Chapitre 1

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Jour 1.

Ce matin-là, Drago se réveilla avec une énorme gueule de bois. Quelle idée de s'enfiler une bouteille de whisky pur feu un samedi soir en compagnie de Blaise Zabini ? Il se le demandait encore. Il s'était assis sur le bord de son lit tout en se tenant le crâne, il soupira.

— Blaise, rappelle-moi de ne plus jamais boire avec toi.

Le jeune homme parlait le plus doucement possible, mais il avait l'impression d'avoir hurlé tellement ça tambourinait dans son crâne. Il se rallongea et ferma les yeux, espérant au plus profond de lui-même que ce mal de crâne passerait vite. Il n'avait absolument pas envie de passer son dimanche à rester au lit et ne rien faire parce qu'il avait la migraine. Il avait voulu boire et maintenant il devait assumer coute que coute.

— Dray, ferme là.

Blaise n'avait pas l'air d'être en meilleur état que lui. Il rit intérieurement. Les deux jeunes hommes étaient assez résistants à l'alcool sur le coup, mais en général. Le lendemain, c'était toujours la même chose. La gueule de bois et les souvenirs très vagues de leur soirée.

Drago réfléchit quelques minutes, allongé dans son lit les yeux fermés, il essayait tant bien que mal de faire le point sur sa soirée d'hier. Il ne se souvenait pas vraiment de ce que Blaise et lui avaient fait. Son dernier souvenir remontait à quand il n'était pas encore bourré, du moins pas encore trop bourré. Le jeune homme puisait au plus profond de son esprit pour se rappeler ne ceresse qu'un petit moment de la soirée. Il voulait absolument retrouver sa mémoire par lui-même. Pour lui, il était hors de question de dire à Blaise qu'il avait oublié une grande partie de leur soirée.

Drago se souvint alors que Blaise et lui avaient décidé de sortir de leur salle commune pour aller faire un tour dans les couloirs, à ce souvenir, le jeune homme avait envie de ce gifler. Heureusement pour eux que Rusard ne les avait pas attrapés ou il aurait été bon pour être renvoyé. Une balade dans les couloirs en pleine nuit et qui plus est avec le sang rempli d'alcool, Drago doute fort que ses professeurs auraient été enjoués.

— Blaise, on a fait quoi exactement hier soir ?

Après de longues minutes à essayer de puiser dans ses souvenirs, le jeune homme soupira, puisqu'il n'arrivait pas à se rappeler, il n'avait malheureusement pas d'autre choix que de demander à la seule personne présente avec lui. Il ne fut que plus paniqué quand il entendit son ami se mettre à rire hystériquement dans son lit. Malgré tout, il ne lui répondit pas tout de suite, le blond commença à s'impatienter. Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire tous les deux qui le ferait rire à ce point le lendemain ?

— Parle au lieu de rire comme un demeuré.

Drago hurla presque tellement il était irrité, ses traits étaient durs et son regard était froid. Blaise arrêta tout de suite de rire, sachant qu'il devrait parler au plus vite s'il ne voulait pas finir six pieds sous terre dans moins de cinq minutes à présent.

— Tu te souviens vraiment pas ?

— Si je te demande c'est que non je ne me souviens pas, il soupira exaspérer de la situation.

— On avait bu dans la salle commune, arrivée sur les coups de minuit, ta voulu aller te balader dans les couloirs pour je ne sais quelle raison d'ailleurs. J'ai essayé de te dissuader, mais tu m'as pas écouté, alors je t'ai suivi pour éviter que tu fasses une connerie ou bien même que tu te fasses chopper.

Drago se mit à rire en plein milieu de la phrase de son ami, lui coupant ainsi la parole il déclara alors :

— T'aurais pas été d'une grande aide Blaise, t'avais bu autant que moi !

Le jeune homme ignora les paroles du blond et reprit ses explications, sachant très bien que la suite ne plaira pas du tout à Drago.

— On s'est promené dans une grande partie du château et ensuite tu m'as emmené jusqu'à la bibliothèque.

Blaise vit les yeux de son ami s'écarquiller, il n'allait jamais à la bibliothèque habituellement, même pas sous l'emprise de l'alcool. Alors qu'avait-il été foutre là-bas cette nuit ?

— Quand on est rentré ta traversé les rayons, comme si tu savais exactement ou tu voulais aller. Et arriver devant la table de Granger, tu lui as parlé.

Drago s'étouffa tout à coup, c'était comme si il venait d'avaler sa salive de travers. Bordel, qu'avait-il bien pu raconter à Granger et pourquoi avait-il été lui parler. Quel imbécile il faisait, il aurait l'air de quoi maintenant devant elle.

— Et qu'est-ce que je lui ai dit ? demanda-t-il anxieux.

— J'en sais rien mec, ta pas voulu que je vienne avec toi, il baissa les yeux.

Voilà qu'il se retrouvait dans un beau pétrin. Granger avait déjà dû s'empresser de tout raconter à ses amis, et il ne le lâcherait plus avec cette histoire maintenant.

— C'est pas tout mec.

Le jeune homme regarda son ami, appréhendant le reste, mais l'encouragea tout de même à continuer.

— Quand t'es revenu, tu as affirmé que si tu voulais tu pouvais la mettre dans ta poche, il rit, alors je t'ai lancé un pari.

— Quel genre de pari Zabini ?

Blaise savait très bien que lorsque Drago l'appelait ainsi ce n'était jamais bon signe, mais il décida quand même de lui admettre la vérité, se disant que les jours à venir pourraient être drôles, parce qu'il connaissait Drago Malefoy comme aucun autre, et il savait très bien que Drago Malefoy ne perdait jamais un pari.

— Tu as dix jours pour la séduire.  

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