✨~[I/25]~✨

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Tome I : Chapitre 25


Le lendemain, d'après Larrow, ils avaient cours de Combat toute la journée. Lym enfila donc un pantalon de sport, un haut blanc sans manches des plus communs et coiffa ses cheveux qui s'étaient de nouveau emmêlés de manière inexplicable, puis elle les laissa tomber en longues mèches rousses sur ses épaules, abandonnant l'idée de se faire une jolie coiffure. Elle avait déjà passé une éternité à chercher les nœuds pour les rendre plus soyeux, et, honnêtement, elle n'avait jamais été des plus patientes.

Puis elle sortit de sa chambre avec son sac sur l'épaule et trouva Kosh et Shay, assis sur la grosse branche du chêne où ils aimaient se réunir, occupés à discuter avec... Larrow ? Elle fut surprise de les voir parler sans essayer de s'entretuer, et s'approcha, curieuse de savoir quelle discussion avait pu les pousser à faire momentanément la paix.

- Tu dis que Glass t'a haï pendant sept mois ? grogna Kosh.

- Ce sera pas forcément le cas pour vous, mais, pour moi, oui.

- Je peux la comprendre, marmonna Shay dans sa barbe, mais, lorsque Kosh lui donna un coup de coude réprobateur, il se rattrapa : désolé, j'ai toujours du mal à ne pas te voir comme un ennemi.

- Je te vois toujours comme un ennemi, avoua Larrow.

- À vrai dire, moi aussi, soupira Shay en passant une main dans ses cheveux en bataille. Mais j'essaierai de faire des efforts. Lym nous l'a demandé.

- J'ignorais que tu écoutais les gens, lâcha celle-ci en s'asseyant à ses côtés, les faisant tous les trois sursauter.

Ils discutèrent un peu en attendant le réveil d'Elyra, et, même si Shay et Larrow ne cessaient de s'envoyer des piques, obligeant Lym et Kosh à les ramener sur terre comme s'il s'était agit de deux petits garçons perturbateurs, Lym sentait déjà un léger progrès venir. Au moins, ils avaient réussi à se parler sans autre essai de meurtre. Quoique Larrow semblât sur le point de sortir son arme lorsque Shay dit qu'il préférait Jim Kirk à Spock dans Star Trek. Car, oui, inexplicablement, de toutes les conversations possibles et imaginables, ils avaient fini par parler de Star Trek.

Lorsqu'enfin, Elyra sortit de sa chambre, ils descendirent dans la cafétéria et Larrow alla rejoindre le groupe de Cléandra. Juste avant de partir, il leur conseilla au passage de prendre un solide petit déjeuner, et Elyra hocha la tête, approuvant son conseil : Lym prit donc un un croissant, une pomme verte et une barre de céréales, qu'elle engloutit en deux secondes sous le regard médusé de ses amis qui ne pouvaient pas croire qu'elle puisse manger aussi vite. Elle leur adressa un sourire lorsqu'elle eut terminé de manger alors qu'ils n'avaient pas encore touché à leurs assiettes, et elle en profita pour les obliger à se dépêcher en les sermonnant de leur lenteur. Ça leur apprendrait à la fixer avec un air gênant pendant qu'elle se goinfrait.

Après avoir terminé leur petit déjeuner, on les informa qu'il fallait prendre un panier repas car le déjeuner ne serait pas dans la cafétéria mais dehors, durant une pause dans le cours de Combat, et chacun alla se servir au Distributeur. Lym fourra un sandwich et une canette de soda dans son sac, priant pour qu'elle n'éclate pas en tachant ses affaires. Connaissant sa chance, elle n'avait pas vraiment beaucoup d'espoir. Au moins, à Eleuth, il ne semblait pas y avoir d'évaluations, ainsi si ses notes se retrouvaient saccagées par une inondation de limonade, elle ne devrait au moins pas s'inquiéter pour ses futures révisions.

Ils suivirent la marée des élèves qui avaient les même cours qu'eux et sortirent par la grande cavité dans l'arbre qui donnait sur la jolie prairie. Ils contournèrent ensuite l'Académie pour arriver dans la deuxième clairière à l'herbe verte et épaisse, où étaient bâties les écuries, les cabanons et le petit enclot où deux adolescents faisaient des tours sur deux chevaux très grands, à la robe pommelée et noire et brune. La vallée, comme la veille, était abondamment ensoleillée, au point que Lym se demanda s'il pleuvait parfois au-dessus d'Eleuth ou si le ciel était toujours d'un bleu aussi uniforme : il y avait toujours les trois petites constructions de bois, le potager près de la mer où deux videntis s'attelaient à mettre des tomates rouges un peu cabossées dans un panier, les écuries où des chevaux d'une taille impressionnantes – bien qu'ils aient l'air ridiculement petits après avoir vu les dragons la veille – à la crinière immensément longue broutaient tranquillement, et l'enclot où tournaient les deux chevaux. Le professeur était déjà devant l'un des cabanons : Markus Luis, le troisième auctor au front orné d'une étoile à quatre branches, le plus jeune des professeurs de l'Académie, leur souriait d'un air suffisant, affublé d'une tenue de circonstance. Genouillères de cuir brun, habillage sobre de Dragomir, ses cheveux noirs ébouriffés lui tombaient sur le visage en mèches désorganisées, sa barbe de quelques jours lui mangeait les joues et ses yeux clairs d'un gris ardoise étincelaient de malice et d'excitation : posée sur son épaule, il tenait une épée énorme, qui ressemblait un peu à la xiphoskia d'Orion Elgar mais était plus classique, dans le style de celles des gladiateurs dans les films. Il lui fit un peu penser à Shay, dans son expression, son sourire et son assurance, même si Shay, lui, avait les cheveux plus clairs, dorés, trois fois plus ébouriffés, et des yeux d'un chocolat pétillant.

- Bienvenue ! commença Luis en leur faisant signe d'approcher, et c'est ce qu'ils firent, remarquant des souches et des morceaux de troncs d'arbres écorcés sur lesquels ils pouvaient s'asseoir. J'ai entendu dire qu'il y avait des nouveaux. Je suis donc censé me présenter ; Markus Luis, professeur de Combat, auctor, Dragomir, blablabla. Alors, comme vous l'aurez deviné, en cours de Combat, on va apprendre à combattre.

- Quelle surprise, ne put s'empêcher de lâcher Lym, entraînant un ricanement de la part de Shay.

- Effectivement, reprit le professeur, l'orage de ses yeux brillant d'un éclat légèrement calculateur.

Durant un instant, elle vit son regard s'attarder sur son interlocutrice. Ses yeux semblèrent s'éclairer soudainement, comme s'il l'avait reconnue. Pourtant il avait l'air trop jeune pour avoir donné des cours à ses parents lorsqu'ils étaient élèves à l'Académie...

Mais il eut tôt fait de détourner le regard, si bien qu'elle se demanda si elle n'avait pas rêvé.

- Alors, je vous conseille déjà de mettre quelques protections. C'est sûr qu'elles ne vous aideront pas beaucoup si on vous transperce entièrement avec un glaive, mais vous n'imaginez pas combien ces ridicules morceaux de cuir peuvent sauver la vie d'un humain. Elles sont là-bas, dans le plus petit cabanon. Dépêchez, on a beaucoup à faire, aujourd'hui.

Ils obéirent en entrant dans la plus étroite des cabanes, dans laquelle la chaleur était bien plus étouffante qu'à l'extérieur, où la mer et la végétation humide apportaient une trace de fraîcheur. En toussotant à cause de la chaleur et la poussière, chacun prit rapidement ce dont il avait besoin et Lym se saisit, un peu au hasard, d'une paire de coudières et de genouillères noires, et d'une espèce de plastron qui lui protégea la poitrine et le ventre, lui aussi en cuir noir. Elle remarqua une grande collection de casques et de cotes de mailles, mais lorsqu'elle voulut en attraper un, ses longues années de natation et de vélo ne l'aidèrent pas ; son poids était tel qu'elle le relâcha et il roula le sol avec un fracas métallique. Renonçant à le remettre sur son étagère attitrée, elle finit par le laisser au sol avant de rejoindre les autres à l'extérieur.

Tout le monde enfilait avec force de jurons et de grognements leurs casques et leurs coudières, tandis que Luis inspectait ses ongles avec un intérêt détaché, l'air ennuyé. Les plus anciens eurent vite fini, mais les nouveaux durent s'y prendre à plusieurs fois pour bien réussir.

- Enfin ! soupira Luis lorsqu'ils eurent terminé. Bien, on va pouvoir commencer. Avant d'aller chercher les épées et le reste...

- Excusez-moi, demanda Lym avant de lever la main en se souvenant qu'elle était encore en classe.

Difficile de s'accrocher à l'ambiance scolaire à laquelle elle était habituée lorsqu'ils étaient dans un paysage aussi surréel.

- Oui, Alley ?

Elle fut surprise qu'il connaisse son nom. Oui, de toute évidence, il l'avait bel et bien reconnue...

- Pourquoi on se sert d'armes médiévales et pas d'armes à feu ? Non pas que ça me dérange, mais ça m'intrigue, c'est tout.

Avec dextérité et une vivacité stupéfiantes, il sortit un pistolet qui était caché à l'arrière de sa ceinture, le chargea, le pointa dans la direction de Lym et tira ; elle bondit pour éviter la balle, mais elle se contenta de passer à dix bons centimètres de sa tête pour aller se ficher dans une souche écorcée. Les autres élèves poussèrent de petits cris de surprise, mais elle parvint à réprimer un hoquet.

- Excellente question, répondit Luis avec l'ombre d'un sourire, et elle ne sut dire s'il était surpris de ne pas l'avoir entendue crier ou seulement amusé par la réaction des autres. Non, nous n'utiliserons pas que des armes blanches. Bien sûr, on se servira d'épées, poignards, couteaux, glaives, arcs, arbalètes et lances ; mais on n'en négligera pas pour autant Makarov, ou Desert Eagle. Si on se sert d'armes blanches considérées comme « anciennes », c'est car les balles sont totalement inoffensives contre beaucoup de créatures comme les apophis, Stryges et Neuri. En revanche, contre un caecus ou un Pterok, là, ça peut être utile. Oh, soit dit en passant, je vais allègrement briser votre enfance, maintenant, avant de commencer. Alors déjà, les gilets pare-balle n'arrêteront pas une rafale de balles avec autant de facilité que dans les films, et même si c'est le cas, vous ne vous en sortirez pas indemnes. Ici, on préfère donc utiliser des enchantements de protection. Ensuite, j'espère que vous avez pris des bouchons à oreilles dans les cabines parce que, oui, un pistolet fait du bruit en tirant. Assez pour percer des tympans. Après, il faut tenir son pistolet à deux mains si on veut bien viser, et en tenir un dans chaque main n'est pas du tout pratique. Enfin, sortir une épée ou une flèche d'un carquois ou d'un fourreau dans votre dos est quasi-impossible, donc, on laisse sa nature théâtrale au placard et on met son carquois et son fourreau à la ceinture, comme tout le monde, merci. Des questions ?

Personne n'en avait. La moitié d'entre eux était trop déçue car après avoir regardé Avengers et Le Seigneur des Anneaux, ils s'étaient bercés d'illusions.

- Cool, reprit Luis. Alors, avant de commencer, je veux tout ce joyeux petit monde qui s'échauffe et fait des tours de clairière au pas de course, tout de suite.

Lym avait passé tous le temps qu'elle n'occupait pas à lire, peindre ou surfer sur Internet à nager dans la piscine qui voisinait St Exupéry, et à faire du vélo dans les bois avec Sofy, s'écrasant dans la boue et les feuilles mortes à la moindre motte de terre. Lorsqu'elle nageait, entourée de l'odeur du chlore, du jus de pomme et du savon citronné qui flottait dans la piscine, avec tous les sons de l'extérieur que l'eau turquoise étouffait, elle avait l'impression d'être en sécurité et apaisée.

Mais, malgré ses prouesses en natation, elle avait toujours détesté le sport.

Et même si elle savait qu'elle allait probablement adorer le maniement des armes, l'échauffement lui parut non seulement particulièrement contraignant, mais en plus d'un ennui mortel. En plus, Luis leur faisait faire des pompes dès qu'ils se mettaient à bavarder un peu trop ; l'horreur... Surtout pour quelqu'un d'aussi bavard qu'elle. Après avoir couru, frappé des sacs de sable et fait des étirements durant un bon moment, ils purent enfin aller vers la cabane qui contenait les armes et se postèrent juste devant, où Luis les attendait, raclant avec un poignard à la lame de cristal noir les semelles de ses bottes de combat.

- Vous voilà. Et si on commençait ?

Durant de très longues heures, ils s'entraînèrent sans relâche, de manière particulièrement contraignante ; pour la première fois, Lym monta à cheval et découvrit qu'elle n'était pas mauvaise cavalière, mais que, lorsqu'elle tombait, ça faisait particulièrement mal. Shay était plutôt doué aussi, mais Kosh avait failli se pisser dessus lorsqu'il s'était approché trop près d'un cheval.

Elle abandonna presque aussitôt l'arbalète, le fusil à pompe, la mitraillette et la lance. Aucun ne lui allait vraiment. Elle s'amusa un moment avec les poignards, car Elyra était particulièrement douée pour les manier et les lancer d'une manière exemplaire assez impressionnante, mais ils étaient eux aussi trop courts, et elle ne pouvait pas, de toute façon, les différencier des dagues, des couteaux et des petits glaives. Parce qu'apparemment, non, ce n'était pas vraiment la même chose. Les différences de ces lames lui échappaient.

Kosh parut immédiatement exceller avec une espèce de gros fusil (« C'est un Colt M4A1, Lym, pas un gros fusil ») que Lym ne pouvait même pas porter sans tomber à la renverse, et il se débrouillait bien avec le glaive aussi. Elle, en revanche, se découvrit une aisance considérable pour tirer à l'arc, mais ce n'était pas vraiment comme elle l'avait imaginé, et ses heures à s'entraîner ne firent que lui entailler et irriter la pulpe des doigts à causes des frottements de la corde ; Shay, quant à lui, avait une précision de tir assez impressionnante, autant avec des flèches qu'avec des dagues, il ne se débrouillait pas mal à l'épée non plus, mais il excellait surtout au tir avec l'un de ces petits pistolets noirs (« Tu ne peux pas juste appeler ça petit pistolet noir de la mort qui tue, bon sang, ça s'appelle un Glock ») et ne ratait que rarement sa cible. Lorsqu'elle lui demanda si elle pouvait essayer avec son arme, Lym fut surprise par trois choses : de un, le bruit était effectivement d'une forces stupéfiante et elle finit par mettre ces fameux bouchons pour oreilles pour ne pas se faire éclater les tympans. Deux, le recul était plus important de ce qu'elle avait cru, donnant une impulsion à son bras qui faisait mal au bout de plusieurs tirs mais auquel on pouvait s'habituer. Et, enfin, elle était elle aussi particulièrement douée. Le pistolet, du moment qu'il n'était pas trop gros et particulièrement léger, allait bien dans sa main et, si elle préférait le tenir avec les deux au lieu de faire comme les héros de bandes dessinées qui tiraient avec un pistolet dans chaque main, c'était quand même des plus étrangement faciles.

- Tu te débrouilles super bien, fit Shay avec un sourire, ses yeux pétillants fixés sur elle tandis qu'elle faisait éclater l'une des canettes disposées sur des souches qui servaient de cible.

- Merci. Et toi ? Comment ça se passe ?

Avec son éternel sourire en coin, il lui prit le pistolet des mains, visa et eut touché trois des canettes en deux temps trois mouvements.

- N'ose pas me dire que c'est la première fois que tu utilises une arme à feu, lâcha Lym. Je ne te croirai pas. Tu sais viser, et pas seulement avec l'arc et les couteaux.

- Effectivement, lança Kosh, qui s'entraînait au glaive sur un fétu de paille accroché à un bâton sur lequel Elyra avait peint une vilaine tête grimaçante et qui était censé faire office de mannequin. La moitié du temps, quand j'entendais des coups de feu la nuit, c'était son fichu jeu vidéo où il massacre des zombies et que sais-je encore. L'autre moitié, c'était son père qui l'entraînait à tirer. J'ai pas pu dormir depuis mes douze ans !

- Ton père ? Il t'entraînait à tirer... à douze ans ? répéta Lym en laissant retomber le long de son corps le bras qui tenait l'arme.

- Je préfère ne pas parler de mon père, si ça ne vous dérange pas, lâcha Shay, dont le visage s'était brusquement refermé.

Lym fronça les sourcils, mais ne fit aucun commentaire. Elle l'interrogerait un autre jour pour en savoir plus sur ses histoires de famille apparemment complexes. Un jour où Shay n'aurait pas une arme à feu à la main et un air menaçant.

Elle abandonna l'arc et le tir de dagues à Shay, le glaive à Kosh et le maniement des couteaux et poignards à Elyra. Elle leva les yeux et vit avec surprise Larrow qui s'entraînait plus loin. Ses muscles saillants sous sa peau, il frappait avec une justesse et une vivacité mais aussi une violence qu'elle n'aurait pas attendue chez un garçon au visage aussi fin et gracieux ; pieds, poings s'écrasaient sur le mannequin, mais aussi coups d'épées qui allaient avec une vitesse déconcertante trancher la paille et le tissu. Elle entendit Luis dire à un gamin à l'air impressionné que Larrow était le meilleur élève épéiste de l'Académie, ce qui ne la surprit pas vraiment. L'épée qu'il tenait était immense, avec des ornements en forme d'ailes de dragon sur la garde et une lame noirâtre où était tracé le sillon de la gouttière. Il s'attelait à réduire en copeaux de paille ce mannequin avec une violence et un acharnement grandissants. À son tour, elle décida d'essayer de se battre avec une épée. Peut-être parce qu'elle voulait voir à quoi ressemblait l'expérience à cause la prestation de Larrow ; ou peut-être à cause de la quantité presque ridicule de films et séries qu'elle avait vus où les épées avaient une place importantes.

Lorsqu'elle attrapa l'une de celles qui leur étaient proposées pour l'entraînement et qui, loin d'être ornementées ou décorées comme l'épée de Larrow, étaient sobres et simples, elle fut abasourdie par leur taille. Elle était persuadée que l'épée faisait plus de soixante-dix centimètres, ce qui était assez impressionnant, et, de fait, elle était aussi lourde, malgré la gouttière censée l'alléger. Elle n'aurait osé imaginé son poids sans.

Elle brandit la lame devant elle avec quelques difficultés, mais, apparemment, les innombrables heures à s'entraîner avec Sofy à devenir des chevalières Jedi ou des elfes de la Terre du Milieu avec ses sabres laser de plastiques, ses contrefaçons des lames du Seigneur des Anneaux ou juste des bâtons de la forêt avaient porté leurs fruits. Lorsqu'elle nageait, elle essayait d'y transmettre toute sa tranquillité et sa force, lorsqu'elle peignait, elle essayait de peindre sa vie et son âme pour relâcher son imagination débordante. Avec l'épée, elle essaya les deux. Mais la première alternative donnait de la puissance mais pas assez de vitesse, et la deuxième le contraire. Finalement, elle essaya d'utiliser sa rage. Voilà une ressource dans laquelle elle n'avait pas encore essayé de puiser. Il lui fallut à peine une paire de coups d'épée pour comprendre que c'était exactement la chose à faire.

Elle frappa, donna des coups d'abord maladroits à cause du poids et de la taille inattendus de l'arme blanche, puis de plus en plus habiles, fugaces et vifs. Son bras se laissait parfois emporter à cause de l'arme trop lourde, et elle avait du mal à donner des coups rapides, mais elle s'y accoutuma très vite. Au bout d'un moment, elle eut l'impression de ne plus contrôler ses gestes, comme s'ils s'exécutaient d'eux-mêmes ; les coups s'enchaînaient, le temps s'écoulait de manière presque insensible, la lame volait, la poignée devenant intangible, comme un prolongement de son bras, ses cheveux roux sombres s'échappaient de sa queue de cheval pour lui tomber devant les yeux comme des filaments de sang. Lorsqu'elle s'arrêta, ce fut par épuisement, et elle laissa tomber l'épée bien trop lourde à son goût, essoufflée. Un petit nuage de poussière s'éleva autour, tachant les pans de son pantalon de gris.

- Wow... évite de mourir, tu veux ? Respire, lui glissa Shay, qui l'observait de ses yeux sombres et pétillants, des mèches blondes tombants sur son front. Je crois qu'on a trouvé ton arme fétiche, Alley.

BONJOUR BANDE D'ALBATROS AVEC DEUX "S" PARCE QUE TBS IL JOUE DANS ALBATROSS DONC ALBATROSS C'EST BIEN ET VOUS AVEZ VU SES CHEVEUX ??? EROI4ZHIOGZRO

Bref.

Sinon, comment ça va, vous ?

Moi je tenais juste à vous prévenir que je pars en Grèce après-demain et que j'y serais pendant un mois ENTIER OMR. Donc oui je risque de moins poster que d'habitude. SORRRY. Avec trois "R".

SINON MERCI POUR VOS COMMENTAIRES

ET VOS VOTES AUSSI

MERCI <3

Bises, Hermy

(chapitre corrigé ✔)

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