Chapitre cinq : Visite matinale.

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C'était la première fois que le Baby se réveillait comme ça. La tête contre le torse de son Daddy, totalement nu, ayant passé une nuit particulièrement... Agitée.

Il passa un moment à se remémorer la veille. Ils avaient préparé le repas ensembles, mangé ensembles, son Daddy avait mit un peu de musique et avait insisté pour danser un slow avec lui. Ensuite, ils avaient échangé leur cadeau au pied du sapin, puis ils s'étaient embrassés, et le plus âgé avait emmené le plus jeune dans sa chambre.

À partir de là tout était devenu plus rapide, plus instinctif. Le Baby avait été débarrassé de sa chemise assez vite, et tous les vêtements des deux jeunes hommes avaient suivi en cascade.

Son Daddy lui avait fait l'amour. En dehors du cadre d'une punition, c'était la première fois.

Les deux garçons avaient déjà passé des moments sous la couette, après tout, c'était presque le fondement de leur relation. Néanmoins, ils n'étaient jamais allé aussi loin, et le Baby n'avait jamais été totalement libre de ses mouvements. Après tout, quand il était puni, il n'était pas rare que son Daddy l'attache, le bâillonne ou lui bande les yeux. Parfois plusieurs en même temps quand le brun était d'humeur joueuse.

Le Baby se redressa doucement pour se couvrir, sentant un léger courant d'air froid mordiller sa peau. Il « repêcha » doucement une chemise sur le côté du lit pour se couvrir un peu.

Il sursauta en sentant deux bras se glisser autour de sa taille et un corps contre son dos tandis qu'il commençait à fermer la chemise. L'une des mains du brun remonta doucement le long de son torse, se glissa sur son épaule et descendit doucement le vêtement. Le roux se sentit rougir.

« - Pourquoi est ce que tu essaies de te cacher, Baby~? Reste comme ça, j'aime sentir ta peau contre la mienne~ »

Le dit Baby frissonna à nouveau et laissa son Daddy lui retirer la chemise qu'il venait juste d'enfiler et l'attirer à nouveau sous la couette.

Le brun le serra délicatement contre lui, collant son torse au dos du roux, profitant de l'étreinte matinale pour sentir la peau de son Baby contre la sienne. Pas qu'il n'ait pas eut le temps hier, il avait eut tout son temps, cette nuit, pour admirer les expressions de son rouquin et ressentir son corps nu contre le sien. Mais savoir qu'il pouvait en profiter sans nécessairement être en train de coucher avec lui donnait une dimension bien plus... Douce, à leur relation.

Chose à laquelle le Daddy n'était pas vraiment habitué.

La sonnette stridente de l'appartement fut la seule chose qui brisa le moment que les deux jeunes hommes partageaient. Le brun avait dans l'idée de l'ignorer, mais comme elle se répétait inlassablement, il finit par craquer et se lever pour s'habiller un peu, histoire d'aller ouvrir. Le roux le regarda passer la porte, encore couvert du drap jusqu'à la taille, et se décida à se lever à son tour pour rejoindre le brun.

Celui-ci était assis dans le canapé, face à ses parents. Le roux était un peu gêné de n'avoir mit qu'un boxer et un tee shirt devant les parents de son Daddy, même si le brun lui-même lui avait dit que « ses parents ne méritaient certainement pas de le voir aprêté comme un prince ».

Le brun se tourna vers son Baby en l'entendant arriver et lui dit signe de venir. Celui-ci s'approcha timidement et s'assit à côté de son Daddy. Pour une raison qu'il ne saurait expliquer, les parents du brun l'avaient toujours mis extrêmement mal à l'aise.

Le regard de la mère ne tarda pas à s'abattre sur le rouquin. La mère était une femme de taille moyenne, squelettique, avec un air strict porté par son visage fermé. Ses cheveux étaient d'un blond presque délavé, tirant sur du jaunâtre donnant un effet vieillot et salit.

En voyant seulement le regard de sa mère transpercer son Baby de toutes les cruautés qu'il pouvait imaginer, le Daddy ne put s'empêcher de passer un bras autour des hanches du rouquin, cherchant à le protéger des perfidies de cette femme qu'il n'osait reconnaître comme étant celle qui lui avait donné la vie.

« - Ton petit ami n'a donc pas de pantalon à se mettre ? »

Le roux ne put que rougir, profondément embarrassé par le regard que cette femme posait sur lui.

« - Ce n'est pas tes affaires, nous venons de nous lever.

- Tout de même, il est neuf heures, vous comptiez rester au lit toute la journée ?

- Contrairement à vous, nous avons célébré Noël comme il se doit. Nous nous sommes couchés tard. »

Le père coupa court à cette discussion.

« - Nous sommes venus pour te proposer de venir à une soirée. L'un de nos amis organise un gala pour le nouvel an. Il se couplera d'un vernissage des œuvres de ta mère. Nous aimerions que tu viennes. Tu peux l'emmener si tu veux. »

Il désigna le roux d'un mouvement de tête. Celui-ci ne s'était jamais senti à sa place ni accepté dans la famille du Daddy. Bien qu'aux yeux de ses parents, il soit son « petit ami » pour éviter les scandales de la mère, celle-ci ne cautionnait ni le roux, ni que son fils puisse préférer les jeunes hommes aux jeunes femmes, ni leur relation. Elle essayait donc de trouver tous les défauts du monde à ce jeune homme qui, honnêtement, lui donnait par moment du fil à retordre.

Le père était quant à lui plus doux. Même dans son physique il était un homme banal : Les cheveux poivre et sel, un peu plus en chair que sa femme, et semblant déjà plus doux. Néanmoins, sous cette fausse douceur se cachait peut être le pire des deux parents. Là où les critiques de la femme étaient devenues esquivables pour le Baby, la manière que l'homme avait de nier son existence jusqu'à ne jamais employer son prénom était une épine de plus dans le cœur à chaque discussion.

Le Daddy explosa. Il se leva d'un coup, faisant sursauter le roux.

« - Il a un prénom ! Je me fous de votre putain de gala si vous essayez de me coller toutes les filles de la création dans les pattes en espérant me le faire oublier ! SORTEZ DE CHEZ MOI ! »

Le roux avait fermé les yeux, tremblant. Il détestait voir son Daddy autant en colère. Même si ce n'était pas contre lui.

En l'espace de quelques secondes, le brun avait mit ses parents à la porte et leur avait allègrement claqué au nez.

Le brun ne détestait que deux choses dans la vie. Ses parents, et qu'on fasse du mal à son Baby.

Il sentit deux bras entourer délicatement sa taille, ce qui eut le pouvoir de le calmer presque immédiatement.

« - Daddy ?

- Mh ?

- Je t'en supplie, reste toujours à mes côtés.

- Je n'ai jamais eut ne serait-ce que l'idée de te quitter, Baby. »

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