-Chapitre 9-

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          Il faisait froid et sombre étaient tout ce qu'il remarquait ici. Pas d'odeur, pas de bruit, pas d'objet, rien, juste une fraîcheur désagréable et un manque de lumière considérable. Et pourtant lui marchait, tout droit, pieds nus et sans but mais il progressait dans l'obscurité. Il était comme entouré d'un halo de lumière qui ne montrait que ses petons et son corps mais pas les alentours. Il n'avait aucune idée de comment il s'était retrouvé ici, pourquoi il était ici et ce qu'il cherchait, parce qu'il avait la sensation de tâter le terrain en ayant un but au fond, pas d'atteindre un lieu ni une émotion particulière mais pour quelque chose. Et pourtant, il marchait d'une lenteur ahurissante, il ne semblait pas décidé à vraiment la trouver. Il n'avait étrangement pas peur, il était juste frigorifié et finit par enrouler ses bras de ses mains, les frottants en observant les alentours comme s'il allait trouver quelque chose qui lui indiquerait où il est. C'était vide et chaque pas qu'il faisait lui gelait toujours plus ses panards, il avait la chair de poule et avait cette impression que ses os aussi tremblaient. Rien ne faisait obstacle sur sa route, pas un caillou, mégot, chewing-gum encré dans le sol par le temps, rien, juste un petit chemin de terre qui ne différait pas du terrain d'à gauche ou droite. S'était-il perdu en pleine nuit dans un champs ? Devenait-il somnambule ? Il n'avait pas l'impression qu'il réussirait à atteindre cette chose qu'il voudrait, qu'il cherchait passivement. Et pourtant, quand un petit point de lumière s'allumait quelques instants avant de s'éteindre, il s'arrêtait. Heureux. Il souriait et commençait à se réchauffer d'un espoir provenant de nulle part, puis il se mit à courir, se moquant complètement de s'il trébuchait, déviait un peu, il fonçait droit vers cette petite lumière qui se rallumait de temps à autre de manière régulière. C'était ça qu'il cherchait, cette chaleur qui naissait dans son ventre et cette beauté qu'il voulait découvrir. Il si proche qu'en tendant la main, il aurait pu la toucher. Mais quand il le fit, elle disparu en fumée, laissant sa main être évité comme s'il était recouvert d'une bulle transparente. Il la regardait, impuissant, se soudain de nouveau vide et triste. Il abaissait son regard, se tournant pour trouver une nouvelle source, un nouvel étincement, mais il avait beau chercher il avait peur de ne jamais la retrouver. Mais il était déterminé à repartir à sa rencontre, la poursuivre jusqu'à l'atteindre, parce que ce sentiment d'importance et de chaleur lui manquait déjà.
               Puis elle réapparu, juste à sa droite, il en fût presque ému. On aurait dit un petit feufolet qui venait à sa rencontre, elle n'avait pas d'yeux mais il avait l'impression qu'elle le regardait. Tout sourire, il tendit le doigt, lentement comme s'il avait peur de l'effrayer. Effectivement, il reculait immédiatement et il se stoppa, se sentant coupable de lui avoir fait peur. Il la laissait venir à son rythme, à sa guise, tapant contre son index pour trouver un moindre danger, puis disparu peu de temps après. Il ne fut pas aussi triste que la première fois, il était même soulagé de l'avoir retrouver, de lui avoir montré qu'il ne fallait pas avoir peur. Mais elle lui manquait aussitôt et plus qu'avant, lui avait peur de cette obscurité qui l'enveloppait dès qu'elle s'en allait, et pourtant il sentait qu'elle reviendrait. Il était plus patient, plus attentif, moins bourrin. Et elle s'alluma à nouveau, à une vingtaine de mètres, plus vive, plus orangée, il avait cette impression qu'elle l'attendait comme un vieil ami. Alors calmement il s'avançait jusqu'à elle, levant sa main en laissant ses doigts se faire enrouler autour d'elle. Il ne savait pas d'où elle venait, qui elle était, ce qu'elle était mais il la trouvait magnifique. Parfois elle brillait moins, se faisait bousculer par l'obscurité mais se réfugiait dans la main du garçon qui créait une petite barrière de ses doigts pour la protéger. Quand elle fût plus grande et imposante, assez pour repousser les ténèbres autour d'eux, elle partit découvrir son nouvel ami.
            En fait, il se fichait bien de ses origines, il avait besoin d'elle et elle avait besoin de lui, et il n'hésiterait pas à la protéger de l'endroit sombre et hostile dans lequel ils étaient. Le petite lumière remontant en manche sur son bras, comme une caresse qu'il laissait faire en souriant. Elle avait enlever cette solitude et peur qu'il avait, et il aurait voulu la remercier mais il ne savait pas trop comment faire. Il l'autorisait à remonter sur ses trapèzes comme une veste le protégeant du froid et il ne tremblait plus. Il ne sût trop quand mais elle finit par s'enrouler par sécurité autour de son cou avant de venir lui faire face. Il était éblouit et hypnotisé par une telle beauté, il était sans voix et ne se souvenait même plus quand était la dernière fois qu'il avait respiré. Il lui frôla la joue avant de se faire une nouvelle fois bousculer par l'obscurité. Il la sentait hésitante, comme si en continuant à l'approcher, elle allait lui faire mal malencontreusement. Et il ne voulait pas la voir partir parce qu'il avait peur qu'elle ne parte définitivement et il ne savait pas ce qu'il allait faire si cela arrivait. Il la protégeait de ses bras, sans la quitter des yeux, sentant les ombres s'attaquer à l'en dessous de son échine et une peur méconnu reprit le contrôle de ses tripes. Oui, il avait peur et commençait à douter de lui, de sa fiabilité. Et si elle se faisait bousculer à cause de lui ? S'il devait s'en séparer pour éviter qu'elle ne cesse de briller ? Elle méritait de scintiller à son aise et quand il ne l'avait pas encore approcher, elle paraissait plus en sécurité que maintenant. Pourtant, il ne réussi à se résoudre à la laisser, il avait peur de se retrouver seul encore une fois dans cette obscurité et de la perdre. Il culpabilisait. Inconsciemment, il re-serrait son étreinte autour d'elle, il s'en voulait de la garder captive pour son propre bien-être. Et si elle était malheureuse comme ça ?
            De sa propre initiative, la lumière reparti en bas, entourant son buste alors qu'il versait une petite larme. Elle était mitigé, autant de soulagement que de culpabilité. Il ne la connaissait pas depuis longtemps mais elle lui était si précieuse qu'il ferait tout pour exaucer le moindre de ses souhaits, quitte à la laisser partir si elle le voulait. Elle vint lui chatouiller doucement le coeur, ce qui le fit sourire incontrôlable, c'était chatouilleux mais si agréable. C'était intense et merveilleux.
            Puis plus rien. Il se sentit s'écrouler au sol, ses genoux heurtant de plein fouet la dureté du sol alors qu'il se retrouvait tout penaud, à essayer de comprendre ce qu'il se passait, ce qui lui arrivait. Elle s'en était en aller en jouant un temps avec lui, et il ne la sentait plus. Elle ne reviendrait pas. C'était injuste parce qu'il ne savait même pas pourquoi elle s'en était en aller. Elle lui manquait cruellement et il n'arrivait même plus à se défendre lui-même de cette obscurité qui l'engloutit progressivement.
"- Jungwon, résonnait une voix lointaine."

               Il se réveillait en sursaut avant d'ouvrir les yeux, assit sur quelque chose de mou. Il avait eut une telle peur de se retrouver bloqué dans les ténèbres qu'il s'était obligé à se réveiller. Et si la lumière revenait alors que lui n'était plus là ? Le souffle court, il clignait plusieurs fois des paupières avant de réaliser que ses cils étaient humides. Perplexe, il apportait sa main à ses cernes et trouva ses joues mouillées. Ce rêve avait été apparement très incomprehensible mais intense. C'était bien lui dedans mais cette lumière, n'était en fait pas inconnu. Un sanglot se coinça dans sa gorge alors qu'il cachait son visage dans ses mains, comme s'il avait peur quel quelqu'un ne le voit. Évidemment qu'il avait encore rêvé de lui, ça faisait bien plus de trois qu'il avait disparu et la date où il avait vraiment réaliser qu'il ne reviendrait pas était proche, dans trois jours exactement. Il avait vécu ce rêve comme cela avait été la réalité et pourtant, ça ne sera jamais plus qu'un rêve.

"- C'est pas juste, pleurait-il."

           Il pouvait bien se persuadé qu'il était passé à autre chose en prétendant que ça ne l'atteignait plus autant qu'avant, il avait le coeur brisé. Et comme dans un songe comme s'il était encore entre deux sommeils, il sentit doucement des bras venir l'entourer, une main retrouvant son ventre parcouru de spasmes de pleurs et l'autre ses cheveux décoiffés qui s'emmêlaient encore plus.

"- Chut, chut, entendit-il d'un murmure."

           C'était très certainement Sunghoon qui était venu à sa rencontre pour le rassurer parce qu'il l'avait entendu se réveillé d'un coup. Il se doutait bien que Jungwon vivait très mal sa rupture avec lui, et il ne pouvait rien y changer. Désespéré, il s'agrippait à ses bras en pleurant son soul contre son épaule, se recroquevillant contre lui. C'était douloureux d'y penser comme si c'était hier.

"- C'est rien, tout va bien, sentant un baiser déposer dans ses cheveux et une main lui caresser la joue."

         Ce n'était pas le genre de son ami de l'embrasser de cette manière et surtout de le prendre dans ses bras sans lui demander si ça allait avant. Puis il était sûr d'avoir reconnu sa chambre et il savait que le garçon ne voulait pas qu'il rentre. Et surtout, ce n'était pas son odeur. Encore son imagination qui lui jouait des tours ? Tant pis, il avait besoin de se l'imaginer encore. Il s'écartait en frottant sa joue de sa main, relevant les yeux vers lui, plus beau que jamais. Son cerveau était vraiment un bâtard de l'imaginer ainsi et surtout maintenant. Il levait sa main jusqu'à sa joue, il le sentait mais il était trop ébranlé pour s'en rendre compte.

"- Tu.. tu me manques.., laissant éclater un nouveau sanglot."

         Il lui semblait si réel, c'était cruel.

"- Hee..., se faisant submerger par les larmes.

- Je suis là maintenant, récupérant les gouttes salées de ses pouces avec un sourire maladroit."

          Maintenant ? Et pourquoi il avait des yeux différents ? C'était les mots qu'il voulait entendre, qu'il avait supplié des nuits entières d'entendre. C'était surréaliste. Douloureux.

"- Je ne veux pas me réveiller, venant avec précipitation trouver sa main pour la tenir fermement, tu vas encore disparaître..."

         Le regard triste qu'i lui donnait confirmait bien ses craintes. Et comme les mots dont il avait besoin, Heeseung vint l'embrasser, doucement, tendrement, avec tout l'amour du monde. Son esprit était vraiment cruel de laisser s'imaginer que ça pourrait être réel. Ce fût l'ange qui rompue le baiser, posant son front contre le sien. Oui, Jungwon ne voulait se réveiller.

"- Je t'aime."





















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(PAS RELU)

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