Jour 5.

Jeudi matin, Hermione se réveilla alerter par les cris hystérique de Ginny, elle s'assit dans son lit, essayant de garder son calme, malgré tout, elle avait une énorme envie d'étrangler la jeune fille. Après tout elle ne s'y attendrait pas, un vrai meurtre à la Moldu. La jeune fille chassa cette idée de sa tête et se décida enfin à demander à son amie ce qu'elle avait.

— Qu'est ce qui t'arrive Gin ? Il est sept heures du matin et tu es déjà en train d'hurler bon sang !

— Je n'aurais pas hurlé miss Granger, si le hibou qui t'attend à la fenêtre avec une lettre dans le bec n'avait pas surgit de nulle part.

Hermione pouffa de rire face à la situation.

— Sérieusement, ta eu peur d'un hibou ?

Elle se leva alors pour récupérer cette fameuse lettre. Elle donna une friandise au hibou pour le remercier de lui avoir ramené sa lettre et le regarda s'envoler, tout en regardant l'enveloppe.

« Hermione ».

S'il continuait comme ça la jeune femme finirait par croire qu'il était amoureux d'elle. Elle rit à cette pensée, stupide qu'elle était, pourquoi Drago Malefoy s'intéresserait à elle.

Elle qui n'est jamais coiffé à la perfection avec cette tignasse indomptable dont elle a hérité, elle qui est loin d'être la plus belle sorcière de Poudlard, elle, le rat de bibliothèque, la Miss Je Sais Tout.

Alors que lui était tout l'inverse, blond, sculptée comme un athlète avec de magnifique yeux bleu dans lesquels on adorerait se perdre. Lui qui était riche, lui qui était un sang pur.

Elle fut sortie de ses pensées par une Ginny bien trop curieuse.

— Qui t'envoie du courrier directement dans ta chambre ? elle lui lançait un regard suspicieux.

— Quelqu'un dont je tairais le nom, elle rit face à l'expression indignée de sa meilleure amie. On a tous notre petit jardin secret, n'est-ce pas Gin ?

Elle la regardait avec insistance, la rousse savait très bien qu'elle disait ça par rapport à Harry et elle. Malgré le fait qu'il essaye de cacher leur relation, tout le monde l'avait remarqué. Mais personne ne posait de question, alors Ginny après cette petite pique venant de son amie décida de ne plus lui poser de questions.

Une fois tranquille Hermione se rassit sur son lit pour lire sa lettre.

« Hermione,

J'aimerais te montrer quelques choses, rejoint moi en haut de la tour d'astronomie à minuit.

-D. »

**

Le reste de la journée se passa calmement, les colocataires de chambre d'Hermione s'étaient endormies tôt, pour son plus grand bonheur, tandis qu'elle attendait minuit avec impatience.

Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle faisait, ni même pourquoi elle avait décidé d'y aller, mais elle avait envie d'en savoir plus sur Drago, elle voulait le connaître. Elle voulait apprendre à connaître Drago, et non Malefoy. La était toute la nuance.

Arrivé à minuit, elle traversa le château en faisant attention de ne pas se faire attraper par Rusard. Ça aurait été bien plus simple si elle avait pu emprunter sa cape d'invisibilité à Harry.

Elle monta les marches jusqu'à la tour d'astronomie, essayant de faire le moins de bruit possible. Arrivé en haut elle le vit, allongé au sol, le regard rivé sur le ciel. Il était beau, vraiment beau. Voilà ce qu'elle s'était dit lorsqu'elle l'avait vu la, allongé. Quelques mèches de ses cheveux blonds volaient à cause de la légère brise de la nuit.

Il ne bougea pas lorsqu'il l'entendit arrivée, alors elle s'allongea à son tour, son corps à l'opposé du siens. Sa tête à côté de la sienne et elle regarda les étoiles. Elle resta silencieuse pendant un long moment, ne voulant pas briser ce calme.

— C'est magnifique tu trouves pas ? il murmurait.

— Y a rien de plus beau qu'un ciel étoilé.

Elle avait répondu franchement, sans vraiment réfléchir à ce qu'elle disait. A ce moment précis, elle était bien, elle ne se posait pas de questions, tout ce qu'elle savait c'est qu'elle était bien là en sa présence.

Elle tourna la tête de son côté, le regardant pendant un long moment qui lui parut être une éternité, jusqu'à ce qu'il fasse de même. Il planta ses yeux bleus dans les siens, son regard avait changé, il n'était plus froid et inexpressif, il avait le regard de tout adolescent normal de son âge. Alors ils restèrent la, pendant un temps qui parut une éternité à se regarder l'un et l'autre.