais appris à apprécier ces moments de calme, aujourd'hui était différent.

J'avais bien quelque chose à lui dire.

- Aujourd'hui, j'ai réussis à aller à la prison de Tokyo et j'ai pu voir Yukimoto.

Son regard perçant se posa sur moi et il me laissa le temps de rassembler mon courage pour lui en parler. Ce n'était jamais une mince affaire de confier ce qui me pesait sur le cœur, mais il fallait bien que je le fasse.

- Yumeko, me surprit-il à prendre la parole, il y a un parc pas très loin d'ici.

En effet, je savais qu'il y avait un square pas très loin d'ici pour les enfants du quartier. Nemuri m'y avait emmené plusieurs fois à mon arrivée ici pour me familiariser petit à petit à mon nouvel environnement.

En empruntant un chemin de sable entre deux habitations, on arriva bien rapidement au petit jardin public, toutefois privé de ses visiteurs. En hiver, les gens semblaient réduire considérablement leurs sorties à l'extérieur et je comprenais totalement pourquoi.

De ce fait, on se retrouva seuls dans le petit parc recouvert par d'épaisses couches de neige. Je peinais à me frayer un chemin dans les allées qui n'avaient pas été déblayées, mes pieds s'enfonçant toujours plus jusqu'à glisser sur les plaques de verglas.

C'était plutôt dangereux si on ne faisait pas attention. Je comprenais maintenant mieux pourquoi le parc était vidé des habitants du quartier durant la saison. Ce n'était même pas sécurisé pour les enfants.

Le vent nous poussa à nous abriter sous le kiosque à musique, bien que malgré tout, nous étions complètement à sa merci. Je grimaçais lorsqu'une nouvelle bourrasque retira ma capuche et que mes cheveux s'emmêlèrent horriblement sur mon visage.

Je sentis le regard de Todoroki sur moi alors que j'entrepris de les attacher avec le ruban de Momo.

- Todoroki, l'appelais-je en m'asseyant à ses côtés, il sait d'où je viens.

Une boule amer me remonta dans la gorge.

- Je ne me suis jamais demandé pourquoi j'avais atterris là-bas et au final je ne veux pas le savoir. La vie que je mène aujourd'hui n'a pas besoin de ça pour avancer, mais tu vois... Il y a quelque chose en moi qui brûlait de le savoir et c'est terrible...

- C'est tout à fait normal de vouloir connaître ses origines, tout le monde en mourrait aussi d'envie à ta place, moi le premier, j'en suis certain.

Dans un geste un peu brusque, je m'emparais de sa main. Il hoqueta de surprise mais ne broncha pas. Je sentais au fond de moi que j'avais juste besoin de ce contact. La nécessité de m'accrocher autant à lui qu'à Nemuri était vitale. Ces deux-là étaient mes petits rayons de soleil qui crevaient les miasmes que Yukimoto avait longtemps fait planer sur moi.

- Todoroki, est-ce que je peux dire maintenant que je suis libre ? Demandais-je d'une voix plus faible que je ne l'aurais pensé.

Il sembla hésiter quelques instants, mais rapidement, son regard glissa sur nos deux mains.

- Je peux ?

Je ne compris pas ce qu'il voulut faire et acquiesçais simplement d'un hochement de tête. Sa main quitta la mienne et je m'étonnais à déjà manquer ce contact chaud et rassurant. Mais tout doucement, il remonta timidement la manche de ma veste.

- Regarde.

Il prit une nouvelle fois ma main dans la sienne et ses doigts longs et fins effleurèrent la peau nue de mes poignets. Un frisson me hérissa l'échine et me paralysa sur le banc où nous étions assis.

- Tu vois, il n'y a plus aucunes menottes autour de tes poignets. La seule chose que je vois, c'est toi.

Mon cœur fit un tollé dans ma poitrine et mes joues carbonisèrent. Mon dos s'affaissa et je m'empressais de cacher mon visage dans mes mains dans une pure réaction d'adolescente embarrassée.

Il n'y a plus aucunes menottes. 

Oui, mais est-ce qu'il se rendait compte du double-sens de ces dernières paroles ?!

Je voulais hurler en réponse aux battements bestiales dans mon thorax, mais il allait me prendre pour une folle et loin de moi cette envie. J'avais déjà eu bien des difficultés à me rapprocher de lui, ce n'était pas pour lui faire peur maintenant à cause de mes hormones en ébullition.

- Merci Todoroki, bredouillais-je.

Ce que mon cœur pouvait être pénible à battre comme ça !

J'étais certaine qu'il pouvait les entendre et je voulais juste m'enterrer six pieds sous terre. Ce n'était même plus humain à ce stade. C'était terriblement diabolique d'être amoureuse d'un garçon pareil. Tout chez lui me faisait perdre la tête et me poussait dans mes derniers retranchements.

- Yumeko, m'appela-t-il en m'incitant à me redresser.

Bien trop occupée par mes propres pensées, je ne remarquais pas la légère tinte rosée qui colora le bout de ses oreilles. Il se racla plusieurs fois la gorge, tendu au maximum comme si ses membres avaient été figés dans la pierre et se gratta nerveusement l'arrière de la tête.

- Est-ce qu'on peut se rapprocher un peu ? Réussit-il à articuler.

Hein ?

Je n'en croyais pas mes oreilles.

Shoto Todoroki, un des plus puissant de notre classe et destiné à devenir un des plus grands héros de l'histoire, était assit à mes côtés et me demandait si nous pouvions nous rapprocher.

C'était si mignon et si étrange à la fois que je doutais sérieusement que quelqu'un ait déjà vu ce côté-ci de sa personnalité. Mais rien que penser que j'étais la seule à lui découvrir cette facette me donnait envie de lui crier à quel point mon cœur ne battait que pour lui.

- O-Oui, trouvais-je la force de répondre.

Je glissais lentement sur le banc pour me rapprocher de lui et baissais la tête afin de dissimuler mes rougeurs.

- Si tu ne veux pas, ne te force pas, hein.

- Non, non ! M'empressais-je de le contredire.

Mes yeux croisèrent son beau regard gris et azur.

- C'est juste que tu connais mes sentiments et que je ne suis pas habituée à ça. Je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai vraiment envie qu'il y ait plus entre toi et moi. Ah, c'est si gênant...

J'inspirais d'un coup et pris mon courage à deux mains.

- Mais il faut que je sois honnête. Todoroki, je ne comprend pas pourquoi mais là mon cœur bat super fort et ça me donne encore plus envie de briser cette distance qu'il y a entre nous. Tout, absolument tout me donne envie de me rapprocher de toi.

J'avais lâché ça dans un débit de parole si rapide que j'avais à peine compris moi-même ce que j'avais dis. Toutefois, le garçon me prit doucement dans ses bras et me ramena contre lui.

- Je crois qu'il faut qu'on arrête de réfléchir.

Des papillons s'envolèrent dans mon estomac.

- Et d'essayer de trouver des mots, complétais-je.

Je le sentis hocher la tête et décidais de me détendre dans son étreinte. À être trop angoissée comme ça, je ne profitais pas de sa chaleur contre moi. Alors pour le moment, il fallait que je laisse mes inquiétudes de côté et que j'arrête de réfléchir.

Un soupir de satisfaction s'échappa de mes lèvres.

Sa chaleur était si agréable que je voulais rester ainsi pour l'éternité. Je le soupçonnais presque d'utiliser son alter pour nous réchauffer mais préférais ne rien dire. Lorsqu'on y repensait, il avait toujours ces petites attentions à mon égard et je ne pouvais que l'apprécier encore plus pour cela.

Je ne remarquais que maintenant qu'il avait ouvert sa doudoune un peu plus tôt, certainement pour diffuser d'une meilleure manière la chaleur de son pouvoir. Que ce soit intentionnel ou non, mes joues prirent encore quelques teintes en constatant le manque d'épaisseur de son col roulé noir.

Avec le peu de courage qu'il me restait, mes bras se frayèrent un chemin sous son manteau et entourèrent sa taille. Je le sentis tressaillir à ce geste, exactement comme la première fois où je l'avais pris dans mes bras l'été dernier.

- Je peux ? Lui demandais-je doucement, inquiète d'avoir dépasser les limites.

Il se détendit contre moi et sa cage thoracique se dégonfla doucement dans un soupir tranquille. J'en déduisis qu'il acceptait et le serrais à mon tour doucement contre moi. Je trouvais refuge dans le creux de son cou et y retrouvais cette agréable odeur de lessive et de menthe.

- Todoroki, tu te souviens de Yoichi ?

- Le gars du permis provisoire ?

Je hochais la tête doucement.

- C'est le fils de Yukimoto, je le savais et on s'est croisé à Tokyo, c'était plutôt bizarre.

- Tu veux en parler ? Me demanda-t-il, soucieux.

Mes bras se resserrèrent inconsciemment autour de lui et je me cachais presque entièrement dans sa doudoune.

- Non, ça ira. Je me suis enfuie avant qu'il ne me pose trop de questions, mais je sens que tôt ou tard, on finira par se recroiser.

En réponse à mon étreinte, une de ses mains commença à caresser mon dos. Honnêtement, s'il n'y avait pas ce vent qui nous fouettait tous les deux, je me serais endormie dans ses bras. On y trouvait un tel réconfort que j'étais certaine qu'il avait plus de vertus soporifiques que chaleureuses.

Mes paupières se fermèrent toutes seules, profitant de cet instant si exceptionnel avec le garçon que j'aimais. Seuls sous ce kiosque à musique et sans l'ombre d'un chat pour nous déranger, nous étions en train de vivre un moment de paix et de complicité rien qu'à nous.

Je me surpris à penser à ce «nous» que je me permettais déjà d'utiliser. Il sonnait tellement doux dans le creux de mon oreille que je ne désirais plus que ce «nous»-là et pas un autre. Mais ça, c'était encore trop tôt pour lui dire.

Alors ce serait mon petit secret pour le moment.

- On devrait rentrer quand même, tu risques de retomber malade.

Je fis une petite moue et on resserra simultanément nos bras autour de l'autre. Aucun de nous deux ne voulait sortir de cette bulle dans laquelle nous nous étions enfermés. Nous ne nous reverrions qu'à l'internat à la fin du week-end et je savais d'emblée que nous n'aurions plus vraiment de moments de calme comme celui-ci.

Et peut-être parce qu'il le savait également, il refusa de me lâcher. On resta ainsi pour ce qu'il sembla être une éternité et je crois qu'au final, cette même éternité passait encore trop vite quand j'étais à ses côtés.

- Je ne veux pas te laisser, bredouillais-je contre le tissu de son t-shirt.

Il caressa doucement le sommet de ma tête et recula, mettant un terme à notre étreinte. Le vent glacial revint à la charge et je lâchais inconsciemment une plainte de mécontentement. Le garçon se leva et me tendit sa main, une douceur inexplicable et nouvelle dans le regard.

Mon cœur rata un battement et je l'attrapais avec joie, entremêlant nos doigts sans hésitation.

- Allons-y alors, lui souriais-je.

Il acquiesça sans un mot et on quitta le parc déserté pour rentrer à la maison. On emprunta le même chemin, silencieusement, appréciant encore une fois ce silence apaisant et libéré entre nous. Il m'accompagna jusqu'à chez moi, bien que je lui ai proposé de d'abord passer à son domicile plus proche.

Et on se trouva bien rapidement face à face devant le portail, obligés de se dire au revoir après ce moment bien trop court.

- On se voit à l'internat, passes de bonnes fin de vacances, Yumeko.

- Toi aussi, Todoroki. À plus tard, le saluais-je.

On se fixa dans le blanc des yeux encore quelques instants puis il fit volte-face et fourra ses mains dans ses poches pour rentrer chez lui.

Inexplicablement, peut-être parce que je voyais son dos et ses épaules carrées dans le blizzard d'hiver, le sol se déroba sous mes pieds en l'observant me quitter. Je ne voulais pas le voir partir, parce qu'à chaque fois, il y avait cette peur terrible qui me hurlait que c'était peut-être la dernière fois. Alors, une force inconnue me galvanisa et mes jambes se mouvèrent d'elles-mêmes.

Je me mis à courir, affolée de ne plus jamais le revoir.

- Todoroki ! M'écriais-je.

Non, je n'en avais jamais assez. J'en voulais toujours plus.

Il se tourna, les yeux écarquillés alors que je me précipitais dans sa direction. Il s'arrêta et sans réfléchir, je me jetais sur lui. Mes bras se frayèrent un chemin autour de son cou alors qu'il me réceptionna sans comprendre.

Je m'élevais sur la pointe des pieds.

Et mes lèvres s'écrasèrent sur les siennes.

Ce n'était pas doux et délicat comme sous les glycines. Non, c'était un baiser affamé et désireux de satisfaire ces pulsions qu'on s'avoua du bout des lèvres. Ses mains agrippèrent ma taille à travers mon manteau et il m'attira contre lui pour renforcer notre baiser.

Les mots étaient inutiles, nous le savions.

Alors ce n'était qu'à travers ce contact fiévreux et charnel que je lui exprimais ma passion et ma détresse. Et ce ne fut pas que d'un sens. À son tour, il me rendit ce baiser avec force alors que je ne l'imaginais pas capable de quitter cette façade timide et inébranlable. Il me montrait que lui aussi n'avait pas été en reste et qu'il s'était retenu trop longtemps.

Voilà qui nous étions. Deux adolescents qui n'avaient cessé de se graviter autour sans oser s'avouer que nous tombions l'un pour l'autre. Et c'est dans cette glace d'hiver que notre feu s'embrasa, acceptant chacun les flammes de l'autre, celles qui nous prouvaient que nous étions les mêmes. 

À travers la chaleur et l'envie de nos lèvres, nous prenions la décision d'unir nos souffles pour le plus longtemps possible.

Mes mains se perdirent dans ses courtes mèches blanches et rouges et on s'embrassa encore quelques instants. Puis doucement, par manque d'oxygène, nos lèvres se quittèrent et on fut forcés de se séparer.

Dans un murmure à peine audible, je lui confiais d'une voix tremblante :

- J-Je t'enverrais un message.

Et je m'écartais, le visage calciné de rougeurs avant de m'enfuir en courant.

Cet instant, ce si court instant, j'étais certaine qu'il allait pour sûr me rester en mémoire.

_____________

TINTINTIN

Bonjour tout le monde ! 

Est-ce que je peux déjà entendre vos réactions d'ici ? Peut-être x) 

LE PREMIER VRAI BAISER RHOLALA

Je voulais trop ce titre pour leur premier baiser mais à chaque coup j'ai le "Exaltation des sens" avec la voix hyper sensuelle de la pub des chocolats Lindt, aïe aïe aïe.

Même moi je l'attendais depuis des lustres. On notera qu'il aura fallut 55 chapitres pour qu'ils s'embrassent, vous pouvez remercier la lenteur extrême de votre auteure, hein. 

Information les zouz : Ce chapitre marque la fin de l'Arc du Camp de ressourcement et pour le chapitre 56, préparez-vous car c'est le retour à Yuei et on entre directement dans le feu de l'action. Ni une ni deux, on passe pas par quatre chemin, je sais pas quelle expression vous préférez, mais ce sera le début d'un nouvel arc qui j'espère va vous plaire ! 

Bisous ღ

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