Défi 5 - [ Partie unique ]

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Re bonjour tout le monde !

On se retrouve cette fois-ci avec une petite partie qui contient les textes réalisés à l'occasion du 5ème défi, qui était un petit défi organisé rapidement un jour de cours, pour lequel j'ai repris le défi mots, qui consiste à écrire un texte en plaçant 10 mots imposés dedans ! (⁠ ⁠ꈍ⁠ᴗ⁠ꈍ⁠)

Comme pour la première fois, j'ai tiré deux listes de mots au hasard :D

Les voici : 

Liste 1 

Magazines
Fini
Rugir
Remplir
Journal
Japon
Sculpter
Route
Cigarette
Ramper


Liste 2

Menottes
Acteur
Douleur
Fraction
Encore
Finances
Acide
Four
Insomnie
Orient


Les participants avaient donc deux heures pour écrire dessus ! Je vous laisse avec ces textes, et je vous souhaite une bonne lecture ! 〜⁠(⁠꒪⁠꒳⁠꒪⁠)⁠〜

N'hésitez pas à commencer pour les auteurs ♡♡


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Texte de monicoffee :


Thursday's Child Has Far To Go
( YeonBin )


Je roule aussi vite que je le peux. Je peux même entendre la route griser sous mes pneus. Pourtant je n'arrive pas à ralentir. Pourquoi y a autant de circulation un jeudi ?

Tous ce qui se passe est si stupide. Je souffle la fumée de ma cigarette avant de la jeter par la fenêtre de ma voiture, comme le connard fini que je suis. Je ne fume pas souvent. Juste quand je suis stressé. Et aujourd'hui en est un excellent exemple.

— Yeonjun, ralenti. Tu veux avoir un accident avant d'arriver à l'aéroport ?

Je me contente d'ignorer Beomgyu resserrant ma prise sur le volant. Je respire bruyamment avant de me calmer légèrement. Mon pied se décolle un peu de l'accélérateur, bien que je roule toujours au-dessus des limites autorisées.

— Si nous ne nous dépêchons pas, tout ce qu'on fait ne servira à rien. Il sera déjà parti !

J'entends le plus jeune soupirer.

— Si l'idiot têtu que tu es était allé lui parler avant qu'il n'embarque, on ne serait pas là non plus.

Il est vrai que quand Soobin m'a annoncé qu'il comptait partir au Japon pour une durée indéterminée, je l'ai mal pris. J'avais l'impression qu'il m'abandonnait moi et les sentiments dont il ignorait l'existence.

— Lâche moi avec ça, ok ! Comme si ce que j'ai à lui dire le fera changer d'avis. Tu sais que c'est son rêve d'y aller.

J'entends Beomgyu soupirer une nouvelle fois et je ne le regarde pas mais je suis presque sûr qu'il passe sa main dans ses cheveux comme à chaque fois que quelque chose l'exaspère.

— Vas-y alors fonce avant que ton âme sœur ne s'envole dans un autre pays qui est à peine à deux heures du notre.

Pour la première fois depuis le début du voyage, je profite d'un feu rouge pour me tourner pour regarder mon ami. Quelle idée j'ai eu de l'autoriser à venir avec moi.

— J'ai l'impression que tu te fiches de moi.

— Dis pas Sherlock, c'est exactement ce que je fais.

Je soupire à mon tour avant de fixer une nouvelle fois la route. Ce genre de discussions ne valent pas la peine avec lui.

— Qu'est ce que tu veux même ? Pourquoi tu voulais venir avec moi jusqu'à l'aéroport ?

— Je ne peux pas perdre ta confession digne des films à l'eau de rose. Puis les magazines des aéroports sont toujours mieux.

Je me contente de l'ignorer. Je n'ai pas envie de perdre d'autres neurones en continuant avec ce sujet de conversation.

J'accélère une nouvelle fois en voyant l'aéroport devant moi, faisant rugir le moteur de ma voiture. Je me gare dans la première place que je trouve et sort rapidement, me dirigeant vers l'entrée principale avec Beomgyu sur les talons. Je parcours rapidement l'intérieur, cherchant désespérément où Soobin pourrait être. Espérant qu'il ne soit pas trop tard. Je ne pensais pas être aussi désespéré au point de l'appeler. Mais c'est ce que je fais. Je dois attendre quelques secondes qu'il décroche.

« Où es-tu là tout de suite ?!

— Yeonjun, c'est toi ? Pourquoi est-ce que tu m'appelles maintenant ?

— Soobin, j'ai vraiment besoin de te parler. Dis moi juste où tu es. »

Il y a un silence quelques secondes avant que je n'entende du mouvement de l'autre côté du fil. Mais avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit de plus, il raccroche. J'écarte mon téléphone de mon oreille avec une main tremblante. Je suis simplement soulagé que Beomgyu soit parti de son côté et qu'il ne puisse pas me voir. Je peux comprendre qu'il m'en veuille. Je ne l'ai pas soutenu, je l'ai ignoré et je n'ai pas été un très bon ami dernièrement. Mais qu'est-ce que ça fait mal. Je sens les larmes couler sur mes joues et mes épaules être légèrement secouées. A vrai dire, je n'en avais plus rien à faire d'être en public.

Soudain, je sentis une paire de bras s'enrouler autour de moi. Je soupire doucement reconnaissant cette odeur. Je me rapproche un peu plus pour remplir le peu d'espace qu'il reste entre nous. Je ferme les yeux me concentrant uniquement sur son corps contre le mien et les battements de son coeur que je peux entendre. Je suis à chaque fois surpris à quel point cet homme est juste incroyable. Même avec les yeux fermés, je pourrais le reconnaître. On dirait qu'il a été sculpté par les dieux.

Je m'écarte de lui à contre-cœur. Si cela ne dépendait que de moi, je ferais tout pour ramper une nouvelle fois dans ces bras et ne plus jamais bouger. Mais je suis bien vite confronté à la réalité.

— Soobin, je suis désolé pour tout. Je ne veux pas que tu penses que je ne te soutiens pas. Je veux que tu vives ton rêve. C'est juste que je n'arrive pas à accepter que tu ne seras plus là avec moi.

Je le regarde droit dans les yeux pour qu'il comprenne que je suis sincère. Il me sourit légèrement avant de s'approcher une nouvelle fois de moi mais cette fois, nos corps ne se touchent pas.

— Je suis désolé de t'avoir fait pleurer. J'imagine que ce n'est pas la première fois. Pas vrai ?

Je détourne le regard gêné avant d'hocher doucement la tête.

— Je tiens beaucoup à toi.

Je relève la tête peu sûr de sa réaction. Il se contente cependant de continuer à sourire.

— Moi aussi, je tiens beaucoup à toi.

— Non, tu ne comprends pas ! Je te connais bien. Tu n'as rien dit à personne mais tu n'as pas l'intention de revenir. Pas vrai ? Tu veux rester au Japon.

Son sourire disparut rapidement. Il baisse doucement la tête passant sa main sur sa nuque.

— C'est vrai, tu me connais bien. J'en suis désolé.

Il ne dit rien d'autre. Ça veut dire que j'avais vu juste. Des larmes coulent une nouvelle fois sur mes joues. Je me déteste d'avoir eu ce maudit béguin au lycée. Cela fait plus sept ans qu'on se connaît et cela fait presque aussi longtemps que ces sentiments me pourchassent. Et mon plus grand regret, du haut de mes vingt-trois ans, c'est de ne jamais avoir rien dit.

— Je pensais que tu me connaissais bien toi aussi mais j'ai dû me tromper. Tu n'as jamais remarqué ce que je ressentais pour toi.

Je le vis se figer. Je souris tristement avant de faire un pas en arrière pour mettre plus de distance entre nous.

— Maintenant, c'est trop tard. Cela ne te ferait que plus de mal et ce n'est pas mon attention. Oublie ce que je suis venu faire ici. Passe un bon voyage. Et j'espère que tout ira bien pour toi.

Je lui souris doucement. Il essaye d'attraper mes mains mais je les enlève avant qu'il ne puisse le faire. Je peux voir ce qui ressemble à de la panique passer dans ces yeux.

— Yeonjun...

— S'il te plaît, ne me contacte plus. Cela ne me ferait que souffrir encore plus. Au revoir Soobin.

Je lui souris avec les larmes aux yeux avant de faire demi-tour. Je me suis éloigné de lui aussi vite que j'ai pu. Je fini par voir Beomgyu assis sur un banc au milieu de l'aéroport, un journal en main. Je me dirige rapidement vers lui.

— Alors tu l'as... Tu pleures ?! Qu'est ce qui c'est passé ?

Je lui souris tristement avant d'essuyer le dessous de mes yeux.

— Je suis arrivé trop tard.

Je peux voir la pitié dans son regard pourtant cette fois je ne déteste pas ça. Mais son attention est vite occupée par quelque chose d'autre.

— Tu es bien sûr de toi ?

Il pointe du doigt quelque chose derrière moi. Je me retourne pour voir un Soobin essoufflé à quelques mètres de moi. Je le regarde surpris mais avant que je n'ai le temps de dire quoi que ce soit il me tire près de lui. Je sens ses lèvres se poser assez violemment sur les miennes. Je reste quelques instants figé. Ce moment n'a duré que quelques secondes pourtant j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Puis il me prend dans ses bras.

— Ne me quitte pas, je t'en supplie.

Je rigole un peu sous la surprise de tout ce qui se passe.

— C'est moi qui devrais dire ça. Ce n'est pas moi qui pars.

— Je reviendrai. Je te le promets. Je reviendrai. Alors s'il te plaît attends moi. Ne me raye pas de ta vie.

Il s'écarte rapidement avant de poser une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes mais beaucoup plus délicatement cette fois. Je soupire contre ses lèvres. Il finit par s'écarter complètement faisant signe à Beomgyu avant de courir à travers l'aéroport pour prendre son avion. Il se retourna une dernière fois pour me sourire avant de me tourner définitivement le dos.

Je reste planté là un moment sans savoir quoi dire ou quoi faire. Je ne m'attendais pas à ressentir autant de choses aujourd'hui. Je souris pour moi même avant de partir à mon tour. Je n'ai plus qu'à espérer qu'il respecte sa promesse.





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Texte de kArmamoulle :

Lorsque de l'Orient, le messager de mes troubles se levait, mes draps se retrouvaient encore vides

Menotté à mon lit, je n'osais plus bouger par peur de faire face à une réalité acide

Les heures s'accumulaient et pourtant je persistais à rester dans le sommier

Et même quand le soleil tapait sur les fenêtres et que le sentiment d'être dans un four persistait

Je continuais de rester...

Puis quand l'horloge sonnait minuit

Et que l'insomnie accompagnait la Nuit

Inlassablement, je plongeais entre les lanières du lit

Tout en restant accroché à des souvenirs embellis...

Ces jours où je m'emprisonnais dans la douleur et où je priais le ciel pour ton retour

Je ne me sentais plus comme l'actrice principale de ma vie mais comme une simple figurante attendant qu'on la retrouve....







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Texte de Runloneash :


La route semblait devenir de plus en plus longue. Et il ne pouvait que ramper dessus malgré son immense douleur. Des bruits de pas s'approchèrent de plus en plus vite de lui. Plus ils étaient proches, moins il arrivait à avancer. Un coup de feu arrêta définitivement son action, son corps gisant à présent sur le sol.

Le sang avait éclaboussé le masque de son bourreau. Ce dernier retira son masque ensanglanté faisant apparaître le visage froid d'une femme avant que les crédits se mettent à défiler sur l'écran du cinéma.

Les spectateurs applaudissaient fortement pendant une bonne dizaine de minutes avant de partir ne laissant que les célébrités entre elles. L'avant-première de ce nouveau film était à présent finie pour les personnes basiques. Un acteur novice se leva et se dirigea vers l'actrice principale, Ito Amaya.

— J'ai adoré votre façon de jouer Amaya.

Elle ne prit même pas la peine de lui adresser un regard et partit à l'extérieur. Sa manageuse s'excusa rapidement avant de la rejoindre en courant. Amaya tendit sa main et sa manageuse se dépêcha de sortir une cigarette et de la lui donner.

— Je veux partir en Orient, dit Amaya après une bouffée.

— Madame, le Japon est en Orient.

— Quittons le Japon alors ! clama l'actrice d'un ton calme.

— Vous ne pouvez pas quitter votre pays comme ça après avoir passé autant de temps à sculpter une si grande réputation ici ! s'exclama sa manageuse.

— Et puis quoi encore ? Qui est la patronne de l'autre ? Toi ou moi ?

Sa manageuse ne répondit pas. Après avoir fini de fumer, elles entrèrent dans la voiture.

— En rentrant, je veux trois verres de jus de citrons purs.

— Cela va être trop acide pour vous madame.

— Tu veux finir comme cette stupide coréenne ? Rappelle-moi son nom.

— Son Chaeyoung.

— Tu veux finir comme Chaeyoung ou pas ?

— Non madame.

— Alors, Tzuyu, tu feras mon jus. D'accord ? Et n'oublie pas que tu dois t'occuper de mes finances, tu ne l'as pas encore fait.

— Oui madame.

★ 2 heures plus tard ★

Tzuyu apporta les trois verres de jus de citron et les déposa sur la table de chevet. La jeune taïwanaise sortit de la chambre avant de ramener quelques magazines qu'Amaya adore lire la nuit lors d'une crise d'insomnie.

Tzuyu s'éclipsa dans la pièce voisine, très étroite, qui faisait guise de chambre. Elle plaça son oreille contre la paroie froide du mur. Au bout d'une fraction de secondes, elle entendit Amaya rugir de douleur.

Elle sortit de sa chambre et s'approcha en accourant dans la chambre de sa patronne, s'agitant sur le sol. A la vue de sa manageuse, Amaya se mit à ramper sur le sol. Elle avait une impression de déjà vu.

La manageuse s'approcha de la commode de l'actrice et en sortit un pistolet avant de le pointer en direction de l'interprète tout en marchant en sa direction.

— Je te hais Amaya, tu as ruiné ma vie et tu es ingrate ! Je n'en peux plus de toi.

— Pourquoi ? arriva à interroger cette dernière.

— Pourquoi ? Tu veux que je te fasse une liste de tout ce que tu m'as fait ?

Amaya acquiesça positivement.

— Je n'ai pas de chambre dans la norme, je dois m'occuper d'absolument de tous tes contrats, finances, courses et de tes tâches ménagères. Je dois subir des châtiments physiques si je me foire à une chose que tu aurais pu faire toute seule. Je n'ai pas le droit d'être en contact avec des proches. Et tu as tué !

— C'était un accident, souffla douloureusement la comédienne.

— Tu as découpé Chaeyoung et l'as mise dans un four ! Je suis sûre que ce n'est pas ta première victime.

Tzuyu avait le visage recouvert de larmes. Elle fit un coup de pied dans le visage d'Amaya et l'assomma.

★ 3 ans plus tard ★

— Le journal de la tristement célèbre actrice Ito Amaya a été publié en format roman. Trois psychologues japonaises; Momo Hirai, Mina Myoui et Minatozaki Sana; ont analysé la manière dont Amaya a pu remplir son journal. Mais qui est celle qui a pu révéler le terrible secret de l'actrice ? Voici Chou Tzuyu.

Des applaudissements se firent entendre. Tzuyu apparut sur scène, des menottes aux poignets.

— Enchantée Tzuyu, comment est-ce d'être la criminelle la plus respectée de l'Extrême-Orient ?

— C'est un peu perturbant honnêtement. Je ne suis pas mieux qu'Amaya. J'ai tué et elle aussi. Je regrette mon choix mais qui sait ce qu'il se serait passé si je n'avais rien fait.

— Est-ce dur de vivre au quotidien les menottes ?

— Les premiers mois, c'était difficile à vivre, je l'avoue Jihyo mais avec le temps on s'y habitue.

— Comment avez-vous découvert la possibilité qu'il y ait d'autres victimes ?

— Je travaillais avec quelques employées qui étaient proches de Nayeon. Elles ont vu sa mort ensemble. Puis une à une, elles ont commencé à disparaître. On me disait qu'elles partaient ailleurs. J'aurais pu y croire si je n'avais pas vu les restes de Nayeon, cramés, dans le four.

— Cela doit être traumatisant comme image. Mais qui sont les autres victimes ?

— Kim Dahyun, Yoo Jeongyeon et Im Nayeon. Je n'étais pas une cible donc j'étais en sécurité, en théorie. J'étais la seule qui n'était pas coréenne.

★ X ans plus tard ★

— Yume, sois gentille sinon Amaya va venir !

— Oui mamie. Mais je n'ai pas peur d'elle.

La grand-mère observa sa petite fille, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à Amaya quand elle n'était qu'une enfant. Et cela inquiétait Mei. Elle avait déjà travaillé avec elle il y a plusieurs années déjà et elle ne s'attendait pas qu'elle finisse par faire le mal.








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Et voilà pour ce défi improvisé ! Je vous dis à bientôt pour un prochain plus organisé ;)



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