Clément n'attendit plus. Il fit remonter le tee-shirt de son amant en lui caressant la peau du bout des doigts puis le lui retira. Ceci fait, il posa ses mains dans son dos et commença à le masser. Les gémissements de ce dernier prouvaient qu'il appréciait ces petites attentions. Très rapidement, encouragé par les sons de son amant, le mage se pencha sur lui et embrassa tendrement son cou. Nör poussa un soupir.

Clément fit glisser ses mains vers le bas, très lentement. Il s'attarda sur les fesses de son amant sans cesser les baisers dans son cou. L'odeur qui se dégageait de Nör le rendait fou. Jamais il ne se lasserait de le toucher. Lentement, il le fit tourner de façon à ce qu'il se retrouve sur le dos. Il s'empara de ses lèvres pour échanger un énième baiser brûlant. Leurs langues se trouvèrent et entamèrent un doux ballet sensuel.

Les deux hommes finirent par se séparer, à regret, malgré cet échange si enivrant. Clément l'observa tendrement. Sans attendre, il déposa une myriade de baisers sur sa gorge, ce qui incita Nör à lui offrir un meilleur accès à cette zone si sensible. Celui-ci saisit alors la peau entre ses dents et la mordilla un peu avant de la sucer, laissant une marque. 

Puis sans prévenir, il attrapa le plateau et saisit des fraises et le chocolat. Il disposa les fraises aléatoirement sur le corps de Nör qui frissonna. Il sourit à l'idée de déverser le chocolat sur ce corps si désirable au naturel. Nör tressaillît en sentant le liquide froid couler sur son torse mais plus encore quand les lèvres du mage glissèrent ensuite sur sa peau. La langue de Clément était chaude, terriblement chaude. Nör ne put retenir un gémissement de plaisir devant ce contraste de températures.

Il sentait déjà son désir monter en lui, ce qui bien entendu ne passa pas inaperçu aux yeux de Clément. Ce dernier ne voulait qu'une chose, augmenter les sensations de friction entre eux. Il saisit donc immédiatement un petit bout de chair et une fraise entre ses dents, mordillant lentement, tendrement puis plus ardemment. Pendant ce temps, ses mains parcouraient le reste du corps du pompier. 

L'une d'elles se posa sur son ventre ferme et musclé puis descendit doucement jusqu'à frôler la base de son intimité. Le pompier bascula de nouveau la tête en arrière lorsqu'il sentit le mage la saisir et entamer de lents mouvements de vas-et-viens. Qu'elle ne fut pas sa surprise de sentir une autre matière sur son membre. Clément avait osé lui mettre de la chantilly... là ?

Il allait répliquer que l'idée lui paraissait beaucoup trop saugrenue mais le plaisir était tellement intense qu'il n'eut d'autre choix que de geindre. Il était totalement envahi par les sensations qui titillaient son bas-ventre. Il allait se déverser dans la bouche de son amant mais ce dernier se retira juste avant, ce qui lui arracha un grondement de mécontentement. Cependant, avant qu'il n'ait pu protester ouvertement, Clément s'empara de ses lèvres qui avait le goût de chantilly et se positionna entre ses cuisses. 

Inconsciemment, Nör donna un coup de hanche. Il bouillonnait de désir. Il était impatient de sentir Clément en lui. Répondant à ses attentes silencieuses, son amant caressa doucement ses cheveux avant de pousser doucement son bassin vers le haut, le pénétrant d'un coup sec.

Nör fut secoué d'un spasme de pur plaisir tandis que Clément commençait à venir et aller en lui. De divines vagues électriques se propageaient en lui. C'était délicieux. Clément accéléra doucement le rythme, augmentant leur sensation d'extase à tous les deux. Il cherchait à s'enfoncer toujours plus loin. Il en voulait toujours plus. Nör se perdait littéralement dans ce délice que lui offrait son amant. 

Il avait l'impression d'être sur un nuage où rien d'autre n'existait que Clément, lui et leurs désirs mutuels. Leurs respirations se firent saccadées, les gémissements emplissaient la pièce et les deux hommes ne se confondaient plus qu'en une seule et même ombre mouvante.

Ils ne tardèrent pas à atteindre la délivrance, quasiment en même temps. Aucun des deux n'osait parler, l'orgasme faisant encore effet. Leur semence se confondaient avec le reste de chantilly, ce qui fit rire Nör.

- Décidemment, tu me surprendras toujours d'année en année poussin...

- Tu en redemanderas l'an prochain crois-moi, fit Clément sûr de lui en le narguant à quelques centimètres de ses lèvres.

- Et qui te dis que j'attendrai si longtemps ? J'adore quand tu me prends... Je t'aime Clem.

- Moi aussi.