Au coup d'envoi, ce ne fut pas les brillants élèves de la filière héroïque que je vis mais un véritable troupeau d'animaux qui hurlèrent en se précipitant la tête la première dans le labyrinthe de Cementos.

Ils foncèrent tous sans exception. C'était devenu chacun pour soi dans le but d'atteindre la ligne d'arrivée à temps. Bakugo le premier, de larges explosions soulevèrent un gros nuage noir qui m'aveugla et me fit presque vomir mes poumons. Je détestais quand le blond faisait ce genre de choses et c'était une fâcheuse habitude qu'il avait.

Momo et Todoroki s'étaient déjà engouffrés à l'intérieur, plus motivés que jamais.

Midoriya et Bakugo s'étaient joués des coudes pour entrer les premiers.

Et que ce soit la classe A ou B, dans cette épreuve où seuls quatorze d'entre nous seraient reçus, plus aucune solidarité n'était de mise.

Ainsi, je n'hésitais pas plus et m'élançais à la suite de mes camarades, déjà en retard à cause de ma longueur à comprendre. Sans me préoccuper de qui que ce soit et ne prenant même pas la peine de jeter un dernier regard à Nemuri, j'entrais dans cette immense dédale de béton et de ciment.

Il y avait encore foule à l'entrée et certains commençaient déjà à s'effriter pour avancer plus loin. Probablement orienté nord, il faisait très sombre entre les murs et je supposais déjà que la lumière se ferait plus rare en m'y enfonçant.

Autour de moi, il y avait sans doute une trentaine de personnes, autant de ma classe que de l'autre et il était nécessaire de creuser une distance entre eux et moi. En compétition, j'avais appris qu'on pouvait se faire autant d'amis que d'opposants, et là n'était pas le but.

La ligne d'arrivée, c'était tout ce qui comptait.

Plus loin, l'écho d'un craquement de glace résonna contre les parois et un souffle glacial s'éleva jusqu'à nous. Todoroki était déjà passé à l'action et un élan d'adrénaline m'électrocuta. S'il s'était déjà servit de son alter, c'est que ça bardait plus loin. Et honnêtement, je n'avais aucune envie de me retrouver au milieu d'une chamaillerie entre un explosif, une tête verte et Todoroki.

Devant moi, une petite blonde à cornes me précédait et ne semblait se soucier de ma présence. Ses sabots claquaient contre le sol et creusaient profond dans la terre. Sacrées empreintes, tout de même. Rien que ça, ça me faisait perdre un temps fou. Elle me ralentissait en restant devant moi et je n'eus aucun scrupule à la contourner et passer devant.

Todoroki avait déjà fait usage de sa glace et je savais que peu importe l'obstacle devant lui, il s'en tirerait sans soucis. Il valait mieux que je m'inquiète pour moi et décidais de foncer droit devant. En prenant le premier tournant, j'aperçus une quantité phénoménale de glace sur le côté droit du parcours.

Todoroki était passé sur le mur pour devancer les autres ?

- Flûte ! Jurais-je.

Il n'y avait déjà plus personne devant moi et je pouvais entendre des collisions d'alters un peu partout. Je ne devais surtout pas entrer en conflit avec quelqu'un et devais priorisé ma sortie.

Cementos avait conçu ces lieux selon un certain plan et je me souvenais parfaitement de sa forme plus rectangulaire et rectiligne que circulaire. 

Au hasard, je pris la nouvelle intersection de droite et la suie qui recouvrait les murs d'un noir sombre m'indiquait qu'une certaine tête explosive était passée par là.

À longer l'extrémité ouest sur tout le parcours, j'allais forcément tomber sur la sortie. C'était simple mais absolument pas fructueux. J'allais prendre énormément de temps de cette manière et la seule chose que je pouvais faire pour rentabiliser cette technique était d'aller le plus vite possible, en espérant sortir à un moment ou un autre.

Pouvais-je réussir cette épreuve ?

En soit, il n'y avait pas énormément de chances d'y arriver, surtout vu les concurrents que j'avais. Mais je ne devais pas abandonner.

Alors je continuais de courir, presque désespérée de vouloir me qualifier.

Todoroki voulait que j'y arrive !

Mon sang se propulsa dans mes veines et j'accélérais l'allure, pantelante et en sueur. Mon cœur serré me hurlait de faire mieux que ça. Je devais me surpasser pour le rattraper. Le Championnat devait être autant pour lui que pour moi et je ne devais rien laisser passer.

Dans son regard... Il y avait cette détermination que je mourrais d'envie d'avoir aussi.

Avance.

Ma gorge me brûlait tant je peinais à respirer.

Sans jamais t'arrêter.

Pourquoi les dictons de cette secte de malheur me revenaient toujours dans ce genre de situations ?! Frustrée et grommelant dans mon coin, je ne pus anticiper la chute de quelque chose à l'intersection suivante.

Cette chose, ou plutôt cette personne, venait de trébucher et de me tomber dessus de tout son long. Mon visage rencontra une touffe de cheveux blonde et je réprimais un gémissement de surprise au poids surprenant qui m'écrasa.

- Y-Yumeko ?!

- K-Kaminari ?

En panique, il essaya de se relever, uniquement pour enfoncer bêtement son coude dans mon estomac. Ce geste me coupa la respiration et il paniqua encore plus.

- Kaminari, fais un effort bon sang !

La voix de Kyoka ricocha contre les murs alors qu'elle l'attrapa par le col et le jeta sur le côté sans une once de pitié. L'électrique se cogna la tête contre la pierre et lâcha une longue plainte douloureuse sous le regard ennuyé de la musicienne.

- On n'a pas le temps les amis, il faut qu'on avance. Les B sont passés à l'attaque, ils veulent être en majorité dans l'équipe officielle et se servent de leurs alters pour ralentir ceux de notre classe, m'informa-t-elle.

J'opinais fermement à son information.

- Alors on continue et s'il le faut, on riposte.

Kaminari et Kyoka acquiescèrent, déterminés. La brune aida le blond à se relever sur ses deux pieds et on se relança dans la course. Il n'était pas interdit d'avancer ensemble et beaucoup d'entre nous semblaient l'avoir oublié. La qualification était importe, mais les moyens également.

- Pourquoi la rivalité est-elle si importante entre les deux classes ? Leur demandais-je.

Kaminari haussa simplement les épaules alors que la brune sembla réfléchir quelques instants.

- Honnêtement, il n'y a aucun motif à cette rivalité. Elle est très animée par Monoma mais la plupart d'entre nous n'y accordent aucune importance. C'est juste comme ça.

Une silhouette se dessina plus loin dans l'allée et visiblement, elle ne passa pas inaperçue à mes camarades non plus. On se mit à courir tous les trois plus vite et la carrure de l'adolescent se fit plus visible dans la pénombre. Kaminari entreprit de le dépasser en premier, mais il était évident que le garçon n'allait pas se laisser faire.

Kyoka se frappa le front devant l'inconscience du blond. Le roux devant nous se retourna, un sourire plaqué sur le visage, avant de prendre une profonde inspiration et de souffler, solidifiant l'air devant nous en un grand mur de verre.

Kaminari jura en se le prenant de plein fouet, comme avec moi quelques instants plus tôt.

- Hé ! S'indigna-t-il. Si tu crois que je vais te laisser t'échapper comme ça !

Il se releva d'un coup et Kyoka grimaça.

Je rêvais ou elle avait déjà comprit ce que Kaminari avait prévu de faire ? 

- À terre ! S'exclama-t-il à notre attention.

Elle comprit en une fraction de secondes les intentions de notre camarade et se tourna vers moi, avant de m'attraper par la taille et de nous jeter toutes les deux au sol. Kaminari passa devant nous et, privé de ses disques et pointeurs, lâcha une quantité phénoménale d'électricité contre le mur pour l'abattre. Il s'agissait de sa fameuse décharge universelle à plus d'un million de volts et le pauvre mur se fracassa en milles morceaux, rouvrant le passage devant nous sous le regard éberlué de Tsuburaba.

J'entendis Kyoka hoqueter de surprise contre mon oreille et un détail incroyable nous cloua toutes les deux sur place, les yeux béants et incrédules. Nous n'avions aucunement été touchées par l'attaque de Kaminari et le garçon avait parfaitement réussit à la diriger devant lui.

L'entraînement de Psychic.

C'était clairement le résultat des coups de pression qu'elle n'avait cessé d'infliger à cette petite tête électrique durant le camp de ressourcement.

Sans avoir eu le temps de constater son exploit, le blond se grilla quand même les neurones et revint à son état court-circuité. Kyoka tiqua avant de se relever et de l'attraper avant qu'il ne s'écroule.

- Quel idiot ! Jura-t-elle à haute voix.

- Je ne vous laisserais pas passer ! S'exclama Tsuburaba. Quitte à ne pas me qualifier, je préfère faciliter la tâche à mes camarades !

Le tatouage de mon alter s'illumina de rouge.

- Alors si tu veux qu'on s'affronte... répondis-je calmement en me relevant.

- Yumeko ! M'interpella Kyoka tout à coup.

Elle se tourna et je croisais son regard déterminé. Elle tenait fermement le blond contre elle et me pointa du doigt ses jacks qui se connectèrent à ses bottes.

- Je reste avec cet imbécile, couvre-toi les oreilles et fonce.

- Mais Kyo-

Je n'eus pas le temps de m'indigner qu'elle m'ordonna d'une voix déterminée :

- Qualifie-toi pour les nationales !

Je détestais ça. 

Je détestais quand Kyoka m'ordonnait de la laisser derrière.

Toutefois, mon alter se désactiva et avec un dernier regard entendu, je fonçais et bousculais Tsuburaba sans ménagement pour continuer ma course. Le roux n'eut pas le temps de solidifier l'air pour m'empêcher de passer. Je plaquais mes paumes contre mes deux oreilles et les puissants battements de cœur de Kyoka résonnèrent avec tellement de force contre les murs que je vis Tsuburaba perdre connaissance du coin de l'œil.

Je chancelais à mon tour à cause de cette vague de puissance mais ne me laissais pas abattre et fonçais toujours plus loin dans l'obscurité du labyrinthe. Tant que Kaminari ne retournerait pas à son état normal, Kyoka ne pourrait pas avancer. Et je savais pertinemment qu'elle ne l'abandonnerait pas dans cet endroit de plus en plus dangereux.

Je le savais... Parce que je n'aurais jamais laissé Todoroki.

En faisant le choix de détruire le mur quitte à se court-circuiter, Kaminari s'était éliminé lui-même et son amie. Nous l'avions deviné toutes les deux et notre dernier regard nous l'avait confirmé. Le blond avait fait son choix en connaissance de cause.

Kaminari et Kyoka avait mit Tsuburaba hors-jeu pour me permettre de continuer.

Mon cœur se serra.

Ces deux-là n'avaient même pas eu besoin de se concerter qu'ils s'étaient mit d'accord sur leur stratégie. Mais quand même, je savais pertinemment que Kaminari détestait autant la défaite que nous. Je ne connaissais pas ses motifs mais dorénavant, je n'avais plus le choix.

Pour lui et pour elle, je devais faire partie des quatorze premiers.

Ce n'était plus une question de volonté. 

C'était un devoir viscéral de gagner.

L'épreuve avait commencé depuis presque dix minutes et il en faudrait au moins vingt avant d'écouler les dix premières places. Il fallait que je me sélectionne même si cela signifiait aller aux rattrapages. De toute évidence, trois d'entre elles seraient déjà occupées par le trio le plus puissant de notre classe.

Il ne restait plus qu'à savoir qui serait les prochains. Momo et Tokoyami seraient certainement les meilleurs qualifiés de la compétition, sans compter sur Iida pour qui cette épreuve de rapidité serait un jeu d'enfant de par son pouvoir et son intelligence.

Je continuais de courir, encore et encore, chassant la peur de m'être probablement perdue dans ces terribles galeries. Je courais à m'en déchirer les poumons et la cage thoracique. Je ne pouvais même plus respirer correctement et l'air me manquait cruellement. Des points de côtés me tiraillaient de partout et j'étais à deux doigts de m'effondrer tant j'étais en peine d'oxygène.

Avance.

Sans jamais te retourner.

Le chemin que je suivais déboucha tout à coup sur deux allées similaires, l'une à gauche et l'autre à droite et je n'avais aucune foutre idée de laquelle prendre. Il fallait bien évidemment que les choses se compliquent et je maudissais intérieurement quiconque avait donné ce fichu plan à Cementos.

Dans un élan d'adrénaline et ne m'arrêtant même pas pour réfléchir, les paroles de Kyoka me revinrent soudainement.

L'autre classe tente de nous ralentir.

Alors il y avait de fortes chances que Todoroki soit tombé sur un ou plusieurs d'entre eux. Les chocs d'alters résonnaient encore tout autour de moi et il était plus qu'évident que le bicolore avait dû affronter des adversaires sur son chemin, que ce soit ceux de l'autre classe ou Bakugo et Midoriya.

Pour avoir vu son alter de glace en action un nombre incalculable de fois, je savais maintenant qu'il produisait des attaques massives et de grande ampleur.

Je m'accroupis et déposais une main sur le sol terreux devant le chemin de gauche et répétais le même geste à l'entrée de celui de droite.

Ce raisonnement était l'un des plus stupides que je n'ai jamais eu.

Pourtant, le chemin où la terre était la plus fraîche m'indiqua que celui qui faisait battre mon cœur toujours un peu plus était passé par là. Et je ne doutais pas une seule seconde de ses capacités d'orientation.

Déterminée, je m'élançais sur les traces de Todoroki dans l'espoir de retrouver mon chemin, lui vouant inconsciemment une confiance aveugle. J'avais l'impression que ce labyrinthe n'avait pas de fin et commençais sérieusement à penser que j'en avais probablement fais le tour à cause de ma stupidité.

Tout à coup, un bloc de béton probablement tombé d'un mur durant un affrontement se mit à grandir devant moi. J'eus un vif mouvement de recul avant que celui-ci ne s'écrase là où je me tenais quelques instants avant.

Cet alter-là je le connaissais, ou plutôt... Ces deux alters.

Dans l'autre classe, il y avait plusieurs individus dont les pouvoirs étaient parfaitement complémentaires. Et si je m'en souvenais aussi bien, c'était parce que j'avais morflé à un entraînement commun des classes durant un cours de Super-Héros 101.

Et je ne me trompais pas.

Émergeant toutes les deux du mur précédemment détruit, je tombais nez à nez avec les deux adolescentes dont l'association était probablement la plus embêtante.

Poltergeist et Minimax, la télékinésie et la gigantification d'objets.

Ces deux-là ne me laisseraient pas passer. Si elles avaient renoncé à la victoire comme Tsuburaba, elles feraient tout pour m'empêcher de passer. Et malheureusement, je connaissais très bien leur puissance à toutes les deux.

- Tu n'iras pas plus loin, Yumeko.

Yui Kodai se posta aux côtés de Reiko Yanagi, et toutes les deux me toisèrent avec fermeté. Comme je le pensais, les B misaient sur leurs éléments les plus puissants pour gagner. Alors que nous n'avions établi aucune stratégie, nous lançant corps et âmes dans ce tournoi dans l'espoir de s'y qualifier en solitaire, les élèves de la classe B savaient pertinemment qui étaient les plus à mêmes de participer à un tournoi national.

Cette réflexion était totalement juste et je ne pouvais que l'approuver.

Toutefois, dans cette partie de jeu complètement asymétrique, nous connaissions parfaitement nos adversaires. Nos professeurs n'avaient cessé de pratiquer des entraînements communs depuis le début de l'année et si cela avait fortement surpris mes camarades, cela me donnait néanmoins un avantage majeur dans l'affrontement qui se profilait dans les instants à venir.

Kodai et Yanagi formaient toutes les deux un duo de combat à distance. Elles étaient puissantes mais pas invincibles. Mon but n'était pas non plus de les mettre hors-jeu mais seulement de continuer mon chemin.

- Désolée, mais l'échec n'est pas envisageable, prononçais-je d'une voix dure.

Et comme je le pensais, cette simple phrase les fit passer à l'action. La brune se servit de ses cinq doigts pour activer son alter et faire grandir un autre bloc de béton tandis que Yanagi le lança dans ma direction avec son pouvoir de télékinésie.

Je l'esquivais tant bien que mal en me jetant sur le côté.

- Renonce, nous sommes deux contre toi ! M'ordonna la propriétaire du Poltergeist.

Un sourire mauvais retroussa mes lèvres alors que je les observais toutes les deux.

- Qui a dit que j'étais seule ?

Kodai hoqueta de surprise et n'eut pas le temps de prévenir sa camarade qu'une longue langue s'enroula autour du bloc de béton et relança l'objet à son envoyeur.

Yanagi s'écroula, se rattrapant de justesse à des débris du mur.

- Asui ?! S'écria la brune.

J'entendis les petits bonds de grenouille de mon amie contre le mur et elle apparut tout à coup à mes côtés. Nos regards se croisèrent et on échangea un sourire complice.

- Comment as-tu su que je n'étais pas loin ? Me demanda-t-elle, un doigt posé au coin des lèvres.

Je haussais simplement les épaules en redirigeant mon attention sur nos deux adversaires.

- Vous n'êtes pas infaillibles. Yanagi ne peut pas contrôler des objets plus lourds qu'une personne. Alors tu ne peux absolument pas nous barrer la route, Kodai.

Elles furent surprises toutes les deux et sur ces mots, Tsuyu passa à l'action et et bondit avant de frapper la blanche dans l'estomac avec ses grands pieds de batracien. À mon tour, j'attrapais la petite brune par son poignet et la dégageait avec force sur le côté. Son dos heurta le mur dans une plainte douloureuse qui lui déchira la gorge et ses jambes cédèrent.

- Excuse-moi de t'avoir blessé, lui murmurais-je.

Tsuyu m'attrapa par la main et on sauta dans la brèche pour nous éloigner rapidement d'elles, avant qu'elles ne décident de revenir à la charge. Malheureusement, la réponse de Kodai à notre offensive nous coupa immédiatement l'herbe sous le pied et un sourire malin se planta sur son visage.

- Qui a dit que nous n'étions que deux, déjà ? 

- Yumeko ! S'écria Tsuyu.

Je n'eus pas le temps de me retourner qu'une main se plaqua sur mon estomac et me fit violemment tomber à la renverse. Ma tête heurta une grosse pierre, réveillant de multiples lumières follettes qui s'agitèrent dans mon champ de vision.

Je sentis ma force me filer entre les doigts et s'en aller bien loin, probablement aux côtés d'une tête blanche et rouge à qui j'eus envie d'hurler de venir me chercher.

Cet alter-là, je ne le connaissais pas, et son propriétaire n'épargna même pas ma camarade.

Douloureusement, chaque parcelle de ma peau sous mon uniforme de sport se mit à picoter.

Et avec cette attaque surprise, mon espoir de qualification s'envola aussi rapidement qu'il n'était venu. 

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Bonjour tout le monde ! (Ou plutôt bonsoir, pardonnez-moi pour le retard de publication mais ne vous inquiétez pas, je ne vous avais pas oublié eheh😋)

ET BIM BYE BYE YUMEKO AHAH

Je déconne hein, venez pas me frapper s'il-vous-plaît

Dans les commentaires du chapitre précédent vous avez été super réceptifs.ves à toutes ces nouvelles idées et ça m'a fait vraiment giga plaisir et beaucoup encouragé, vous êtes génial.e.s ❤️

Bisous ღ