Chapitre treize : Blessure.

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Finissant sa journée, le Daddy rejoint la maison en souriant, se rappelant de la soirée d'hier et repensant à son pauvre Baby, resté au lit le matin à cause d'une douleur dans les reins.

Il rentrait chez eux avec de quoi calmer les foudres et la douleur du Baby. Il avait prit le temps d'acheter une bouillotte suffisamment grande pour qu'elle recouvre tout le bas dos douloureux de son Baby, des anti inflammatoires et un pot de glace à la fraise, la préférée du plus jeune.

En rentrant chez lui, il fut plutôt surpris de trouver la police devant la maison de ses voisins d'en face. Il vivait dans un quartier aisé, très sécurisé, où tout le monde se connaissait. Il se dépêcha de rentrer chez lui pour voir son Baby, ayant peur qu'il lui soit arrivé quelque chose.

Il le trouva dans le salon, assis dans le canapé, Aka dans les bras, une blessure sur le front.

« - Eiden ! »

Il posa vite ses achats et vint vers le plus jeune, surpris d'entendre son Daddy l'appeler par son prénom. À vrai dire, il était persuadé que le Daddy ne s'en souvenait même pas.

« - Qu'est ce qui s'est passé ?! Il y a la police dehors, qu'est ce qui t'es arrivé ?!

- Je... Le voisin d'en face à pété un câble. Il est venu sonner à la porte, donc je lui ait ouvert pour lui demander si quoi que ce soit n'allait pas... Il m'a répond que c'est notre relation qui n'allait pas, et il m'a prit les cheveux pour me frapper la tête contre le mur... Aka l'a mordu... Ça m'a permis de reprendre mes esprits et de le pousser dehors pour m'enfermer... C'est moi qui ait appelé la police. »

Le roux caressa doucement le petit chien qui remuait la queue, content de lui. Le brun se leva d'un coup.

« - Je vais le buter.

- Daddy s'il te plaît... La police s'occupe de lui.

- Tes parents sont au courant ?

- Ils arrivent. »

Le Daddy soupira et regarda un peu le front du plus jeune avant d'aller chercher de quoi le soigner.

« - Tu penses qu'il a découvert pour nous deux ?

- C'est certain qu'il sait. Mais malheureusement pour lui, ne pas être d'accord avec le mode de vie de ses voisins n'est pas un motif d'agression valable. Je vais pas le laisser s'en tirer comme ça.

- Ne t'inquiète pas, mon père est déjà sur le coup... Tu peux être sûr que s'il a ne serait-ce que refuser de laisser sa place à un vieux dans le bus, il sera au courant.

- Je n'en doute pas... Bizarrement j'aime bien ton père.

- Tout le monde aime mon père, Daddy.

- ... Appelle moi Kris pour l'instant, tu veux ? »

Le roux écarquilla les yeux.

« - Quoi...? »

Le brun sourit légèrement sans répondre. Le rouquin le regardait, un peu incrédule, sans vraiment oser y croire. Il resta ainsi, regardant le brun tandis que celui-ci s'occupait de lui, jusqu'à ce que ses parents n'arrivent.

« - Je te jure que je vais le coffrer celui-là, il s'en sortira pas comme ça !

- Je sais papa... Je vais bien, calme toi.

- Excuse moi de ne pas aimer qu'on fasse du mal à mon fils. »

Le père se leva pour aller caresser le petit chien des deux jeunes hommes.

« - En tout cas c'est bien petit bonhomme. T'as protégé ton maître contre l'envahisseur. »

Aka remuant doucement la queue tandis que la mère du roux vint prendre son fils dans ses bras sans rien dire.

« - Ça va aller ? Tu es sûr ?

- Oui, ne t'inquiète pas... Puis, Kris veille sur moi. »

Le roux sourit légèrement au brun, qui lui rendit.

Le père se leva pour aller voir celui qu'il pensait simplement être le petit ami de son fils.

« - T'as bien intérêt à prendre soin de lui et le traiter comme un prince.

- Mince... Je voulais le traiter comme un roi, mais puisque vous voulez que je m'en occupe comme d'un prince... »

Le père sourit et lui frappa amicalement l'épaule, se tournant vers son fils.

« - Lui je l'aime bien. Je serais pas obligé de lui tirer dessus.

- Papa, sérieux ! »

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