Chapitre 15

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CHAPITRE 15


Sirius était stressé, et ça c'était incontestable. Généralement c'était celui qui motivait les troupes, après James, quand celui-ci leur faisait des discours d'encouragement, qui s'avéraient la plupart du temps ne pas l'être du tout, mais cette fois-ci, personne n'aurait su dire qui faisait quoi. Le pire dans cette situation, c'était qu'il n'y avait clairement aucune raison à la panique générale. Les deux Gryffondors avaient déjà enterré la moitié de la hache de guerre, mais il était certain que leurs adversaires, les Serpentards, et surtout leur attrapeur y était pour quelque chose. Sirius et James c'étaient simplement réveillé le matin avec une boule au ventre, plus grosse que les jours précédant. Ils avaient bien essayé de soudoyer Remus puis Lily de leur filler une potion pour le stress, mais le même argument était revenu à deux fois, ça serait considéré comme du dopage, donc de la triche. Alors, mue par la peur de la réaction du professeur de Métamorphose, ils s'étaient dirigés vers le terrain de Quidditch et y avaient retrouvé leur équipe.


Lorsqu'ils entrèrent sur le terrain de Quidditch l'épique fut accueilli par la foule en liesse. Le soleil les éblouis tout de même, mais ils affichaient tous un sourire fier. Même s'il régnait toujours une vague tension entre James et Sirius, l'ambiance crée dans le stade leur redonnèrent à tous les deux le sourire, si bien qu'ils permettaient d'afficher une équipe soudée face au public. Alors qu'ils s'avançaient sur le terrain, en uniforme et le balai sous la main, ils sursautèrent tous comme un seul homme, lorsque le présentateur du jour, Benjamin Rad, un élève de 6ème année chez Gryffondor, se mit tout simplement à s'exploser le gosier lorsqu'il commença son commentaire.


- Et bonjour à tous ! Pour ce premier match de la saison de 1977-1978, nous allons accueillir les équipes de Gryffondor et Serptentard ! Nous allons alors commencer avec les lions, parce qu'ils le valent bien !


- Rad...
Ça, c'était le professeur McGonagall.


-Toutes mes excuses chère professeure. Bien, nous accueillons donc sur terrain Laura Callen, notre chère attrapeuse, prions pour qu'elle défonce, tout ! Voilà ensuite Orien Seetch le gardien, suivit de nos chers batteurs Laureen Johnson et Sirius Black !


À ses mots, la foule partie en délire et un sourire fier s'étira sur les lèvres du concerné.


-Et voilà à présent nos trois poursuiveurs tant attendus, j'ai nommé Thomas Ranger, Krista Soûl et le merveilleux capitaine, James Potteeerrrr !


En appuyant sur la dernière syllabe du nom de James, Benjamin était bien au courant de l'apocalypse qu'il allait provoquer, mais bien fier de son coup, il observa James saluer la foule en liesse.


-Bien, et faisons à présent entrer nos cher Serpents, en espérant qu'ils gardent leur venin pour plus tard. Accueillons dès à présent leur attrapeur, ce cher Regulus Black suivi par les jumeaux Jack, Olivia et Matthieu, respectivement gardienne et batteur. Nous trouvons aussi Leo Robin comme batteur, et Thomas Slewyn, Max James et Peter Shapiq pour les batteurs, maintenant souhaitons leur bonne chance, ils en auront bien besoin !


- RAD !


***


Après la victoire des Gryffondors et la mêlé qu'ils avaient créés, Lily et ses amis étaient descendu des gradins et s'étaient directement diriger vers le château puis la Salle Commune, souhaitant à tout prix d'éviter de se faire bousculer. Sur le chemin, Mary et Marlène avaient été excitées comme des puces, exagérant bien plus que nécessaire les exploits de l'équipe de Quidditch. Lily, Dorcas et Alice s'étaient contentées de les regarder faire en riant, bien plus détendu qu'une heure plutôt, Lily détestait l'admettre, mais elle avait eu un temps de stress avant le début match. Lorsqu'elles arrivèrent devant la Salle Commune, Dorcas allait donner le mot de passe à la Grosse Dame alors que cette dernière se plaignait comme à son habitude, le portrait pivota laissant apparaître un Gryffondor de sixième année, qui lorsqu'il les vit leur sourit et les fit entrer dans la pièce avec des grands gestes, et une fois arrivé, par Merlin ! Lily faillit bien faire un arrêt cardiaque. La salle avait totalement été décorer aux couleurs de la maison. Des banderoles étaient attachées au mur, mais ce ne fut pas ça qui la choqua le plus. Non, ce fut les tables remplies à en déborder de victuailles de toutes sortes, tartes, gâteaux, fondants, jus, bière au beurre, whisky-pur-feu. Merlin. Du whisky-pur-feu ? Lorsqu'elle Lily s'en rendit compte, elle se précipita vers la table où les quelques bouteilles avait été entassées, trainant Dorcas dans sa suite, parfaitement au courant qu'elle serait d'accord avec elle.


Alors qu'elle s'attelait à les faire disparaître dans un sac qu'elle avait réussit à attraper elle ne sait où, le portrait de la salle commune s'ouvrit


laissant entrer une foule de Gryffondor en folie. Lorsque, Lily les vit entrer, elle fourra le sac dans les mains de Dorcas, puis se précipita vers les nouveaux venus.


Une tête bien connue se fit voir, et elle se précipita vers lui. -Remus.


Il se tourna vers lui avec un grand sourire.


-Ne me dit pas que ce sont ces deux idiots qui ont ramené les bouteilles.


Tout sourire il lui répondit :


-Qui te dis que c'est eux ?


Elle fronça les sourcils, perdues.


-Qui veux-tu que ce soit d'autres ?


Devant le sourire qui grandissait sur le visage de son ami elle commença à se décomposer.


-Ne me dis pas que tu as fait ça, Remus !


Son air scandalisé et le ton qu'elle avait pris le fit exploser de rire, si bien qu'il lui passa un bras au-dessus des épaules et la rapprocha de lui.


-Laisses-les s'amuser pour une fois. Honnêtement, on en a tous besoin. Et on est les seuls à savoir en boire.


Lily le repoussa et le regarda dans les yeux en croisant les bras sous sa poitrine.


-Bon, tu es préfets, tu es sensé être un minimum...


La fin de sa phrase se perdit dans le brouhaha qui arrivait, dû à l'arrivé des héros du jours. Lily les regarda défiler et sourit en voyant le grand sourire qui dévorait le visage de la jeune Laura Calen. C'était son premier match, et elle avait brillé. Elle explosa de rire lorsque James l'a pris sur une épaule alors que la foule l'applaudissait.


Lily secoua la tête avant de se retourner vers Remus, et Peter qui venait de le rejoindre


-Je vois un seul élève bourrer à la fin de la journée, je te jure que je colle tous ceux qui auront touché aux bouteilles.


Alors qu'elle s'éloignait vers son dortoir pour retrouver un semblant de calme, elle n'entendit pas Peter pouffer alors qu'il rappelait à Remus que Sirius et James étaient les personnes qui tenaient le mieux le whisky- pur-feu qu'ils n'ait jamais connu.


Alors que Lily sortait de la bibliothèque, elle croisa Frank à un croisement. Les deux marchèrent un moment ensemble, le jeune devant aller trouver Dumbledore, et le bureau du professeur était sur le chemin de la jeune fille. Ils parlèrent peu, et le peu que Frank demanda à la jeune fille était des nouvelles d'Alice. Ils avaient beau tous dormir sous le même toit, entre son travail et ses missions, le couple avait du mal à se voir. À un moment donné, alors que Frank parlait de James, il vit Lily grimacé et eu un petit rire. Il lui demanda alors si elle savait qui avait fait tout ce bruit la veille, et elle rougit automatiquement alors qu'elle expliquait qu'elle avait essayé de leur enlever le Whisky-pu-feu. À ses mots Frank explosa de rire, et marmonna quelque chose comme quoi il fallait qu'il en parle avec Fenwick, mais elle fut bien surprise qu'il ne la reprit pas à l'ordre.


Arrivé devant la gargouille du bureau du professeur Dumbledore, ils se séparèrent et Lily retourna en direction de la tour de Gryffondor. Seulement, elle passa devant l'infirmerie, et la porte était ouverte, si bien qu'elle vit que quelqu'un était allongé dans un des lits.


Elle avait l'impression que connaitre ce jeune homme, elle entre alors dans la pièce, et s'approcha de lui.


Elle avait cru un instant que c'était Sirius à cause de ses cheveux longs, mais il s'agissait en fait de son jeune frère. Elle recula de surprise lorsqu'il bougea dans son sommeil, et elle parut alors se rappeler qu'il avait chuté de son balai à la fin du match de la veille.


-Evans ?


Elle se retourna en sursaut lorsqu'on l'appela. Observa la pièce, elle s'aperçu alors que le jeune Black n'était pas le seul patient de Mme.


Pomfresh. Elle s'avança vers le jeune homme alité à l'autre bout de la pièce avec un sourire.


Il lui adressa un grand sourire.


-Je n'étais pas sûr que s'était toi.


-Qu'est-ce que tu fais là Clift ?


Edgar haussa les épaules avant de lui répondre.


-J'avais mal au ventre se matin en me réveillant, et cette bonne Pompom m'a demandé de rester ici pendant la journée.


Lily fut surprise de l'entendre dire le nom de l'infirmière, elle-même ne le connaissait pas avant ce jour. Il était alors étonnant qu'il le connaisse alors qu'il venait juste d'arriver. Peut-être qu'après l'attaque du premier septembre ils avaient parlé ? Lily secoua la tête perturber.


Edgar paru remarquer son trouble te changea de sujet.


-Et toi, que fais-tu ici ?


-Oh je... je passais seulement, et j'ai cru un instant que...


Elle montra du doigt Regulus qui dormait derrière eux et Edgar hocha la tête alors qu'il parut comprendre.


-C'est vrai qu'il se ressemble, et c'est assez perturbant de les voir tous les deux, mais c'était bien plus flagrant quand ils étaient petits.


Lily le regarda d'un œil circonspect, surprise de sa déclaration. -Du moins, apparemment.


La jeune sorcière leva un sourcil et ne fit aucuns commentaires. Alors qu'elle allait quitter Edgar, elle fut rattrapée par Mme. Pomfresh.


La femme s'était avancée vers elle d'un pas pressé, alors qu'elle fourrait quelques bouteilles de potions dans sa poche, et reprenait les potions qu'Edgar avait laissé.


-Ah, Miss Evans, j'attendais que vous veniez me voir ! -Pardon ?


L'infirmière haussa un sourcil, avant de demander à la jeune fille de la suivre dans son bureau, ce qu'elle fit sans broncher, quoi que surprise des agissements de Mme. Pomfresh.


Une fois dans le bureau, et la porte bien consciencieusement pas la propriétaire des lieux, cette dernière rangea les fioles qu'elle avait dans ses poches pour les remettre sur les étagères. LiIy ouvra de grands yeux devant l'étendu de fiole et bouteille en toutes sortes. Elle savait bien que l'infirmière de l'école était douée, et elle se doutait bien que c'était en partie grâce aux potions qu'elle utilisait. Mais voir ces étagères déborder de cette façon... Lily considéra un instant de faire de Mme. Pomfresh sa nouvelle idole.


Elle se tourna vers la sorcière, alors que celle-ci s'asseyait derrière le bureau, et invitait la jeune fille à s'asseoir elle aussi. Lorsque cela fut fait, elle croisa les mains sur la table et regarda longuement Lily. Après un soupir, elle s'adressa enfin à la jeune fille.


-Je me demandais quand est-ce que vous alliez finalement venir.


-Excusez-moi, je ne crois pas comprendre ce que vous essayé de me dire.


L'infirmière haussa un sourcil.


-Et bien il y a un moment déjà que ce jeune homme est venu me trouver pour demander si je pouvais vous aider.


Cette fois-ci Lily était vraiment perdue.
Devant confusion, la sorcière poursuivie son explication.


-Le jeune Potter est venu me prévenir de votre état de santé, explique-t- elle. Il m'a bien dit que votre état était assez préoccupant. Mais de ce que je vois, vous allez bien ?


-Je oui... enfin...
Lily secoua la tête, déboussolée.


-Vous êtes en train de me dire que Potter est venu demander votre aide ? Mais je ne lui ai absolument rien demandé, s'énerva-t-elle.


Mme. Pomfresh sourit faiblement.


-Croyez-moi, ça partait d'une bonne intention, maintenant je vous demanderais d'en parler avec lui, vous voulez bien ?


Lily hocha la tête, et elle n'eut pas besoin de rajouter que c'était en parti grâce à lui qu'elle avait repris du poids, elle était sûr qu'elle avait compris. La femme se leva, et fouilla un instant dans ses nombreuses étagèrent pour prendre une petite avec un liquide bleu transparent. Elle alla se poser contre le bureau à côté de Lily qui l'observa faire et lui tendit la fiole.


-Pour que tu ne reperdes pas le poids que tu as pris jusque-là, lui explique-t-elle avec un regard entendu.


Lily hocha la tête et comprit avec le regard que l'infirmière qu'elle avait intérêt à la boire devant elle. Elle s'exécuta donc, et fut soulager de constater que toutes les potions n'avaient pas un gout horrible. Avec un signe de tête quitta le bureau, et répondit par un simple « salut » à Edgar lorsque celui-ci lui dit au revoir.


Elle avait un James Potter à atomiser.


Malheureusement, elle dû reporter son atomisation pour plus tard, elle ne voulait aucuns témoins. Lorsqu'elle était arrivée dans le parc où tous ses mais étaient réunion autour d'un gros gâteau, elle ne se posa même pas la question de savoir d'où est-ce qu'il venait. Elle s'avança en trombe vers eux et fut surprise de la bonne ambiance qui régnait. De tout évidence James et Sirius c'étaient réconciliés.


Lily allait demander ce qu'il se passait, après que Mary l'ait libéré de son étreinte lorsqu'elle l'avait aperçu, mais lorsque Lily vit le paquet dans les mains de Sirius, elle comprit instantanément. L'anniversaire du jeune homme était le trois novembre, et vu aux tensions de la semaine, ils n'avaient pas pu le fêter correctement.


Elle s'approcha comme tout le monde du jeune homme, alors que tout excité, il ouvrait le paquet, qui de tout évidence venait de James. Lily baissa les yeux, et vit qu'entre ses amis assit par terre, et le gâteau, se trouvait déjà un cadeau désemballé, et son papier tout autour. En se pencha, elle vit qu'il s'agissait d'une photo des garçons qui riaient aux éclats.


Elle releva les yeux, et regarda le paquet que le jeune Black était en train de déchiqueter.


Sa respiration se coupa un instant lorsqu'elle avisa du cliché.


Sur la photo apparaissait un couple d'une cinquantaine d'années, tout sourire, et à leur côté deux jeunes hommes ; James et Sirius. Lily n'eut aucuns problèmes pour comprendre que le couple se la photo était les parents de James. Mais ce qui la surprit le plus, fut la joie qui transparaissait dans les yeux des quatre. La photo animée laissa voir le regard aimant de la femme qui passait de son fils à son meilleur ami.


Sirius, quant à lui avait arrêté de respirer. Il voyait sur cette photo tout ce qu'il n'avait jamais espéré avoir : une famille aimante. Il releva la tête et croisa le regard de James. Il lui sourit, et ce que Sirius vit dans son regard vâlait tout l'or du monde.


Il retourna le cliché et lu le petit mot qui avait été inscrit à l'encre.


Joyeux dix-sept ans mon cher Sirius !


Même si tu es à présent majeur et donc légalement indépendant, j'espère que tu continueras à voir en nous une vraie famille pour l'accueillir si tu le souhaites.


Bon anniversaire, Euphemia.


Sirius rit à la lecture de la note qui avait été ajouté par James.


Il se rappelait très bien quand cette photo avait été prise. C'était l'été dernier. Sirius était arrivé depuis deux semaines chez les Potter, et par cette chaude soirée d'été, M. Potter, avait proposé qu'ils mangent tous dehors, pour profiter du beau temps. Bathilda les avait rejoints à un moment, et avait eu la bonne idée d'emmener un appareil photo. Elle avait réussi à immortaliser la joie du moment alors qu'à la fin du repas Euphemia avait emmener un gros gâteau pour dessert pour ravir les deux garçons.


-Bon anniversaire mon frère.


En observant la scène Lily sourit. Mais elle ne savait pas elle-même si c'était un sourire joyeux ou bien triste.


Marlène choisi alors ce moment-là pour faire exploser une des bouteilles de bière au beurre qu'ils avaient emmené, et malheureusement pour elle, la boisson avait été un peu trop secouée et c'était donc à moitié vidé sur la jeune.


Elle avait donc explosé de rire, bientôt suivit par tous les autres. Et c'est dans cette bonne humeur qu'ils avaient fini l'après-midi, en buvant des jus de citrouilles et de la bière au beurre, et en dégustant de gâteau au chocolat de Sirius.


Après s'être concerté d'un regard, Alice et Dorcas sortir de leurs poches de gros paquets de bonbon, qu'elles laissèrent tomber dans le plat.


À cet instant, tous auraient douter si on leur avait dit qu'ils auraient pu être plus heureux.

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