❣ Coucou tout le monde !! J'ai l'impression d'avoir été absente si longtemps que je pourrais m'identifier à une revenante :0 Je ne m'excuserai jamais assez de mon retard.. alors plutôt que de vous ennuyer plus longtemps avec cela, je vous laisse découvrir ce nouveau chapitre que vous attendiez sûrement avec impatience ! Bonne lecture à vous et surtout merci d'être toujours là ❣❣

- Hokage-sama, l'apostrophèrent Yamamoto et Iruka à l'unisson.
- Oui ? Sursaute le concerné en se tournant vers eux, coupe de saké à la main.
- Nous partons, l'informa Iruka en souriant niaisement.
- Oui, nous allons nous reposer. Ajoute Yamamoto en souriant lui aussi.

Ils saluèrent ensuite comme il se le devait Tsunade-sama et Kurenaï-sensei puis firent un geste de la main cordial notre Hokage préféré avant de quitter la salle, l'air joyeux, sans même demander leur reste.

Un silence méditatif s'installa à la table de ce beau monde avant qu'il ne soit rompu par le fou-rire de Tsunade suivi du rire, plus discret, de Kurenaï, dissimulé par son éventail.
Quant à Kakashi, il se contenta de soupirer en fermant les yeux.

Ses amis semblaient vraiment ravis d'être venus à cette fête improvisée. Aussi, il se réjouissait du succès du travail accompli par ses élèves. Cependant, Kakashi ne savait pas si ce qui le déconcertait le plus était la formule de politesse bien trop respectueuse employée par ces deux-là pour s'adresser à lui ou la grande complicité flagrante qui liaient les deux amis. Et puis, qu'était-ce que cette manière de parler à l'unisson et au pluriel, ainsi ? À croire qu'ils ne formaient qu'un !

- Hokage-sama. Le sortit de ses pensées une autre voix, discrète et posée.

Kakashi se retourna lentement vers Shino, portant un Kiba endormi sur l'épaule, Akamaru les suivant de près.
- Je rentre, moi aussi. Reprit l'Aburame, le visage toujours aussi impénétrable que lorsqu'il était encore à l'Académie. Je vais accompagner Akamaru et Kiba chez eux. Explique-t-il de manière impassible même s'il était aisé pour le Hokage de deviner à quel point la situation l'ennuyait.

Kakashi fit de son mieux pour retenir un rire face à cette situation qu'il lui semblait loquace. À la place, il fit un respectueux hochement de tête à l'Aburame, le remercia chaleureusement d'avoir participé à l'organisation de cette soirée qu'il avait trouvé plus que réussie en plus de raccompagner ses camarades et lui souhaita un bon retour.
Shino lui répondit par un respectueux hochement de tête, salua tout aussi respectueusement sa sensei et Tsuande avant de prendre congé le plus discrètement qu'il était possible.

- Quel merveilleux petit garçon, n'est-ce pas ? Murmura Kurenaï, fière d'elle-même.
- Petit garçon ? Répéta en riant Tsunade. Sais-tu qu'il y a longtemps maintenant qu'il t'a dépassé en taille ? S'amuse-t-elle en lançant un regard à cette dernière.

Un triste sourire nostalgique :

- Oui, murmura Kurenaï évasivement, je sais..

Tsunade se contenta de boire une nouvelle gorgée de saké tandis que Kakashi observait maintenant distraitement la jeune femme, aussi forte que courageuse, qui élevait maintenant sa fille malgré la peine qui tenaillait son cœur depuis la disparition de son cher et tendre.

Ce petit moment de flottement fut interrompu par un grabuge sans pareille.

Les yeux de tous s'orientèrent d'un même accord vers l'origine de celui-ci, et ce n'est pas sans surprise que la petite assemblée découvra Lee et Tenten allongés l'un l'autre sur le sol. L'on comprit bien vite qu'ils s'étaient effondrés de fatigue tous deux, tombant naturellement l'un sur l'autre.

Kakashi haussa les sourcils et quelques musiciens écarquillèrent leurs yeux tandis que Gaï-sensei ramassait lentement leurs corps pour les déposer un à un sur ses épaules musclées.

Gaï, quant à lui, tendit son pouce à tout le monde avec son si charismatique sourire en s'exclamant :

- Ne vous inquiétez pas pour eux ni pour moi ! Je vais les ramener jusque chez eux sans problème ! J'y suis habitué !

Et, terminant son si vif discours, le sensei offrit un dernier sourire à tout le monde avant de rouler à toute vitesse sur son fauteuil roulant, leur faisant un geste de la main malgré les charges qu'il portait.

Il ne changera donc jamais.. Se désespèra en souriant Kakashi, amusé malgré lui.

Cet événement valut un autre éclat de rire à Tsunade-sama et Kurenaï.
Ino et Saï eux, étaient comme enfermés dans la même bulle de laquelle ils étaient entrés depuis le début de leur danse. Et pourtant, il fallut bien les séparer et Tsunade-sama décréta que la personne la plus habilitée à le faire n'était autre que Kakashi-sensei.

Dans un sens, il ne pouvait nier qu'elle avait raison. Ceci étant dit, dans un autre, le Hokage se trouvait bien confus de devoir interrompre une romance naissante si timide et attendrissante à la fois.

Mais il se résolut malgré tout, et c'est d'un pas moins assuré qu'à l'accoutumée, qu'il se dirigea vers le presque couple que formaient Ino et Saï.

- Hehe, commença Kakashi tout doucement ; celui-ci fut surpris de voir les tourtereaux se tourner de manière synchronisée vers lui. Il semblerait que cette magnifique soirée touche à sa fin.. Je vous prie donc de bien vouloir rentrer chez vous, et je sais que je peux vous faire confiance puisqu'aucun d'entre vous n'a bu une goutte de se saké. Continue-t-il en les regardant à tour de rôle.

Ino hocha la tête d'un air apaisé et déclara, d'un air enjoué, comme si cette soirée ou plutôt Saï, l'avait changée :

- Merci de nous avoir fait l'honneur de votre présence, Hokage-sama ! J'aimerais témoigner de ma gratitude à Kurenaï-sensei et Tsunade-sama mais.. il se trouve que la force me manque alors, je..
- Je comprends parfaitement, Ino. L'interrompit gentiment Kakashi en un léger sourire ; il essaya du mieux qu'il put de dissimuler la surprise qu'il avait à l'entente de sa manière de parler. Ce fut un réel plaisir pour moi que de fêter le retour de l'un des nôtres. Ajouté-je. Sur cette bonne note, je vous souhaite une agréable nuit. Rentrez bien, Ino, Saï. Termina Kakashi en un sourire.

Les concernés s'inclinèrent légèrement avant de se diriger, l'un tout contre l'autre, vers la sortie de cette splendide salle. Durant le trajet qui menait au-dehors de la demeure des Hyuga, ils ne se quittèrent pas non plus et, lorsque ce fut l'heure de se séparer, c'est avec déchirement que leurs doigts entrelacés se délièrent. 
À aucun moment ils ne pipèrent mot. Il semblerait que les gestes de tendresse, les regards amoureux et les sourires béats les satisfaisaient bien plus que n'importe quelle parole, comme ce fut d'ailleurs le cas durant toute cette grande soirée.
Malgré tout, au moment où leur chemin se séparaient, ils ne purent s'empêcher de murmurer d'une douce voix :

- Bonne nuit, Saï..
- Bonne nuit, Ino.. Lui répondit le brun, rêveur.

Et, tandis que la jolie blonde lui tournait le dos, il ne put s'empêcher de l'observer s'éloigner si bien que lorsqu'il ne l'eût plus vu, son corps et son cœur furent parcourus de sentiments nouveaux pour lui, tout comme il les avait ressenti tout au long de cette fête.
C'est donc tout naturellement que le brun revint à un loisir qu'il comprenait pleinement comparé aux étrangers sensations qui le prenaient. Aussi, il sortit son carnet à dessin, l'air rêveur.

Je dois absolument représenter cela.. Pensa Saï en marchant, rêveur.

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