Chapitre trente-huit : Bande.

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« - Mais Kyle bordel, qu'est ce qu'il t'arrive aujourd'hui ?!

- Désolé les gars... Je suis pas dedans...

- On a cru voir ouais ! Tu joues comme mon arrière grand-mère ! Et elle a Parkinson et de l'artrose ! »

Le noiraud soupira et se pinça l'arrête du nez, fermant les yeux. Eiden soupira lourdement et frappa trois fois dans ses mains.

« - Bon ça va les enfants, on fait une pause. »

William posa son violon et fit légèrement rouler ses épaules. Eiden le regarda un instant, se doutant que tenir le violon aussi longtemps devait peser, puis son regard se concentra sur Kyle qu'il alla attraper par le col pour le tirer avec lui hors de leur salle toute pourrie, sous les yeux curieux des quatre autres membres.

« - J'en connais un qui va se faire punir~

- Écrase Dean. »

William regarda Felix et Castiel, un peu surpris qu'ils soient aussi synchronisés. Tous les garçons avaient de sacré habitudes entre eux, et bien qu'il se sente accepter dans le groupe il devait avouer qu'il n'avait pas encore pris ces habitudes.

Eiden jeta presque Kyle sur le premier banc qu'il trouva.

« - Sacré force du haut de ton mètre moins dix.

- Ferme ta gueule. Si tu m'expliquais plutôt le problème ?

- Quel problème ?

- Kyle, soit pas con. T'es celui qui bosse le plus dur de nous tous. Même à une première répétition t'as jamais fait autant de fausses notes.

- Nan mais c'est rien c'est juste que je suis un peau fatigué, j'ai pas bien dor...

- Je t'ai vu matter le cul de William.

- Ok ça va il me plaît. »

Kyle se maudit lui-même d'avoir suggéré l'idée de placer un miroir devant eux pendant les répétitions pour avoir l'illusion de jouer devant des personnes.

Eiden soupira doucement et se laissa tomber à côté de lui sur le banc.

« - J'espère que tu comptes le chopper un jour parce que je te jure que si tu me dis que tu vas même pas essayer je vais te castrer.

- Je te dis rien du coup ?

- Tu ferais mieux de revenir sur ce que tu viens de dire où je vais passer tes burnes à la mandoline.

- ... Comment Kris te supporte ?

- Je parle pas comme ça devant lui. Puis lui il est pas con.

- Très sympa.

- Détourne pas le sujet. »

Le noiraud soupira et passa une main sur son visage.

« - Regarde le juste 10 secondes. Il est toujours bien fringué, un peu maquillé, il joue du violon et il vient d'une bonne famille. Je suis le gamin d'un prolo, je passe ma vie en jean tee-shirt, je suis loin d'être une lumière et je suis physiquement pas terrible.

- J'espère que tu déconne là. Bon je vais t'éviter la grosse philosophie mais si y'a bien un truc que mon année de terminale m'a appris c'est que la sagesse c'est de savoir que t'es un demeuré. Et je peux pas te laisser dire que t'es pas fou physiquement. Frère va te falloir des lunettes, t'es dans une fac où y'a tellement de thon qu'on dirait un bateau de pêche. Je peux te jurer que tu sors du lot.

- C'est ce que tu dis...

- Parce que je le pense. »

Le guitariste le regarda longuement et lui mit une petite tape affectueuse dans le dos, que le rouquin accueilli en se penchant un peu, comme la bonne crevette qu'il était.

« - Et que tu peux me péter le dos avec une main...

- Tu serais moins fragile si tu venais à la salle avec moi.

- Je viendrais avec toi si j'étais moins un fragile.

- Ça peut durer longtemps tu sais ?

- J'en suis très conscient. »

Le garçon se leva et attrapa presque son ami par l'oreille pour le faire se lever.

« - Bien, on y retourne ? Je vais déplacer William pour la répétition et mettre Castiel dans ton champ de vision en prétextant un bordel avec les câbles, je vais trouver.

- C'est clair que je risque pas de mater le cul de Castiel, faudrait déjà que je le trouve pour ça.

- T'es con... »

Les deux retournèrent dans la salle, où Castiel et Felix s'étaient appliqués à ligoter Dean avec du scotch pendant leur absence.

Le roux ne put retenir un long soupire et un facepalm où le noiraud éclata de rire.

Il n'y avait aucun garçon dans la salle qui ne l'avait pas déjà totalement épuisé mentalement. Y compris William, qui s'était contenter de regarder les garçons ligoter le batteur sans rien dire.

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