Chapitre 9 (PDV: Tony)

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Le goulot à la bouche, j'entamais ma cinquième bouteille de Whisky en seulement deux jours. Deux jours pendant lesquels je n'avais pas bougé de mon atelier, même ne serait-ce pour me doucher ou même m'alimenter, mais rien. Je ne daignais pas bouger.

Pourquoi faire ? Rien. Je ne souhaitais même pas me présenter aux réunions que Pepper m'avait planifié pour la semaine prétextant que cela me changerait les idées, mais en aucun cas cela ne fonctionnerait.

L'alcool m'aidait lui, oui m'aidait pour oublier le temps que je passais auprès de mes armures, me faisait oublier qu'elle était partie, enfin presque, j'avais souvent l'impression qu'elle était là quelques part.

Non.

Je soupirai déposant la bouteille sur ma table de travail, mon regard vitreux se posant sur les bouts de mon armure éparpillés sur tout son long avant que je rassemble quelques morceaux ensembles dans un fracas sourd alors que le silence fut roi quelques minutes auparavant, quelques heures voir même durant ces deux derniers jours.

Je devais me l'avouer, ma fille était un pilier, LE pilier. Elle était tout ce qui faisait de moi l'homme que j'étais, celui qui était fier en soirée, celui qui se faisait connaître comme un homme facile en contact, elle était sans doute celle qui avait fait naître en moi cette philanthropie qu'elle détestait tant pourtant. Elle était tout, mais en un même temps elle n'était rien aux yeux des autres, elle n'existait pas, et cela en valait mieux ainsi, bien qu'à présent son école savait...

Un nouveau soupir se fit entendre, il fallait que je voie comment elle se comportait cette semaine. Je soupire avant d'aller regarder sur les réseaux sociaux ce qu'il s'était passé de son côté depuis ces deux jours.

J.A.R.V.I.S se connecta à ma place, instantanément la page Twitter d'Evalia apparût tout comme ses nombreux Tweets, je souris lentement, elle allait donc bien.

Elle était magnifique sur les photos qu'elle présentait, elle était accompagnée de sa seule cousine, les autres membres de sa famille maternelle ayant approximativement son âge n'étaient que des garçons, dont l'un d'entre eux était mon filleul.

Mon sourire de joie se transforma en sourire nostalgique. Je ne l'avais plus vue depuis six longues années depuis que j'ai été refusé de participer à son anniversaire, mais bon, s'était le choix de la famille et je ne pouvais aller à l'encontre de leur décision.

Je continuai à regarder les Tweets de ma fille, mais il n'y avait plus rien depuis la veille, et il n'y avait surtout aucun message m'indiquant que je lui manquais, elle avait raison, elle devait profiter de sa famille maternelle, et je devais m'y faire.

Puis une page de suggestions apparut à l'écran, je permis donc à J.A.R.V.I.S de l'ouvrir, dessus, je découvris que j'y faisais les gros titres, mais pas de manière habituelle, non. Les journalistes s'inquiétaient pour l'homme que j'étais. Une première donc...

« Tony Stark : fait-il une dépression ? » « La Stark Industrie, est-elle en danger si son CEO ne montre guère de signe de vie ? » « La fin de Tony Stark ? Démissionne-t-il ? » « Anthony Stark, a-t-il trouvé un héritier pour son entreprise ? La question taboue ».

Non-bien-sûr, je ne démissionnais pas ! J'avais juste besoin d'être seul. Seul avec moi-même et cette remise en question permanente sur ma personne, sur mon rôle de père cachant à l'entièreté du monde la présence de mon héritière, ma princesse.

Un soupir franchit donc la frontière de mes lèvres quittant ensuite ces absurdités que projetaient la presque totalité des médias, pourquoi ne pouvaient-ils tout simplement pas comprendre que j'avais besoin d'espace.

Certes, j'étais le CEO de la Stark Industries, mais j'étais aussi un père dont un divorce a ravagé mes relations avec ma fille, mais j'étais en même temps Iron Man, celui qui avait à deux reprises sauvé le monde, bien qu'étrangement, ce fut à chaque fois qu'Evalia était chez sa mère. Une chance de ce côté.

Je repris lentement la bouteille précédemment posée sur la table et la remis à la frontière de ma bouche, y avalant une grande quantité de son liquide ambrée, me brûlant par la même occasion la gorge à la nouvelle première gorgée. J'étais tellement bien en cet instant.

Je ne pensais soudainement plus à rien, ensuite les gorgées se multiplièrent, j'oubliais la cause de mon souci, mes gestes étaient plus maladroits, plus lents, et pourtant, je recommençais à refaire mes armures, c'était un besoin immense pour moi.

Étant tellement à l'ouest, je ne remarquai pas les capteurs de J.A.R.V.I.S changer de couleur, prenant celle du danger : le rouge. Quelqu'un essayait de me pirater ? À sept heures du matin, mais qui pouvait être aussi fou, pour faire cela à une telle heure. Pourtant, je vis bien que J.A.R.V.I.S se débrouillait très bien seul, repoussant comme il pouvait cette menace pour laquelle je ne pouvais bien évidemment pas intervenir, étant dans un état plus que pitoyable , l'alcool me rongeant mes réflexes ainsi que la presque totalité de mes actions et réflexions. La vitesse de J.A.R.V.I.S diminua soudainement de vingt pour-cent comment cela pouvait-il être possible? Qui pouvait réussir à mettre de tels pare-feu avec une incroyable précision ? Quoi que ce fut certainement une précision de débutant au vu de l'efficacité de J.A.R.V.I.S même avec seulement quatre-vingts pour-cent de ses capacités. Il était bien plus fort qu'un simple hacker. Bien plus fort que n'importe qui !

Je souris enfin lorsque les voyants de J.A.R.V.I.S reprirent leurs couleurs bleues. C'était tellement mieux... Je pouvais enfin repenser à tout perdre...

Cette ambiance morose me plaisait tellement, j'aimais ce silence, cette tranquillité, et pourtant, il fallait que je sorte de mon laboratoire, la faim me prenant, l'alcool ne suffirait donc plus. De mouvements lents et imprécis, je sortis de mon labo, la vision trouble m'empêchait de discerner les marches de manière correct, j'avançais donc, cherchant un moyen de ne pas tout bêtement me blesser en montant des escaliers. Rapidement, la lumière du jour attaqua mes cornées, me faisant mettre l'une de mes mains devant mes yeux.

D'un pas lent, je m'approchai du réfrigérateur, l'ouvrant et prenant lentement la charcuterie présente avant de me faire un sandwich jambon et fromage, j'espérais au moins que cela puisse me requinquer. Allant m'installer à ma place habituelle ; je remarquai le silence, la place vide. Evalia...

Et voilà... Le sentiment de solitude me reprenait, la réalité refaisait surface, ce que j'essayais de noyer sous l'alcool revenait. Elle n'était pas là. Elle s'amusait ailleurs et j'étais seul, malgré les nombreux essais de Pepper, Happy, Rhodey ainsi que les Avengers pour me contacter, mais je n'étais pas prêt. Je n'étais prêt à rien.

Ma fille me manquait, mais aucun d'entre eux ne pouvait comprendre, enfin plus spécifiquement les Avengers ! Ils n'en avaient pas eux, des enfants qui pouvaient leur manquer une fois hors de portée ! Non, ils ne comprendraient pas et ne me croiraient surtout pas. Pour eux, je n'ai pas d'enfants, pour eux, je ne suis qu'un éternel coureur de jupons sans rien pouvant me donner l'objectif de réussir mes missions. Et pourtant, je l'ai elle, enfin, je l'avais jusqu'à il y a deux jours. Elle me manquait atrocement, sa place vide à table me faisait tellement de mal, j'en sentais même mes larmes coulées.

L'alcool n'y changerait plus rien à présent, ne servait plus à rien.

Je soupirais.

Pire. Je souffrais.

Que fallait-il donc faire ? Je n'en avais plus les réponses. Je me levai donc et partis vers ma chambre, il fallait que je décompresse sans robotiques, sans alcool rien. Que je me retrouve avec moi-même, mes regrets ainsi que mes remords. J'entrais dans la pièce secrète à ma chambre, retrouvant cet instrument magnifique qu'était le piano. Mes doigts se mirent à voler sur les touches d'ivoire, alors que je me laissais aller à la musique. À la chanson, à ce que j'avais dit à ma fille que cela ne servait à rien...

Les larmes me prirent, mais je continuais à jouer, mais se fut seulement à un certain moment que je me permis d'élever la voix.

https://youtu.be/2f2K_L9jdgQ

(Traduction de la chanson réellement chantée par RDJ)

Je viens te voir,

Te demander pardon,

Tu ne sais pas à quel point tu es jolie.

Il fallait que je te retrouve,

Te dire que j'ai besoin de toi,

Te dire que tu es un être à part.

Raconte-moi tes secrets,

Et pose-moi tes questions,

Oh reprenons à zéro.

Tourner en rond, se rejoindre.

La pensée est une sciences à part.

Personne n'a dit que c'était facile,

Oh qu'il est dommage que nous nous séparions.

Personne n'a dit que c'était facile,

Personne n'a jamais dit que ce serait aussi dur,

Oh reprenons du début.

Je ne faisais que deviner des chiffres et des nombres,

Qu'essayer de percer ton mystère.

Les questions de sciences ; de sciences et de progrès,

Ne parlent pas aussi fort que toi dans mon cœur.

Dis-moi que tu m'aimes, reviens me hanter,

Oh et je cours vers la case départ.

Tourner en rond ; essayer de te rattraper,

Revenir à qui nous sommes vraiment.

Personne n'a dit que c'était facile,

Oh qu'il est dommage que nous nous séparions.

Personne n'a dit que c'était facile,

Personne n'a jamais dit que ce serait aussi dur.

Oh je retourne au point de départ.

_C'est une magnifique chanson Monsieur !

_Merci J.A.R.V.I.S !, répondis-je après avoir repris difficilement ma respiration après un sursaut. Il y a-t-il soucis ?

_Mademoiselle Potts demande à vous voir monsieur ?

_Je ne veux voir personne pour le moment, si elle a des dossiers à me confier, elle n'a qu'à les signer elle-même en mon nom ou les mettre dans mon bureau, je viendrais quand le vent me portera, ce qui n'est guère le cas en ce moment. Sinon as-tu des nouvelles intéressantes sur le hacker de tout à l'heure ?

_Je suis actuellement en train de rechercher sa localisation monsieur. Mais je peux vous dire qu'il n'a rien volé !

Un hacker qui ne vole rien ? Aucune donnée ? Mais était-ce une blague ? Personne ne piratait la Stark Industries sans faire de dégâts. Comment était-ce possible ?

Je regardais silencieusement le capteur de J.A.R.V.I.S, finalement, j'allais me lever et en profiter pour voir du monde. Je sortis, toujours en titubant, malgré mes idées claires, mon corps suivait difficilement le fonctionnement de mon cerveau.

Alors que j'entrais dans le séjour, je vis Pepper, accompagnée de Rhodey. Je soupirai, finalement, je n'avais pas de travail. Juste une simple visite de courtoisie. Où presque... Alors que je m'approchais d'eux, les regards des deux « intrus » changèrent rapidement, ils m'observaient de haut en bas, comme si j'étais un être totalement inconnu. Celui qu'il ne connaissait pas.

Rhodey s'avança vers moi et posa sa main sur mon épaule. Il était souriant, essayant de me convaincre que la vie était belle, mais c'était faux. Absolument et totalement faux. Il sourit.

_Aller Tony reprends toi ! Et viens t'amuser, il faut que tu te changes les idées, et puis ce soir n'oublie pas que c'est le Gala pour la fondation au nom de ta mère., me fit-il rapidement.

Je soupirai, j'avais donc oublié le gala pour la fondation en hommage à ma mère. Mais quel fils étais-je ? Je me passai la main sur le visage avant de le regarder.

_Je sais Rhodey ! Mais je n'ai pas le cœur à y aller, pas du tout...

_Tony ! On sait, ça fait deux jours qu'elle est partie, mais profites... En quatre ans, c'est la première fois que tu réagis ainsi... C'est votre dispute ?

_Non ! C'est son abruti de beau-père, elle ne voit que par lui, lui et encore lui ! Il est parfait ! Il sait tout d'elle ! Moi, je suis continuellement absent ; soit en réunion ; soit dans mon labo. Je connais rien d'elle, je ne sais pas ce qu'elle fait au lycée ! Je ne comprends pas pourquoi elle se prend des granitas de perdant sur elle. Elle me cache tellement de choses ! Et, Lui, il semble tout savoir !

_Eh Tony, tu ne nous fais pas une dépression quand même ! Reprends toi ! Et puis c'est une adolescente et surtout une fille. Une fille confie plus rapidement ses petits secrets à sa mère ou une autre figure maternelle. Toi, tu es son père ! Et puis tu ne sais pas garder un secret alors que Jena et Didier, eux oui !

Ce fut sans équivoque que je soupirai une nouvelle fois. Il avait encore une fois raison. J'étais le père d'une adolescente et moi, j'étais un homme qui n'arrivais pas à garder les secrets qui plus est... Enfin, presque tous les secrets, le seul que je n'avais pas encore ébranlé était celui qui causait ma tristesse, ma fille. Jamais je n'irais l'annoncer au monde, elle était ma plus grande fierté et je n'avais encore rien dit, même sous l'emprise de l'alcool, mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas m'imaginer la voir en danger ou encore voir sa vie épiée comme un livre à chacun de ces gestes. Elle ne méritait pas cela.

Je soupirai une énième fois et regardai Rhodey, il avait gagné... J'allais me bouger. Enfin, bien qu'il fallût tout de même que je retrouve celui qui m'avait piraté, il ou elle devait m'entendre... Et bien évidemment, je lui tenterai un procès qu'il n'oubliera pas de sitôt... Oh ça, non, il ne l'oublierait jamais ! Personne ne s'attaquait à moi et surtout pas quand le manque de mon enfant est trop présent dans ma tête et dans mon cœur.

_Monsieur Stark, je viens de localiser le hacker...

_ Bien J.A.R.V.I.S donne moi sa position ! Maintenant !

_Oui Monsieur, sa position est...


°°°°°

TADA Le chapitre 9 PDV Tony est en ligne!

Si pour vous la traduction n'est pas vraiment correct, c'est normal, j'ai prit les deux traductions possible de la chanson et les ait fusionné de manière à ce que la chanson puisse montrée une relation père/fille! ET OUI C'EST VRAIMENT ROBERT QUI FAIT CE COVER DE LA CHANSON DE COLDPLAY ALORS OUI DANS MA FANFIC TONY NE CHANTE PAS FAUX!!!!

Voilà :D Et encore merci d'être nombreux!

N'oubliez pas de COMMENTER et de voter ^^

Bisou.

GhostAdventures-SLG.

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